[Q] Phobie sociale et personalité evitante

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le 17.01.2007 par Hardouss

22 réponses / Dernière par olivier le 20.05.2010, 17h54

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Moi je viens de commencer une TCC, j'ai fais une seule scéance. Au début avec internet j'ai cru que j'étais atteint de phobie social comme le croyais Hardouss mais il ma "dignostiqué" une anxiété sociale en m'expliquant que les phobiques sociales ne peuvent pas sortir de chez eux pour acheté un baguette à la boulangerie du coin.

Il m'a donc proposé une 10aine de scéances pour résoudre ce problème (=c'est pas une maladie ). Ce groupe de 10 scéances sera divisés en 3 partie :
-La respiration pour avoir quelque outils pour se détendre
-Le rapport avec les autres
-les citrons et moi, --= non je me rapel plus :)

Dans notre première scéance nous avons essayé de cerné le problème comme quelqu'un le disais plus haut pour ne pas rester dans le flou.

Je poste cela pour ceux qui ne sont pas prêts pour effectuer une TCC ou qui veulent essayé de s'en sortir tout seul.
Salut !

Bon le topic est un peu vieillot mais je tenais à apporter ma pierre à l'édifice.

Une TCC, ok. Cela peut être un bon début de "guérison" or, il faut être prudent dans le choix du thérapeute qui vous accompagne dans cette démarche souvent très éprouvante.
En effet, certains vont effectivement vous proposer des expositions, des situations dans lesquelles vous ressentez un malaise certain vis à vis des autres. Or, s'exposer n'est pas la clé ! Il faut faire très attention à ce que vous êtes capable de tolérer, en terme d'anxiété et de malaise.

Certains psy sont des "brutes" ils ne tiennent pas compte de votre tolérance aux émotions et sensations que vous procurent les dites expositions. Il ne faut pas juste se jeter dans la gueule du loup.

Une exposition que vous subissez du début à la fin, volontairement, ignorant vos sensations ou vos pensées négatives pour "votre bien" est une exposition que vous associerez à un malêtre et que vous ne serez pas prêt à réitérer, donc ratée.
Il ne faut jamais faire plus que ce qu'on est capable de supporter, même s'il faut faire demi-tour lors d'un exercice dans le cadre d'une TCC, ce n'est pas un échec, c'est un essai, un premier pas, l'intention y est, c'est déjà tout bon.

Suivant moi même une thérapie depuis plusieurs années pour ce genre de troubles, mon premier thérapeute a développer par les exercices donnés des phobies supplémentaires !
Donc prudence :)

Pour conclure, je dirais simplement ce que j'ai compris récemment : il ne faut pas envisager de bannir le malaise ou la gêne, juste composer avec. Certains ne sont pas à l'aise dans des lieux clos et confinés, d'autres avec le monde extérieur ... On ne peut pas être à l'aise partout, en toute circonstance et avec tout le monde. Surtout, dédramatiser, et ne pas faire de diagnostic atif.

Voilou ! :)
Une de mes vielles marottes, le principe du Cercle Vertueux est une approche assez adaptée aux problèmes des personnalités évitantes.

Cela n'a rien d'extraordinaire ou d'ésotérique. A vrai dire, c'est vieux comme le monde. Cela consiste simplement à composer un cheminement ou votre confort s'accroit progressivement.

Prendre peu à peu le pouvoir sur ses problèmes est incroyablement jouissif.

Prendre le pouvoir. Jouir d'une liberté d'action qui s'élargit jour après jour...C'est faire naitre en soi les caractéristiques d'une personnes attirantes.

Il est alors très difficile de ne pas avoir de copines. C'est paradoxal, mais c'est tout simplement évident.

Le problème de la relation sexuelle est inversé pour les vraies phobiques ou les personnalités évitantes.

Plus on les pousse vers le sexe, plus ils se bloquent.

Au contraire, il est plutôt recommandé d' éliminer le sexe de l'équation. Dans un premier temps.

Et de se concentrer sur ce qu'elles peuvent faire.

Pour raccommoder une plaie trop béante, on ne commence pas par le milieu. Trop douloureux. La personne se crispe et tire sur le fil à suture, empêchant la fermeture. Et la blessure peut continuer à suturer, rendant la plaie encore plus sensible.

Ou alors, on peut commencer par les bords, et faire doucement la navette. On rapproche les lèvres de la plaie doucement. On nettoie. On laisse cicatriser. On exerce le membre atteint pour qu'il puise retrouver son autonomie.

pour les personnes intéressées par cette approche (Je ne dis pas que cela correspondra à tout le monde, je vous renvois à mon 'Non BootCamp' )

non-bootcamp-vt7070.html
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