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Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 04.01.16
par Balzac
Projet :

Voilà, j'ai trouvé pour l'appartement.
Tout s'est fait rapidement :

Le 28 décembre, contact.
Le 29, visite.
Le 1er janvier, remise des clés.

Comme prévu, je loge 1 mois chez un ami.
Le temps de préparer le nécessaire et de mettre les derniers sous de côté.

C'est excitant et effrayant de savoir l'inconnu devant moi.
Mais surtout, d'y retourner.

Perso :

J'ai -enfin- trouvé quelqu'un qui s'exprime comme j'en avais besoin !

Vous savez : ces personnes, vidéos ou livres inattendus qui vous apportent un changement réel dans votre compréhension du monde, des autres et de vous-même... même si vous avez lu ou entendu 36 fois le truc ailleurs.

Un soir, je regardais un documentaire.
Et l'un des participants avait une manière intrigante de s'exprimer.

J'ai été voir ses vidéos. Bingo.
Des heures à les regarder.

Une véritable connexion à ma manière d'être et de ressentir les choses.

Le lendemain, je me sentais tellement apaisé et débloqué par rapport à certaines de mes émotions négatives que c'en était troublant. Ça ne m'était jamais arrivé de cette façon. Et c'est toujours le cas !

Une façon de s'exprimer différente change tout.
La sienne me convient, simple et profonde.

Pour ceux que ça intéresse, il s'agit de Laurent Levy.
Energie universelle, vibratoire, le tout est un et le un est tout, spiritualité et toutes ces conneries.

---

Autrement, la nouvelle année était sympa. Avec deux potes.
J'ai parlé et abordé un tas de groupes mixtes.
J'ai été très sociable, malgré ces derniers mois.

Je me suis même pris une claque après avoir tenté d'embrasser une magnifique Danoise (de bon cœur, ça m'a fait rire). Tout ça pour qu'elle me dise à la fin "fuck, I think I like you", ma main sur sa poitrine et la sienne sur ma hanche.

Je suis parfois étonné du contraste que je crée dans ma vie.
Entre flirter avec la dépression et flirter avec une joie profonde.
A rebondir de l'un à l'autre.

Mais là est le truc : c'est moi qui le crée, ce contraste et rebondissement.
Et je sais depuis toujours que j'ai cette capacité d'exceller et d'aller loin, dans l'un comme dans l'autre.

Je réalise surtout que même si je disais vouloir ça ou ça, au fond, je ne le voulais pas vraiment. Une façon de me dire : "okay, merci ma bonne conscience de le prétendre et de parfois essayer. Maintenant, je reste victime".

Ce fameux personnage m'aide beaucoup à mieux cerner mes pièges.

Depuis 1 an à tenir ce journal, j'ai bien évolué en comparaison de mon point de départ. Certes, il y a des turbulences plus ou moins fortes, mais c'est le jeu.

J'ai de nouvelles clés de compréhension, et le meilleur est à venir.

A bientôt, et bonne année.

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 03.02.16
par Balzac
C'est fou de se dire que l'on vit que d'un prisme personnel.

Et ça soulève bien plus de questions qu'il en a l'air.

Edit : même le prisme n'est qu'une perception de notre réalité.
Je suis fou. Comment atteindre LE prisme ?
Tout cela a t-il un sens ? Rien est réel.

On ne vit que le prisme personnel.
On lui donne le sens souhaité.

Un est tout. Tout est un.
Dieu est à l'image de l'Homme. L'Homme est à l'image de Dieu.

Pfff, pourquoi déroger à la règle : "con, mais heureux" ? :wink:

.

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 03.02.16
par Balzac
Mdrrrrr, qu'est-ce que j'écris pas quand je suis bourré !

Par contre :

Dépôt de 100€ blackjack.

"what the fuck ?"

Retrait en attente de 520.

"Ha ? okay"

Bon ben, reste plus qu'à reprendre un vol vers Naples, puisque j'ai "décidé" de ne pas prendre l'avion ce matin...

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 12.03.16
par Balzac
Mauvaise manip'.

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 20.03.16
par Balzac
Quelques news depuis la nouvelle du départ.

J'écris depuis un téléphone, n'ayant plus de pc. D'avance, désolé pour les fautes et la mise en page.

Je devais partir fin janvier, mais l'univers avait visiblement décidé de me pisser dessus.

Un jeu dont j'étais participant malgré moi. Comment gagner lorsque les dès sont "truqués" ?

