FTS

Voilà une bien intéressante discussion, à chacun de faire le point et de voir comment il se positionne par rapport au matériel FTS, et ce qu'il en fait vis à vis de ses objectifs, de ses valeurs, etc.

Bravo Dior pour tout ce que tu dis, j'ai l'impression de me lire
En fin de compte je vais peut-être me mettre à Marie-Claire ...

Pour paraphraser un proverbe bouddhiste, le Bonheur n'est pas une destination, mais une trajectoire.

Je donne mon avis, et je précise (pour les rares qui pourraient encore l'ignorer) que je ne suis pas un PUA.


Cependant, tout ce que j'ai vu, tout ce que je sens, c'est que le PUA est tiraillé par une faim qui ne cesse jamais, LA Faim, avec un grand F : une douloureuse blessure intérieure et secrète, un creux dans le bas ventre, un vide dans le coeur ...

... et que ce n'est qu'au prix de cette Faim qu'il est capable de développer l'énergie et la motivation pour atteindre les scores qui font de lui un PUA ou assimilé.

Il se démène parce que c'est un besoin essentiel pour lui.
Pas une envie, mais un besoin ( = primaire, survie ).


Tous les autres, ils relativisent au bout d'un moment, avant d'avoir fait le dixième du parcours du PUA.
Ils comprennent que c'est pas le score le plus important, que ce qu'il faut chercher, c'est le fullfillness.


- En fait, en écrivant ça, je me dis que le PUA (dans le sens choppeur compulsif) le sent, le sait aussi ... à la différence que lui, ne se sent satisfait qu'avec sa dose de poules, de social proof et de reconnaissance. Il en a besoin pour calmer temporairement la douleur.
Certains finissent par la repousser si loin qu'ils peuvent l'oublier partiellement - mais je suis CONVAINCU que s'ils sont suffisament honnêtes avec eux-même et qu'ils font un travail minimum d'introspection, ils réaliseront qu'ils sont eux aussi poussés par la Faim, et qu'ils l'avaient juste oubliée.



Mon avis : si chacun cherche à atteindre le mieux-être, mais à sa façon, on a quoi à part la tolérance et l'ouverture d'esprit, pour discuter les uns avec les autres ?



Au début, je pensais dur comme fer que le PUA existait, que c'était un objectif palpable, qu'il suffisant de tendre le bras suffisamment loin pour l'atteindre.

Ensuite, j'ai réalisé que le PUA était une image, que dis-je, un mirage : un idéal qu'on n'atteint jamais - une super carotte qu'on fantasme et qui nous donne envie d'avancer pour l'attrapper.



Et aujourd'hui, je réalise que je me trompais (encore) : les PUAs existent ... mais la vérité n'est pas bien reluisante. Mystery ? Style ? Jeffries ? Et d'autres de FTS que je ne citerai pas pour ne pas les heurter ... ? L'idéal du PUA bien dans sa peau prend l'eau.

Il faut commencer à être honnête avec soi même et avec ceux qui suivent : le PUA est un choppeur, et c'est tout.


Le couplet "PUA alpha bien dans sa peau bien dans sa tête", c'est des conneries.

Comme ce que veut dire Blusher, le PUA, celui qui parvient à (vouloir et à réussir à) chopper à la pelle, il y parvient parce qu'il lui manque un morceau dans le ventre, dans le coeur ou dans la tête.

De tous les mecs aux skills hors du commun, à la rage de chopper que FTS m'ait permis de connaître, j'en ai pas connu un seul pour qui ça soit pas une façon de combler un manque, un vide ...




Après quoi, ceci étant posé, reste à savoir ce qu'on cherche exactement : se libérer de tous les noeuds qu'on peut avoir dans la tête, ou simplement répondre à la Faim (faim de femmes, faim d'aventures, faim de fraternité, faim de reconnaissance, ...).


Aujourd'hui, je distingue deux catégories de personnes : ceux qui cherchent à défaire leurs noeuds, et ceux qui cherchent à les oubliers par l'intérmédiaire du Game et de tout ce qui vient avec.

Les deux démarches sont louables.

Il ne s'agit bien évidemment pas d'émettre un quelconque jugement de valeurs, de dire que le PUA est un perdu pathétique ou quoique ce soit : on a tous notre propre parcours, et ce qu'il faut retenir, c'est que quelque chose nous a tous menés à FTS ... moi le premier.



Questions qui tuent : est-ce qu'on peut défaire tous les noeuds qu'on a dans la tête, et malgré tout rester un tombeur ?
Est-ce qu'on peut seulement les défaire et continuer à VOULOIR être un tombeur ?
Est-ce qu'il vaut mieux affronter ses blocages au prix de douloureux efforts de travail sur soi, plutôt que les repousser le plus loin possible jusqu'à les enterrer à l'aide du Game ?
Est-ce qu'on peut, seulement, oublier quoique ce soit en le recouvrant d'émotions et de journées de sarge bien remplies ?

J'en sais rien.

Moi je cherche une horizon dégagée, et je sais que c'est pas en devenant un PUA que je l'aurai, alors je regarde ailleurs, sans (plus) chercher à convaincre qui que ce soit que ma démarche est la meilleure.

