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Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 20.04.22
par BirdonTheWire
Je suppose que syphilis aussi ça a été écarté.
Je vois mal comment un homme jeune en pleine forme comme toi puisse faire une infection profonde (à moins que tu ne nous dises pas tout sur ton mode de vie).
J’espère que ce n’est rien d’incurable.
Au pire une fièvre prolongée cheloue avec laquelle tu peux vivre vaut mieux qu’un lymphome ou une neoplasie.
Tiens nous au courant des avancées des investigations.
Courage mec.

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 22.04.22
par Oldboy
@Onmyoji : Alors là, aucune idée. Pas de septicémie mais "Un taux infectieux", je ne sais pas du tout ce que ça signifie, si ce n'est qu'il y a une infection :D. Mais non, j'ai en général une santé de fer, pas d'infection indétectée.
Pas de drogue non plus, j'ai rien pris depuis l'année passée, pas de musculation je ne fais que du badminton depuis 9 mois. On m'a pas filé d'antibiotique, une fois mes "crises" passées les échantillons de sangs sont normaux. On ne m'a filé que des antipyrétiques.
La syphilis a été écartée oui, comme une pétée de trucs dont je connais même pas le noms. Je verrais bien lundi si il avance, personnellement je n'arrive pas à exclure totalement le fais de juste choper, à la chaine, le virus du rhume ou de la grippe, tant les symptômes sont ressemblants. Je verrais bien!

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 03.05.22
par Oldboy
Alors que (je crois) affronter une rechute vu la nuit que j'ai passée, j'ai quand même envie d'apporter un peu de positif.
Comme on est déjà, bordel de merde, 5 mois dans l'année et que j'ai tenu aucune résolution, je me suis fais violence. Le terme semble un peu absurde pour un truc cool, mais croyez-moi, je n'en use pas en vain.
Hier soir donc, sentant revenir les prémices de mes "Grippes Intermittentes", j'ai book mon voyage.

En juin, sauf incident, je vais donc partir en Turquie avec un groupe d'inconnus d'à peu près mon âge pour un voyage semi aventureux. La vache, tout mon être s'est révolté pour ne pas que je franchisse le cap : "C'est trop cher, t'en a déjà pour 2500 chfs de facture d'hôpital, tu connais pas les gens ça va être galère, tu risques de faire une rechute sur place et de passer tes vacances au lit, blablablablabla".

En fait, les 2 trucs qui me bloquent, je les connais absolument: Le premier, de loin, c'est la promiscuité. Je suis me suis tellement habitué à vivre tout seul que je suis infoutu de chier si quelqu'un se trouve dans l'appartement, à plus forte raison dans la même pièce. C'est même pas une question de pudeur, je ne suis pas particulièrement pudique, mais c'est mécanique. Et c'est, paradoxalement, très chiant. C'est le motif principal qui m'empêchait de booké.
Le second prétexte, c'est l'habituel "Je me demande si y'aura des jolies filles et si c'est pas le cas, je me demande si j'ai pas mieux à faire". Les groupes sont mixtes, donc, mais dans mes réactions il n'y a jamais beaucoup de logiques.

Le cap est toutefois franchis, après des années de tergiversations. Reste à régler ces petits problèmes de santé et je pourrais m'atteler aux autres résolutions.

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 05.06.22
par Oldboy
Ma maladie est partie comme elle est venue : Sans prévenir, sans grâce, en ne me laissant qu'un mauvais souvenir et une facture de 3k. Je ne saurais donc pas ce que j'ai eu, mais osef.

Ces derniers temps, je croule littéralement sous le job, j'ai rien fait d'extraordinaire. Un week-end canoé baise en Ardèche avec Wing qui s'est transformé en week-end canoé-dodo vu que j'ai tapé une splendide insolation et que je suis donc resté en PLS à dormir 12h.
Un anniversaire début Mai, peu après mon dernier "épisode fiévreux" ou j'ai, pour changé, pas trop géré ma consommation de bibine ce qui a fait que j'ai du rentrer me coucher à 22h sous peine de plus être capable de prendre le train.
J'ai vu des gens, mais refusé pas mal de trucs pour cause de fatigue, dormant toujours aussi mal. J'ai retrouvé mon état normal, mon rythme de croisière : Une apathie calme, sans gros stress, sans grande peine, sans grande joie. Normal. Niveau gonzesse, à part Wing avec tout roule toujours, RAS.

