{…UFO} Director's Cut
Cette montée en puissance que tu nous fais en ce moment, c'est beau.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Mdr !! le 08.04.14, 14h20 par Mr.Smooth
FINALLY !...AGAIN !
POFC and you'll rebirth from your ashes!!
Be the fucking phœnix , biogayphoenix with à fucking flamethrower in the mouthhh!!
Here is the key.
(POFC=Put Off the Fucking Condom)
Be the fucking phœnix , biogayphoenix with à fucking flamethrower in the mouthhh!!
Here is the key.
(POFC=Put Off the Fucking Condom)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] J'allais le dire le 22.04.14, 17h27 par Mr.Smooth
Bien joué , une milf de 39 ans en plus ,la chance 
!
!Haha, c'était cool. Mais la j'essaie de m'en séparer en douceur. J'expliquerais.
Ça fait trop longtemps qu'on se est pas vu Serial!
Ça fait trop longtemps qu'on se est pas vu Serial!
C'est quand tu veux man ! -- > Go Mp
La flemme du Samedi Soir
Bon, déjà, allez voir ce que fait Patrick Nagel en pop art, c'est très bien. J'essaierais d'en faire un à ma sauce parce que ça tue.
Look at all the fucks I don't give
Partie 1) Allongé quelque part dans mon salon
[youtube][/youtube]
[youtube][/youtube]
Les années 80 <3
Quand je suis rentré de mes concours, Samedi soir dernier, j'étais terriblement blasé. J'avais passé un peu plus d'une semaine à passer des machins non stop, à manger trois gâteaux le midi par manque de temps, et à ne pas avoir ne serais-ce que l'once du temps d'aller visiter ma salle de sport.
Alors la première chose que j'ai fait en arrivant, le soir, après du 6h45-19h d'examens, ça a été de me faire bouillir des asperges (bio), de cuisiner un gratin dauphinois (bio) et de bouffer plus de biscuits (pas bio).
Je me suis allongé dans mon canapé, il devait être 22h.
Et j'ai mis à fond cette chanson des années 80.
J'entendais ça "Devenir tout gris/We fade to grey" et j'avais l'impression que tout ça avais un espèce de sens mystérieux parce que je me sentais vachement bien, à écouter cette chanson.
Je me sentais tranquille, vaguement funky et blasé.
C'est étonnant.
Vraiment.
Il y avais de la rétro électro 80 qui résonnait à fond dans le salon, et j'étais étonné de mon propre détachement.
Je vais vous la faire rapide avec celle de 39 ans.
Je crois qu'elle me soule.
Elle s'est entiché de moi très très rapidement. A la limite, ça, j'ai l'habitude. Ce dont j'ai moins l'habitude c'est de ne PAS m'enticher rapidement de mon côté.
Je me suis mis à trouver son comportement ridicule, et je m'en voulais parce que je savais qu'il y a quasiment un an, j'étais de l'autre côté de la barrière.
On passe son temps à se croire unique, à se bâtir, à se penser.
"Je suis vraiment romantique"
Quand j'avais 18 ans, j'étais fou amoureux d'Olga Kurylenko. Mais aussi d'une fille qui se prénommais Valérie, mais encore d'une fille qui répondais au nom de Diane, et une dernière qui s’appelait Laurène.
Je pensais que si j'avais une fille de la sorte, ou ne serait-ce qu'une fille qui me plairais un temps soit peu, qui me donnerais de l'attention, je me devais de l'aimer comme un dingue. Parce que l'amour est rare, parce que l'amour est vrai.
Plus tard j'ai su que l'on confondais trop souvent amour et attention. Amour et tendresse. Attraction et Attachement. Attraction et affection.
C'est pour cela que j'en ai jamais vraiment voulu à toutes ces femmes que j'aimais et dont le prénom se terminait en "-ine"
D'une certaine façon, je savais que je sublimais. Je me rends compte que je n'ai peut-être jamais aimé ces filles. Que plutôt, c'était moi même que j'aimais, dans ma façon de les concevoir.
Et que cette attirance qu'elles avaient pour moi, c'était peut être aussi une manière pour ellesde s'appréhender elles même à travers moi.
Peut être.
Mais je sent au fond de moi qu'il y avais aussi quelque chose de vrai et de fort.
Un faisceau de raisons, qu'il me devient plus aisé de voir en grandissant et en vivant de nouvelles expériences.
Je pense avoir appris à faire la part des choses. J'arrive à séparer sublimation de réel.
