En faisant des ouvertures directes, on est rarement très mal accueilli, mais ça arrive. La dernière en date : je délivre mon opener, la cible me toise en mode "Mais qu'est-ce qu'il me veut, çui-là ?" et balance toutes les objections qui lui passent par la tête "Non mais je suis pressée, je suis pas intéressée, j'ai un copain !" Je raconte le truc à @Mudam, on en rigole, mais cela reste vraiment bizarre^^
Sinon, dernièrement, j'ai eu des réactions assez étonnantes, notamment de la part d'une trèèès jolie brune avec un débardeur bleu laissant deviner une poitrine seyante et un pantalon en lin très estival. Bref, je raconte : je délivre un opener direct "J'aime beaucoup ton style/ton ceci/ton cela, ça m'a donné envie de venir te parler", elles me laissent démarrer et relancer la conversation, elles sont souriantes, très réceptives et agréablement surprises d'être draguées de la sorte. Puis, au moment où je propose que l'on se revoit...
Je t'aurais bien dit oui, mais je dois dire non... j'ai un copain
...
-_-
...
Je persiste, mais ça ne donne rien.
On dirait qu'elles ont envie de nous faire galérer, de voir jusqu'où on va aller, avant de mettre un stop.
L'animal aux grandes oreilles...
Alors que je suis avec un collègue, j'aperçois dans le tram une jupe saumon, des cheveux bruns assez courts, et quelques tâches de rousseur sur le visage. Un style que j'adore ! Comme elle descend, j'abandonne en catastrophe mon collègue pour aller l'aborder.
M : salut ! Je t'ai aperçue dans le tram et blablabla...
PasdesurnomGirl : merci
Fluff talk, échange d'informations basiques. Je tente le #close en ajoutant une routine que @Mudam, m'a conseillée :
M : bon écoute, y'a un truc qui me chiffonne un peu...
PasdesurnomGirl :
M : en fait, je ne sais pas si tu me plais vraiment.
PasdesurnomGirl :
M : ... donc je te propose qu'on se voit la semaine prochaine, pour apprendre à se connaître.
PasdesurnomGirl : ok !
#close, on se fait la bise et chacun repart de son côté.
L'interaction est assez simple, a dû durer trois-quatre minutes.
Le coup du "Je ne sais pas si tu me plais vraiment DONC il faut qu'on se revoit" me semble une bonne idée à explorer. L'idée est de lui sous-communiquer le fait que ce n'est pas gagné d'avance pour elle. Une application de la notion de H2G, je pense.
Je la recontacte par SMS trois jours après pour caler un rendez-vous. Elle me répond 24 h plus tard et accepte.
Arrive le jour du date1... J'ignore si ça vient de mon caractère pessimiste, mais je me doutais que cela allait mal se goupiller. Conversation par SMS :
(cinq minutes avant l'heure du rendez-vous)
PasdesurnomGirl : Salut ! Je serai en retard et juste après, j'ai une réception de prévue. Qu'est-ce qu'on fait ?
M : Propose un autre moment, alors.
PasdesurnomGirl : après la réception ?
M : Ok.
Bon. Je me pointe à l'endroit convenu, place des Grandes oreilles. Quinze minutes de retard.
M : alors, tu ne retrouves pas la place des Grandes oreilles ?
PasdesurnomGirl : désolée, je suis encore à la réception, mais prends un verre, j'arrive.
J'aborde, pour la forme, une nana qui poireaute comme moi, et après 25 minutes de retard, lui dis par SMS, poliment, que je me barre, et qu'elle me rappellera pour caler un autre moment.
Bon... Trois questions qui me viennent à l'esprit :
1. Est-ce que j'ai bien fait d'accepter le report à plus tard dans la soirée ? Sur le moment, j'ai hésité à reporter à un autre jour, mais je n'y voyais finalement pas trop d'intérêt.
2. Après les quinze minutes de retard, est-ce que j'aurais dû l'appeler, pour qu'elle entende ma voix, remettre un peu de lolz dans l'interaction et lui donner envie de venir ?
3. Est-ce qu'il faut en rester là ?
Reporter à peine cinq minutes avant le rendez-vous à un autre moment où elle ne se rend même pas dispo, c'est assez puissant, quand même...^^