"It's real life but better ?"

Note : 63

le 09.08.2014 par Venusian

99 réponses / Dernière par Acherus le 17.02.2015, 02h02

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Les vraies questions, c'est :

- est-ce que ça leur permet de faire des rencontres
- est-ce que ça leur apporte des occasions d'être heureux
- est-ce que ça les prive de quelque chose ?
- est-ce que ça les empêche / leur interdit de faire autrement ?
- est-ce que ça rend les autres malheureux ?
- est-ce que la rencontre qui en découle est moindre qu'une rencontre faite autrement ?

=> OUI
=> OUI,
=> NON (du moins je ne pense pas, c'est pour moi une démarche différente, mais je ne souscrit pas à l'idée qu'elle amoindrit la personne aux idées claires et saines)
=> Parfois (dans les cas pathologique) mais globalement je pense que NON, comme n'importe quel moyen de faire des rencontres (on trouve des accros à la petite annonce, à l'agence matrimoniale, à la drague à St Michel, à l'alcool, aux clubs échangistes, ...)
=> NON
=> NON
Alors si ce sont les vraies questions autant y donner de vraies réponses.

Sur la question de savoir si ça les prive de quelque chose ou si ça leur interdit de faire autrement. Personne n'a un flingue braqué sur la temps MAIS les psychologues sont d'accord sur le principe du "use it or lose it". Quand nous n'utilisons plus une capacité cognitive du fait d'une avancée technologique, cette capacité, rendu obsolète tend à disparaître. C'est la cas de plus en plus avec l'écriture manuelle, le calcul mental etc. On peut s'en réjouir ou pas mais c'est un fait. Déceler les signes d'invitation, de disponibilité d'un(e) partenaire potentiel deviendra de moins en moins aisé au fur et à mesure que nous n'aurons plus "besoin" de lire ces signes ailleurs que sur notre téléphone.

D'autre part, la psychologie sociale a fait de la prise de décision un champ de recherche particulièrement intéressant. Il en ressort notamment que nous sommes généralement averses au risque. Nos décisions se prenant en règle générale sur la base d'un algorithme de type minimax consistant à minimiser le risque de perte pour un résultat espéré maximal. A partir du moment ou un outil permet de neutraliser le risque de rejet social (dont on sait qu'il emprunte les même chemins neuronaux que la douleur physique) il n'y a pas besoin d'être un cas pathologique pour préférer Tinder à l'abordage d'une inconnue risquant de te foutre une bâche.

Les phénomènes d'accoutumance aux technologies de communication sont également largement documentés et ne sont en rien négligeable ni en quantité, ni en gravité.

Le contexte de la rencontre importe. Lors d'une étude menée cette année, des chercheurs se sont en effet aperçus que les relations commençant au sein du réseau social sont caractérisé par un support plus important des amis et de la famille ce qui tend à les solidifier. D'où l'importance d'inclure son ou sa partenaire au sein du groupe. Mais aussi ils ont notés qu'une proportion importante des gens qui se sont rencontrés en ligne offre une autre version de l'histoire pour obtenir ce support de leurs proches. Le mythe fondateur tombe à l'eau quand on se rencontre en ligne.

source: Sassler, S., & Miller, A. J. (2014). The ecology of relationships: Meeting locations and cohabitors’ relationship perceptions. Journal of Social and Personal Relationships. Advanced online publication.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Merci ! :) le 11.08.14, 13h05 par FK
  • [+3] Constructif le 11.08.14, 16h16 par Marshall Ombre
  • [+1] Intéressant le 11.08.14, 18h19 par Thedaze
  • [+1] A lire le 04.09.14, 03h17 par Jindo
  • [+3] Post de qualité le 20.02.15, 14h44 par sophie_is_happy
Pour l'instant,
- tu as produit des arguments appuyés sur l'idée (absurde) que celui qui utilise Tinder ou autre, est forcément accro au téléphone et ne sait plus s'en passer. Tu as d'ailleurs soigneusement évité de répondre quand j'ai essayé d'en savoir plus sur d'où vient ta certitude sur ce point.
Ah non, je ne l'ai pas évité.
Tinder répond à un besoin presque impulsif de "matching", c'est à dire qu'il donne l'illusion qu'on va pouvoir flirter avec plein de personnes, et qui plus est certaines se trouvant à proximité.
Un lien (en anglais, pas trouvé de satisfaisant en français) : http://www.dailydot.com/technology/tind ... ive-study/