Enfin, pas tout à fait. L'Espagnol a décidé de se mettre à la guitare avec une copine à elle et elles m'ont demandé de leur montrer des trucs. On s'est donc posé dans les vignes et je leur ai montré comment jouer Dust in the Wind et des conneries du genre. Ensuite, dans un bar, mais j'étais naze et j'ai écourté.
Evidemment, comme je refuse souvent de bouger et que j'ai la tête ailleurs, ça titille l'ego de l'Espagnol qui me contacte de plus en plus souvent pour me voir, je connais par cœur ce type de comportement. Elle est mûr, je pourrais la soulever là, mais pour le coup, j'ai pas envie. Je grille trop d'énergie dans mon job je pense, mais j'y reviendrais.

Sinon, dans 3h je me casse pour une semaine en Turquie pour "l'aventure". Avec 9 inconnus. On sera 5 gaillards et y'aura 5 nanas. J'appréhende vaguement, c'est une grande première. Ca génère ce que j'appel chez moi un "état de stress" c'est à dire un vague malaise qui fait un peu bouger l'aiguille de mon humeur placide.
J'espère que y'aura des bonasses.

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 07.06.22
par FK
Ça va être super cool !

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 08.09.22
par Oldboy
Alors, pour faire un point rapide depuis le temps : Je suis bien parti en Turquie, c'était cool bien qu'épuisant. Pour une première, ça a été une assez forte mise hors de ma zone de confort. Une jolie fille, j'ai rien tenté, mais je revois ces gens bientôt sur Paris pour une soirée et je vais être moins passif, pour une excellente raison que je vais exposer plus loin.
Sinon, niveau job ça passe gentiment de "dynamique" à "ardent" avec des démissions de partout, le doublement de mon équipe et tout. Très prenant, très fatiguant. Entre juin et aujourd'hui, j'ai toujours baisé wing, j'ai toujours pas fait de sport, j'ai toujours beaucoup bossé, vu un peu des gens, picolé, geeké, picolé, geeké, picolé. La routine revient fort vite. Il me fallait encore me remuer. J'ai donc posé 15 jours de vacances et au milieu j'ai planté une semaine de séjour à Malte, avec le même genre d'organisation, groupe mixte entre 20 et 40 ans. 12 personnes, 5 mecs, 7 filles. J'en reviens à l'instant, ce qui me permet de proposer un authentique, et rarissime :
FR: La colonie de vacance

J'attendais rien de précis de ce voyage à Malte, à pars du repos. J'ai booké le truc en vitesse, sans trop m'intéresser à l'Ile, aux activités ni même à mes futurs petits camarades. Je suis donc parti l'esprit vide, sans espoirs particuliers, pour une semaine de repos.
Arrivé tardivement, je rejoins le groupe déjà complet au restaurant. Présentations de rigueur, œillade discrète vers ces mesdames, j'en repère 4 dont 2 franchement jolies. Une en particulier retiens immédiatement mon attention. Brune, fine, un grand sourire qui me rappel douloureusement celui de CH, mon ONS qui avait bien failli me couter la peau il y'a maintenant près de 10 ans. Personne ne se connait, on est tous un peu timorés, on fait connaissance gentiment.

Au fil des jours, une union de plus en plus forte se noue dans le groupe, au grès des sorties, des soirées, des journées à la plage ou au bord de notre piscine. Tous les profils sont singuliers, tous apportent une contribution légitime à la bonne entente d'un groupe qui ne désunira pas une seule fois du voyage. Au bout de 3 ou 4 jours, j'avais l'impression d'être entouré d'amis de 10 ans à un point surréaliste, totalement déconnecté de mon job, de ma routine, de mes problèmes, de mes addictions, de mes craintes, de mes soucis. J'avais l'impression saisissante d'avoir 14 ans à nouveau lors de ma première (et unique) "colonie de vacance". C'est lors de cette colonie que, pour la première fois, j'ai été le centre d'intérêt d'un groupe de fille. Plus l'individu solitaire et détaché, mais le membre contributif d'un groupe, d'un clan. C'était saisissant. Pas une seule seconde de ce voyage, je ne me suis ennuyé, ou je n'ai éprouvé une envie de solitude. C'est une première absolue.

