LSE extraverties 101

Bordel, j’ai les boules :Je suis en LTR depuis 1ans (juillet 2008) avec une LSE extraverti et je découvre que

N’étant pas littéraire par nature, je vous présente les éléments les plus synthétique possible et j’espère les plus explicite et objectifs.

=> Situation AVANT ma lecture de l’excellent post de morpheus :
Profil de la LSE : B+, 30 ans, une fille de 7ans. Parents divorcés à l’age de 5 ans
N’aime pas le sport, n’aime pas lire, ne s’intéresse pas à grand-chose, a part les bateaux et matte les séries TV et écoute de la music qui me font vomir.

On travaille dans la même boite, dans des service différents sans lien hiérarchique directe.

Je l’ai one-itisé dès mon arrivé dans l’entreprise il y 9 ans, alors qu’elle était en couple. Il y a 3 ans elle se sépare, entre temps je découvre FTS, le game et les différents antidotes prescrits aux AFC.
Je pensais que les nombreux closes d’HB réalisés au cours de ces dernières années avaient fait évolué mon moi profond et colmaté de profondes faiblesses de ma personnalité. Manifestement non.
Allez savoir pourquoi, en juillet 2008 mon cerveau vomi des relents d’AFCisme et perçoit en cette rupture comme un « signe » du destin…Ouais, je sais…

Juillet 2008 : « Game super light » + KClose
Elle me sort : Faut que tu saches que ma mère compte pour 50% et ma fille 50% et que je ne veux plus d’enfant.
Moi

: 50 + 50 = 100 % si tu vis à 150 % t’auras de la place pour moi.

Septembre 2008 FClose (oui 2mois pour Fcloser). Impossible de la pénétrer, « vaginisme ? Le one itis m’a doté d’une patience malsaine.
Moi : Tu veux qu’one en parle ?
Elle (haussant les épaules) : je ne sais pas ce que tu veux de moi, je me pose pleins de questions…

A partir d’octobre 2008 : Je préparais des exams de plongée sous marine (exam en mai 2009), en loisirs certe, mais important pour moi par passion, donc pas trop disponible (je finit le boulot vers 19H et ensuite plongée jusqu’à 23H - minuit « 2 – 3 fois par semaine plus certains we mais je m’organisais de façons à ce que l’on puisse se voir au moins 3 - 4 fois par semaines.

Pendant et Depuis cette période :
Chaque fois que je propose une activité sa réponse est « Comme tu veux ».
Je la pousse pour qu’elle réalise des validations professionnelles, elle ne voulait pas, ça la faisait chier…

Février 2009 :
Je reçois un sms :
Elle : « tu viens chez moi ce soir, ça fait 2 jours qu’on s’est pas vu, j’aime pas quand tu pars ».
Moi (je téléphone) : Faut être réaliste, je n’ai pas les moyens en temps de m’investir d’avantage en ce moment dans la relation. Je ne peux pas donner plus. J’ai le monitorat à préparer et c’est lourd en plus du boulot.
Elle (En larme) : si tu voulais me quitter, il fallais le faire avant, car maintenant ça fait mal… ».
Moi

: Qui t’as parler de se séparer, je te dis simplement que je ne peux pas avancer sur tout les fronts à la même cadence et que je voudrais que tu comprennes qu’on va se voir un peu moins pendants quelques semaines.

Avril 2009 :
Je reçois un sms :
Elle : « prévoit du temps la semaine prochaine, il faudra qu’on parle »
Oops, me dis je, ça sent le roussis, je pense que je me faire lourder…

Moi (je téléphone) : Qu’as-tu à me dire ?
Elle : Et bien j’en ai marre, on se voit jamais, tu ne fais pas de concession bla bla bla.
Moi : Tu sais des objectifs j’en aurais toujours, par conséquent, je ne serais jamais disponible à 100 % pour toi…
Elle : oui je comprends c’est normal….

=> Intérieurement, je commençais sérieusement à culpabiliser,

mauvais sommeil, extrasystole cardiaque du à la tension nerveuse, perte d’appétit. J’achète du magnésium pour tenter de réguler mon stress.

Mai 2009 : Je valide mes exams.
Elle

: Je suis super fier de sortir avec un prof de plongée, mais maintenant fais moins de sport, ça sert pas à grand-chose. C’est cool on va se voir tout le temps maintenant. Et puis tu me dis de bouquiner, mais je n’aime pas ça. Ca ne m’intéresse pas.
Moi : tu sais, le sport, la plongée, mes amis, les bouquins font partis de ma vie…

Elle s’est mise à courir (3 fois) et à tous stoppé.