Plus largement, beaucoup d'applications smartphone surfent sur cette addictivité (cf candy crush) et c'est être bien naif de penser qu'il suffit d'être pas trop con pour s'en prémunir. C'est comme pour la télé-réalité tiens.
FrenchKiss a écrit :Encore et toujours cette même idée que l'utilisateur de sites de rencontres est forcément accro à son téléphone (et donc sous jacente : que les gens sont incapables d'être raisonnables, mesurés, et d'avoir des pratiques diversifiées dans leur vie).

Vraiment mystérieux comme parti pris, et toujours pas expliqué.
Je ne suis pas dans un débat de principes. Et je ne tire pas de conclusion sur la capacité des gens à être mesurés du fait de leur utilisation d'une appli.

Mon propos c'est de dire que tout le monde y gagne à ne pas utiliser les sites et appli de rencontres.

Même ceux qui choppent et ont une vie y gagnent, parce que ça apporte plus de bien être de sortir de chez soi, et lier contact avec des gens de visu et de vive voix.

J'espère qu'il ne faut pas invoquer des théories scientifiques poussées et les organiser dans un argumentaire de plusieurs pages pour prendre conscience de cela.

Ce que j'évoque est de l'ordre du ressenti. Ce qu'on ressent en liant contact avec quelqu'un dans le monde réel est d'un autre ordre par rapport au Online.

J'irai même jusqu'à dire que dire simplement bonjour à une inconnue et échanger quelques mots, puis ne plus jamais la revoir, est plus gratifiant que coucher avec la 10e nana rencontrée via Tinder ou AUM.

L'utilisation d'un site ou d'une appli privilégie une logique fonctionnelle :
J'ai envie d'une relation ==> J'utilise une appli dont la fonction est de trouver une relation ==> Je trouve une relation.

J'ai besoin d'un billet de train ==> J'utilise l'appli de réservation de billets SNCF ==> J'ai mon billet de train.

En somme, une appli s'utilise pour quelque chose. Elle s'utilise pour un résultat. Ce qui est très bien pour des réservations de billets ou un GPS.

En revanche, concernant les rencontres, il a été évoqué la nécessité de se détacher du résultat.

Ainsi, si l'on engage la discussion avec une belle femme, il faut le faire par plaisir d'engager la discussion, et non pas en vue de coucher/sortir avec.

L'enjeu n'est pas tant d'utiliser Tinder ou non. C'est dans quelle logique je me mets concernant mes rencontres :
- Logique fonctionnelle : Entreprendre des actions, s'inscrire sur des sites ou appli, dans le but de ?
- Logique de plaisir spontané et de non-contrôle ?

Après, je ne blame personne d'utiliser ces sites et applis. Et si des gens trouvent leur bonheur là dedans, tant mieux pour eux.

Ce qui m'intéresse en premier lieu, c'est pas que les gens n'utilisent pas les rencontres Online. C'est de montrer qu'on peut être au XXIe siècle, et faire des rencontres sans toutes ces technologies, et que ça a une autre saveur. Et que si les gens sur FTS utilisent les sites et appli de rencontres, que ce soit sur la base d'un choix véritable, et non pas sur la croyance que c'est incontournable dans le monde actuel.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 10.08.14, 21h36 par Blusher
  • [+1] Pertinent le 10.08.14, 22h57 par Bumble
  • [+1] +1 le 11.08.14, 02h09 par Puzzl3d
  • [+1] Instructif le 20.02.15, 14h50 par sophie_is_happy
J'ai cherché des stats sur le nombre de rencontres via Tinder. J'ai pas trouvé. Par contre :
un utilisateur passe en moyenne 77 minutes par jour sur l’application
http://marketingetseduction.blog-ppa.fr/2014/03/01/330/
2 milliards de « matches » en tout depuis le lancement de l'application fin 2012.
(55 % de garçons, 45 % de filles)
http://www.lemonde.fr/pixels/breve/2014 ... 08996.html
- 60% des utilisateurs ont entre 18 et 24 ans, et l’utilisateur moyen se connecte 11 fois par jour sur l’app.
65 demandes en mariage ont uni des couples rencontrés sur Tinder
http://jouanito.com/post/63583956990/to ... r-lapp-qui


