Le fake m'emmerde. J'ai jamais pu blairer le fait de me blinder le cerveau de frames à la swinggcat, de canned stuff, de personnages préconçus (DeAngelo et ses frames de réponse aux shit-tests), de pensées qui allaient à l'encontre de ma vision des choses et de choses qui ne me paraissent pas vraies. Me dire "je vais avoir plein de meufs, ça va être top" alors que je végète entre deux eaux c'est pas ma came du tout. Alors le fake it : fuck it.
Il est important de se poser les bonnes questions. Faut-il faker une personnalité en en copiant le comportement ou chercher à se révéler intérieurement et en dégager naturellement des comportements qui sont séduisants ? Les comportements de séducteurs et les techniques dégagées ne sont que des facettes de différentes personnalités qui sont attirantes.
Exemple : le C&F. Pourquoi ça ne marche pas pour beaucoup de mecs ? Parce que derrière le C&F y a une personnalité adaptée (du genre Tony Stark dans Iron Man, il s'amuse mais il sourit jamais).
Le "unreactive" c'est une réaction de mec blasé des jolies meufs, pas celle d'un AFC qui rentre tout juste dans le Game. Pourquoi faker ce type de comportement si derrière la personnalité ne suit pas ? Ca nous mène à des incongruences notoires.
Cultivez votre VRAIE personnalité, pas celle des autres. Et par votre personnalité et le fait que vous assumiez votre sexualité et qui vous êtes, vous deviendrez séduisants et masculins.
Don't fake it, don't try to make it. Go your own way, the one that makes you really happy.
[A] Fake it until you make it : génie ou saloperie ?
BlackSabbath, je te félicite pour ce post qui tombe à point. Je crois que tu mets le doigt sur le développement le plus intéressant a ce jour au sein de la communauté. Et je l'attendais depuis un bail.
Comme tu le soulignes, développer son pouvoir de séduction revient in fine à développer une meilleure version de soi-même; une version déshinibée et libérée de la tyrannie du regard de l'autre. Et à mon sens le risque inhérent au "Fake it until you make it" est qu'il continue à mettre une pression malsaine sur le newbie qui s'y astreint religieusement. Surtout, elle détourne son attention de la vision d'ensemble en l'amenant à focaliser sur des micro-détails anecdotiques plutôt que de le pousser à trouver SA place dans les interactions sociales. Les détails techniques servent d'écran entre lui et une réalité qui lui fait encore peur.
Il n'y a pas de one-liner magique ni de pattern tout puissant. En revanche, il y a un ensemble de qualités sociales et relationnelles qui se développent considérablement dès que l'on prend le temps de considérer ce à quoi on aspire vraiment et comment on compte utiliser au mieux nos pires qualités et nos meilleurs défauts. Avec les femmes comme pour le reste.
Au fond, cela revient ni plus ni moins à apprendre à s'aimer soi-même et à aimer sa vie au point de la vouloir encore meilleure, plus exaltante et plus trépidante. Une meilleure version de soi-même en somme.
J'ai le sentiment qu'on est en train de ré-inscrire l'apprentissage de la séduction dans le cadre plus large du développement personnel. Et pour cause, un geek franchouillard qui joue la version cheap d'un certain magicien d'Hollywood à un coin de comptoir, ca ne marche pas. Il peut faker longtemps, il ne va pas se transformer par enchantement. Le plus souvent, il aura juste l'air un peu plus creepy qu'avant. Le changement doit partir de l'intérieur sinon même le matériel le plus efficace fera un bide monumental.
Du coup, on peut enfin espérer que la communication sur les fora s'épure progressivement d'un certain nombre d'acronymes souvent pompeux et qui masquent souvent bien mal le manque de recul de programmeurs C++ fraîchement convertis au plaisir de la chair (ou pas encore convertis pour la plupart.)
Ou bien alors on peut encore leur accorder un petit plaisir et remplacer remplacer PUA par CGI. (Confidence Generated Individual) pour mettre un sigle sur le nouveau "desirable state" à la mode.
Comme tu le soulignes, développer son pouvoir de séduction revient in fine à développer une meilleure version de soi-même; une version déshinibée et libérée de la tyrannie du regard de l'autre. Et à mon sens le risque inhérent au "Fake it until you make it" est qu'il continue à mettre une pression malsaine sur le newbie qui s'y astreint religieusement. Surtout, elle détourne son attention de la vision d'ensemble en l'amenant à focaliser sur des micro-détails anecdotiques plutôt que de le pousser à trouver SA place dans les interactions sociales. Les détails techniques servent d'écran entre lui et une réalité qui lui fait encore peur.
Il n'y a pas de one-liner magique ni de pattern tout puissant. En revanche, il y a un ensemble de qualités sociales et relationnelles qui se développent considérablement dès que l'on prend le temps de considérer ce à quoi on aspire vraiment et comment on compte utiliser au mieux nos pires qualités et nos meilleurs défauts. Avec les femmes comme pour le reste.
Au fond, cela revient ni plus ni moins à apprendre à s'aimer soi-même et à aimer sa vie au point de la vouloir encore meilleure, plus exaltante et plus trépidante. Une meilleure version de soi-même en somme.
