Jalapeno a écrit : ↑25.04.25
Salut Onmyoji, désolé pour ce qui t'arrive dernièrement. Je lis entre les lignes que tu as envie de te remettre en question mais que tu n'y arrives pas.
Merci pour ton message; Il y a de ça, oui.
J'ai hésité à écrire la suite, parce que je vais reprendre des choses qui ont déjà été dites d'une façon ou d'une autre, mais aussi parce qu'il est peut-être trop tôt pour que tu puisses les lire sereinement. J'espère néanmoins être constructif.
[...]
Ca fait beaucoup en une fois, je sais, mais là tu as besoin de possibilités et d'ouvertures, pas de murs. Courage.
ça l'est toujours au moins par l'intention. Merci pour tes idées, ça me fait réfléchir parce que j'ai pas l'impression que le problème est là, mais je vais m'en expliquer.
Apparemment cette nana s'est révélé être médiocre, rancunière, de mauvaise foi, etc.
Je comprends que ça renforce ta tendance naturelle à la misanthropie... mais je pense que si tu tournes en rond c'est en partie à cause de ça. Pour faire court : "les gens sont des cons > je tente quand même avec une meuf > ça foire (dans ce cas précis parce que vous n'avez pas le même timing) > la meuf se comporte mal > je le savais : les gens sont des cons".
J'entends ce que tu dis et j'ai tout lu jusqu'au bout.
Mais je ne sais pas si mon ressenti est bien clair, car comme je réponds à des trucs ou parle souvent de sujets qui sont pas forcément liés, ça crée peut-être une association malheureuse.
Ma remise en question, c'est plutôt de savoir ce qui est cassé chez moi pour pas fonctionner comme les autres qui ont très régulièrement des relations et des coups de coeur.
Si tu veux, j'ai jamais été convaincu même à la grande époque de FTS que les players étaient le haut du panier, pour moi on essayait de se convaincre que le mec normal avait pas de relations etc, mais même si aujourd'hui c'est devenu un peu plus vrai, à l'époque ça l'était pas;
mais déjà à l'époque je galérais, pas forcément parce que je savais pas séduire.
Je sais. Un peu. En tous cas, assez pour qu'une meuf à qui je plais achète l'idée d'être avec moi; plutôt que de se dire "non en fait, je suis aussi bien seule" ou "non mais cet autre mec me plait plus" (bon, je suis loin de toujours gagner, je reste un noob).
Mais, et c'est là le problème, justement, j'ai pas ce truc initial de plaire. Alors il y a des raisons évidentes comme ma gueule, mais c'est un peu facile parce que beaucoup de gars ont pas des têtes de porte-bonheur non plus et ça les bloque pas autant (puis toutes mes ex me disaient soit que j'étais beau -pour les plus cintrées, ça c'est vérifié-, soit que j'étais normal -pour celles que je regrette le plus;)- donc je pense qu'en prenant compte leur gentillesse/sentiments, en vrai au-delà de mon aversion de moi-même qui me fait penser que je suis un 0.5, je dois être un 3 ou 4 /10). Alors je peux me dire que j'ai été bercé vraiment trop près du mur, mais en vrai j'ai plutôt l'impression d'être "hors jeu", ou d'avoir l'air bizarre et de pas être vu comme baisable ou aimable, d'avoir un truc cassé au niveau rapport humain, ce truc qui fait que tu connectes pas spontanément avec les autres.
Plan d'action en deux temps :
1. Réaliser que le mépris des vieux cons pour les jeunes cons a toujours existé. Tu es vieux, tu es un vieux con, moi aussi, très bien, qu'est ce qu'on fait maintenant ? On reste dans sa grotte à ruminer ou on va en rigoler avec les jeunes cons ?
Alors ça peut venir de mes valeurs, hein, mais en vrai, c'était déjà le cas plus jeune (mais là je savais peut-être pas séduire, c'est vrai, cela dit, même quand j'ai su et que j'avais pas l'impression que le monde était une trop longue saison de South Park, mes rencontres vraiment sympas restaient rares -ie, au delà de vibrer un peu et de cul /relations éphémères-), et aujourd'hui je brûle pas des tiktokeuses pendant la pause dej au taf (non, je les cloue aux murs façon vendredi 13, c'est mon "casual Friday" à moi), je m'entends assez bien avec mes collègues directs en général et j'ai une attitude relativement tolérante tant qu'on me fait pas chier (et étant donné les milieux que je fréquente ou fréquentais, et ma manière d'en parler, comme les scènes métal et électro, le monde de la nuit, les geeks/rolistes, les tatoués, les libertins et autres, on a tendance à me prêter des idées que j'ai pas forcément mais qu'on leur associe facilement). Donc je pense pas que ça suinte. C'est plutôt des atermoiements que je garde à l'intérieur, ou pour mes journaux. C'est de l'ordre de la nostalgie, mais ça ne dirige pas ma vie (enfin, je crois), parce que oui, je sais, on est toujours le jeune con de la génération précédente.