Juin 2009 :
Au retour d’un we chez ses parents
Elle : on n’est pas pareil tout les 2, je pense qu’on a pas reçu la même éducation, pas la peine de continuer ensemble
Moi : O Tu sais mes parents sont des gens bien, je pense avoir était bien élevé ou du moins mes parents on fait ce qu’il ont pu.
Elle : tu ne débarasse pas le table, tu ne fais pas la vaisselle, tu ne refait pas le lit le matin…
Moi :

Elle : Tu as vu Christophe, il fait la cuisine pour Karine lui …
Moi :

: je suis nul en cuisine, si je me met à cuisiner, tu te met au sport ?
Pas de réponse.

Intérieurement, je vivais l’anéantissement sentimentale que je m’étais pourtant juré de ne plus ressentir, j’avis les yeux brillant et elle s’en est rendu compte. Je mes suis écrasé comme un profond AFC, égoiste et faible.

Moi : « je pense qu’on peux mieux faire tout les 2 »

On ressort ensemble
Les jours qui ont suivi n’ont pas été ceux dont je suis le plus fier en repensant à cette discussion.

APRES ma lecture de l’excellent post de morpheus :
Je pense l’avoir diagnostiqué comme LSE.
Depuis fin juin, j’applique les conseils du post et ça va nettement mieux (« directifs », dominateur, contrôle de la communication imposer les règles...)
Pourtant je me demande si je serais capable garder cet état psychologique pendant 30 ans 24 h/24 pour que ça marche.

Je me rends compte que j’ai peut être fait erreur, si ce n’est une certitude pourtant pour la nexter c’est pas gagné.
Pourquoi je m’accroche ?

Nous sommes en congés ensemble bientôt cela sera peut être révélateur…

Les réponses à tes questions sont dans l'article que tu viens de lire.

En ce qui me concerne, d'après mon expérience personnelle, tout dépend de ce que tu recherches.

Faisons abstraction du fait que manifestement tu es en ce qu'on appelle ici "one iti". Et après? Si tu veux des gosses, elle n'en veut pas. En voudrait-elle que je déconseille fortement d'envisager l'éducation d'un enfant dans un tel contexte.

A part la performance, je ne vois pas l'intérêt de garder un cadre solide plus de quelques semaines avec ce genre de femme. Et certainement pas des mois. Alors 30 ans...

Tu te vois vraiment passer ta vie avec une autre nana, dont tu ne serais pas amoureux, et qui aurait le même comportement? Non, évidemment non. Donc tu la jettes avec un minimum d'élégance (mais vu son comportement, elle ne mérite pas tant que ça que tu sois élégant), et surtout tu ne te remets pas avec elle.

Bon courage.

Salut, worker.

Contrairement à toi, je ne pense pas que tu sois tombé sur une LSE extravertie. Plusieurs indices melaissent à penser que tu es plutôt tombé sur une nana dépressive, tout simplement.
Ta grille de lecture est perturbée par tes conditions de vie (que tu sembles vivre à plus de 100%): examen de plongée, sorties... Je ne suis pas certain que des ESV se soignent avec du magnésium seul et je pense que ça trahit un épuisement qui a pu, parallèlement, te mettre à fleur de peau, amplifiant un sentiment de culpabilité qui n'aurait, en temps normal, peut-être pas été très significatif.
Tu as essayé de la sortir de sa dépression, mais peut-être de la mauvaise manière, à supposer qu'il y en ait une bonne. Elle avait juste besoin de toi, de ta présence.
Dans ce que tu racontes, je ne vois pas le "vampirisme" propre à ce genre de nanas, ce côté manipulateur et tout.
Je pense - et tu l'avoues toi-même - que le piège tu te l'es tendu tout seul en one-itisant comme un fou, alors que, si j'en crois ta description, elle n'avait, en soi, rien d'intéressant.

Je ne dis pas que j'ai raison absolument, je n'étais pas là, mais qui t'a manipulé? Elle, ou bien tes fantasmes?

Humm j'ai eu à peu pres la même chose que toi mais sur 6 mois seulement. J'avais des cours (prépa scientifique ...) et je ne pouvais pas être souvent dispo, ... comme toi elle me l'a reproché, elle avait également ses propres problèmes familiaux. Enfin moi, j'ai décidé d'y mettre fin par moi même, même si ça me faisait vraiment chier. Je pense que sur la durée ça apporte plus de problème que de bonheur.