French kiss :

En fait, en écrivant ça, je me dis que le PUA (dans le sens choppeur compulsif) le sent, le sait aussi ... à la différence que lui, ne se sent satisfait qu'avec sa dose de poules, de social proof et de reconnaissance. Il en a besoin pour calmer temporairement la douleur.
Certains finissent par la repousser si loin qu'ils peuvent l'oublier partiellement

Je crois que c'est dans ton post ou je me reconnais le mieux. Mais je n'ai pas encore trouve le remede miracle pour cela...

edit : tu devrais rajouter le manque de tendresse et d'affection

Tellement réaliste ce que dit olivier. Pourquoi n'a t-il pas répondu ?


Pour pousser l'analyse plus loin, le PUA est par définition un artiste. Mais alors est-ce que TOUT les artitstes, et pas seulement de la drague, sont obligés d'êtres des fadas, d'avoir des noueds dans la tête, de se droguer, de vivre dans leur monde, d'être déséquilibrer...

Car c'est bien connu : les artistes sont souvent incompris. Seuls les amateurs et les fans ont cette "capacité" à ouvrir leur esprit.

Sargeur a écrit :Pour pousser l'analyse plus loin, le PUA est par définition un artiste.

On est déjà en plein fantasme; un PUA c'est avant toute chose UN MEC QUI CHOPPE facilement, rien de plus.
Le "A" de PUA, c'est les ricains qui l'ont collés là pour rendre la chose plus grandiloquente et en camoufler un peu davantage le coté sordide.

Après, côté français, le mythe du "PUA artiste", c'est des qualités qu'on aimerait lui prêter ou qu'on aimerait bien y voir, et qui, faut être honnête, sont pas toujours là. C'est de la branlette, de la magnification, de la dorure de curé, des mecs qui ont réfléchis trop fort à ce qu'ils aimeraient être.

Je crois qu'on aura beaucoup avancé quand on aura réussi à démêler la réalité crue des fantasmes; et accessoirement, les gens sauront à quoi s'en tenir.

Focus a écrit :Sérieusement, pour son développement personnel, la réalisation de ses rêves ( ce qui induit de réfléchir sur les moyens d'y parvenir ), il existe des interrogations plus rentables que "Dois je être un PUA?"

Je comprends pas ce que tu veux dire par là, tu peux expliquer le fond de ta pensée ?

Je ne sais pas si c'est le sens du post initial mais tous ces mecs qui veulent devenir PUA mais qui n'ont pas une veritable envie de se taper plein de gonzesses cela me fait penser a ces mecs au lycee qui voulait devenir des rockstars mais qui n'avaient pas de passsion pour la musique.

Au final aucun de nous n'est devenu rockstar mais je joue de la gratte tous les jours alors que leur instrument a fini sur e-bay ou au grenier a prendre la poussiere.

Ce qui me pousse a jouer, c'est l'envie de jouer. La musique est un besoin et un plaisir.

De meme que quand j'ai commence a draguer, ce n'etait pas pour devenir le PUA le plus celebre de France; a l'epoque ce genre de concours de branlette n'existait pas. J'avais simplement envie de me taper des jolies filles et je prenais plaisir a sortir draguer de la poupoune.

Maintenant, on voit des mecs debarquer en affichant bien haut leur envie de devenir PUA plus pour le statut, parfaitement illusoire, que par envie de fourrer des bonnasses. Au mieux c'est pour impressionner leurs potes avec leur derniere conquete.

Ceux-la, ils m'enervent.

Blusher a écrit :
Maintenant, on voit des mecs debarquer en affichant bien haut leur envie de devenir PUA plus pour le statut, parfaitement illusoire, que par envie de fourrer des bonnasses. Au mieux c'est pour impressionner leurs potes avec leur derniere conquete.

Ceux-la, ils m'enervent.

Salut lé gar, c Tasco.

Justmen, je peu pa imprecioner mé pote parcke je me tap que d moches.

D conseils ?

Merci.

Yep,

La communauté (mondiale) est un star system. Du coup, les mecs les plus frustrés chercheront plus la notoriété, le pouvoir.

Le "mon objectif est d'être PUG", c'est ca... Un immense besoin de reconaissance avant tout.

Checkout a écrit :

Blusher a écrit :
Maintenant, on voit des mecs debarquer en affichant bien haut leur envie de devenir PUA plus pour le statut, parfaitement illusoire, que par envie de fourrer des bonnasses. Au mieux c'est pour impressionner leurs potes avec leur derniere conquete.

Ceux-la, ils m'enervent.

Salut lé gar, c Tasco.

Justmen, je peu pa imprecioner mé pote parcke je me tap que d moches.

D conseils ?

Merci.

Salut c'est Blusher

Tasco, chercher a impressionner ses potes est une demarche fastidieuse et scelrosante a terme.

mon conseil: va te promener au bord d'une falaise un jour de grand vent.

De rien

PS: tasco c'etait tout un poeme... dommage qu'il ait change de pseudo.