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Posté : 06.10.08
par tiamat
Perso j'ai été extrême et ai viré toutes les vidéos porno de mes ordis. Ca fait déjà pas mal de ménage (même sur les cd).

J'ai fait également 2 mois d'absence du net à la maison (donc pas de téléchargement ni de vidéos en ligne au bureau ou en cyber). Ca aide pas mal.

Et surtout le but est de redevenir acteur de ses fantasmes et non spectateur.

Posté : 06.10.08
par leader
Pyrrhonian Cadavre a écrit :Bravo à ceux qui ont arrêté !!!

...

Moi j'étais revenu ici parce que j'y arrive pas putain, j'y arrive pas, j'ai trop honte de moi j'en peux plus.............. :(
Je sais plus quoi faire...

Plusieurs fois par jour je pense au moment ou je serai chez moi le soir et je me dis que je devrai pas succomber mais quand ce moment arrive mon esprit trouve TOUJOURS une excuse, c'est fou putain...

Faites pas comme moi, baissez pas les bras...


++
Peut être que tu n'y arrives pas parce que le problème est ailleurs ?

Finalement, avec le recul, je me dis que l'on n'est pas addict au porno, mais addict de sa sexualité. Le sexe est un besoin humain, comme manger ou dormir. Certainement moins vitale que manger, mais c'est quand même un besoin naturel. A partir de là il y a plusieurs façons de satisfaire son besoin, soit on est capable de séduire des femmes et on nique avec, soit on va voir les demoiselles dans les arrêts de bus le soir, ou alors on regarde du porno sur son PC.
Le choix du porno est le choix le plus facile, gratuit, dispo à toutes heures en 2 clics, on y trouve tous les fantasmes que l'on veut. C'est un choix où le mec a une liberté totale pour satisfaire son besoin de sexe.
Le problème, c'est que le porno, bien que le plus facile des choix, n'est pas celui qui est de meilleur qualité. Le choix de meilleur qualité est celui de coucher avec une vraie femme. Du coup on aimerait faire ce choix et non celui du porno.
Et à mon avis c'est ici que nait la frustration, parce qu'on aimerait faire un autre choix que celui que l'on fait. On aimerait niquer une vraie femme, mais on n'y arrive pas alors on se rabat toujours sur le choix le plus facile, le porno.

Du coup, croire que tout va s'arranger en se privant de porno n'est pas forcément vrai. Il faut en parallèle se bouger le cul pour arriver à séduire une femme. Et ainsi ne plus faire le choix de la facilité, mais le choix de l'agréable.

Par contre freiner sa consommation de porno peut être une bonne méthode (toujours en parallèle de se bouger pour séduire). En effet avec le porno il est toujours possible de satisfaire son besoin de sexe ! Le porno n'a pas mal à la tête, il n'a pas ses ragnagnas, il n'est pas fatigué etc... bref il est toujours disponible. Avec cette disponibilité, on en vient à en consommer dès qu'une petite excitation sexuelle apparaît. Ca peut être tous les soirs, plusieurs fois par jour, chacun son rythme. On se défait de ce besoin, si bien que quand on rencontre une femme, bah à la limite on s'en fout vu qu'on a déjà satisfait à notre besoin de sexe.
En freinant la cadence de porno, on apprend à ne plus satisfaire automatiquement son besoin de porno, on laisse monter la sauce, on résiste... puis quand on voit une femme on est naturellement plus attirée vers elle. Il y a une tension sexuelle plus importante. En gros on cherche à satisfaire notre besoin sexuelle avec elle.


En conclusion, je pense que la recette elle est là si on veut changer notre comportement : apprendre à séduire les femmes pour qu'on puisse enfin faire ce choix, tout en diminuant la consommation de porno dans le but de nous pousser à faire le choix des femmes.

Posté : 06.10.08
par l'elfe
leader ce que tu dis n'est pas tout à fait con; cependant tu oublies, ou tu ignores, qu'il y a tout de même une dépendance au porno qui est une chose tout à fait différente du besoin sexuel. C'est une addiction très particulière. Certains addicts se branlent 3. 4. 5. 10 fois par jour; personne n'a de tels besoins sexuels, c'est d'une addiction qu'il s'agit. A noter qu'il existe également une addiction au sexe! et encore une fois je ne pense pas qu'on puisse parler de besoins sexuels, car dans le cadre d'une addiction l'activité est compulsive et calme le besoin sans pour autant donner de plaisir. Je pense que, mis à par après une certaine période d'abstinence, le sexe est davantage un plaisir à prendre qu'un besoin à combler.
On est tous différents et on a tous des besoins différents, mais une addiction relève d'un shéma neurologique tout à fait différent qu'un besoin ou une envie habituels. Il ne se passe pas du tout la même chose dans le cerveau de quelqu'un qui fume son joint du mois et dans celui d'un toxico complètement accro qui fume son 15ème de la journée. Et les comportements ne sont évidemment pas les mêmes, et les problèmes non plus. Evidemment vou sallez me dire que le THC n'est pas nécessaire pour vivre; ce à quoi je répondrais (si on met à part la question très discutable de la nécessité ou de la non-nécessité du sexe) qu'une addiction est une addiction, quel que soit son objet et les substances (produites ou non par le corps) qui la font.