Pour en revenir cette femme de 39 ans.
La séduction avait été vite expédiée. Elle m'as abordé sur FB en me disant qu'elle avais vu mon profil sur un site de rencontre ou j'avais laissé en lien ma page.
Super romantique Mais bon sang ce qu'elle avait l'air belle et bonne.
On a parlé par FaceBook
"Mon âge ne te gêne pas?"
"Non, j'ai déjà eu une histoire avec une femme plus âgée"
"J'ai une fille, et tu pourrais sortir avec elle vu son âge"
"Ah. Ouais, ça je m'en fout aussi en fait. Ce n'est pas à elle que je parle"
On s'est vu le lendemain, dans le bar gay-trop-cool-qui-fait-des-bons-mojitos où j'ai emmené celle que j'ai abordé à la fac.
Au début, j'ai senti un très net clivage entre plusieurs choses et j'ai pensé que ça le ferais pas:
-elle était froide dans son attitude
-elle parlais de truc casuels, et captais pas trop les blagues à la Proust que je faisais (là je raconte n'importe quoi, mais il y avais un décalage dans nos mondes)
-elle était habillé sexy, sexy classe moyenne. Des bottines montantes , une veste en jean et un truc décolleté. Dans ma tête, j'ai pensé qu'elle cherchait des type du genre BG téléréalité (elle est sorti avec des mecs qui étaient précisément ce genre de larron)
Mais j'ai rien laissé transparaître parce que je suis devenu très serein et que les rencontres c'est du bonus, du bon, ou rien.
Et puis le soir il y avais des asperges, aussi. C'était au poil.
J'ai fait le moi. Posé, confiant, compliments, je parle de mes passions, elle adore ce que je fais en dessin, et je lui parle des livres que j'aime.
La clé quand tu parle de toi, c'est d'en faire une lien pour partager avec l'autre. C'est assez subtil. Préférez les "J'aime..." à "Je suis...".
Là par exemple, j'essaie clairement de me la péter, mais parfois ça marche (très bien). Même si je n'ai pas le niveau de certains de mes amis en dessin
Je parle très souvent de mes anciennes expériences via site de rencontre aussi. Du fait que j'ai vécu de très jolies histoires qui ont eu des fins explosives et grandiloquentes mais chut, que j'ai eu des coups de foudre réciproques, et que je suis aussi tombé sur des folles.
Et des relations humaines si je sent qu'en parler est naturel pour la personne d'en face.
Bien.
Cette femme a de très beaux yeux verts, un très joli nez, et un beau parfum. En plus d'être sexy.
Il me suffisais de le dire.
L'art du bon compliment pour moi, c'est de réussir à dire ce que l'on pense sans y donner de l'importance. Un compliment c'est un don, une affirmation, pas un billet d'échange pour avoir de l'attention.
Bref.
J'avais bu un mojito (parce que ce connard de OLFFF m'y a donné goût et qu'à cet endroit ils sont parfaits) donc j'étais,comme il faudrait dire, pété.
Du coup je suis encore une fois devenu éminemment pince sans rire et posé.
A la fin du rendez vous, qui s’était -au final- bien passé malgré son détachement apparent au début, je lui ai dit "Je pense que tu peux me plaire, voyons nous bientôt"
Deux jours après, elle venais me chercher en bagnole, on allais boire un verre pour que je l'amène ensuite chez moi, lui jouer un peu de guitare, lui faire écouter du Chopin parce que c'est la base de cette univers, et parler de massage.
Je ne l'avais pas encore embrassé mais je m'étais rapproché d'elle. Elle sentais bon.
Dans l'ascenseur pour descendre, je me suis un peu collé à elle en me marrant parce qu'elle m'avais proposé de venir à son chez elle le lendemain, pour qu'elle me fasse un massage. Enfin bon.
On dit souvent, d'autre part, qu'il ne faut jamais embrasser juste avant de se quitter. Mais ça je m'en tapais aussi, parce ce que c'est à ce moment précis que j'avais envie de l'embrasser, juste devant sa voiture. Hop.
Elle m'as amené dans sa voiture et on s'est embrassé encore. Simple et efficace.
Une femme de 39 ça se séduit comme n'importe qu'elle femme.
Avec un bon état d'esprit.
Avec de l'attirance.
Avec du fun.
La suite après.
Bon, déjà, allez voir ce que fait Patrick Nagel en pop art, c'est très bien. J'essaierais d'en faire un à ma sauce parce que ça tue.
