Partie 2) Allongé quelque part dans le 13 eme
Les questions, la télé, et le sexe
Je me suis posé plusieurs questions. Après. Au réveil nùmero dos.
Déjà, quand je dort chez une nana, j'ai toujours ces questions hyper romantiques qui se pointent:
"
Bordel, que ce que je fous là?"
"
Ou sont les toilettes déjà"
Bon, Smooth.
Voilà le plan.
Faut que t’aille aux toilettes.
D'accord.
Mais sur la route, t'as la chambre de sa fille, qui a 16 ans, t'as un chat qui pourrais te mordre le
zigouigoui, et t'as pas forcément envie qu'on entende ton flot, parce que ça fait pas sexy.
J'entends la télé qui gueule dans son salon. Parfait. Hop.
C'est une famille-télé. Enfin, une famille normale, parce que les familles normales regardent beaucoup la télé.
Moi je ne regarde pas la télé. Ça m'agace. J'ai beau être superficiel et aimer Nabila, sa plastique ne vaut en rien le dégueulis télévisuel proposé en échange.
Et ça me rend irritable, la télé.
Regarder un 20h, c'est peu ce que la pleine lune est à un loup garou. Après, je ne me transforme pas en loup, mais plutôt en ours, un ours
mal léché comme ils disent, mais j'ai jamais trop compris comme un ours pouvais être mal léché, ou même léché tout court. Bref.
Je clos le suspens: je me suis séparé de cette femme.
Pour des tas de raisons.
Déjà, elle regarde beaucoup trop la télévision.
Et je pense avoir compris
pourquoi les gens regardent la télévision.
Ça comble un vide, comme une habitude.
Les gens regardent la télé parce que ça crée un sujet. Un lien.
T'as vu Nabila? Ouais Ouais; Quelle pute.
~Deux rageux
Les gens regardent la télé parce qu'ils ne savent pas parler d'eux. Ou de ce qu'ils ressentent. Ou de ce qu'ils savent.
Ce n'est peut être pas de leur faute, ce n'est pas quelque chose que l'on apprend.
On parle des choses sans importances, à défaut de parler des gens, à défaut de parler d'idées et de vécus.
Je ne dirais pas que j'ai passé un moment désagréable avec cette femme. Au contraire. Elle est gentille, et elle très sexy.
Mais entendre le résumé de Clem', série bien française, aux ressorts scénaristiques aussi prévisibles que les mauvaises "vannes" de Kev' Adams, bon.
La télé, c'était donc le soir d'avant, comme tout les autres soirs, une protection. Ne pas être face à face comme au premier rendez-vous. Du simplisme: un truc gueule devant nous, alors on a pas à parler l'un à l'autre.
On a juste à se tripoter.
A se faire un massage.
On aurais pu faire ça sans télé, en silence, ou même en musique. Apprécier le moment quoi.
Mais non, il fallait donc que tu me poursuive donc jusqu'à chez cette femme, maudite boite noire bruyante et vulgaire.
Alors je m'étais épuisé à regarder Clem' avec elle (c'était
chiant), elle allongée sur moi (c'était
cool), et puis on s'est couché.
Sa fille dormais 2 pièces à côté, mais ça ne l'as pas empêchée de me sauter dessus, la lumière éteinte.
C'était sympa. Sans plus en fait.
En plus d'être chiant sur le physique, je me rends compte que j'ai aussi l'audace d'avoir de l’exigence en matière de sensualité.
Déjà; faire ça dans le noir, pour un visuel comme moi, c'est pas recommandé.
Et puis elle était assez passive.
Ça se voyais qu'elle me voulais vraiment, mais je n'ai pas retrouvé l'attitude magistrale de Julia, ni son savoir faire, ni la tendresse d'Albertine, et questions préliminaires, les précédentes ne démordaient pas non plus.
La deuxième fois où je suis allé chez elle, je me suis carrément
ennuyé durant l'acte.
Ça ne me faisais pas écho. J'ai peut être mis la barre trop à cause des filles précédentes.
Je lui ai demandé d'arrêter, elle voulais absolument coucher et moi je voulais juste dormir.
Alors pour ne pas la faire se sentir mal, j'ai dit que j'étais un asexuel et que couchais ne me faisais rien; Que c'était tout le temps comme ça.
J'avais envie d'elle quand elle me faisais un câlin ou qu'elle m’embrassais, mais pas quand on passais à l'acte.
