Merci pour vos messages.
Esope a écrit : ↑15.06.25
C'est marrant, on se retrouve aussi dans le style de femmes recherché. Et non, en théorie ce n'est pas démesurément exigeant
Peut-être que ça dépend de qui demande. Un adage dit "on ne prête qu'aux riches". Ce n'est pas exigeant tant que tu as ce qu'il faut à offrir.
. En pratique par contre, j'ai l'impression que les femmes qui rentrent dans ces critères ne sont jamais intéressées. On peut se demander pourquoi. Elles ne sont pas sur les applis? Elles sont déjà casées? Elles ont l'embarras du choix? Bref courage.
Un gars disait: Beauté × Stabilité mentale × disponibilité = constante.
Ça se vérifie plus ou moins à partir d'un certain âge.
Il y a aussi le fait qu'elles ont certainement conscience de leur valeur, et dans un monde où le moindre cageot immonde est quand même sollicité par des tas de simps et de mecs en chaleur (parce qu'on peut dire tout ce qu'on veut de la subjectivité de la Beauté, à un certain moment pour trouver certaines personnes belles faut fracturer la réalité au pied de biche, et les gars qui arrivent quand même en mode compliment obséquieux à la moindre nana qui poste une photo d'elle en train de faire caca ou d'essayer une robe qui lui va pas (manque de goût souvent en prime), sont des pleutres), c'est une plaie pour le niveau d'exigence générale.
Elles ont donc certainement l'embarras du choix et le choix de l'embarras, mais étant de valeur elles doivent certainement être assez aptes pour être connectées dans la vraie vie, ou être assez entourées pour se laisser porter par les autres en la matière. Donc effectivement moins sur les applis. Puis je veux dire, une nana populaire n'a besoin que d'insta si elle veut vraiment faire son marché. Elle peut rester dans le déni plausible de "moi j'ai pas besoin de applis de rencontres" et quand même faire des rencontres comme ça. Par contre la concurrence est encore plus rude (c'est gratuit, on peut écrire à qui on veut sans limitation donc toujours une chance de briller...) Donc c'est pas la balle magique.
Sinon je pense que le travail te prend trop de possibilités de vie. Apres c'est peut-être un refuge, une zone de confort ou dépenser son énergie, la conséquence des événements que tu as traversé. Mais entre les déplacements et le nombre d'heure, est ce que tu arrives à t'y retrouver, en dehors même de l'aspect financier?
En vrai les déplacements ça reste plein d'occasions de sortir de mon trou de 80% télétravail le reste du temps. Quand je vais chez des clients, je rencontre toujours des gens, donc il y a aussi des femmes et ça permet de garder un peu la main et de découvrir des gens éventuellement intéressants.
Pour le reste, oui c'est prenant mais j'ai eu plus classique et j'avais l'impression de mourir à l'intérieur. En vrai j'aime pas la notion de bullshit job, du moment qu'il y a un besoin tu le remplis, tout le monde est remplaçable même dans les "vrais" jobs. Pour moi tant que ça me fait bouffer ça a du sens (j'adore bouffer).
Mais au delà de ça, je pense que mon taf a une vraie valeur ajoutée que ce soit scientifiquement ou éthiquement (j'aime pas dire ça parce que c'est un discours de gens avec qui je m'accorde pas en général. Mais j'ai horreur qu'on me confisque mes mots)
Donc oui je m'y retrouve. Aussi dans sa flexibilité relative par rapport à mes contraintes (ie mon boss sait que je fais des pauses quand j'ai besoin, que je fais des déplacements persos dans les heures de boulot, mais que je rends mes heures sans compter et que je produis...).
Puis pour l'aspect financier, pour l'instant je suis condamné encore pour quelques années à ne pas pouvoir régresser.
Après là j'ai quelques pistes ailleurs, à voir si je peux évoluer. Au pire j'ai même pensé à être à 80% au même salaire, avoir une journée pour moi ce serait bien.
Gafano a écrit : ↑18.06.25
Je pense pas qu’être (faussement) optimiste te rendrait plus séduisant ni que tu puisses être heureux en faisant semblant d’être quelqu’un d’autre.
Non mais je pense que dans ma formation intellectuelle, je me suis fourvoyé. De ce point de vue là j'ai une personnalité de con. J'aimerais bien changer, il ne faudrait pas que ce soit faux. Mais mon mental m'empêche de ne pas voir les trucs négatifs, je vois trop de tenants et d'aboutissants, et je me fais assez peu d'illusions sur les gens et la marche du monde.
Il faudrait peut-être que je me fourvoie un peu plus pour être sain ou compatibles avec les gens normaux.
Y a des choses que tu peux améliorer/optimiser pour attirer des personnes saines mais tu ne pourras pas changer de personnalité du tout au tout si c’est pour être accepté pour ce que tu n’es pas. De toute façon je ne pense pas que tu aurais privilégié cette option mais je préférais le préciser.
