Re: Pourquoi les femmes dominent le marché du sexe?
Posté : 23.04.14
Ce qui me gène le plus dans cet article, c'est ce prisme offre/demande et surtout l'antagonisme des rôles présenté comme allant de soit : l'un est demandeur, l'autre serait l'offre.
Qu'il y aurait deux rôles distincts, parfaitement exclusifs.
Celui qui assumerait son désir en agissant, et l'autre qui attendrait d'avoir le droit d'y répondre.
Hors je pense qu'en réalité chaque individu est bien plus souvent qu'on le croit les deux à la fois. A la croisée des chemins, la rencontre de deux désirs plus ou moins timidement exprimés, assumés, et le plaisir de reconnaître ensemble la réciprocité.
A force de vouloir démonter la mécanique du sexe et de la séduction, on oublie qu'en l'observant de l'extérieur on est de facto exclu de l'essentiel ce qu'il y a à observer. Je ne crois pas qu'il y ai un avis objectif à avoir, car en pratique il n'y a que des avis subjectifs, et uniquement ceux des concernés.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a autant de cas que d'histoires, et que l'on ne comprends pas souvent des cas qui nous paraissent tellement improbables, bancales, foireux. Et pourtant cela marche. Malgré l'absence de "schémas" identifiables.
On n'a pas tous la même tolérance à ce qui nous gène. Certains vont trouver un moyen de vivre avec, d'autres s'y refuseront. Il m’apparaît difficile d'affirmer que la situation actuelle est douloureuse de manière universelle, générale, tout comme d'affirmer qu'une dystopie égalitaire sur l'accès au sexe n'engendrerait pas d'autres souffrances, nouvelles.
Qu'il y aurait deux rôles distincts, parfaitement exclusifs.
Celui qui assumerait son désir en agissant, et l'autre qui attendrait d'avoir le droit d'y répondre.
Hors je pense qu'en réalité chaque individu est bien plus souvent qu'on le croit les deux à la fois. A la croisée des chemins, la rencontre de deux désirs plus ou moins timidement exprimés, assumés, et le plaisir de reconnaître ensemble la réciprocité.
A force de vouloir démonter la mécanique du sexe et de la séduction, on oublie qu'en l'observant de l'extérieur on est de facto exclu de l'essentiel ce qu'il y a à observer. Je ne crois pas qu'il y ai un avis objectif à avoir, car en pratique il n'y a que des avis subjectifs, et uniquement ceux des concernés.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a autant de cas que d'histoires, et que l'on ne comprends pas souvent des cas qui nous paraissent tellement improbables, bancales, foireux. Et pourtant cela marche. Malgré l'absence de "schémas" identifiables.
On n'a pas tous la même tolérance à ce qui nous gène. Certains vont trouver un moyen de vivre avec, d'autres s'y refuseront. Il m’apparaît difficile d'affirmer que la situation actuelle est douloureuse de manière universelle, générale, tout comme d'affirmer qu'une dystopie égalitaire sur l'accès au sexe n'engendrerait pas d'autres souffrances, nouvelles.