Pas de soucis Ash. Au contraire, je te remercie de m'indiquer ce que tu considères être mes points de progression. Même si je le redis, c'est peut-être mieux en mp

plutôt que faire dériver ce sujet.
Qu'est-ce qui vous fait dire que je le nie ?
Je pensais vous avoir répondu à ce sujet. Oui, en insécurité, je me replie sur ma zone de confort, à tenter de "contrôler". Je dirai plutôt trouver des solutions à un problème pour recadrer. Je n'aime pas le terme "contrôler", qui me fait penser à de la manipulation. J'agis totalement différemment lorsque je suis en relation. C'est un peu du tout ou rien. Ce qui est la chose qui me disqualifie, et que j'ai bien identifié. En temps normal, je sécurise mes partenaires. En insécurité, ben je les mets aussi en insécurité.
Je sais aussi que ce n'est pas la meilleure des manières de faire, mais je m'en suis rendu compte récemment. En temps normal, je ne suis pas quelqu'un de peureux, à toujours être sur le qui-vive et me poser mille questions. Je vis quoi

... En insécurité par contre, je vais combattre ma peur

. Et donc chercher à communiquer pour passer outre le problème.
Mon problème, je pense qu'il est que je ne "disqualifie" pas mes futures amantes assez tôt

. Je laisse passer des trucs en début de relation que je ne devrais pas laisser passer et qui devrait me la faire arrêter plus tôt. S'ensuit une répétition de schémas qui font que ça coincera à un moment ou à un autre. Si vous voulez "attaquer" un point dur (j'déconne pour attaquer

), c'est là qu'il faut viser.
Effectivement, je n'ai pas écris sur ce post ou ailleurs que j'ai trois gosses en bas âge

, que je m'éclate avec eux quand je le peux et que je leur consacre beaucoup de mon temps, que je m'amuse à sortir avec mes potes

, que j'ai autant que possible une vie en dehors du forum (IRL ou online), etc ... Ma communication sur le forum

... Je ne vais pas passer trois plombes à tenter de décrire des schémas chiants, je synthétise. Ça fait une communication austère, "professorale". On s'en tape, franchement

... Je ne cherche pas à prendre les gens de haut, aucun intérêt si je cherche à communiquer. Je suis là pour du dev perso, pas pour raconter ma vie

. Ni m'en justifier
J'estime être un gars plutôt équilibré, avec des choses à améliorer chez moi. De là à dire que je contrôle tout le temps, non. Enfin ... perso, je ne le ressens pas comme ça. Je ne vivrais pas autrement.
Maintenant, le fin mot de l'histoire, et pourquoi je tente de "contrôler" dans ces situations là, ou plutôt comprendre, comme ça ce sera clair. Vous êtes des têtes de mule, à me pousser comme ça
Mes deux dernières relations, soit 13 ans de ma vie ...
Je suppose que la mère de mes gosses est borderline. Je ne savais pas ce qu'était une personne borderline quand je me suis mis avec elle. Il y avait des trucs qui aurait dû m'alerter au début (jalousie intempestive, sautes d'humeurs, etc ...), mais je pensais que ça s'arrangerait dans le temps. D'autant que je ne faisais rien pour l'attiser. J'ai vécu dix ans avec elle. J'ai subi trois cycles de "violence"
décrits ici. Cycle de trois ans chacun. Jusqu'à ce que je fasse un burnout lors de sa dernière crise (2 mois et demi d'arrêt en comptant les vacances et passage temporaire sous médication pour calmer des angoisses. Angoisses que je n'avais jamais eu jusqu'alors). Parce qu'elle était perdue dans cette communication paradoxale. Parce qu'elle avait décidé de partir tout en agissant pour me retenir. Ce qui est à rendre quelqu'un dingue. Rajoute ça au fait que j'ai dû faire exploser ma propre famille, ce qui était un traumatisme inconscient chez moi, plus des problèmes au boulot, plus une belle-mère en crise de parano aigüe qui arrose tout le monde, et tu as la raison du burnout. Je m'en suis sorti en six mois en me remettant dans l'action, au prix d'un sacré coup de collier. Disqualification ? Là oui ...
Mon ex est diagnostiquée borderline (oui, je sais ...). J'ai eu une relation à distance d'un an et demi avec elle. On se voyait les weekends, et quelque fois durant les vacances. Elle se soignait quand on s'est rencontré, et ça se passait plutôt bien

