Ozone a écrit :En tout cas, ce fil de discussion nous a fait beaucoup réfléchir, avec d'anciens players, notamment sur l'évolution de la communauté (sur ce site et d'autres d'ailleurs) et sur son déclin. Je ne peux pas m'empêcher de vous envoyer ce qu'a écrit un ancien player, et qui pour ma part résume assez bien ce que je pense, même si je suis plus pessimiste que lui pour l'avenir.
" Ben déjà, le pourquoi de l'existence de la communauté de séduction, c'est vite vu : la féminisation de la société, et la perte de repères de l'homme dans ce nouveau contexte.
Fondamentalement, la raison qui nous a poussés à entrer dans le Game et à y rester quelques temps, c'était parce qu'au début on avait l'impression que les femmes en général ont un pouvoir de décision sur les hommes, un ascendant dans le choix des partenaires sexuels, que l'homme propose et la femme dispose etc. Par frustration, on a voulu reprendre le dessus : "non c'est moi qui choisit, qui sélectionne."
Le Game c'est une manifestation comme d'autres de la difficulté des hommes à trouver leur place par rapport aux femmes, au modèle de la femme, de l'amour, et du bonheur relayé par les médias...
Je ne suis qu'un newbie. Cependant, quelque chose me choque dans ce thread, notamment éclairé par ta réponse, Ozone.
Si la base de FTS est d'émanciper les hommes des pouvoirs des femmes, c'est, qu'en un mot, vous vouliez rendre les hommes libres, tout en gardant ce qui fait un homme: sa queue (car les rendre libre en les rendant asexué serait contre productif).
Je n'ai rien à redire. C'est d'ailleurs la raison de ma venue. Ce qui par contre, me gêne dans la pratique du type de la vidéo, ce n'est pas que cela peut être un fake, ni même qu'il filme (encore que ..) ni même le chiffre en soi. C'est le tout mis ensemble.
Il y a un coté célinien, qui peut avoir son charme. Il y a un coté a-moral, qui peut avoir son charme. Arpenter le pavé, sentir la chatte, attaquer, puis la jeter. Mais, ce n'est, je pense, antinomique avec ta vision. Pour une raison simple, il baise les femmes à la chaîne, et au vue des chiffres, sans qu'elle lui plaise forcément, il veut juste un vagin, du chiffre, encore du chiffre. En d'autre termes, il n'est pas libéré des femmes, il est dépendant des femmes, et des yeux de ses "pairs".
(Le bémol, c'est qu'au moins Céline, Soral, aimaient les femmes et n'avaient rien à carrer des autres. Et, chose amusante, Soral a attendu la fin de sa vie de dragueur avant d'écrire son livre.)
Ca serait la différence, entre un riche, qui choisit ce qu'il va bouffer parmi des plats toujours de bonne qualité, et le boulimique qui bouffe ce qui lui tombe sous la main.
La grande différence entre ces deux personnes, et que l'un, mange à sa faim, mais est vite rassasié (c'est le principe des plats de qualité) alors que l'autre peut manger de la merde, tant qu'il mange, c'est le principale.
Le problème n'est pas moral/a-moral, le problème est la liberté vs l'aliénation. Baiser la première venue n'est pas un problème en soi, tant que cela reste dans le cadre "Faire ses crocs". Ici, ça serait de se libérer. De quoi ? De sa frustration. On est dans un tout autre cas avec cette vidéo.
Mon dernier point: Je suis hébété de lire partout "PUA", alors que dans cet acronyme il y a bien le mot "Artist", et non pas ouvrier sans qualification dans une usine de Ford.
Ici, la matière à transformer pour un PUA, c'est quoi ? La fille ! Et il est ou le coté artistique, si la seule transformation qu'on arrive à produire est celle du passage "fermée" à "ouverte" ?
A dire vrai, je pense que si on est gastronome, on aime forcément cuisiner, cela fait parti du charme de la bouffe. Et qu'on soit amateur ou professionnel, une chose les relie, c'est une perpétuelle éloge de la lenteur, du travail bien fait.
Pour moi c'est simple: ce type n'aime pas les femmes. N'aime pas les relations humaines. C'est le stade ultime de la compétition en drague: toujours plus vite, et plus fort. Du plat à emporter de chez picard. En totale harmonie avec la société actuelle.