Posté : 06.10.08
par Pyrrhonian Cadavre
Ouaip l'elfe, tout à fait d'accord...

Je crois vraiment que le besoin sexuel n'est pas quotidien, ni même hebdomadaire. A partir de quelques semaines, on peut peut être commencer à parler de besoin.
Il n'est donc à priori pas nécessaire de trouver une fille pour arrêter la branlette, j'en suis certain.
Tout est question de volonté, et là où je te rejoins leader c'est sur le fait que porno est terriblement facile d'accès... j'insiste sur ce point là.
On tombe dans une lourde spirale, mais il n'est pas nécessaire de remplacer ce "besoin", cette addiction par quelque chose dans un premier temps.


En passant, petit clin d'oeil à ceux qui connaissent... :
http://www.youtube.com/watch?v=rwYYd8AV3Gc
"It's a violent pornography ! Choking chicks and sodomy !
The kind of shit you get on your TV !"
"Can you say brainwashing ?"

8)

Posté : 08.10.08
par Spectrum
ça me fait penser au film "le pari" votre trip

"j'ai arrêté le porno depuis une semaine, je me sens vraiment mieux ... "

:roll:

est ce que ça va vraiment changer quelque chose ?

Posté : 09.10.08
par Syphil
Bonjour je m'appelle Syphil et moi aussi je suis alcoolique. J'ai arreté les filles il y a deux semaines, et je retrouve les sensations du début avec le porno. Hein ? Comment ça je suis totalement hors sujet ?
lesboy a écrit :OK, tiens cela me fait à mon souhait d'arrêter d'aller sur des chats
Pauvres bêtes...

Ps: Je trouve aussi que le porno est retorse, ostensiblement inesthétique et super sous exploité en finalité par rapport à ce qu'on pourrait en faire, en fin de compte c'est une des seules zones dans le cinéma où la fiction est carrément plus merdique que la version réelle, c'est dire. J'ai toujours pensé que par l'entremise du porno on avait là un magnifique moyen de créer des supers films, imaginez un film avec des bonnes scènes de cul doté d'un vrai scénar réaliste, de bons dialogues, des personnages travaillées joués par de bon acteurs et des actrices bonnes, une histoire mouvementée, pleine de tensions et de suspens. Le porno est naze en ça que le contexte autour des scènes est tellement superficiel et plat que tout l'interêt se limite à de la simple objetisation de morceaux de bidoche, mais avec un vrai contexte étudié il y aurait de quoi faire quelque chose de réellement grisant je pense, qui d'ailleurs ne plairait pas majoritairement qu'aux mecs.

Posté : 09.10.08
par Serpico
C'est vrais, les films érotiques des années 70 avec Brigitte Lahaie étaient quand même d'un autre calibre . 8)

A part ça, Bougez vous le cul,

Le soir au lieux d'allumer votre ordi et de passer la soirée à mater du porno, aller voir des potes, aller boire un coup dans un bar, défoncez vous en muscu ...
Le pire moment est quand vous êtes seul a la maison et que vous emmerder devant la roue de la fortune sur TF1 et que vous décidez de zapper sur youporn sur le net .
Vous avaient de la volonté vous êtes pas un légume, essayer de passer en mode spectateur et de vous regarder assis devant la pc avec la tronche d'un zombie et une main sur le poireau, on est soit plié de rire ou soit on a honte .

:oops:

Alors que pendant ce temps vous pourriez être en charmante compagnie .

Je dit ça pour ce qui prennent cette habitude tout les jours ou plusieurs fois par jours, car c'est une sorte d' alibi à l'inaction " pourquoi j'irais approché cette belle brune bien réelle, c'est trop risqué :oops: , de toute façon ce soir j'ai RDV avec les pires bombasses 8) ... mais beaucoup moin chaleureuse, derrière un écran ...