Bon, on est quand même là pour parler séduction, donc allons-y.
Il y a cette fille donc, appelons-là Mel. 29 ans, un peu étrange, lunaire, joviale, souriante, un profil un peu femme enfant que j'ai toujours particulièrement apprécié. On sympathise un peu au sein du groupe, et je la surprend une ou deux fois à regarder dans ma direction, surtout quand je prend le " lead " de la discussion avec mes blagues à la con ou mes théories. Quelques regards se croisent, on fait quelques activités ensemble.
Je discute avec mes collègues mâles et, surprise, on a tous une nana différente dans le viseur. C'est une bonne nouvelle. A ce stade, je n'ai pas de stratégie particulière en vue, je kiff mon moment, j'ai vraiment l'impression d'être redevenu un ado qui partage son temps en vacance avec ses potes et des jolies nanas et honnêtement, je vis ma meilleures vie. On se mare. On s'éclate.

Toutefois, dès le deuxième soir, je crois remarquer un truc. Si Mel la journée reste très sobre dans son apprêtement et est ce que je qualifierais de "mignonne", elle s'apprête particulièrement pour les soirées. Elle devient alors une authentique beauté, absolument, résolument mon type. Et, me semble-il, quand elle descend de sa chambre pleine de l'assurance d'une fille qui se sait plaire, son regard se plante toujours en premier lieu dans le mien. C'est ce qu'il me semble. Donc, je souhaite doucement mettre à l'épreuve ma théorie. En prenant les précautions nécessaires, à savoir ne pas gâcher la belle ambiance et y aller molo vu qu'il est presque impossible d'isoler.

Je commence donc par voir si elle cherche mon contact, ce qui se vérifie rapidement. Elle s'assoie à mes côtés, cherche ma présence, ris très fort à mes conneries. Lors des activités à 2 (moto et quad) elle mettra clairement une petite stratégie de "dépacement de ligne" afin de pouvoir s'assoir derrière moi. Parfois, sa main se pose sur mon épaule, mais ça reste fugace. Elle est timide, un peu gauche, un peu lunaire. Toutefois, aussi aveugle que je puisse être, je n'ai plus de doutes. De mon côté, je vais contre ma nature pour montrer davantage mon sentiment qu'à l'habitude, rester froid étant une erreur m'ayant déjà couté trop cher. J'appuie mes regards, cherche sa présence quand elle ne le fait pas, ce qui lui donne un plaisir évident.

L'avant dernier jour, nous devions tous aller en boite. Elle était particulièrement saisisante ce soir là mais, terrassé par une insolation, j'ai du lâcher le groupe ce qui lui a causé un déplaisir manifeste. A ce stade, nous sommes toujours dans du non-dit, de l'observation. Je voulais accélérer, le corps à dis non, je rentre me coucher mécontent.

Le dernier jour, hier donc, les choses se sont emballées. Les autres mecs ont conclu avec leurs cibles et quand j'ai voulu regagner ma chambre, mon coloc était déjà fort occupé, le bougre. Pour ma part, j'avais peu bu pendant ces vacances, n'ayant pas suivi les clubbers en boite n'y voyant pas l'intérêt, ma cible n'y allant pas. Par contre, hier, je me suis mis minable. Le trublion du groupe a donc, subtilement, suggéré :
Trublion insolent : Oldboy mec, vas dans la chambre à Mel!
Oldboy : Ahah ouais feu !
Mel, instantanément : Oui oui viens !
J'ai titubé jusqu'à sa chambre et je me savais inapte à faire quoique ce soit, il me fallait gagner du temps. On a discuté pas mal, c'est une nana étrange, du fin-fond de la France, très peu entourée et très seule selon ses dires. Je lui ai casé quelques compliments à la con genre "Si tu es peu entourée, c'est que tu dois avoir une mauvaise aura car les jolies filles sont toujours bien entourée non?"
Tout en déballant mon charabia, je me suis allongé près d'elle dans son lit, j'ai kinoté vaguement, sans vraiment sexualiser. Elle a répondu immédiatement, sans escalader. J'ai compris que j'allais vraiment devoir faire ce que je redoute le plus au monde, ce qui m'a valu de perdre des occasions telles que Fed, Mortitia et consœurs, ce qui me hante encore aujourd'hui : Le Premier Pas.