Si des utilisateurs réguliers pouvaient communiquer leur appréciation quant au nombre de match qu'il faut en moyenne pour déboucher sur une rencontre, ça permettrait d'avoir un panorama le plus objectif possible.

Pour ma part, j'ai développé mon point de vue ci-dessus, et ces chiffres ne me font pas changer d'avis. 1h17 par jour sur l'appli, pour que mon profil soit simplement présenté à une assistance virtuelle de 45% de femmes.

Mieux vaut utiliser ces 1h17 autrement.

Le point positif, c'est que c'est tellement efficace qu'il n'y a pas de quoi craindre que ça remplace les rencontres réelles.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Instructif le 10.08.14, 23h17 par Blusher
  • [0] Pertinent le 20.02.15, 14h52 par sophie_is_happy
"use it or lose it". Quand nous n'utilisons plus une capacité cognitive du fait d'une avancée technologique, cette capacité, rendu obsolète tend à disparaître. C'est la cas de plus en plus avec l'écriture manuelle, le calcul mental etc. On peut s'en réjouir ou pas mais c'est un fait. Déceler les signes d'invitation, de disponibilité d'un(e) partenaire potentiel deviendra de moins en moins aisé au fur et à mesure que nous n'aurons plus "besoin" de lire ces signes ailleurs que sur notre téléphone.
C'est très exagéré.
Il y a des choses que l'on apprend et qui restent. C'est un peu comme le vélo, il suffit de remonter dessus pour qu'on sache de nouveau en faire. Pareil pour l'écriture, la conduite automobile, etc...
Idem du calcul mental, si on l'a vraiment appris, car ce sont aussi des techniques, ça ne s'oublie pas. On est peut-être un peu rouillé au début, mais ça revient assez vite.
Déceler les signes d'intérêt, quand on les a vraiment appris, ça ne s'oublie pas.

Est-ce que la séduction est uniquement une capacité cognitive? Ou c'est plus que ça?
C'est aussi un état d'esprit, une attitude générale, une certaine confiance en soi, etc...

Non, selon moi, le problème ne vient pas de la technologie.
La technologie n'est pour moi qu'un révélateur du problème. FTS aussi d'ailleurs est un révélateur du problème.
Ce sont des pansements sur une plaie déjà existante!
D'autre part, la psychologie sociale a fait de la prise de décision un champ de recherche particulièrement intéressant. Il en ressort notamment que nous sommes généralement averses au risque. Nos décisions se prenant en règle générale sur la base d'un algorithme de type minimax consistant à minimiser le risque de perte pour un résultat espéré maximal. A partir du moment ou un outil permet de neutraliser le risque de rejet social (dont on sait qu'il emprunte les même chemins neuronaux que la douleur physique) il n'y a pas besoin d'être un cas pathologique pour préférer Tinder à l'abordage d'une inconnue risquant de te foutre une bâche.
Et si on apprenait à nos enfants à savoir faire face aux risques de se faire foutre une bâche à une inconnue? Et si les choses de la séduction étaient un peu plus apprises plus tôt ou même tout court?
Est-ce que le cas pathologique serait aussi patent?

