Les enfants, pour ou contre

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le 27.01.2010 par kolas

33 réponses / Dernière par bigdogg le 03.02.2010, 21h59

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Ton choix est illusoire, un beau jours ta copine te dira quelle est enceinte, même si tu m'est des préservatifs et quelle prends la pilule.
Dans la majorité des cas c'est la femme qui choisie quand l’homme devient père, le désir réciproque ou les deux veulent un enfant sur une période donnés constitue une minorité de cas.
Je ne suis pas d'accord. La probabilité d'avoir un gosse en prenant la pilule est statistiquement estimée à 1/100. Ajoutons à cela le fait que la femme soit ou non dans de bonnes dispositions pour en avoir, et qu'elle tombe réellement enceinte, la probabilité chute encore. Les enfants "accidents", s'ils existent, ne me semblent pas constituer la majorité dans nos sociétés occidentales, qui plus est lorsqu'existe la pilule du lendemain et l'avortement.
Maintenant je ne connais pas ton age mais je sais que le désir de paternité arrive beaucoup plus tard chez l'homme, car l'homme n'as pas d'horloge biologique et physiquement il vieillit moins vite que la femme.
S'il n'a pas d'horloge biologique, pourquoi développe-t-il un désir de paternité vers 35-40 ans? C'est un peu contradictoire.
Pour ce qui concerne les femmes qui seraient apparemment passées maître dans l'art de faire un enfant dans le dos aux yeux de certains, j'avoue que je trouve ça un peu fataliste et surtout rapide de dire ça comme ça.
Une femme équilibrée ne le fera pas selon moi car elle pensera à l'avenir de son conjoint et aussi de son enfant et gardera en tête qu'un enfant qui grandi en sachant que son père n'a jamais souhaité sa naissance le vivra mal.

Voici d'ailleurs une étude faite sur le sujet qui montre bien que le nombre de grossesses non-désirées a baissé depuis 40 ans : http://iussp2005.princeton.edu/download ... onId=51748

Comme dit Kolas, il faut également être au bon moment et dans de bonnes dispositions. J'ai stoppé la pilule il y a deux ans et demi, ça n'est pas pour autant que je suis enceinte ou mère.

Et puis, dire que la femme fait un enfant dans le dos, ça me fait rire à chaque fois car un enfant ce fait à deux non? Si un homme n'en veut vraiment pas et qu'il ne veut pas prendre le risque d'en avoir un, plutôt que d'imposer la pilule à sa compagne, il peut la prendre (et oui messieurs, elle existe), utiliser un preservatif ou carrément aller de faire faire une vasectomie.

La décision de faire un enfant se prend à deux mais la conception aussi se fait à deux et ne doit pas systématiquement être présentée comme une décision purement féminine. D'ailleurs, ce n'est pas le cas.

Un avortement étant une épreuve tout de même dure psychologiquement pour une femme même si elle ne voulait pas cette grossesse, certaines n'arrivent pas à s'y résoudre. Une amie à moi s'est retrouvée enceinte comme ça car elle ne supportait pas la contraception mais ne se sentait pas encore prête à être mère. Elle utilisait le préservatif avec son copain qui, lui, aurait voulu un enfant rapidement. Un jour, elle a découvert qu'elle était enceinte mais n'a pas pu se résoudre à avorter. Ils ont gardé l'enfant et ont repris leur activité sexuelle avec préservatifs mais un soir, en rentrant plus tôt, elle a découvert que son mec voulait un deuxième enfant car elle l'a chopé en train de réutiliser sa méthode secrète pour qu'elle tombe enceinte : une aiguille et les capotes à la main, en train de les percer... Ce n'est pas une généralité, certes (il faut etre un peu felé je pense pour faire ça) mais ça arrive aussi que l'homme fasse un enfant dans le dos d'une femme ne lui laissant d'autre choix que d'avorter si elle veut sortir de cette situation imposée.