J'ai trop chaud, elle a son avion bientôt, je propose de sortir les deux faire un tour vers la piscine. Il est 5 heure du matin, nous avons l'endroit pour nous, c'est très beau. Alors que l'on avance, je la saisi par la taille et la caresse doucement, elle fait de même. Au bord de la piscine, je me répète ce que l'on m'a dit ici lors de ma dernière manœuvre d'authentique séduction il y a de cela maintenant 5 ans, avec l'Espagnole : ETEINT TON CERVEAU. ETEINT TON CERVEAU. AGIS. AGIS.

A ce stade, j'aurais pu m'arrêter là et être heureux. J'avais passé ma colonie de vacance, j'avais 14 ans à nouveau, j'avais vaguement flirté avec une jolie fille et c'était déjà trop en demander. J'aurais sincèrement été heureux. Mais il faut croire que même si j'apprend très, très lentement, j'apprend.
Je la saisi donc doucement, je m'avance, kissclose.
Le baisé est long, elle me le rend immédiatement, en redemande. Elle se colle à moi et je sens une intensité très forte chez elle. Je souligne qu'elle n'a rien bu. Après notre baisé, elle a une réaction étrange, complétement inédite pour moi et que je peine à m'expliquer clairement. Elle appuie son front contre le mien, plante ses yeux dans les miens et s'agrippe à moi. J'en ai déduis que le "petit crush" que j'ai pour elle est peut-être largement plus intense chez elle.

Après un moment, on se sépare et je lève les yeux sur un ciel piqueté d'étoile et je ressens un espèce de soulagement. J'ai l'impression d'avoir payé une dette, une vielle dette à moi-même, une ardoise que je croyais ne jamais pouvoir soulager. J'ai vécu un truc que je pensais ne plus jamais pouvoir vivre, à 35 ans, je me disais que c'était trop tard. Trop tard pour payer l'ardoise du gamin qui ne concluait pas. C'était une erreur, et je me le suis prouvé.

Nous sommes retourné à la chambre mais la lumière était allumée, il était temps pour elle et ses camarades de partir prendre l'avion. Vu mon intérêt très relatif pour le sexe, en général, ça m'a presque soulagé. J'étais encore un peu bourré, fatigué et dans un état de plénitude intense qui me satisfaisait entièrement. Je suis de retour en Suisse, elle est en route pour son bled, on s'envoie quelque messages en mode "on se refait un séjour"?
Je vais être clair, c'est probablement les meilleures vacances de toute ma vie et pas à cause de la beauté de l'Ile. Je suis redevenu pour une semaine l'ado en colonie de vacance qui découvre pour la toute première fois les joies d'un groupe d'amis et les bribes de la séductions. Sauf que cette fois, l'ado a "conclu" avec la manière, et avec la cible qu'il convoitait, même si il a eu la chance de manifestement lui plaire.

J'ai pas dormi depuis 35 heures et j'espère de pas avoir été trop long. Mais je voulais écrire ici ce qui semble avoir été, pour moi, un séjour important. Et j'espère pouvoir en conserver l'essence longtemps. Suffisamment longtemps pour chasser ma routine et vivre ce qui, de toute évidence, me rend vraiment heureux. Je peux encore être séduisant, je peux encore emballer, je peux encore développer un petit jeux de séduction. Je peux être heureux et épanoui en groupe. Je peux appuyer les autres mecs sans les considérer comme des rivaux. Je peux kiffer ma life.

Note toi ça, Oldboy : tu peux kiffer ta life.

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 09.09.22
par FK
Ça fait trop plaisir de lire ça ! Ce genre d'histoire, ça peut gagner des Goncourts, tu le réalises ? Tu as touché à un truc très fort, la revanche de l'homme sur l'adolescence, une forme de closure, de triomphe. Ça te répare un homme ce genre d'expérience.

Les Romain Gary et les Pagnol n'écrivaient rien de moins que des choses comme ça :)

C'est vraiment chouette de lire ça, très content pour toi :)

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 09.09.22
par Citroen
Bravo pour le CR , inspirant.