. Elle avait des réactions "normales" et mettait de l’énergie à se soigner. Je ne voyais pas de raisons pour ne pas tenter un truc avec elle, d'autant plus que c'est une femme qui me plaisait (plait ?... ) sur beaucoup de points. Elle a arrêté sa médication au bout d'un an, en accord avec son psy et en m'en parlant aussi. Elle n'avait pas envie de tomber dans une dépendance aux médocs, ce que je peux très bien comprendre. Son psy estimait que c'était ok, je n'allais pas dire non (là, c'est pour le contrôle). Je pense qu'arrêter la médication l'a fait partir en vrille, ce dont je me suis rendu compte quatre mois après l'arrêt, ce qui était trop tard. De toute façon, elle le disait elle-même lorsqu'elle était sous médication. Même encore maintenant, je me prends des trucs dans la tronche qui démolirait n'importe quel mec, c'est une phase de sa crise. Trucs qui m'ont sincèrement bien démoli dernièrement. Un OI où tu as des crises d'angoisse ou de colère qui surgissent d'un coup, sans que tu arrives à rattacher tes émotions à quoi que ce soit ... Je n'ai pas envie de tomber là-dedans, alors oui, je me pose des questions. Et j'essaye d'agir. C'est la quatrième fois que ça m'arrive, je m'en suis sorti récemment. L'habitude ... Elle me semble être encore dans sa crise, et je subis. Bien qu'on ne se soit pas vu depuis un moment, j'ai encore droit de sa part à une communication paradoxale assez délirante, entre autres. Même si je ne demande rien. Je n'aime pas ça. Je n'avais pas envie d'en parler sur FTS sous cette forme.
Quand je me retrouve face à une personne borderline en crise, oui, je cherche à comprendre, et "contrôler". Parce que si elle va "au fond du trou", perso, je n'ai aucune envie d'y aller. Mais elle tente de m'y emmener (la notion de contenant psychologique). Perso, je préfère vivre. A chaque fois, je tenais à mon amante, je l'aimais. Alors j'essayais de faire ce que je pouvais pour nous sortir de là. Et crois moi, lutter contre la personne que tu aimes, qui te montre de manière totalement paradoxale qu'elle t'aime aussi tout en te blessant, c'est rude ... très rude. Pour ça, j'aurais dû rapidement les disqualifier. C'est sans doute une erreur que je fais, mais qui est commune à beaucoup de gens. Maintenant, si l'amour n'est pas sacrifice, je ne me vois pas passer à autre chose du jour au lendemain après un an et demi de relation. J'essaye de me bouger le cul un minimum pour essayer de remettre d'aplomb. Jusqu'à ce que je n'en puisse plus, ou ne vois plus d'issue ...
Je n'ai pas envie d'être dans le contrôle, c'est une perte de temps. Tu ne vis pas quand tu es dans le contrôle. Tu ne profites de rien. Tout ça je le sais. Lors de ces deux relations, les fois où j'en arrivais à être dans le contrôle, c'est lors de la phase d'explosion de violence qui leur sert à décharger leur tension interne. Autrement, je ne me pose pas de questions, je profite. Je suis quelqu'un qui positive, et qui va de l'avant

. Je vis ...
Vous allez me dire "mais pourquoi tu choisis des nanas comme ça ?". J'y ai répondu. Répétition de mes schémas parentaux. Mes parents, qui ont divorcés quand j'avais dix-neuf ans, ne m'ont pas montré ce qu'est un couple "sain". Je me demande d'ailleurs si ça existe... Alors je tente, je fais des essais. En tenant compte de leurs erreurs, des miennes. Je cherche comment je peux faire mieux. J'améliore au fur et à mesure comme je peux. Ce n'est pas du contrôle. C'est de la recherche de mieux vivre.
Ce que j'écris là, je le savais déjà. FTS est public, je n'avais pas forcément envie de le dévoiler par pudeur. Ce n'est pas de la défiance. Alors quand je vous fais une réponse synthétique, ou que je vous dis non, c'est que j'y ai déjà réfléchi

. Le déni, perso, j'y fais très attention. Quand on me dit quelque chose et que je réponds instinctivement "non", je me dis toujours "et si peut-être ... ?". Alors quand je dis non, c'est qu'il est "pensé".
Voila. Le prochain qui insiste sur le contrôle, je lui mets la fessée. Même si c'est une femme

. Non Mesdames, ne venez pas la chercher exprès