Pour ce qui est de l'horloge biologique de l'homme, en fait, elle est plutôt psychologique : il veulent souvent (pas toujours) attendre de pouvoir subvenir aux besoins d'un enfant, avoir profité un peu et se poser enfin vers 35/40 ans car il veut aussi voir son enfant grandir et pouvoir l'éduquer avant d'être sénile. Je me trompe? Messieurs qui avez eu des enfants, confirmez-vous ce que m'ont dit les deux collègues avec qui j'en parlais ce matin?
Sujet au combien intéressant et d'actualité.
C'était un peu le sujet de toute une histoire hier : http://toute-une-histoire.france2.fr/?p ... ission=281
L'émission ne s'est intéressé qu'aux femmes ne désirant pas d'enfants.

Récemment sinon j'ai lu No Kid de Corinne Maier, c'est assez drôle mais faut avouer qu'il y a bcp de raisons de ne pas vouloir d'enfants : ça coûte cher, ça prend du temps, bcp d'énergie, ça peut nuire à notre vie sociale etc... Ca remplit un bouquin quand même.
Si on n'entend pratiquement jamais ces dernières personnes, est-ce parce qu'on ne regrette jamais d'avoir fait des enfants?
Alors justement, l'auteur de ce livre explique dans son introduction qu'elle s'est confiée à une amie en lui disant qu'elle regrettait d'avoir eu des enfants. Cette dernière a été choquée, tout comme ont été choqués des participants à l'émission de Delarue. Faire des enfants est qqch qui est glorifié dans toutes les sociétés depuis la préhistoire car c'est primordial pour la "réussite" de notre espèce.
Il y a parfois une certaine pression sociale qui pousse les gens à faire des enfants. Et des fois un tabou concernant le fait de ne pas en vouloir mais qui commence à être levé grâce à tout ceux qui osent l'avouer.

Quels que soient nos choix, on a tous un instinct de reproduction qui nous pousse à procréer et cet instinct est sûrement l'un des plus puissants et primitifs que l'on ait (avec l'instinct de survie), en commun avec toutes les autres espèces animales.
Ces deux instincts sont d'ailleurs liés car se reproduire c'est un peu survivre à travers ses enfants
.
On en parlait l'autre fois avec des amis, je leur disais en plaisantant que je voulais transmettre mes gènes mais que ça m'arrangerait si la femme et l'enfant allait vivre ailleurs loin de moi (genre enfant conçu lors d'un ONS dans un pays étranger). Personnellement je ne me sens pas encore prêt pour avoir des enfants. Il faudrait déjà que j'ai une LTR et un bon boulot.

Mon père ne m'a eu, moi l'ainé, qu'à 42 ans. Avant il n'en voulait pas, bien qu'il ait eu toutes les conditions pour en faire (1ère femme et bon boulot).
Quand on rencontre une personne qu'on a choisi et reconnue pour ses qualités génétiques, à mon avis le désir d'enfant peut devenir soudainement très fort. En gros, si tu ne veux pas d'enfants, peut-être est-ce parce que tu n'as pas encore rencontré la "future-mère-de-tes-enfants", celle avec qui tu voudra mélanger tes gènes pour concevoir une descendance.
Est-ce qu'un couple séparé, par exemple, reste heureux d'avoir des enfants quoi qu'il arrive?
Du point de vue de la biologie évolutionniste, le "but" du couple c'est justement de faire des enfants.
Cet instinct de reproduction peut nous jouer des tours bien sûr, c'est peut-être pourquoi certains s'en méfient. Voyons un cas classique, l'histoire d'un couple ordinaire : au début tout va bien, on s'aime, on fait l'amour et puis on décide de faire un enfant. Une fois que l'amour a joué son rôle (voir biochimie du coup de foudre), que le couple a fonctionné, et que l'enfant a un certain nombre d'années, alors il peut y avoir un essouflement du couple, on ne s'aime plus et on se sépare. Mais les enfants restent et resteront (normalement) après notre mort. Faire des enfants c'est plus important que la réussite du couple, plus important que la réussite professionnelle, c'est notre mission sur cette terre, notre plus belle réussite, celle de transmettre nos gènes et de faire de beaux enfants.
Alors après bien sûr il y a des gens qui vont préférer privilégier leur carrière ou leur couple au fait de faire des enfants et c'est un choix que je respecte.
Mais cet instinct de reproduction est tellement ancré dans nos gènes que le désir d'enfants reste globalement fort dans nos société occidentales malgrès les contraceptifs et les évolutions de notre société (plus d'obligations morales, religieuses, marriage etc.., individualisme, carriérisme..)
Pour répondre à ta question, c'est à nous de faire en sorte que tout se passe bien : que notre couple marche, que nos enfants se portent bien et deviennent autonomes et qu'on ne soit pas déçus ou qu'on ne culpabilise pas d'avoir mal élevés nos enfants. L'évolution elle, elle s'en fout un peu elle a rempli sa mission, celle de nous faire nous reproduire et que l'enfant ait survécu (un divorce c'est pas ça qui va le tuer lol)