Je ne la privilégie pas parce que c'est difficilement actionnable. Mais je suis du genre à évoluer pour ne pas rester dans l'erreur.
Je ne considère pas que c'est me dénaturer si je vais vers ce que je veux être (c'est pas pour "être aimé", plus parce qu'en réalité c'est parfois pesant de constater qu'on a encore raison et que ça a encore tourné au boudin et que personne "n'avait prévu" -ou écouté-).
Le problème là étant plutôt que je crois que j'ai raison, mais que ce n'est pas ce que veulent les gens, ne pas se tromper sur la réalité. Quand on parle de fatalisme, je vois souvent ça comme tu pragmatisme.
- Tu peux essayer d’être sarcastique uniquement avec les personnes qui y sont réceptives.
Oui, je peux. Mais c'est beaucoup moins drôle, et puis le sarcasme, c'est pour mon plaisir personnel. Si les gens y goûtent tant mieux. Après oui, on peut être parcimonieux.
Tu peux montrer que ton avis est limité à des individus donnés, à un contexte donné, en y apportant les nuances qu’il faut. Ça évite de donner l’impression d’être excessivement négatif quand tu donnes un avis critique et ça réduit la marge d’interprétation.
C'est marrant mais ça j'essaie très fort de le faire parce que je sais que sinon mes avis peuvent paraître tranchés, mais on m'a des fois dit que toutes mes nuances étaient faites pour noyer le poisson et pas avouer mon véritable propos, ou que je compliquais des choses simples... Après ça reste sans doute la meilleure voix, mais pas facile à implémenter.
- Tu peux essayer de ne pas dévier pour ne donner les détails que si tu y es invité.
Si tu penses à ne pas en balancer trop sur des aspects négatifs d'emblée, en général j'évite, sauf si je sais que la personne a un réel blocage ou une attente différente sur un point de désaccord évident. Ça me paraît plus gérable comme ça, surtout quand elle sait que je sais. Sinon ça me serait reproché...
- Tu peux éviter de dire que tu n’es pas normal ou pas assez bien. C’est à ton interlocutrice de te le dire - si elle le pense - pas à toi.
Oui, c'est dur mais je me force à les laisser faire leurs compliments sans les renvoyer à ma réalité et à mon feeling. Maintenant faut que j'apprenne à accompagner la chose plutôt que de rester silencieux quand la nana tape (pour moi) à côté (et que ce soit lisible sur ma gueule que c'est pas pour moi le meilleur compliment du monde, comment quand la nana me dit "tu es beau"). L'étape suivante c'est aussi d'arriver à faire en sorte de pas la voir différemment ou la mépriser pour sa manière de me voir positivement ou de m'aimer (je sais, c'est un peu être un sale con, mais quand on m'encense pour un truc injustifié selon moi, ça change ma perception de l'autre, souvent pas en bien)
Peut-être qu’en faisant ça tu pourras t’exprimer sans retenue et moins avoir le sentiment de te justifier.
Je parlais de justification ici dans ce journal, parce que vouloir expliquer un peu toutes les nuances et les origines de certaines choses, c'est pas forcément utile. C'est vouloir être compris (c'est mon gros défaut, parce que j'avais l'habitude que les gens me suivent pas, j'étais souvent parti trop loin dans mes délires, et des fois j'avais des coups d'avance aussi), mais c'est pas si important, ça change pas ma manière d'agir or c'est ça qui est important.
Avec les femmes, j'ai pas vraiment tendance à me justifier de mes actes ou de mes paroles, sauf si c'est demandé et ça dépend de l'esprit dans lequel c'est fait.
Je pense qu’on se demande tous si on a des critères légitimes, trop ou pas assez exigeants. C’est difficile de avoir où placer son curseur. Mais je ne pense pas que les films y soient pour quelque chose. On accepte ce qu’on pense mériter et si nos blessures amoureuses, nos insécurités vécues dans l’enfance/ l’adolescence et à l’âge adulte avaient moins de poids que les films dont on s’inspire on irait pas voir des psys pour parler de nos vies mais des critiques cinématiques pour parler des films qui nous ont le plus marqué et se faire conseiller des films assez positifs, assez idéalistes et sains pour corriger nos idéaux.