Après, je sais que j'ai des défauts qui n'aident pas, mais j'ai l'impression que le problème n'est pas là, et je mets pas le doigt dessus.
ça peut totalement être ce que tu dis, mais je vois pas trop comment en fait (parce que je ne le projette pas, apparemment, et que ça ne guide pas mes actions, j'y reviendrai).
Mes défauts,
c'est mon cercle social nul pour draguer,
ma valeur (là, le côté bankable en séduction),
et mes contraintes (mon taf qui me prend du temps avec des déplacements, et quelques autres trucs)
Les contraintes tout le monde en a, c'est clair, mais les miennes sont un peu fortes et surtout, le temps c'est important d'en avoir du libre pour faire des rencontres. ça, je peux y travailler. Le cercle social nul pour draguer, c'est un cercle vicieux, je renie pas mes potes, mais les couples avec enfants qui sortent peu, ou les casaniers, c'est pas l'idéal.
Sortir seul, à mon âge+avec ma gueule, je donne l'impression d'être un prédateur si je vais dans un endroit plus jeune, donc j'évite (mais ça c'est peut-être de l'ordre de la croyance limitante).
Les activités, je galère, puis j'arrive pas à trouver des activités qui me plaisent ou où de vrais groupes se forment, les gens viennent souvent les consommer comme en salle de sport, chacun vient faire son truc et se casse... J'ai passé un an dans une salle où les gens s'adressaient pas la parole, ou venaient en groupe et repartaient en groupe, et bon, j'ai bien eu des interactions mais rien qui menait à de vraies rencontres. J'ai changé pour des raisons pratiques mais ça reste le même esprit.
Ma valeur, ça reste un point moisi, y a mon physique, ma situation (plutôt pas mal mais un peu bloquée, mais ça ne se voit pas au premier regard), et quelques qualités/défauts qui font de moi un mec moyen. J'ai pas l'air d'un mendiant, je suis pas perdu dans la vie, je sais ce que je veux etc, en général on considère que j'ai plutôt un bon taf et de bonnes activités. Pourtant, je reste "hors jeu".
C'est là où je cherche la clé, le chainon manquant, le truc où je merde (parce que ouais, je merde, considérant que la plupart des mecs totalement aussi moyens que moi restent pas un an seul après une rupture mais croisent x meufs avant de se remettre avec une nouvelle)
2. Rencontrer des mecs et des nanas dans la tranche 25/30 ans dans un contexte qui ne soit pas (directement) lié à la séduction. Tenter de réaliser que ce ne sont pas (tous) des crétins tik-tokés, voir ce qu'ils font en dehors des réseaux. Échanger sur des sujets d'intérêts communs. Bref, reconnecter un peu avec la réalité, une certaine réalité de laquelle tu t'es inévitablement coupée ces dernières années, avec l'âge.
Après, pour cette meuf, c'est un "non évènement", parce que ça fait longtemps que ce genre d'attitude c'est pas une surprise et que je fais avec.
Il y a une légère différence entre ce que je mets en avant ici en partant dans tous les sens (la notion de misanthropie, ça s'adresse plutôt aux remarques sur des propos qui seraient sexistes ou dénigrants vis-à-vis d'une tranche d'âge ie, "j'aime pas les gens, si vous croyez que c'est à cause de votre genre, votre âge ou votre couleur de peau, c'est que j'ai raison de pas vous aimer pour votre mental"), c'est plutôt "un fond". En vrai, moi aussi, j'aime délirer avec les individus, quand ils s'extirpent de la masse des drones, commencent à arborer une personnalité, et sortir des clichés. Et évidemment, ça passe souvent mieux dans une ambiance festive.
Mais c'est pas souvent non plus.