Alors des fois on craque c'est normal, mais essayer de tenir une semaine comme ça pour voir .
Vous aller vouloir saute sur tout ce qui à de la poitrine et une belle paires de fesse à moins que vous préféré le style barbe et poil sous les bras mais la c'est pas mon problème . :lol:

Posté : 09.10.08
par Spectrum
moi j'aime bien me faire des petites soirées porno les jours de creux où ni ma FF ni ma LTR ne vient :mrgreen:

Posté : 03.11.08
par Owen
[Message supprimé par l'auteur : Ces propos ne reflètent pas, ou plus ma pensée actuelle. J'ai beaucoup évolué dans mon approche de la séduction et des rapports hommes / femmes et je ne souhaite pas que des anciens messages puissent être lus aujourd'hui, par crainte qu'ils soient décontextualisés où qu'ils ne me ressemblent pas.]

Posté : 07.11.08
par Quartierlointain
Un livre qui parle de l'addiction à la pornographie et des "dangers" qu'elle représente :


http://www.orroz.net/dangers_du_sexe.htm


Les Dangers du Sexe Sur Internet

Image

Auteur : Orroz


Sommaire :
Avertissement de l’auteur à l’usage des « psys »

CHAPITRE 1 : LA DEPENDANCE SEXUELLE (SEXOLISME) ET COMMENT S’EN SORTIR
Comment cela débute souvent - Test : êtes-vous porno dépendant ? Comment sortir de la dépendance - En cas de rechute - Ce qu’on gagne à décrocher vraiment - Donnez-vous les moyens de réussir – Le sevrage : Avant, pendant et après.

CHAPITRE 2 : LE CYBERSEXE OU LA CONFUSION ENTRE FANTASMES ET REALITE
La dépendance à Internet - Comment en est-on arrivés là ? Bref historique de la dépendance sexuelle - La crise de couple – les fantasmes et la réalité.

CHAPITRE 3 : LES TEMOIGNAGES DES FEMMES DE DEPENDANTS SEXUELS
Pourquoi un homme marié a-t-il besoin de regarder ce genre de choses ? Le porno tue notre couple - Mon mari tchatche avec une autre femme - Mon mari consulte des sites de zoophilie - Mon mari dit que tous les hommes consomment du porno - Je doute et je me sens avilie - Mon mari surfait sur des sites X pendant que j’accouchais - Aveuglée par l’amour que je lui portais - Il y a deux hommes en lui - Je suis tombée sur deux films X avec des animaux.

CHAPITRE 4 : LES TEMOIGNAGES DES HOMMES ACCROS AU CYBERSEXE
Je ressens ce manque et cette honte - Je pleure pendant des heures - Je ne veux pas perdre ma femme - j’ai peur de sombrer dans la pédophilie – J’ai une double personnalité - le cercle vicieux - j’ai perdu ma copine et mon boulot - j’ai peur de décrocher du porno - La pornographie m’a rendu impuissant - j’ai répondu oui seize fois au test - Je me masturbe tous les jours - j’ai peur de devenir un pédophile - J’ai failli devenir un vrai pédophile - Mon frère a 14 ans et il est accro - Une sorte de seconde personnalité prend le dessus - Je suis accro au porno depuis l’âge de 10 ans - j’en arrive à me masturber jusqu’à trois fois par jour.

CHAPITRE 5 : LE TEMOIGNAGE DE L’AUTEUR
Journal d’un ex-drogué du sexe - La prise de conscience - Journal de bord d’une homme en pleine mutation - La dernière séance - La rechute – Le retour de bâton - La guérison.

CHAPITRE 6 : LE SEVRAGE
Conseils pour décrocher du porno - Livres conseillés – Témoignages de ceux qui décrochent : c’est une libération - Le point après trois mois de sevrage - Les antidépresseurs sont-ils efficaces ? Je me sens réellement heureux - Je suis fier de moi – Effectivement, on peut s’en sortir - Bientôt un an sans porno ! Faire l’amour divinement – Un sevrage réussi - Vers une autre façon d’aimer - Les pièges du désir - Du désir à l’extase.

CHAPITRE 7 : LES RACINES DE LA DEPENDANCE
Un beau-père alcoolique - Une famille incestueuse - j’ai grandi dans le porno - Abusé par un pédophile à 14 ans.

CHAPITRE 8 : LE CYBERSEXE ET LE FUTUR
Sexolisme et éjaculation précoce - Psychiatrie et conduite addictive - Sexolisme et relation à la mère - La cyberdépendance au boulot - La lutte contre la pornographie - Etat des lieux en 2007 - Les logiciels de contrôle parental – La responsabilité de tous Conclusion.