C'est la société qui nous pousse avant tout à prendre le moins de risque possible en terme social. Si le fait de se prendre un râteau était vu comme quelque chose de naturel et non-anxiogène, alors ça n'activerait pas nos instinct de survie: minimisation du risque pour un résultat maximal. La minimisation du risque n'est là que lorsqu'il y a un réel "danger". S'il n'y a pas de danger, il n'y a pas vraiment de risque: mourir dans un jeu vidéo, ça n'est pas anxiogène.
Les phénomènes d'accoutumance aux technologies de communication sont également largement documentés et ne sont en rien négligeable ni en quantité, ni en gravité.
L'accoutumance est le signe d'un manque plus profond. Solutionner ce manque fait disparaitre l'addiction.
Et si ce manque n'est pas solutionné, une addiction chasse l'autre. Si la personne ne peut plus avoir une addiction, elle va en chercher une autre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 20.02.15, 14h54 par sophie_is_happy
C'est très exagéré.
Il y a des choses que l'on apprend et qui restent. C'est un peu comme le vélo, il suffit de remonter dessus pour qu'on sache de nouveau en faire. Pareil pour l'écriture, la conduite automobile, etc...
Idem du calcul mental, si on l'a vraiment appris, car ce sont aussi des techniques, ça ne s'oublie pas. On est peut-être un peu rouillé au début, mais ça revient assez vite.
Déceler les signes d'intérêt, quand on les a vraiment appris, ça ne s'oublie pas
Le vélo, la conduite, sont des apprentissages qui deviennent des réflexes et il n'y a pas de plasticité du cerveau les concernant.
Pour ce qui est de l'empathie, cette fabuleuse capacité de comprendre l'autre dans ce qu'il ressent, ses signes d'intérêt pour faire court, et indispensable à la séduction, il y a indéniablement une plasticité, c'est à dire que c'est comme un muscle : il faut l'entrainer régulièrement.
Ce sont des pansements sur une plaie déjà existante!
Tinder c'est plutôt du sel et des cailloux sur une plaie déjà existante ^^
L'accoutumance est le signe d'un manque plus profond. Solutionner ce manque fait disparaitre l'addiction.
Et si ce manque n'est pas solutionné, une addiction chasse l'autre. Si la personne ne peut plus avoir une addiction, elle va en chercher une autre.
Oh non l'addiction n'est vraiment pas le fait d'un "manque profond". C'est un processus qui s'installe sans aucun autre prérequis et peut toucher tout le monde.
Il peut y avoir des facteurs aggravants, mais essayer de trouver des facteurs externes c'est dangereux car ça insinue que si on est "sain et sans manque profond" on est à l'abri. Ce qui est évidemment faux.
Pour ce qui est de "l'addiction qui chasse l'autre", c'est faux aussi. On peut très bien être tombé dans le piège de candy crush, et n'en avoir aucun autre.

Bref, c'est toujours cette croyance sur laquelle les éditeurs de ces applications (et les producteurs de télé-réalité) surfent; selon laquelle seuls les gens qui ont un souci deviennent accros.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Absolument le 11.08.14, 09h58 par John_Rimbault
Le vélo, la conduite, sont des apprentissages qui deviennent des réflexes et il n'y a pas de plasticité du cerveau les concernant.
Pour ce qui est de l'empathie, cette fabuleuse capacité de comprendre l'autre dans ce qu'il ressent, ses signes d'intérêt pour faire court, et indispensable à la séduction, il y a indéniablement une plasticité, c'est à dire que c'est comme un muscle : il faut l'entrainer régulièrement.
Déceler les signes d'intérêt et l'empathie sont deux choses différentes.
Et les deux ne requiert pas un entrainement quotidien, loin de là. C'est même d'ailleurs comme le vélo, ça ne s'oublie pas.

Je suis une personnalité empathique, j'absorbe comme une éponge les émotions qu'il y a autour de moi. Tu crois que j'ai besoin de pratiquer pour être comme ça?
Non, c'est pour moi tout à fait naturel.
Tinder c'est plutôt du sel et des cailloux sur une plaie déjà existante ^^
Encore une fois c'est un parti pris.

