J'aime beaucoup la réaction de certains selon les situations, en particulier celle de Sophie, qui en plus d'être saine et rationnelle, apporte finalement une aide à l'interlocuteur même pas son silence.
Pour ma part j'aime écouter. J'apprends beaucoup en écoutant attentivement. Sur les gens, sur les relations, sur la vie. Avant j'étais capable de tout avaler, surtout face à des personnes dont j'avais une haute estime. Maintenant du haut de mon quart de siècle je suis entré dans une phase où je trie de plus en plus selon mes goûts, mes valeurs, ma personnalité. La personne que je veux à sa plus haute estime, c'est moi même.
De nos jours, écouter c'est presque devenu une qualité j'ai l'impression, tellement on entend des "moi je moi je" à tout va, en se coupant la parole, ou en faisant mine d'écouter l'autre tout en pensant à ce qu'on va dire en suivant. J'aime écouter, et avec sincérité. Mais j'aime aussi être écouté quand j'ai quelque chose à dire, et si la personne n'est pas réceptive ( pas à ce que je dis, mais au simple fait d'écouter l'autre ), alors je zappe.
Et quand il s'agit d'un petit Caliméro ( on en a tous dans notre entourage ) assez imbu de sa personne, ou qui se plaint de choses superficielles, qui a besoin de réconfort permanent, de se faire mousser etc. Je n'hésite pas à dire "ce que tu me dis ne m'intéresse pas. Tu te répètes. C'est toujours la même chose, me parler de ça ne change rien etc.", et j'invite mon interlocuteur à creuser un peu plus derrière ses phrases banales et superficielles, mais qui cachent bien souvent des mécanismes / émotions / craintes plus profondes et plus violentes.
Je ne suis pas psychologue de formation mais la psychologie humaine me plait beaucoup. Je me suis encore constitué de trop de "pourquoi" dans ma tête et j'aime rationaliser tout, je suis en reconstruction personnelle ( et ce site aide énormément au passage, pas simplement sur l'aspect drague ).
Pour imager tout ça par exemple, dans mon métier d'éducateur lorsqu'une fille vient me parler de sa relation amoureuse qui fout le camps, je m'adapte et je réponds en fonction de sa personnalité, son âge, et de ce qu'elle me dit, de son histoire. J'écoute, et je conseille si elle m'en formule le besoin, en la recentrant toujours sur sa personne, ce qu'elle vit, ressent, je l'incite à s'écouter elle.
Si une fille vient me dire qu'elle a rencontré un super garçon, qu'elle est trop contente etc. Je plaisante un peu avec elle, tout en lui montrant que c'est chouette pour elle, mais que je ne suis pas son "pote", je reste son éducateur.
Si une fille vient me la faire à l'envers en me disant "J'ai pris des drogues tôt, jsuis grande" pour m'impressionner ou se vanter, je la remballe en lui expliquant que ça ne m'intéresse pas, et que de savoir qui elle est, elle, m'intéresserait plus. Ecouter l'effet ne m'intéresse pas, c'est plutôt la cause qui m'intéresse, et je tend de moins en moins à résoudre la cause ( sans vouloir jouer les psy ) mais de plus en plus à agir sur le présent, comment y remédier dans l'immédiat et le futur. D'où mon intérêt progressif pour les techniques de PNL et autres du genre ( ce qui est paradoxal avec mon besoin insatiable de savoir "pourquoi" tout ).
Dans tous les cas je suis à l'écoute, ça va de l'écoute très légère au "jeveuxquonmaime, plaignez-moi" à l'écoute sincère et disponible au "je travaille sur moi depuis des années, j'ai réellement envie de progresser mais il me manque des clés, aidez moi orientez moi".
Tiens, ça c'est moi ça, le "je travaille sur moi depuis des années, j'ai réellement envie de progresser mais il me manque des clés"
Bref c'est comme ça que je vois l'écoute d'une manière générale.