[A] Les filles à problèmes

Note : 221

le 27.10.2005 par Dior

316 réponses / Dernière par bistofly le 27.05.2013, 13h16

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Quartierlointain a écrit :- en ne respectant pas assez mes décisions, je lui ai donné implicitement le pouvoir

- en n'ayant pas les couilles de faire next assez tôt, je lui ai aussi permis de me faire du mal
Tu as raison et on ne doit jamais perdre de vue cette réalité. D'ailleurs, on ne la perd pas de vue. Car tu as raison également de préciser qu'elles sont attachantes et que sexuellement c'est généralement délicieux avec elles.

ça doit être pour toutes ces raisons qu'on a besoin de se rappeler qu'il y a danger. :mrgreen:
Ben le danger, c'est que justement on est tous à la recherche de plaisir donc quand on tombe sur un bon coup, dur dur de dire next !! Pour ceux que ça intéresse, y'a un très bon livre qui explique bien comment les filles deviennent des lse. C'est aussi un très bouquin pour les hommes qui ont eu des rapports difficiles et/ou particuliers avec leur mère :



N'y a-t-il pas d'amour heureux ? : Comment les liens père-fille et mère-fils conditionnent nos amours
Auteur : Guy Corneau

Image

Présentation du livre : (extrait de amazon.fr : http://www.amazon.fr/t-il-pas-damour-he ... 2290341118)


Rien n'est plus complexe que l'amour et la vie à deux ! Nous sommes souvent dominés par l'égoïsme, la peur, la dépendance, la colère... Les relations parents-enfants conditionnent directement nos choix affectifs, soit parce que nous recherchons un modèle, soit parce que nous le fuyons.

Guy Corneau nous apprend tout simplement que pour aimer l'autre, nous devons commencer par nous réconcilier avec nous-même. Prendre conscience de nos blessures et en guérir. Alors seulement nous pourrons recevoir et donner, et connaître un amour harmonieux.




Un livre très intéressant autant pour les hommes que pour les femmes. En gros, le manque de père chez un homme provoque une phobie de l'engagement avec les femmes car le petit garçon s'est fait plus ou moins "dévoré" par sa mère vu que le père n'a été assez présent pour mettre fin à la relation entre le petit garçon et la mère (complexe d'Oedipe) -> tendance à la phobie de l'engagement.

Pour la femme qui a manqué de présence paternelle, elle va avoir tendance à rechercher des hommes avec qui vont correspondre au modèle paternel -> tendance à la dépendance affective.


ça résume bien les rapports avec les lse :

Fuis-moi, je te suis. Et je te suis, fuis-moi...


Voilà pourquoi ça marche si "bien" de prendre de la distance avec elles et que c'est elles qui reviennent. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé avec mon ex : quand je lui montrais mon attachement, elle prenait de la distance. Dès que c'est moi qui en prenait, elle revenait au galop... fatigant, fatigant, prévisible et pas vraiment de solution car pour ne plus être lse, ça signifie bien souvent remise en question + thérapie, et assez peu d'entres elles sont prêtes à se remettre en question. Elles préfèrent bien souvent, trouver un autre gars pour refaire le même genre de schéma. Elles aussi ont une certaine tendance à la victimisation en disant que tous les hommes sont des connards blabla... En gros que tous les hommes ressemblent à son père...


Et pour ne rien simplifier, les hommes qui ont manqué de père vont rechercher "inconsciemment" des femmes qui ont aussi manqué de père. Alors ça donne l'homme qui a tendance à fuir et la femme qui au contraire essaye absolument de se rapprocher... Bref la garantie de relations amoureuses harmonieuses :frown:
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  • [+1] A lire par Dante chris
Bonjour,

J'ai lu avec attention ce topic. Permettez moi d'apporter mon himble point de vue, surtout sur les dernières pages.
Tout le monde (femmes comme hommes) sont plus ou moins LSE
Je ne suis pas d'accord. Je pense qu'il est important de savoir précisément de quoi on parle avant de débattre sur le sujet.