Je quote FK:
Ceci dit, j'ai aussi l'exemple inverse (encore une fois, dans mon entourage, vous pourrez donc balayer l'exemple d'un revers de la main si vous voulez) : un mec qui, grâce aux timides, puis aux expériences qu'il a eues VIA AUM, a pris conscience que non, les filles ne mordaient pas, et de grand timide hanté par des pensées limitantes, il s'est peu à peu affirmé et replumé, et maintenant quand une fille lui plaît, il n'éprouve pas plus de difficultés que qui que ce soit à aller vers elle.

Dans son cas à lui, les sites de rencontre ont été une pente douce vers l'affirmation de soi et la réalisation que non, l'autre n'était pas là pour l'humilier. Il aurait sans doute réalisé la même chose en passant par un autre chemin, mais on en sait rien.

Toujours est-il que si OUI, un site de rencontre peut encourager l'inertie, il peut aussi aider quelqu'un à dépasser ses peurs et croyances initiales sur les rencontres, sur l'autre, sur lui-même. Je dis pas que c'est idéal, je dis que c'est une possibilité, que j'ai observée au moins une fois.
Je renforce l'argument en donnant un autre exemple: moi.
En 2007 quand j'ai découvert FTS, j'ai aussi fait une rencontre via meetic, ce qui a débouché sur une relation d'un peu moins de 3 ans.
Et quand je fais la comparaison entre le moi de 2007 et celui d'aujourd'hui, c'est un gouffre de différences. Cette rencontre virtuelle a été l'une des premières marches et la plus importante d'ailleurs.
Oh non l'addiction n'est vraiment pas le fait d'un "manque profond". C'est un processus qui s'installe sans aucun autre prérequis et peut toucher tout le monde.
Faux. A l'évidence, tu ne connais pas les mécanismes profond de l'addiction.
Je ne te parle pas d'une habitude, je te parle d'une réelle addiction.

D'autant que Tinder ou la technologie n'induit pas de manque particulier. Ce n'est pas comme la cigarette ou la drogue qui modifie la chimie du cerveau.

Ceux qui sont addict de Tinder, c'est parce qu'il y a un manque plus profond quelque part. Et que cette application donne l'illusion de combler ce manque.
Déceler les signes d'intérêt et l'empathie sont deux choses différentes.
Et les deux ne requiert pas un entrainement quotidien, loin de là. C'est même d'ailleurs comme le vélo, ça ne s'oublie pas.

Je suis une personnalité empathique, j'absorbe comme une éponge les émotions qu'il y a autour de moi. Tu crois que j'ai besoin de pratiquer pour être comme ça?
Non, c'est pour moi tout à fait naturel.
C'est méconnaitre les mécanismes cognitifs de l'empathie.

Tout comme pour l'addiction, j'ai posté un lien pour l'appuyer, Blusher a donné plusieurs références aussi.

M'enfin là c'est dialogue de sourds, inutile d'insister.
Alors les références:

C'est ça la référence sur l'addiction à Tinder? L'étude est extrêmement superficielle.
http://www.dailydot.com/technology/tind ... ive-study/

Processus cognitif de la lecture internet? C'est très largement exagéré. Et j'aimerai bien connaitre les conditions de l'expérience. J'ai un énorme doute sur les résultats.
http://eduscol.education.fr/numerique/d ... nce-et-vie

Là, oui c'est pertinent:
http://www.popsci.com/science/article/2 ... tw&src=SOC
Par contre le "Terrible things", c'est une phrase d'accroche journalistique. Le contenu est beaucoup plus modéré.

Sur les mécanismes cognitifs de l'empathie, je serais très intéressé de lire des études qui supportent tes idées. De cette manière, on en parlera plus profondément.
Pour l'addiction à Tinder, c'est un article vulgarisant, y a un lien vers une étude de l'université du Kansas.
Pour le reste, tu es juste un grand sceptique. Et j'ai pas pour vocation à convaincre les sceptiques de compétition, qui se plaisent à contredire les études scientifiques ;)
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