Look at all the fucks I don't give
Partie 1) Allongé quelque part dans mon salon
[youtube][/youtube]
[youtube][/youtube]
Les années 80 <3
Quand je suis rentré de mes concours, Samedi soir dernier, j'étais terriblement blasé. J'avais passé un peu plus d'une semaine à passer des machins non stop, à manger trois gâteaux le midi par manque de temps, et à ne pas avoir ne serais-ce que l'once du temps d'aller visiter ma salle de sport.
Alors la première chose que j'ai fait en arrivant, le soir, après du 6h45-19h d'examens, ça a été de me faire bouillir des asperges (bio), de cuisiner un gratin dauphinois (bio) et de bouffer plus de biscuits (pas bio).
Je me suis allongé dans mon canapé, il devait être 22h.
Et j'ai mis à fond cette chanson des années 80.
J'entendais ça "Devenir tout gris/We fade to grey" et j'avais l'impression que tout ça avais un espèce de sens mystérieux parce que je me sentais vachement bien, à écouter cette chanson.
Je me sentais tranquille, vaguement funky et blasé.
C'est étonnant.
Vraiment.
Il y avais de la rétro électro 80 qui résonnait à fond dans le salon, et j'étais étonné de mon propre détachement.
Je vais vous la faire rapide avec celle de 39 ans.
Je crois qu'elle me soule.
Elle s'est entiché de moi très très rapidement. A la limite, ça, j'ai l'habitude. Ce dont j'ai moins l'habitude c'est de ne PAS m'enticher rapidement de mon côté.
Je me suis mis à trouver son comportement ridicule, et je m'en voulais parce que je savais qu'il y a quasiment un an, j'étais de l'autre côté de la barrière.
On passe son temps à se croire unique, à se bâtir, à se penser.
"Je suis vraiment romantique"
Quand j'avais 18 ans, j'étais fou amoureux d'Olga Kurylenko. Mais aussi d'une fille qui se prénommais Valérie, mais encore d'une fille qui répondais au nom de Diane, et une dernière qui s’appelait Laurène.
Je pensais que si j'avais une fille de la sorte, ou ne serait-ce qu'une fille qui me plairais un temps soit peu, qui me donnerais de l'attention, je me devais de l'aimer comme un dingue. Parce que l'amour est rare, parce que l'amour est vrai.
Plus tard j'ai su que l'on confondais trop souvent amour et attention. Amour et tendresse. Attraction et Attachement. Attraction et affection.
C'est pour cela que j'en ai jamais vraiment voulu à toutes ces femmes que j'aimais et dont le prénom se terminait en "-ine"
D'une certaine façon, je savais que je sublimais. Je me rends compte que je n'ai peut-être jamais aimé ces filles. Que plutôt, c'était moi même que j'aimais, dans ma façon de les concevoir.
Et que cette attirance qu'elles avaient pour moi, c'était peut être aussi une manière pour ellesde s'appréhender elles même à travers moi.
Peut être.
Mais je sent au fond de moi qu'il y avais aussi quelque chose de vrai et de fort.
Un faisceau de raisons, qu'il me devient plus aisé de voir en grandissant et en vivant de nouvelles expériences.
Je pense avoir appris à faire la part des choses. J'arrive à séparer sublimation de réel.
Pour en revenir cette femme de 39 ans.
La séduction avait été vite expédiée. Elle m'as abordé sur FB en me disant qu'elle avais vu mon profil sur un site de rencontre ou j'avais laissé en lien ma page.
Super romantique Mais bon sang ce qu'elle avait l'air belle et bonne.
On a parlé par FaceBook
"Mon âge ne te gêne pas?"
"Non, j'ai déjà eu une histoire avec une femme plus âgée"
"J'ai une fille, et tu pourrais sortir avec elle vu son âge"
"Ah. Ouais, ça je m'en fout aussi en fait. Ce n'est pas à elle que je parle"
On s'est vu le lendemain, dans le bar gay-trop-cool-qui-fait-des-bons-mojitos où j'ai emmené celle que j'ai abordé à la fac.
