Posté : 27.07.05
Post très intéressant. 
Je suis tout à fait d'accord avec FrenchKiss (et vous autres aussi
). Face à un obstacle, une difficulté, il y a ceux qui s'abandonnent au confort facile et baissent les bras, et ceux qui s'obligent à surmonter ladite difficulté en faisant des efforts sur eux-même pour réussir.
Les premiers sont certes heureux de leur mode de vie confortable, mais c'est le bonheur d'un bouchon de liège abandonné au courant d'une rivière.
Les seconds s'efforcent de contrôler leur vie.
Alors oui, on renonce à une forme de bonheur, mais avoir prise sur sa vie, c'est assumer la responsabilité qu'à chacun de construire son existence et se développer en tant qu'homme adulte. Evoluer en même temps que faire évoluer son environnement et sa condition.
Laisser les évènements (certains préfèreront parler de s'en remettre au "destin" ou à la "bonne étoile") façonner sa vie, c'est se placer dans la situation déresponsabilisante de l'enfant qui laisse les évènements lui passer dessus, incapable qu'il est d'avoir prise sur ce qui l'entoure. Il est tellement plus réconfortant d'ignorer cette terrible responsabilité et cette petite voix qui, au fond de nous, dit :
"Tu es entièrement responsable de ta condition.
En es-tu pleinement satisfait ?
Es-tu pleinement satisfait de ce que tu ES ?
Non ? Pourtant, il ne tient qu'à toi de prendre la vie à bras-le-corps.
Si tu ne la maîtrises pas, elle te maîtrisera.
Mais la vie, elle, ne tiendra pas compte de tes désirs et de tes aspirations profondes !"
Personnellement je trouve qu'à partir du moment où on s'est engagé sur cette voie, le confort qu'il peut y avoir à revenir en arrière, se reposer sur ses lauriers, se laisser guider par la vie... il est difficile d'y goûter avec plaisir. Avec le temps, on finit par se sentir à l'étroit et un beau matin, on se réveille sur une prise de conscience et la situation paraît soudain insupportable.
Une différence notable entre ceux qui subissent leur vie et ceux qui la contrôlent est que, les premiers regardent en arrière avec nostalgie en soupirant "Ah ! C'était tellement mieux avant quand j'étais jeune/avec cette fille/enfant/avec mes copains/étudiant" (entourez la/les mentions correctes
).
Quant aux seconds, ils n'ont que peu regret sur leur passé puisque, en construisant une vie qui correspond à leur désir ainsi qu'à leur personnalité, ils ont prise sur le présent, et ont conscience que le meilleur reste toujours à venir. Ils font tout pour.
Je ne dis pas qu'il faut ignorer ou mépriser le passé : qu'il soit bon ou mauvais, il nous enrichit. Il faut s'en servir pour ce qu'il apporte d'utile, et pas le magnifier en se faisant souffrir. Le temps passe, certes, mais on a le choix entre regretter les joies passées, ou se tourner vers l'avenir pour en provoquer d'autres.
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Là, je vais dévier du sujet, c'est surtout destiné à Prince :
Le but de nos gènes est bien de survivre. Se multiplier, c'est aussi assurer leur survie. Pour se multiplier, ils ont besoin de se mélanger par le biais d'autres gamètes, ce qui nécéssite un(e) partenaire possédant les gènes les mieux à même d'enrichir le code génétique des deux pour réussir le meilleur mélange (le coup de foudre se base peut-être inconsciemment sur ces critères ?
)
Mais personnellement, plutôt que de suivre l'instinct animal dicté habituellement par le corps, de me hâter de mélanger mon code avec une autre personne pour l'enrichir et augmenter ses chances de survie, je suis plutôt d'avis d'assurer moi-même sa survie en optimisant au maximum ses qualités et en atténuant ses défauts. Of course, je ne peux pas le faire évoluer, puisqu'un code génétique une fois écrit, reste tel quel à vie. Simplement, je ne veux pas jouer le rôle de simple "véhicule à gènes" qui les transporte pour les transmettre. Je les aime tel qu'ils sont, en leur état actuel, sans mélange ni "enrichissement" extérieur.
C'est un concept personnel qui paraîtra certainement bizarre voire hyper-individualiste... Désolé si c'est mal perçu, ce n'est pas mon but.
Ce qui ne signifie pas que j'aie quelque chose contre les représentantes du sexe opposé,
ni que je ne suivrai pas l'instinct quand je serai satisfait de mes propres résultats tant au niveau de ce que je serai, que de ce que je pourrai réaliser
mais pour le moment j'estime que c'est beaucoup trop tôt pour moi, il faut d'abord que je me développe et que je me trouve. 
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Hmm, ça devient long tout ça. Je vais m'arrêter avant d'écrire un roman (comment, c'est trop tard ?
)