"Gardez toujours en tête que les vrais points de souffrance sont des choses dont on a honte et que l'on va avoir tendance à cacher. Lorsque une nana affiche ouvertement "ses traumatismes" ou crie "sa douleur" à qui veut l'entendre il y a de grandes chances que ce soit faux. "

j'ai apprécié toute la démonstration, sauf cette phrase qui ne m'a pas convaincue ;
je n'ai pas les mots savants pour le dire, j'essaie :

après un traumatisme, on a de la honte et de la culpabilité ;
il est très dur de se débarrasser de la culpabilité, mais pour la honte, c'est plus gérable ;

la preuve, c'est qu'on va consulter, qu'on en parle, donc la honte, on la digère, on la transforme, en embarras par ex ;

dire qu'on doit avoir honte de sa douleur, c'est anti-guérison, ça me fait hurler...

après, le fait qu'elle parle de ses blessures, ses raisons peuvent être diverses, interessées ou pas ; je suis d'accord ;
mais ce n'est jamais banal quand une phrase, un sujet, revient souvent sur le tapis, il doit y avoir une écoute objective pour déceler ce qui cloche vraiment ;

C'est ridicule de continuer ce genre de relation, ça va te bouffer de l'intérieur.
Quite à la quiter, au moins tu souffriras quelques mois ( ah l'AFCisme on en guérit jamais completement) mais c'est mieux que 30 ans.

Essaye de voir plusieurs filles en même temps à l'avenir, pour éviter le one-itis

Question : Comment , et en quel compagnie te vois tu dans 10 ans ? 20 ans ? ...
Prends bien le temps d'y réfléchir ,sérieusement.
Je pense pas que ce soit la peine d'expliquer , c'est assez clair ,si ce n'est pas le cas , je construirais un autre post .

Je me demandais si quelqu'un avait déja fait lire à une LSE extravertie cet article pour voir sa réaction et si elle serait capable de changer par la suite, avoir une sorte de déclic... ?

oui, bien sûr ...
on en parle entre copines ; surtout une qui s'est reconnue ;

elle a dit : "c'est tout à fait moi, ça ! et elle s'est mise à pleurer" ;
elle en est consciente , mais je ne sais pas si elle pourra changer grand chose ;
elle a essayé des psychothérapies, l'hypnose, etc...

déjà, elle est franche et parle beaucoup avec son mec, ce qui est bien, mais ça la désespère, car par moments elle déprime grave, voire très grave..

en plus elle est lunatique et n'a pas de suivi avec ses ami(e)s, qui finissent par laisser tomber, (c'est vraiment frustrant son mode de relation) ;

je l'adore, nous avons eu des moments complices, intenses, partagé des délires, mais je l'évite à présent, elle m'a blessée plusieurs fois... elle me manque...

Profondément incroyablissime de lire cet article et les témoignages qui s'en suivent 2 semaines après la fin de ma STR. Vraiment tout les schémas correspondent. Par rapport au triangle, j'étais clairement le sauveur, son exutoire face à sa VDM (ie : le bourreau) et elle la pauvre victime. Au début j'étais fun je me prenais pas la tête etc. je suis rentré très rapidement dans ce triangle car elle m'y avait placé (hey, mais j'étais content de l'être ce sauveur, forcément avec des discours à base de "j'aime bien être avec toi, t'es un mec adorable, t'as aucun défaut pour moi [mot pour mot c'était ça], tu me sauves de ma VDM etc."). Du coup j'ai cherché à en savoir sur sa vie ; yavait la dose de trucs qui se passaient mal (relations avec son père, sa mère, son beau-père, sa terrible enfance, ses études et choix d'orientation, son job, ses exs, sa confiance en soi, son physique, ses amies, etc.). Bref c'est à ce moment-là que je reframais super mal, je me suis mis à ne plus faire le jerk (je faisais le jerk for fun au début, c'était marrant, rien de méchant).