Au début, j'ai senti un très net clivage entre plusieurs choses et j'ai pensé que ça le ferais pas:
-elle était froide dans son attitude
-elle parlais de truc casuels, et captais pas trop les blagues à la Proust que je faisais (là je raconte n'importe quoi, mais il y avais un décalage dans nos mondes)
-elle était habillé sexy, sexy classe moyenne. Des bottines montantes , une veste en jean et un truc décolleté. Dans ma tête, j'ai pensé qu'elle cherchait des type du genre BG téléréalité (elle est sorti avec des mecs qui étaient précisément ce genre de larron)
Mais j'ai rien laissé transparaître parce que je suis devenu très serein et que les rencontres c'est du bonus, du bon, ou rien.
Et puis le soir il y avais des asperges, aussi. C'était au poil.
J'ai fait le moi. Posé, confiant, compliments, je parle de mes passions, elle adore ce que je fais en dessin, et je lui parle des livres que j'aime.
La clé quand tu parle de toi, c'est d'en faire une lien pour partager avec l'autre. C'est assez subtil. Préférez les "J'aime..." à "Je suis...".
Là par exemple, j'essaie clairement de me la péter, mais parfois ça marche (très bien). Même si je n'ai pas le niveau de certains de mes amis en dessin
Je parle très souvent de mes anciennes expériences via site de rencontre aussi. Du fait que j'ai vécu de très jolies histoires qui ont eu des fins explosives et grandiloquentes mais chut, que j'ai eu des coups de foudre réciproques, et que je suis aussi tombé sur des folles.
Et des relations humaines si je sent qu'en parler est naturel pour la personne d'en face.
Bien.
Cette femme a de très beaux yeux verts, un très joli nez, et un beau parfum. En plus d'être sexy.
Il me suffisais de le dire.
L'art du bon compliment pour moi, c'est de réussir à dire ce que l'on pense sans y donner de l'importance. Un compliment c'est un don, une affirmation, pas un billet d'échange pour avoir de l'attention.
Bref.
J'avais bu un mojito (parce que ce connard de OLFFF m'y a donné goût et qu'à cet endroit ils sont parfaits) donc j'étais,comme il faudrait dire, pété.
Du coup je suis encore une fois devenu éminemment pince sans rire et posé.
A la fin du rendez vous, qui s’était -au final- bien passé malgré son détachement apparent au début, je lui ai dit "Je pense que tu peux me plaire, voyons nous bientôt"
Deux jours après, elle venais me chercher en bagnole, on allais boire un verre pour que je l'amène ensuite chez moi, lui jouer un peu de guitare, lui faire écouter du Chopin parce que c'est la base de cette univers, et parler de massage.
Je ne l'avais pas encore embrassé mais je m'étais rapproché d'elle. Elle sentais bon.
Dans l'ascenseur pour descendre, je me suis un peu collé à elle en me marrant parce qu'elle m'avais proposé de venir à son chez elle le lendemain, pour qu'elle me fasse un massage. Enfin bon.
On dit souvent, d'autre part, qu'il ne faut jamais embrasser juste avant de se quitter. Mais ça je m'en tapais aussi, parce ce que c'est à ce moment précis que j'avais envie de l'embrasser, juste devant sa voiture. Hop.
Elle m'as amené dans sa voiture et on s'est embrassé encore. Simple et efficace.
Une femme de 39 ça se séduit comme n'importe qu'elle femme.
Avec un bon état d'esprit.
Avec de l'attirance.
Avec du fun.
La suite après.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 24.04.14, 16h42 par amelia
- [0] Like ! le 24.04.14, 17h30 par Onmyoji
- [0] Sympa :) le 24.04.14, 18h37 par wayl
- [0] Sympa :) le 24.04.14, 18h43 par Camihot
- [0] Like ! le 24.04.14, 22h11 par RosieRosette
- [0] Sympa :) le 25.04.14, 06h10 par Zaik
- [0] Encore le 25.04.14, 13h05 par Jay Anderson
Smooth, plus je te lis et plus je te kiffe, c'est normal?Je pense que tu peux me plaire, voyons nous bientôt
PS: j'ai trouver comment apprécier ton style d'écriture, à travers une fine volute de fumée de weed. Et tout devient plus limpide
C'est parce que je fais moins dans le "je me veux littéraire" haha. J'écris mes délires à côté 
Mais merci!
Mais merci!
Très sympa a lire tout ça, c'est frais et détendu dans la manièe de l'écrire, on te sent serein et posé, bien dans tes grolles en fait 
Je me ferai le reste de ton journal quand j'aurai le temps
Le dessin est de toi? il claque! La classe!
Je me ferai le reste de ton journal quand j'aurai le temps
Le dessin est de toi? il claque! La classe!