Je ne pense pas. Connaître le mécanisme psychologique ne te permets pas pour autant d'éviter les biais. Cela dit, à une époque ici, on conseillait certains films pour se mettre dans l'état d'esprit "alpha" / séducteur, et pour réformer ses croyances aussi. Même en partant du principe que c'était de la fiction. Après je dis pas que nos blessures/ insécurités ont moins de poids que des films. Je dis que les films viennent couvrir des bases que tout le monde n'a pas (et je le redis: quand tu es ado si tu demandes aux potes - parce que tu demandes pas aux parents, et ils ont pas les codes de ta génération-, c'est un aveu de faiblesse. Tu veux aussi pas dévoiler pour qui tu as de l'intérêt par peur de te faire afficher ou c'est ton coup, et dans tous les cas, même si tu demandes, même si tu as une bonne réponse des autres, souvent ça ne marche que pour eux), et en fonction des exemples que tu prends comme vrais, de ta psychologie etc, de ce qui te fais rêver, tu "choisis tes modèles". Mais si c'est pas les bons, tu peux être bloqué dans des valeurs de merde.
D'ailleurs, pour les femmes, c'est aussi un gros sujet: elles se plaignent constamment de leur représentation à l'écran (à tort ou à raison, j'aurais pas mal à dire sur cette argumentation), mais elles pensent que montrer des femmes que dans des rôles de princesses ou de love interest affecte la pensée des jeunes filles (et ça, c'est pas faux, dans une certaine mesure). Pourquoi c'est si difficile à croire que pour des gamins sans image paternelle suffisante, avec les femmes de leur entourage pour leur enseigner qu'il faut être gentil, poli, pas faire de vagues (ce qui est le comportement qu'elles enseignent aux garçons mais dont aujourd'hui elles pensent que les filles ne devraient pas avoir), et baignés dans des films où les gentils losers (montrés comme tels dans le film) auxquels ils peuvent s'identifier le plus (parce que c'est le lot de 90% des gamins, même intelligents et bien entourés, parce que l'adolescence c'est le mal être par définition) gagnent à la fin, ça va pas les conditionner à vouloir mériter les nanas, à vouloir les traiter comme des princesses même quand elles l'ont pas mérité comme si c'était la recette pour les avoir, etc?
Et je peux te dire que c'est pas évident de voir l'erreur. Tu as tôt fait de te dire que la nana est pas logique ou a un défaut de personnalité, plutôt que de remettre tes croyances en cause. Ça me paraît pas très étonnant qu'elle on sait que les platistes qui voient la courbure de la terre inventent des trucs rocambolesques pour maintenir intactes leurs croyances.
Ça peut mener à l'aigreur.
Après tous les gamins vivent pas ça, c'est sûr, mais je crois pas que ça ait été négligeable, comme ça ne l'a pas été d'avoir une génération où les divorces ont explosé...
Tu as déjà suivi un thérapie ?
Oui. Mais j'ai trouvé ça assez inutile. Je n'ai pas trouvé la bonne personne. Entre les psychanalystes et leurs obsessions sur certains aspects qui mènent à rien, ou ceux qui te jugent (un parce que je racontais avoir eu pas mal de relations à une époque, un autre parce que j'avais selon lui des loisirs puérils), ceux qui n'amènent pas de solutions, ou qui apportent que des arguments pétés sur tel ou tel point (cf les génies du jugement, ou une psy que je connaissais par un pote et qui s'est littéralement foutue de ma gueule quand je lui ai raconté ma relation avec mon ex parce que je m'étais engagé trop vite), et les autres formes de thérapies qui étaient pratiquées par des gens borderline sectaire (les trucs non prouvés genre rebirth et autres méthodes US débiles et sans fondement), je n'ai pas trouvé ce qui me convenait. J'ai eu un psychiatre cool qui me disait que j'avais pas fondamentalement de problème si ce n'est la confiance en soi, et une tendance à la dépression du fait de mon pessimisme, il m'a donné des conseils pour me détacher des choses ou essayer de les accueillir différemment, il m'a médicamenté quand j'avais besoin, mais c'est à peu près tout.
Il considérait pas que j'avais un problème (là où je vois des trucs qui me posent problèmes), juste que j'avais une personnalité forte. Mais il croyait pas trop au changement profond. Donc utile mais limité.
J'aurais bien essayé la tcc mais j'ai jamais trouvé aucun psychologue qui mêle pas ça à d'autres trucs chelous. Et à vrai dire, je saurais pas quoi dire. "Je trouve pas de femme comme je l'attends", c'est pas un problème psychologique, c'est une affaire de choix.
Pour le reste, je suis pas malheureux, plutôt heureux la majeure partie du temps.
---
C'est marrant, j'ai mis une nouvelle bio, j'ai eu trois matchs dans la demi-heure (puis plus rien)... Deux nanas mi cinquantaine, une mi trentaine qui habite dans un trou plus perdu que le mien dans la montagne. J'ai évacué une des deux premières parce que l'abordage s'est mal passé, de suite un conflictuelle et pas dans un bon esprit. Celle de 35 est cool mais loin. Celle de 55 qui reste est belle femme pour son âge, très accomplie, on a les mêmes goûts, mais niveau projets ça va coincer. C'est dommage mais je vais m'en faire une pote si ça passe.