Il faut faire une distinction entre
  • Les LSE (qu'elles soient introverties ou extraverties), qui ne sont pas vraiment bien dans leur peau et avec les autres à cause des problèmes qu'elles ont etc... et qui souffre d'un manque de confiance en elles CHRONIQUE
et
  • Les femmes qui ont parfois une petite baisse de confiance et qui ont besoin d'etre un peu reboostée MAIS qui n'ont pas forcément une basse estime d'elles même
Maintenant que la distinction est faite (à vous de l'approuver ou pas) je ne vais pas entrer dans les details du "qui se frotte à une LSE s'y pique" cela a été très bien fait précédement.

Mais que votre petite amie du moment soit AW, LSE intro ou extravertie ou d'ailleurs tout à fait normale, j'estime qu'on est franchement pas des ambulances et que le role d'un petit ami n'est pas de régler les problemes de l'autre mais plutot de lui faire passer du bon temps afin de ne pas s'en préoccuper.

A partir du moment où on croit pouvoir jouer les ambulances, les sauveurs (ou appeler ça comme vous voulez) et qu'on passe à l'acte, on met les pieds dans un engrenage où, en croyant bien faire, on s'épuise inutilement pour finir par se faire jeter comme il a été démontrer précédemment.

Après, rien n'empeche de donner parfois quelques conseil et encore c'est parfois trop ! Et si l'autre n'est pas capable d'oublier ces soucis plus ou moins important en votre présence et que ça tourne au sujet de conversation principal, c'est que l'autre n'a pas fait suffisement le ménage dans sa vie et n'est pas pret à entamer une relation saine et stable ou alors qu'elle cherche un teubé (AFC) qui va s'épuiser à regler tout ces problèmes.

Mais, comme il a été dit encore un fois, je pense que faire sa vie avec une LSE (comme je l'ai décrit) n'est pas pas possible car ses problèmes, si elle n'a pas le declic et la force pour les résoudre, finiront toujours par empiéter et pourrir votre vie de couple.
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  • [0] +1 par Krishna
SokkAr a écrit :
Elles sont tellements cataloguable que la jouer h2g avec en est limite trop facile meme si on ne l'est pas naturellement.

Je pense sincerement que le gros de se genre nanas est irrecuperable. Comment expliquer a une nana comme ca que tous ses problemes decoulent de son enfance et de l'equivalent du syndrome d'oedype mais pour son pere. Elles sont trop limitées pour la plupart pour arriver a s'expliquer. Personnelement les laisser se faire avoir par des connards toutes leurs vies, reste pour moi le moyen le plus sein pour chacuns... on court droit aux emmerdes, il faut la limiter au minimum rapide et efficace ( plan cul )
Et ben, je rois que pour ma première fois, j'ai tiré le gros lot! J'ai l'impression de lire une description de ma "copine" actuelle : Des IOI très forts, puis je te calcule pas, je t'en fous plein la gueule...

Après tu l'envois chier, et là elle revient à la charge et ainsi de suite.

Sauf que j'ai eu la chance d'être prévenu par elle même (oui mon père est mort quand j'étais toute petite, j'aime trop les gentils garçons, mais je les fais souffrir après coup, j'ai pas fini mon complexe d'oedipe inversé...) et son meilleur pote.

Genre hier, chez moi avec mon coloc pendant deux heures, ça discute, regarde un DVD..., bref on devait re-fcloser et ben non, genre elle reçoit un sms de son meilleur pote qui est en galère et qu'elle doit aller chercher, genre le tps de faire l'A/R et de revenir, une hure et demie plus tard et deux coups de fils sans réponses, j'appelle son meilleur pote qui est aussi un pote et l'air de rien lui demande se qu'il faisait : bah rien, chez moi sous ma couette depuis 4h...
Bref, gros gros foutage de gueule...
Et pas la première fois en plus.

A chaque fois que j'ai fckloser avec c'est que je l'avais envoyer chier juste avant ou pour la premiere fois en m'ayant littéralement sauté dessus s'étant invitée chez moi.

Bref, en lisant cet article, j'ai eu l'impression de lire ce qu'il se "passait" entre nous.


Mais je savais pas avant de lire ce post à qui m'attendre : donc nexter sauf à être super fort et la vivre comme un plan Q.