J'ai le sentiment qu'on est en train de ré-inscrire l'apprentissage de la séduction dans le cadre plus large du développement personnel. Et pour cause, un geek franchouillard qui joue la version cheap d'un certain magicien d'Hollywood à un coin de comptoir, ca ne marche pas. Il peut faker longtemps, il ne va pas se transformer par enchantement. Le plus souvent, il aura juste l'air un peu plus creepy qu'avant. Le changement doit partir de l'intérieur sinon même le matériel le plus efficace fera un bide monumental.
Du coup, on peut enfin espérer que la communication sur les fora s'épure progressivement d'un certain nombre d'acronymes souvent pompeux et qui masquent souvent bien mal le manque de recul de programmeurs C++ fraîchement convertis au plaisir de la chair (ou pas encore convertis pour la plupart.)
Ou bien alors on peut encore leur accorder un petit plaisir et remplacer remplacer PUA par CGI. (Confidence Generated Individual) pour mettre un sigle sur le nouveau "desirable state" à la mode.
MerciBlackSabbath, je te félicite pour ce post qui tombe à point.
Et bien c'est cool de voir que contrairement à d'autres "anciens" tu n'es pas dans la logique "c'était mieux avant" dans la communauté !Je crois que tu mets le doigt sur le développement le plus intéressant a ce jour au sein de la communauté. Et je l'attendais depuis un bail.
J'ai bien aimé aussi ton intervention sur le sujet de Anonyme2, vu que j'ai un peu les mêmes problématiques, ainsi que celles de certains sur ce topic (Seduction is not a War, on sarge pour chopper et s'amuser par pour bosser ses sticky points). Je suis dans une période où je me pose beaucoup (trop ?) de questions, en particulier concernant la masse d'informations que je me suis farci sur FTS, dans des e-books, sur d'autres forums, au contact de certaines personnes. Et je me suis demandé qu'est-ce qu'il fallait que je jette à la poubelle, qu'est-ce qu'il fallait que je garde mais que j'oublie, et qu'est-ce qu'il fallait que j'utilise vraiment sur le terrain. Sachant que maintenant avec le recul je ne conseillerais jamais à un débutant de lire autant de trucs que moi, et que finalement une version épurée et condensée de toute la théorie qu'on peut trouver se suffit à elle-même. Avec beaucoup de pratique of course.
Une de mes conclusions c'est qu'il faut vraiment se focaliser à fond sur l'Inner Game, pour faire décoller "le meilleur de soi". Cela passe par le fait de développer sa confiance en soi de manière générale et pas seulement dans le domaine de la séduction, aimer le chemin qui consiste à faire reculer sa zone de confort, accepter ce que l'on est dans son ensemble, bosser ses ancrages. J'ai bien aimé le passage dans l'article de LDY, inspiré par le bouquin "Inner Game of Tennis" de Tim Gallwey, où il dit à propos de l'apprentissage qu'il faut "observer sans juger" (que ça soit de manière positive ou négative), "se programmer avec des images sensorielles, pas des mots", "laisser la partie de nous qui agit faire son boulot" et "observer calmement et toujours sans juger les résultats"
La question que je continue encore de me poser par contre, ce qui fait que j'ai posté ce sujet entre autres raisons, c'est jusqu'à quel point l'Outer Game doit être travaillé ? Concernant le côté "techniques", je pense que connaître un minimum de routines pour se lancer et laisser le rester couler grâce à un Inner Game fort est largement suffisant, sauf affinités particulières avec le game structuré et un niveau déjà assez bon. Pour le reste, rien ne vaut la pratique sur le terrain. Je pense que c'est ce que tu insinues quand tu parles de développer "un ensemble de qualités sociales et relationnelles".
Le lâcher prise en somme, accepter ses imperfections et aller à l'abattoir... enfin pardon sur les plages grecques pour agir à son meilleur potentiel du moment, au lieu de donner du grain à moudre à son dialogue intérieur sur les trucs qu'on ne sent pas encore capable de faire au niveau technique. Exemple pratique de blocage à la con à cause de ce genre de considération (et qui m'est arrivé j'avoue), ne pas essayer de K-closer une meuf qui attends que ça parce qu'on a l'impression de ne pas savoir comment lui demander de la "bonne" manière... Alors qu'en fait c'est même pas obligatoire de lui demanderEt à mon sens le risque inhérent au "Fake it until you make it" est qu'il continue à mettre une pression malsaine sur le newbie qui s'y astreint religieusement. Surtout, elle détourne son attention de la vision d'ensemble en l'amenant à focaliser sur des micro-détails anecdotiques plutôt que de le pousser à trouver SA place dans les interactions sociales. Les détails techniques servent d'écran entre lui et une réalité qui lui fait encore peur.
Ah ouais carrémentDu coup, on peut enfin espérer que la communication sur les fora s'épure progressivement d'un certain nombre d'acronymes souvent pompeux et qui masquent souvent bien mal le manque de recul de programmeurs C++ fraîchement convertis au plaisir de la chair (ou pas encore convertis pour la plupart.)
Ou bien alors on peut encore leur accorder un petit plaisir et remplacer remplacer PUA par CGI. (Confidence Generated Individual) pour mettre un sigle sur le nouveau "desirable state" à la mode.
J'avoue, ça me choque pas plus que ça le côté acronymes, j'ai toujours vu FTS comme ça, j'imagine que c'était différent avant. En tout cas, ce que je sais c'est que je ne vois pas tant que ça d'acronymes et d'usage de techniques dans les FRs, quelque soit le niveau du player, à part chez une ou deux personnes.