Elle m'a quand même sorti un après-midi après avoir été prendre un café avec un ex (d'après elle il est encore au taquet et elle veut le garder comme pote) : "J'ai dit à [prénom ex] que je me suis attachée à toi, et ça me mine, j'ai l'impression de ne pas avoir de contrôle." et aussi "À mes ex je leur avait [avant qu'on soit ensemble] fait croire que quelque chose était encore possible, j'ai envie de voir jusqu'où quelqu'un peut aller pour moi." Ca c'était le vendredi, soirée de merde. Samedi soir on passe la nuit ensemble c'était plutôt parfait. Dimanche j'ai juste un sms genre "J'ai envie d'être avec toi, de t'embrasser, tu te serres contre moi, tu... [bref je vous épargne le sms qui en faisait 3]". Lundi on se voit, elle m'a miné ma journée, genre à pas parler "Arrête de vouloir tout le temps savoir quand ça va pas, etc." ça a duré de 15 à 21h. Absolument incroyable. J'avais beau parler de tout et n'imp', elle relançait jamais la conversation, BL négatif etc.

Mardi fin de matinée, elle téléphone "On peut se voir ? -Ca dépend... [blanc] t'es encore comme hier ?". On se voit vers 12-13h en gros, on cause de la journée de lundi, je lui fais comprendre que j'ai trouvé qu'elle était atroce etc., bref 5 minutes après on recause standard. Faut que je me casse à la fac, parce que j'ai un cours que je kiff j'ai pas envie de manquer, je le lui explique, elle se colle à moi dans mon lit : "Non reste, blabla. -Nan c'est mort je vais en cours, je reviens." À mon retour, la vaisselle était faite, la bouffe aussi : "Fallait que je me pardonne pour hier. -Oh cool tu pourras faire la gueule plus souvent alors." Le reste de la semaine s'est mal passé, c'est moi qui prenais contact 100% du temps et c'était naze à chaque fois. On se cause pas du vendredi soir au lundi (hyper inhabituel).

Lundi je la textote : "Ca te dit de passer à l'appart' ? -Nan j d truc à fair. -Ok ça marche bonne jourée." Mardi je la textote : "On peut se voir quand ? C'est important. -Je peux passer ché toi à 14h".

14h, elle se ramène. On cause des actualités récentes de nos vies respectives pendant 10-15 min, puis elle me fait "Tu voulais parler de quoi ?". En gros je lui explique que je trouve que c'est de la merde depuis une semaine, elle me dit qu'elle est d'accord avec ça, on tourne autour du pot pendant un quart d'heure, ça finit par :

M : Bon en gros soit on se sépare, soit on reste ensemble en retestant comme au début. (Je la regarde pour voir son avis)
E : T'attends une réponse ?
M : (Blanc) Si tu dis rien c'est que tu préfères qu'on se sépare.
E : Mais j'ai pas envie que tu me détestes...
M : T'inquiète pas, si j'ai voulu qu'on cause c'est que je pensais que ce serait l'une des éventualités.
E : On continuera à se voir en tant que potes hein ?
M : Évidemment ! (Avec la violente idée en tête de vouloir gérer quelque chose pour que la relation reprenne)

Ensuite on a recausé comme au début pendant 15 min, c'était fun on se marrait bien, elle s'est cassée parce que son ticket de stationnement était non valide depuis 5 minutes, on se fait la bise, elle se marre, je demande ce qu'il y a, elle répond "Non, rien".

Ya une dizaine de jours je l'ai invitée à bouffer chez moi (hey, mais on avait convenu que c'était ce qu'on voulait faire, hein ?) en prétextant que j'avais besoin de stuff de gonzesse pour ma soirée (je me suis déguisé en fille, donc), et là idem du C&F, les mêmes réactions qu'au début de sa part. Plus rien depuis aujourd'hui, j'ai un sms très court de sa part pour me demander si je vais bien car elle a croisé un pote qui lui a dit que j'étais pas allé en cours depuis 2-3 jours. Je réponds 4h après (j'avais pas vu mon portable, tout connement) un sms bien plus long lui expliquant que j'ai enchaîné les grosses soirées depuis 2 semaines que c'était fun et que mon corps ne supporte plus ;p. Et là, boulette, je lui demande aussi ce qu'elle fout ce week-end.

J'avais bien sûr analysé certaines choses moi-même, mais voir cet article éclaire et structure vraiment tout ce qui s'est passé. Je suis partagé entre essayer de la ravoir et gérer la relation parfaitement en prenant en compte mes erreurs et ce que je sais maintenant, et l'ignorer totalement. Je me dis que la première solution serait rerentrer dans son jeu, finalement la 2e aussi. Je ressens du dégoût et en même temps j'ai envie que ça remarche.

Anyway, sa sœur me doit 40€, faut encore que je garde contact le temps de récupérer mes sous.