Petite question de debutant cest quoi ces voyages organisés a Malte ? C'est genre Club Med ou cest plutot " cours d'anglais le matin/ activité libre lapres midi" ou bien encore UCPA ?

Bonne continuation !

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 28.03.23
par Oldboy
Yo.
Je me rend compte que ce carnet de drague est entrain de se transformer en carnet de voyage. Ca pose quelques problèmes, j'y reviendrais.

Depuis septembre 2022, donc, comme prévu, j'ai repris rapidement et avec enthousiasme mes mauvaises habitudes. De longs mois à de moins en moins kiffer mon job, des insomnies, beaucoup de picole, un peu de drogue. J'ai acheté un vélo d'appartement mais à pars ça, peu de bonnes résolutions. Une routine lénifiante, aliénante, une zone de confort douillette dans laquelle je me vautre à chaque fois depuis tant d'années.
Petit point niveau gonzesses : Vers février je dirais, Wing à décider de se barrer car je m'investis " pas dans la relation" (ce n'en est pas une, j'en veux pas et j'ai été clair, j'offre ce que je veux et c'est à prendre ou à laisser). J'ai opposé une résistance, ça a été suffisant pour qu'elle revienne piteusement.
En parallèle, une collègue m'a présenté Diana :
Diana : Belle portugaise de 30 ans, nouvellement en Suisse, emplois un peu précaire et ne maitrise pas totalement le français. Elle me plait, mais c'est pas le coup de foudre non plus. Mais belle femme, sympa, aime la bière.
La pseudo date la plus facile de ma vie. Je suis le N+1 de la pote qui l'a présentée, j'étais validé de base physiquement, socialement, économiquement. Je l'ai vue 3 fois sans rien faire jusqu'alors, en partie par pusillanimité, en partie par paresse et manque d'envie. J'étais au bout du rouleau en février. Miné par mes insomnies, ma déprime, mes mauvaises habitudes. Il me fallait donc de nouvelles vacances, sur le même principe que les dernières.

Je reviens donc tout juste du Costa Rica, ou j'ai passé probablement le séjour de ma life (jusqu'au prochain j'espère). Sans entrer dans les détails, 11 jours que je qualifierais de parfaits à une exception prêt : Un gigantesque crush sur une nana en couple. Heureusement qu'elle l'était d'ailleurs, ce genre de coup de cœur ça m'est arrivé peut-être 3 ou 4 fois dans ma vie, le dernier devant être l'Espagnol. J'aurais pu finir par déménager en France, quelle horreur.
J'ai rien fait, rien tenté et je suis pas certain que c'était réciproque, mais je qualifierais cela de "probable". La relation était en tout cas forte et y'a que pour moi qu'elle à chialé au moment des adieux. J'étais pas loin de le faire non plus. Ca me rassure un peu sur ma capacité à kiffer une meuf toutefois, j'en venais à douter. Bref, c'était une parenthèse enchantée dans ma vie, et je pèse mes mots. C'est un autre problème sur lequel je vais revenir.

Je me retrouve donc au point suivant ;

Professionnellement : Une année et demi à mon poste et j'en ai déjà mare de mon taf. Certes, beaucoup de liberté mais trop administratif et ça me gonfle. Et j'ai pas la méga alchimie avec les collègues. J'en ai mare. Et ça paie pas assez pour mes parenthèses.

Socialement : J'ai toujours de bons amis, quelques potes, quelques copains de sorties. Mais je suis pas "entouré". Et j'en ai mare.

Sentimentalement : Je suis "fuckfriend" avec Wing depuis 2019. Sexuellement, c'est toujours cool. Mais elle prend de l'âge et souhaite s'investir davantage dans une relation. Moi je veux pas, pas avec elle. Je crois que je vais mettre un terme à tout cela. J'ai la portugaise sur le feu, le prochain date je vais accélérer voir ce que ça donne. Sinon, L'Espagnol a largué son mec du moment et m'a proposé une sortie, ça donnera peut-être quelque chose.

Je vois pas vraiment d'autres solutions que de devenir millionnaire et de ne vivre plus que de voyage et de nouvelles rencontres pour être heureux, mais c'est compliqué. Peut-être couper la poire en deux et trouver un taf mieux payé pour pouvoir m'offrir ce genre de truc tout le temps? Ou essayer d'enchanter mon quotidien?
Plein de questions que le bruit blanc étouffera bientôt, jusqu'à mon prochain trop-plein de lassitude et mon prochain départ je pense.
Pura vida!

Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Posté : 05.04.23
par Oldboy
J'ai repris ma routine gentiment, après une lourde semaine de jetlag.
Je me suis engueulé avec Wing, on a baisé, j'ai mangé avec l'Espagnole, elle a dormit sur le canapé. Rien de bien spécial. Jusqu'à ce soir, ou je propose quelque chose de totalement inédit pour moi (il était temps).
FR : La chasse et la branlette

Nous sommes mardi et hier, j'ai baisé Wing. Il était temps, après toute cette abstinence au Costa Rica.
La tête encore pleine de mon crush, qui pourtant inexplicablement s'efface de ma mémoire, j'ai passé un mardi normal.
Après le boulot, j'ai été voire Diana. Je devais lui rendre son livre. Malgré mon invitation à la dernière minute, elle a accepté de suite. On se pause, on boit un verre, je raconte mes vacances, la routine. Puis un second verre. La discussion s'anime, le temps passe, 3 ème bière. Je commence à m'enflammer et je me rend compte que j'ai enclenché le peu de jeux que j'ai : Je deviens intense, entre chaud et froid, je parle vite, alternant langage ghetto et français littéraire qu'elle ne comprend pas. Je blague car elle ne comprend pas "tirer la chasse". Elle rigole, elle me jette un regard de plus en plus intense. Elle initie le premier contact physique en me touchant le bras. Insiste pour un dernier verre.
On se casse au bout de 4h à discuter, je lui propose de la raccompagner, elle accepte direct et m'invite à manger un truc chez elle. Il est 23h. On bouffe, je suis fatigué, je sens que j'ai plus, j'ai envie de me tirer. Je me lève pour partir, elle bloque à moitié la porte et je sens que ce n'est pas du tout ce qu'elle attend.
Diana : T'es vraiment très Suisse toi.
Oldboy : Quoi ?
Diana : Une fille t'invite à manger chez elle et tu pars sans un bisous?
Je m'approche, kissclose. Elle trainasse, m'invite à rester sur le canapé, joue une peu. Pas besoin de me faire un dessin mais je suis nerveux. Très, très nerveux, j'ai envie de rentrer chez moi. J'ai JAMAIS couché avec une fille que je n'avais pas déjà mis bien profond dans ma zone de confort. Là c'est le 3ème rendez-vous mais pour moi c'est presque le coup d'un soir. Elle me charrie comme quoi je suis "froid" m'embrasse, bref elle attend que je bouge. Donc, je bouge.
Long, long préliminaires pas ouf (donc sans contacts buccaux), je suis nerveux, pas à mon aise du tout. J'essaie d'enfiler la capote, débandade direct, rien à faire. On a évoquer le fait qu'elle prenait la pilule dans la discussion, je suis clean, Wing et clearn, on va dire qu'elle l'est aussi. Elle en a envie, je commence à chauffer gentiment, je la baise sans capote.
De suite plus à mon aise, je me lâche un peu, et c'était pas trop mal quoi. Je devais dormir chez elle mais après l'orgasme, méga coup de barre, coup de barre littéral ou j'éprouve un besoin de fuite, de me barrer. Je trouve un prétexte plus ou moins crédible, monte dans ma bagnole et me voici.
C'est moralement pas ouf pour Wing, pas ouf pour la nana que je viens de choper, mais fallait bien que ça m'arrive. Un aperçu de vie normal d'un mec normal qui à un coup après quelques rencards. Une partie de moi est satisfaite, a le sentiment d'avoir presque perdu son pucelage. Une partie de moi est vide et un peu dépitée. Mon besoin de plaire dépasse véritablement très, très nettement mon besoin de cul. Mais on peut pas dire que je commence l'année dans la routine. Je vais laisser passer une nuit pour réfléchir. C'est triste, mais je comprend un peu les "mecs sans coeur" que je conspuais plus jeune. Cette fille est déjà totalement, complétement, sortie de mon esprit.
Par contre, mon champs des possibles vers un peu de normalité vient de s'ouvrir et pas qu'un peu.