Extrait


Avertissement à l’usage des « psys »

Comme vous pourrez le constater à la lecture de certains témoignages, les psys ne sont pas toujours à l’honneur dans ce livre.
Pour quelles raisons ? Essentiellement à cause des lacunes dont font preuve la majorité des spécialistes en ce qui concerne la dépendance sexuelle. Combien de fois des dépendants pleins d’espoir d’en sortir ont été déçus en entendant leur psy ou leur sexologue déclarer : « Ne vous inquiétez pas, la pornographie n’est pas un péché, vous n’avez pas à culpabiliser pour ça ! »
Ces professionnels de la santé psychique n’ont tout simplement rien compris à la demande du patient. Ils n’ont pas suffisamment écouté l’histoire personnelle, souvent difficile à exprimer, du dépendant à la pornographie. Ils n’ont pas su trouver les mots qui dédramatisent tout en prenant au sérieux le SEVRAGE à effectuer. Car il s’agit réellement d’un sevrage, tout comme pour le dépendant au tabac ou à l’alcool. Et ce sevrage prend du temps, tant sur du point de vue physiologique que psychologique. Dans certains cas, l’accro au porno voit sa vie chavirer complètement : il ne dort presque plus, ne se nourrit pratiquement pas, perd sa femme ou sa petite amie, s’éloigne de ses collègues et perd même son emploi. C’est pourquoi le dépendant doit être vraiment pris au sérieux par son psy.

Voici le témoignage d’une femme :
« Mon époux avait dans le passé fait la difficile démarche de parler de son problème à une psychologue. A aucun moment, elle ne lui a parlé de porno-dépendance. Elle a au contraire banalisé le problème et conforté mon mari dans sa situation en lui affirmant que tous les hommes aimaient la pornographie et que cela ne devait pas être culpabilisant. A lui de gérer sa consommation. Autant demander à un alcoolique de gérer sa consommation d'alcool ! »

Le témoignage d’un homme :
« J'ai essayé de consulter un psychiatre (6 ou 7 séances). Cela m'a déçu, par son approche peu pragmatique et cette façon caricaturale d'écouter et de ne pas répondre aux questions, à la Coluche ("je suis allé voir un spy parce que je faisais pipi au lit. Maintenant ça va mieux, je fais toujours pipi au lit, mais j'en suis fier ..."). Il m'a semblé incapable de me renseigner sur les dangers, même "potentiels" de la pornographie, incapable de simplement me parler de l'existence de compulsion sexuelle (ce que j'ai découvert en consultant votre site), ni de me guider vers des ouvrages écrits (ou ressources) traitant de mon problème, malgré mes efforts pour formuler des questions ciblées et demander une approche pratique, qui ne se voulait pas synonyme de longue introspection. »

Et le témoignage d’un autre :
« Là, dans l'espoir de comprendre, j'ai consulté un psy mais il n' a pu m'apporter la parole dont j'avais besoin, il m'a juste permis de pouvoir trouver les mots pour en parler. Le vrai éclairage m'est venu en visitant ton site, il m'a permis de remplacer le mot "pervers" par "dépendant", chose dont je ne me rendais même pas compte !!! »
Dans mon propre cas, la première psychothérapeute que j’avais consultée m’avait conseillé de transformer mes fantasmes en réalité dans mon couple! Si elle avait pu voir à quoi ressemblaient mes fantasmes de porno dépendant, elle ne m’aurait sûrement pas conseillé de le faire !
Quant au second psy, il m’a déculpabilisé en me disant que je pouvais gérer ça en me le permettant de temps en temps. Ce qu’il n’avait pas réalisé c’est que j’avais justement du mal à « doser ». Je lui ai répondu : « Je me connais, c’est tout ou rien ! Pour le tabac, j’avais essayé de rester à un rythme de quatre ou cinq cigarettes par jour mais je me sentais en manque toute la journée. Je me suis senti vraiment libéré lorsque j’ai arrêté définitivement. »
Comme vous pourrez le constater au fil de ces témoignages de drogués du sexe, la pornographie c’est TOUJOURS PLUS ; c’est sans doute la raison pour laquelle celui qui veut décrocher n’a pas d’autre choix que TOUT OU RIEN ! Ma propre expérience et celles de nombreux internautes m’ont persuadé que « tout » menait à une impasse. Celle de « rien » même si la route est longue et difficile, mène à la liberté.