Concernant la réussite des enfants, tout dépend de ce qu'est pour toi la réussite. Le but de la plupart des parents c'est, je pense, de donner une bonne éducation à leurs enfants et tous les outils pour être autonomes et donc arriver à se débrouiller tous seuls dans ce monde.
Mes parents ont très bien réussis leur vie. Ma soeur et moi bcp moins... Alors bien sûr des fois je peux leur en vouloir de pas m'avoir plus poussé dans les études et eux peuvent culpabiliser aussi. Mais c'est la vie et c'est pas bien grave. Ce qui compte c'est qu'il y ait de l'amour dans une famille, même éclatée ou recomposée, monoparentale ou quoi..
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  • [0] Intéressant le 29.01.10, 19h29 par Lossenia
Je poste une de mes théories à la con mais pourquoi se soucier de l'envie d'avoir des enfants ou non?

Pourquoi l'envie d'avoir des enfants ou l'envie de ne pas en avoir serait une norme? Pourquoi même penser aux enfants?

Je prends un exemple: vous êtes résolu à profiter de votre vie et vous avez assez de force de caractère pour refuser de faire des enfants avant 30 ans, soite. Mais avez vous une vraie raison de faire ainsi? Avez vous un réel projet qui rendrait réellement impossible le fait de faire des enfants?

Je ferai des enfants le jour où j'en ferai. Je peux décider du fait de me mettre en couple, de faire des gosses mais sans préservatif, qui peut prédire si j'aurai des gosses ou non?

Et les stériles, leur vie est finie? (non j'en suis pas un :mrgreen: )

Franchement, je me soucis de bien d'autres choses que les enfants. L'utilité de votre vie est de faire tout ce que vous voulez faire, c'est ma doctrine. J'ignore quand j'aurai une femme avec qui j'aurai des enfants, si même j'aurai des enfants avec etc.

Pourquoi décider d'avoir des enfants ou non? Vous en aurez ou vous en aurez pas, pas besoin d'en faire une pièce de théâtre.

Si une femme me dit qu'elle veut des enfants, j'en ai rien à foutre. Si elle me dit qu'elle n'en veut pas, j'en ai rien à foutre aussi. Ce n'est pas nous qui déciderons de cela à mon avis.
Comment ça c'est pas vous (une femme et toi) qui déciderez de faire des enfants???

Et non, rassure toi, la vie des gens stériles n'est pas finie pour autant : soit on de fait a l'idée et on accepte, soit on en a via des laboratoires et une armée de gyneco, soit on adopte. ;)
Comment ça c'est pas vous (une femme et toi) qui déciderez de faire des enfants???
Je préfère anticiper.

Non mais je pense à ça pour plus tard. Je n'ai pas la parole divine mais franchement baiser pour faire uniquement des gosses je trouverais ça triste. Enfin ce n'est que mon avis.
Ça c'est sur mais ça n'empêche pas de décider d'en avoir ou pas. De toutes façons, parfois, plus un couple désire un enfant moins ça marche. Il ne faut pas que les enfants soient un but dans une vie.
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  • [0] ??? le 01.02.10, 10h42 par Boubou
mais ça n'empêche pas de décider d'en avoir ou pas.
A chacun son point de vue.
Chacun son point de vue, certes mais au final, de ton point de vue, qui décidera si tu feras ou non des enfants? C'est ça que je comprend pas trop.
Je pense qu'il veut dire qu'il ne fera pas d'effort particulier pour avoir des enfants, mais qu'il ne fera pas non plus d'effort particulier de contraception, et que donc ce sera "le hasard" qui décidera.

(Bien sûr, si sa copine ne veut pas d'enfants, qu'il "s'en foute" ou pas, il ne pourra pas l'empêcher de prendre la pilule, et vice-versa.)
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