Pour la faire courte : le gars me sonne milieu janvier pour m'annoncer qu'il n'a plus de job. Et qu'il ne saura pas assumer le loyer après ce mois.

Que pouvais-je faire. Le forcer à rester ? L.o.l.

Début février, retour au studio.
Dépité de ne pas voyager comme espéré (excepté un court voyage à Naples, prévu à l'avance).

Trop de frais si personne à rester dans mon studio.

Il me suffisait de retrouver quelqu'un, mais ce n'est pas si simple quand c'est une sous-location (légale en Belgique). Les gens sont méfiants et ça se comprend. Et quasi pas de demandes.

D'autant plus qu'après janvier, il restait moins d'un an à mon bail :
" - Gnééé, tu veux signer pour 5 mois ? "
Déprime totale en février et début mars. Puis, j'ai eu un déclic.

J'ai réalisé que dans tous les cas, j'allais continuer à morfler si je ne partais pas comme prévu.

Plus rien à faire en Belgique pour l'instant (j'insiste sur ce mot. J'aime mon pays). Pas assez mature pour me construire une vie ici. En relisant mes derniers posts, cela sera plus clair pour vous.

Plus rien à faire, car ces derniers mois, je m'isolais, n'avais plus de volonté, à pleurer comme une victime, à glander... Bref le classico d'une dépression :P.

La seule chose qui m'intéressait, c'était voyager.

Et pour moi, l'action est la seule chose qui m'aide à progresser, puisque je comprends très bien les raisons de mes blocages (c'est bien, mais sans l'action, ça vaut pas un clou).

J'ai juste envie de penser à ma gueule pour le moment. De découvrir. De grandir et de comprendre. Sans penser à demain. Juste vivre. Fuck le reste. Rien à foutre des "obligations".

Alors, fuck it, just do it.

Rien ne me retient, si ce n'est moi-même. Stop les lamentations et les excuses. C'est arrivé. Ça arrive. Move.

Je me suis foutu -volontairement- en condition d'échec financier pour mars. Plus le choix si j'voulais pas crever la dalle. Il me restait genre 20e. Va falloir bouger.

J'ai redoublé d'efforts pour retrouver une personne. Que 2 candidats pour quasi un mois de recherches...

J'ai rusé pour mettre en confiance et récupérer l'argent en liquide dès la signature du bail.

Et c'est passé crème.
Un coup digne d'un maître d'échecs.

De quoi voyager, finir le mois Izi Pizi et continuer.

Cette fois, ce sont les parents qui assurent le loyer à leur fille. Et on voit qu'ils sont financement à l'aise. Bingo. Pas de cassure en perspective, donc.

Ici, je viens de dégoter une nuit dans un appart.

Demain, le -vrai- grand départ.

Je ne sais même pas encore où, puisque je n'ai que cette nuit en Belgique avant de devoir prendre l'avion.

Je vais me décider à l'aéroport.

C'est encore bien plus vague que prévu.

Plus envie de me prendre la tête.
Au fil des jours, on verra où ça me mène. Et c'est ça qu'c'est bon ;D.

Je l'avais dit sur l'un des posts que 2016 serait une année où je voyage.

Mon seul choix, c'est de pas en avoir ;).

Je vous tiens au jus.

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 27.03.16
par Balzac
Quelques news. Ecriture toujours par téléphone.

Contrôles de malade comme le départ était le jour des attentats. La plupart des vols étaient toujours confirmés, malgré ça. Vol vers le Danemark.

D'ailleurs, ce soir, je quitte Copenhague, direction Edinburgh, Ecosse. J'arrive à l'aéroport vers 23h et ne sais toujours pas où dormir. Swag.

2 "closes" lors du séjour.

Un "petit" avec la Japonaise. Un "meilleur" avec l'américaine.

Le premier :

Une Japonaise, super jolie. Plutôt "marrant" la façon dont ça s'est produit.

On passe la soirée au bord d'un canal, à 4. Bières et marijuana (il y a un putain de quartier illicite à Copenhague. Du style un vrai bidon ville où l'Etat autorise la vente de drogues. Même si illégal ! Hommes en cagoule, bars, personnages chelou, stands où on ne voit pas les vendeurs, pas de gsm autorisé... vous voyez le délire !). Les 2 Japonais sont étonnés et excités, l'Espagnol et moi, on se prend des barres tellement ça nous paraît simple en Europe.

Je remarque que la Japonaise reste parfois auprès de moi. Déjà à l'auberge, j'avais l'impression qu'elle me regardait. D'autant plus qu'elle a dit à ses amies qu'elle voulait venir avec nous. Elles étaient okay avec ça. Un signe potentiel.