Mais ma vision n'est pas liée qu'à Internet, ; dans mon ancien patelin, il y avait des groupes de photos qui ont été pris de sale ambiance suite à de fausses accusations "habituelles" vis-à-vis de gars qui ont mangé de pures vengeances pour des histoires de cul/tromperie (et ça s'est su), et dans des associations de jeu où je trainais, il y a eu de "nouveaux arrivants" qui se sont pointés avec de nouvelles philosophies qu'ils veulent imposer à tout le monde et casser les couilles aux vétérans parce qu'ils sont "blancs cis hétéros oppressifs"...
Sans aller jusque là, il y a aussi mes collègues plus jeunes et leurs travers (je dis pas que les plus vieux sont pas cons, mais quand tu publies sur insta au lieu de taffer, c'est un peu grillé...), puis le passif très très réel et pas que sur internet du covid, et le présent aujourd'hui qui ne l'est pas moins avec les gens et leur politique (j'ai des amis qui se sont foutus sévèrement sur la gueule pour des votes pour des partis opposés, comme s'ils découvraient au bout de vingt ans qu'ils étaient extrêmes...)
Maintenant, mon propos c'est pas "toutes les meufs sont connes/viles, plus encore les jeunes, normal qu'elles veuillent pas de moi".
Elles sont légitimes à avoir leurs valeurs hein, même si pour la plupart je trouve que c'est de la merde.
Quand j'interagis avec, je ne les juge pas a priori. C'est plus qu'a posteriori, je m'aperçois que je ne peux pas accrocher (quand je vois que la nana a l'habitude de consommer les gens comme les kleenex, et je parle pas de body count mais de se servir d'eux, j'ai pas envie d'être le suivant, par exemple).
Mon approche est pragmatique, j'élimine ce qui je le sais n'est pas bon pour moi, mais je garde les gens qui sont bien par leurs actes, quelle que soit leurs étiquettes (c'est pour ça que j'ai des quantités de potes avec qui je ne suis pas d'accord sur le monde en général, la politique, etc).
Les meufs qui aiment le drama pour avoir de l'attention ou te faire culpabiliser et se faire rincer, celles qui ont toujours le cul entre deux chaises ou deux gars, celles qui ont des amis qu'elles ne respectent pas mais qui sont utilitaires, celles qui ont des croyances de merde (parce que bon, j'ai connu une meuf qui voulait pas donner des médocs à son enfant alors qu'il était malade, parce qu'elle était pour le "tout naturel", j'imagine le truc d'avoir un gosse avec elle. Ou de prendre des décisions ou simplement avoir une relation avec elle parce qu'elle croit que des esprits lui parlent, ou qu'elle peut avoir des réponses sur comment mener sa barque grâce aux étoiles ou aux tarots).
Mais encore une fois, ces valeurs, c'est de l'adjuvant, c'est le truc qui peut dire si ça va fonctionner dans la vraie vie, au delà de la vibe...
Pour moi, c'est pas ce qui fait que l'on va me plaire ou que je vais plaire.
Donc je sais pas si tu penses que ton propos est toujours applicable.
Ma difficulté, c'est plutôt d'être "dans le jeu", mon sentiment étant que je suis à côté de la plaque (genre, même dans les soirées au taf, ils étaient souvent une poignée à se chercher et se trouver, mais j'ai jamais senti que j'étais dans cette poignée. Idem quand je vais dans des salons professionnels, ce monde est particulier, mais en gros souvent tout le monde se met à fond pour en jeter, et les nanas sont très pimpées, et y en a beaucoup qui se séduisent, j'ai un collègue qui repartait souvent avec des contacts de meufs d'autres boites ou de clientes -et pas pour du pro-, mais ça m'est arrivé rarement de me faire brancher, à part en allant à l'étranger, je sais pas pourquoi). Et ça arrive sans que les gens soient en mode hyper dragueur, genre, être normal, ça devrait suffire.
Une de mes réflexions, c'est que je suis peut-être jamais "en place". Toujours le chien dans le jeu de quilles, jamais dans mon milieu, d'une certaine manière, toujours l'étranger, le mec qui sort de nulle part. Mais j'ai des exemples aussi où ça m'a servi donc...
Donc je sais pas, j'invite peut-être pas au rêve, à la gaudriole, et aux pensées licencieuses, je fais pas mouiller sans doute, sauf quelques meufs bizarroïdes.
Cela dit, on se rejoint, faut que je trouve la sortie du cube.