Mais Comme c'est mes premières fois à presque 23 ans, faut mieux faire la première chose je crois.

Heureusement pour moi, de toute façon dans deux mois et demi je pars à l'autre bout du monde...


En tout cas, très bon article, je me disais bien que sous des corps de HB, pouvait se cacher des LSE, j'en ai la preuve : les "attention whores!"
J'ai l'impression que le terme "LSE" n'a pas la même signification pour tout le monde...

Je pense être une fille assez équilibrée et pourtant d'après les critères de certains je serais une LSE. Je m'explique :
1) j'ai vécu une année "où ça n'allait pas du tout"
2) mon père s'est cassé quand j'avais 6 ans et a la capacité émotionnelle d'une plante verte...
Est-ce que ça fait de moi une fille à éviter à tout prix ? Non, je ne pense pas. Est-ce ça influe sur ma personnalité ? Peut-être, certainement un peu, mais je suis pas devenu un cas social pour autant. Je ne compte ni m'effacer ni dominer dans mes relations (bref : j'aspire à des relations saines).

Je pense qu'il faudrait aussi arrêter de systématiquement considérer qu'un "problème" avec le père (absence, conflits, etc) entraîne une surdépendance affective ou un déséquilibre de la personnalité.
C'est beaucoup trop schématique. Tout le monde n'est pas affecté de la même manière par ce genre de choses. C'est tout à fait surmontable, et on peut même en tirer quelque chose de positif (c'est ce que j'ai fais).
Il y a en plus d'autres paramètres à prendre en compte. Notre "personnalité" actuelle ne dépend pas uniquement de notre relation mère/fils ou père/fille... Les gens "instables" il y en a partout, et ce n'est pas parce qu'une personne a une situation familiale particulière qu'elle l'est nécessairement.
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  • [+1] 100% d'accord par Cyd07
  • [+1] +1 par Krishna
  • [0] +1 par Freedom
Très pertinente cette remarque Basmoka ;)

En résumé chaque individu réagit différemment à tel problème.

J'ajouterai juste une dernière chose à ta réflexion Basmoka, sur FTS les conseils, les définitions et le lexique donné sont d'ordre général, ils correspondent à des tendances, et non à des cases aux frontières hermétiques.

Exemple, le shit-test, en GENERAL la phrase "j'ai un copain" est de l'ordre du shit-test pour tester la réaction du mec, et quelques fois cette même phrase peut avoir une fonction différente, comme faire déguerpir un AFC creepy.
Showstopper a écrit :En résumé chaque individu réagit différemment à tel problème.
Je crois que nous en avons tous conscience, et cette trame "en général" marche trés bien lorsque l'on recoupe différents éléments. C'est ce qu'on appelle le "screening", c'est à dire rechercher les infos permettant de savoir si on a en face quelqu'un qui nous correspond ou pas, en gros.

Showstopper a écrit :Exemple, le shit-test, en GENERAL la phrase "j'ai un copain" est de l'ordre du shit-test pour tester la réaction du mec, et quelques fois cette même phrase peut avoir une fonction différente, comme faire déguerpir un AFC creepy.
Sans compter les femmes fidèles ! :mrgreen:
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  • [0] Lol par Cyd07
Basmoka a écrit : Je pense qu'il faudrait aussi arrêter de systématiquement considérer qu'un "problème" avec le père (absence, conflits, etc) entraîne une surdépendance affective ou un déséquilibre de la personnalité
.

Oui, attention aux raccourcis trop rapides.
Les problèmes à l'âge adulte viennent souvent de l'enfance mais les problèmes de l'enfance n'entraînent pas nécessairement des problèmes à l'âge adulte.
C'est même parfois une force énorme d'arriver à les surmonter.