Je suis tout à fait d'accord avec FrenchKiss (et vous autres aussi

Les premiers sont certes heureux de leur mode de vie confortable, mais c'est le bonheur d'un bouchon de liège abandonné au courant d'une rivière.
Les seconds s'efforcent de contrôler leur vie.
Alors oui, on renonce à une forme de bonheur, mais avoir prise sur sa vie, c'est assumer la responsabilité qu'à chacun de construire son existence et se développer en tant qu'homme adulte. Evoluer en même temps que faire évoluer son environnement et sa condition.
Laisser les évènements (certains préfèreront parler de s'en remettre au "destin" ou à la "bonne étoile") façonner sa vie, c'est se placer dans la situation déresponsabilisante de l'enfant qui laisse les évènements lui passer dessus, incapable qu'il est d'avoir prise sur ce qui l'entoure. Il est tellement plus réconfortant d'ignorer cette terrible responsabilité et cette petite voix qui, au fond de nous, dit :
"Tu es entièrement responsable de ta condition.
En es-tu pleinement satisfait ?
Es-tu pleinement satisfait de ce que tu ES ?
Non ? Pourtant, il ne tient qu'à toi de prendre la vie à bras-le-corps.
Si tu ne la maîtrises pas, elle te maîtrisera.
Mais la vie, elle, ne tiendra pas compte de tes désirs et de tes aspirations profondes !"
Personnellement je trouve qu'à partir du moment où on s'est engagé sur cette voie, le confort qu'il peut y avoir à revenir en arrière, se reposer sur ses lauriers, se laisser guider par la vie... il est difficile d'y goûter avec plaisir. Avec le temps, on finit par se sentir à l'étroit et un beau matin, on se réveille sur une prise de conscience et la situation paraît soudain insupportable.
Une différence notable entre ceux qui subissent leur vie et ceux qui la contrôlent est que, les premiers regardent en arrière avec nostalgie en soupirant "Ah ! C'était tellement mieux avant quand j'étais jeune/avec cette fille/enfant/avec mes copains/étudiant" (entourez la/les mentions correctes

Quant aux seconds, ils n'ont que peu regret sur leur passé puisque, en construisant une vie qui correspond à leur désir ainsi qu'à leur personnalité, ils ont prise sur le présent, et ont conscience que le meilleur reste toujours à venir. Ils font tout pour.

Je ne dis pas qu'il faut ignorer ou mépriser le passé : qu'il soit bon ou mauvais, il nous enrichit. Il faut s'en servir pour ce qu'il apporte d'utile, et pas le magnifier en se faisant souffrir. Le temps passe, certes, mais on a le choix entre regretter les joies passées, ou se tourner vers l'avenir pour en provoquer d'autres.

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Là, je vais dévier du sujet, c'est surtout destiné à Prince :
Ta conception est intéressante.Le but primaire de nos gènes étant de survivre et de ce multiplier, au delà de nos inspirations intéllectuelles secondaires, le sexe est donc notre priorité encore aujourd'hui ( avant l'arriver du clonage humain) et une motivation essentielle pour se bouger. Le sexe c'est la communication et le mouvement ultime entre les êtres.
Le but de nos gènes est bien de survivre. Se multiplier, c'est aussi assurer leur survie. Pour se multiplier, ils ont besoin de se mélanger par le biais d'autres gamètes, ce qui nécéssite un(e) partenaire possédant les gènes les mieux à même d'enrichir le code génétique des deux pour réussir le meilleur mélange (le coup de foudre se base peut-être inconsciemment sur ces critères ?

Mais personnellement, plutôt que de suivre l'instinct animal dicté habituellement par le corps, de me hâter de mélanger mon code avec une autre personne pour l'enrichir et augmenter ses chances de survie, je suis plutôt d'avis d'assurer moi-même sa survie en optimisant au maximum ses qualités et en atténuant ses défauts. Of course, je ne peux pas le faire évoluer, puisqu'un code génétique une fois écrit, reste tel quel à vie. Simplement, je ne veux pas jouer le rôle de simple "véhicule à gènes" qui les transporte pour les transmettre. Je les aime tel qu'ils sont, en leur état actuel, sans mélange ni "enrichissement" extérieur.

C'est un concept personnel qui paraîtra certainement bizarre voire hyper-individualiste... Désolé si c'est mal perçu, ce n'est pas mon but.

Ce qui ne signifie pas que j'aie quelque chose contre les représentantes du sexe opposé,



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Hmm, ça devient long tout ça. Je vais m'arrêter avant d'écrire un roman (comment, c'est trop tard ?