Je suis un engin
particulier.
Pourtant, on a passé un moment délicieux. Je veux dire, elle avais une façon de dormir complétement enlacée à moi qui me touchais.
Le matin, avant qu'elle me raccompagne, je lui ai parlé de
La plaisanterie de Kundera. Je le lui ai offert quand je suis retourné chez elle la semaine suivante.
Je savais déjà que je ne voulais plus la revoir. Mais je voulais lui laisser un quelque chose de positif.
Le ras-le-bol
La vérité, c'est que je cherchais de la maturité émotionnelle et de l'expérience sensuelle; en plus d'une belle femme.
Je n'ai eu que le dernier point. Cette femme, c'était une belle femme qui n'acceptais pas que je ne soit pas à ses pieds.
Elle s'est attachée super vite: une nuit ensemble et c'était signé.
Stalkage de mon FB pour me reprocher de rajouter des filles, et des SMS tout les jours. Je lui avais pourtant dit que je n'étais pas possessif -au contraire-, qu'elle pouvait aller coucher avec d'autres mecs si elle n'étais pas satisfaite, ou même par simple plaisir, rien n'y faisais.
Je n'ai jamais laissé passer quoi que ce soit: mes réponses étaient toujours les mêmes.
-Je n'ai pas à me justifier
-Je fonctionne comme ça, mais je ne veux pas te faire souffrir, si tu pense que ça ne te correspond pas et que tu ne veux plus me voir, je respecte ça, aucun soucis.
-Je ne peux pas t'aider contre tes propres insécurités, juste te faire passer un bon moment, n'essaie pas de te finir en moi.
Elle m'as elle même dit ne pas comprendre comment elle avais pu s'attacher aussi vite à un mec si jeune.
Puis elle a essayé de faire du push/pull, sans succès vu qu'elle (elle ni aucune autre fille depuis quelques mois)n'a pas d'emprise sur moi. Je n'ai pas besoin des femmes. J'ai envie des femmes.
Je veux juste des relations vraies.
Et malgré moi, parce que j'ai été de l'autre côté de la barrière, ses SMS me soulaient.
Je m'en voulais de ressentir ça.
Pourtant chacun de ses messages semblaient méticuleusement pondérés et pensés, tentaient de me faire réagir.
Moi, je n'en avais rien à faire: je voyais des tentatives.
Ce déclic s'est fait quand elle m'as avouée qu'elle n'avais pas l'habitude de courir après un mec et qu'elle regrettais le temps (le
temps...ça ne faisais que 2 semaines bordel...) où c'était moi qui venais lui parler.
Et là, je me suis dit que pas mal de gens étaient comme de gros tourteaux. Une espèce de gros crabe, tout en carapace, une attitude froide au début. Et puis dès qu'on se livre, qu'on se montre, du mou.
Elle m'avais mis face à ce dont j'avais horreur: voir le monde comme un rapport de force.
Elle m’avouais en fait "je préfère avoir le contrôle".
Quel dépit putain.
J'ai eu le droit à la totale: des appels avec des pleurs légers, un pavé sur FB qui venais "célébrer nos 2 semaines", des sms d'invitation chez elle tout les soirs, alors que j'avais autre chose à faire vu que je passais des CONCOURS.
Ça aurais du me toucher, mais je voyais juste quelqu'un qui n'acceptais pas qu'un mec ne soit pas obsédé par le sexe, qu'il ne soit pas possessif, et surtout quelqu'un qui par égo, n'acceptais pas que je sois détaché et qu'elle n'ai pas d'emprise.
Je ne sais pas si j'ai raison de ressentir ça. Je suis peut être devenu très froid et très détaché.
Mais c'est ce que j'ai ressentis.
Je lui ai dis qu'on ne pouvais plus se voir hier.
Une expérience
Je vois pas mal de filles en ce moment.
Une d'elle est une fille qui m'excite sans me plaire physiquement: une noble ultra blindée qui à l'air très expérimentée.
On s'est vu, et elle m'as payé le thé.
Elle dois venir vendredi chez ouam, en manteau/talons/sous-vêtements, pour "
bien s'occuper de moi ;)" et un truc de
gorge profonde que j'ai pas très bien compris.
Si je donne suite, ce sera la première fois que je coucherais avec une fille qui ne me plait pas totalement.
Je vais essayer une fois pour voir.
Ne pas mourir bête. Au pire ce sera amusant.