On rentre vers 2h. On parle un peu puis tous vont se coucher vers 3h. Il ne reste que nous deux.

Elle s'inquiète, car ses amies ne sont pas dans la chambre et elles n'ont pas sms pour la prévenir. Ce qui n'arrive jamais. D'autant plus les spécificités culturelles nippones.

Elle ne sait pas quoi faire. Je lui suggère d'aller dormir. Qu'elles vont revenir et qu'elle ne peut rien faire en attendant. Elle me dit oui et me dit aussi d'y aller.

Je rentre dans mon lit, 5 minutes après, j'entends des "POK". La Japonaise qui se prenait la table à s'endormir.

Je me suis dit "okay, fuck it, retourne avec". Elle n'allait pas dormir et ça me faisait chier de la laisser comme ça.

Je me pose à côté d'elle et lui dis de dormir contre moi.

Elle est surprise. Me demande si je suis sûr. Je la prends contre moi.

Elle se pose à son aise. Après quelques minutes, elle cherche ma main et la caresse. Je reste une bonne heure à la laisser dormir. Je me pose parfois sur elle, lui embrasse la tête, ainsi de suite.

À un moment, je la sens plus proche. Je relève ma tête de ses jambes et approche mes lèvres des siennes.

Ca dure un bon moment.

On se chauffe un peu. C'est parfois "difficile" de lire les signes, question de culture (malgré la simplicité de l'écrit).

J'avance doucement, par précaution.

Au bout d'un moment, je finis par glisser mes doigts sous sa jupe. Chouette, un fantasme d'expérimenter avec une Japonaise. Elle joue aussi avec "moi".

Et ses putains d'amies rentrent. 6h du matin. Fuck fuck fuck.

Je décide de la laisser. Dans tous les cas, c'est mort. La condition sociale et amicale est trop importante pour elle. Puis, pas besoin de jouer les gros lourds. Ses amies sont revenues, je les laisse.

Je me lève et l'embrasse. Elle me prend la main et me dit tout en la caressant :

- Thank you.

C'était super mignon. J'ai vraiment accroché avec.

Anyway, elle m'a ajouté sur Facebook le lendemain et, si je passe par Londres, on se croisera peut-être :).

J'écrirai un peu plus tard pour l'Américaine.

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 27.03.16
par MOTHRA 2000
super! bravo Balzac! ;) en plus les asiatiques ne sont pas faciles à séduire,meme
partiellement,beaucoup de spécificités culturelles comme tu l as précisé.

vite la suite aussi! ;)

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 27.03.16
par Popovski
MOTHRA 2000 a écrit :super! bravo Balzac! ;) en plus les asiatiques ne sont pas faciles à séduire,meme
partiellement,beaucoup de spécificités culturelles comme tu l as précisé.

vite la suite aussi! ;)
Mothra, aux dernières nouvelles t'es pas encore très bien placé pour dire que c'est "facile" ou "difficile" de seduire tel ou tel type de nanas. Fais-toi une expérience avant de donner tes appréciations sur un sujet :wink:

Et vas plutôt faire ce que je t'ai conseillé dans ton journal :D

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 28.03.16
par MOTHRA 2000
Popovski a écrit :
MOTHRA 2000 a écrit :super! bravo Balzac! ;) en plus les asiatiques ne sont pas faciles à séduire,meme
partiellement,beaucoup de spécificités culturelles comme tu l as précisé.

vite la suite aussi! ;)
Mothra, aux dernières nouvelles t'es pas encore très bien placé pour dire que c'est "facile" ou "difficile" de seduire tel ou tel type de nanas. Fais-toi une expérience avant de donner tes appréciations sur un sujet :wink:

Et vas plutôt faire ce que je t'ai conseillé dans ton journal :D


Popovski: tu es un gars sympa :) et un de ceux que j apprécie le plus sur le
site :) mais je peux t assurer que pour les filles asiatiques je sais un peu
ce qu il en est ;)

Pour les conseils je les appliquerais :)

Re: L'histoire d'un Belge

Posté : 28.03.16
par Hydrogene
Balzac a écrit :(il y a un putain de quartier illicite à Copenhague. Du style un vrai bidon ville où l'Etat autorise la vente de drogues. Même si illégal ! Hommes en cagoule, bars, personnages chelou, stands où on ne voit pas les vendeurs, pas de gsm autorisé... vous voyez le délire !).
Pour info, c'est Christiania.