Ce dont on parle ici, c'est simplement de mettre en marche un détecteur à emmerdes, un radar à chieuses bref de s'éviter une perte de temps inutile et une implication sentimentale non justifiée et trop forte.
Certains comprendront rapidement à qui ils ont affaire, d'autres attendront d'être DMW pour s'en rendre compte.
Il s'agit juste d'élever son niveau de vigilance sans pour autant se calquer sur des règles trop strictes!
Voilà pourquoi ça marche si "bien" de prendre de la distance avec elles et que c'est elles qui reviennent... (et autres références à des modèles)
Je pense qu'il ne faut jamais oublier que le succès de tous ces bouquins de simplification réside dans leur capacité de suggestion. Utilisant des mots de tous les jours et décrivant des histoires que tout le monde a vécu dans sa vie, ils incitent à penser que "quelque chose ne va pas". La fille (à prob.), nous (AFC) et tous ensembles dépendants (la relation)... On appelle cela de la psychologisation abusive, respectivement de pathologisation abusive.

Tout cela peut être considéré de manière beaucoup plus positive: Tout être humain a besoin d'un espace de respiration ET de moments où il ne ressent ni stress, ni danger. De liberté ET d'attaches, de soi-même et d'intimité avec un autre. Toute stratégie d'attachement a un sens dans exactement ce context et réussir cet équilibre s'appelle avoir un style d'attachement sécure. Il semble que quelques 67% des enfants produisent ce style et savent le maintenir, une fois adultes.

Si vous pouviez alors comprendre qu'entre fille à problèmes, les mecs qui la choisissent, l'AFC qui s'attache trop, le player qui ne se lie pas, les chieuses, les dominant(e)s et les soumis(es)... il n'y a pas de vraie différence! Ils ont tous un style d'attachement insécure, tantôt détaché-fuyant, tantôt anxieux-ambivalent.

La réalité - j'adore le reality factor du fameux Doc Love, même si je le lis souvent différemment - nous montre que les attachés insécures peuvent très bien vasciller entre les différentes stratégies, d'une relation à l'autre ou même à l'intérieur d'une même relation. Qui ne connaît pas cet être totalement détaché qui, un jour, tombe amoureux vraiment? Et le reality factor montre aussi la sagesse du choix amoureux, c.à.d. à mettre ensemble de manière quasi-systématique les contraires.

Considérer alors ces choses de manière positive voudrait dire qu'à la seconde que le détachement de quelqu'un me titille, mon choix m'informe de mon propre état: Je suis moi-même un peu trop anxieux-ambivalent et je dois donc apprendre à me détacher un peu. L'inverse est tout aussi vrai! Il y en a un(e) qui m'étouffe: Je suis moi-même en train de jouer la carte du détachement et en essayant de trop contrôler la relation et son intimité. Tout cela n'est qu'un jeu de rôle.

Aller maintenant chercher dans le passé n'apporte en général rien de plus que de confirmer qu'aucune vie n'est parfaite. Waow! En ce sens, les "filles à problèmes" n'existent que pour des "mecs à problèmes" et un "détecteur", comme le décrit Varga, est illusoire. C'est bien ce détecteur qui avait fait le choix "pour".

bàv
Celestin
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  • [+1] +1 par Varga
  • [+1] Constructif par Cyd07
Entièrement d'accord avec toi Célestin sur le fait que certains ont des styles d'attachement insecure qui peuvent être à l'opposé mais qui font que les personnes se retrouvent ensemble.

En insistant sur la mise en place d'un "détecteur", "radar" ou autre, cela permet aussi aux personnes concernées de se rendre compte qu'elles sont attirées par ce type de personnes. Les exemples dans ce topic affluent.
Inconsciemment, les gens concernés témoignent ici qu'ils retournent souvent vers ce type de profil, sans pouvoir s'en empêcher.
Par contre, d'autres se rendent compte que le problème vient également de chez eux et tentent de faire le travail nécessaire pour changer. Nous ne sommes pas figés, on peut tous évoluer.
C'est pour ça que j'insiste sur la notion de filtre. Ca peut servir de déclic même si ce n'est qu'un artifice.

Tu expliques très bien le cheminement compliqué qu'il y a derrière. Très peu de gens le comprennent car il est difficile pour beaucoup de monde de closer, il est difficile de trouver quelqu'un qui nous plaît et il est encore plus difficile de comprendre pourquoi elle nous plaît. Du coup, il est encore plus difficile de comprendre pourquoi on s'est retrouvé avec ce types de filles, sinon le facteur malchance.

Au plaisir d'en débattre avec toi. Pour moi, le sujet devient vraiment intéressant.
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