Faire des rencontres

Si tu avais justifié ta prise de numéro par un bateau "pour que je te montre le coin et faire connaissance", ce serait mieux passé. Elle ne va pas répondre "on se connaît pas" à un mec qui veut lui proposer justement de faire connaissance. Et puis une raison ça désarme trop de flou dans sa tête qui est générateur de questions.

Ouais c'est du tout bon ! Visiblement tu rebondis bien sur ce que te dis la fille, donc t'es à l'écoute. Tu as su saisir les 2-3 petits éléments qui permettent d'entretenir la conversation avec elle.

Continue, et pratiquant moi aussi la méditation je ne peux que t'encourage dans cette voie. Marcher dans une rue l'esprit et les sens ouverts à la rencontre a quelque chose de méditatif en effet.

Je reviens sur ce que tu avais écrit il y a quelques temps:

Outkast, effectivement le problème vient de mon manque d'attrait pour quelqu'un. J'en suis bien conscient.

Je n'ai pas d'exigence particulière. Je ne ressens pas l'étincelle pour les femmes que je rencontre.

D'où le fait que je cherche à faire plus de rencontres.

Sinon pour augmenter tes chances de rencontres avec des filles qui pourraient te plaire, cherche et trouve les endroits qui te correspondent et que tu aimes fréquenter. Ca peut être un ou plusieurs bars, boîtes, restaurants, associations, etc.
A toi de voir, en fonction de tes passions, loisirs ou intérêts. Tu rencontreras alors des filles qui ont plus ou moins les mêmes goûts.

le problème vient de mon manque d'attrait pour quelqu'un. J'en suis bien conscient.

Une idéalisation de la femme et de l'amour peuut-être?

Cela veut dire quoi "l'étincelle"? Tu l'as déjà ressentie?

Quand j'avais écrit ça j'étais déprimé et épuisé par un rythme de travail soutenu, un volume horaire trop important, et une gestion de mon temps privé qui en découlait trop étouffante.

3 semaines plus tard je m'arrêtais 3 jours, suite à gros coup de fatigue. J'ai échappé au burn-out car je me suis arrêté à temps.

Depuis mi-août j'ai levé le pied au niveau du rythme de travail. J'ai toujours le même volume horaire (40h / sem) mais je m'accorde des temps, pendant mon travail, où je m'autorise à déconnecter (écouter de la musique par exemple), voire à faire des choses perso qui peuvent se faire sur un ordi, ce qui me libère du temps et de l'énergie le soir.

Pour résumer, ma vie était devenue une suite d'obligations à remplir, de choses à faire. J'avais plus envie de rien.

Aujourd'hui je fais au mieux pour limiter les impacts négatifs de ma vie pro sur ma vie privée. Je fais des démarches pour changer de boulot. Je donne des cours de guitare à un ado. J'ai créé une micro-entreprise. Je souhaite la développer, trouver de nouvelles prestations, soit pour pouvoir vivre un jour en tant que travailleur indépendant, soit pour l'incorporer à mon expérience afin d'accéder à d'autres postes salariés où je serai dans une autre position que ce à quoi je peux accéder actuellement.

Je sors déjà globalement dans des lieux qui me correspondent. J'ai aussi des activités qui me correspondent car je fais partie de 2 groupes de rock et d'un ensemble vocal chanson française.

Si jusque là j'ai plutôt été dans des boulots alimentaires qui ne me convenaient que moyennement, j'espère que les exercices que je fais pour changer au niveau relationnel et créer de manière active des échanges et du lien vont induire un changement dans mon fonctionnement psychique, et aussi permettre l'accès à des opportunités d'activités professionnelles plus riches.

Félicitations pour avoir compris qu'il ne suffisait pas d'agir à la surface (techniques de drague) pour changer sa vie amoureuse mais qu'il fallait considérer les impacts croisés des différents domaines de vie (soc. pro. amoureux etc.).

Petit bilan de la semaine.

Je m'efforce d'aller à l'encontre de mes habitudes en termes de communication avec les femmes.

Je travaille 40h / sem, du lundi au vendredi, dans une commune dortoir, à 20 km de Lyon. Le seul point d'activité est le centre commercial qu'il y a à 10 minutes à pieds de mon travail.

Je m'y suis donc rendu tous les midis, afin de m'exercer autant que possible à la communication au quotidien. Les possibilités de rencontres et d'intéraction sont bien plus minces qu'en centre ville. Toutefois, j'ai pu échanger quelques mots avec des passantes.

Lorsque je croise une personne en train de faire quelque chose (manger, réfléchir devant un rayon, etc...), il y a des fois ou je vais spontanément lui adresser la parole, et il y a des fois où je pense à un truc à dire, mais cela ne sort pas de ma bouche, et je m'aperçois alors que l'instant est perdu.

J'essaye d'appliquer l'art du flirt, décrit avec brio par Venusian. J'ai essayé de l'appliquer notamment avec une collègue de boulot, en alternance, et avec une amie d'amis, lors d'une soirée boeuf musical dans un bar.

J'ai l'impression que la collègue de boulot y est plus réceptive.

Je sais bien entrer dans ce mode de communication lorsque je suis dans une relation. Mais par contre, je me sens gauche lorsqu'il s'agit d'être dans ce mode de communication avec une connaissance, ou une inconnue.

Merci Blusher pour cet article

Je crois en cette approche graduelle. C'est celle que j'applique.

Néanmoins, je ne progresse que très lentement, car je ne dispose actuellement que de peu de temps et d'occasions de m'exposer à des situations de drague.

Ma vie profesionnelle (entreprise, volume horaire et zone géographique) ne m'offrent aucune situation de prise de risque relationnel. Je me rends compte combien mon emploi en CDI dans une PME informatique à l'écart du centre ville est pauvre en opportunités, et n'incite pas au dépassement des peurs.

Je regarde les offres d'emploi depuis un mois. Rien ne me branche. Je sais pourquoi. Je ne me sens pas fait pour le statut de salarié en CDI.

J'ai envie de me lancer en indépendant. Je donne déjà des cours de guitare. Je pourrai compléter en donnant des cours de soutien scolaire, où en faisant des missions de formation en informatique.

Je n'ose pas encore. J'hésite encore à demander une rupture conventionnelle à mon patron, et me lancer dans l'aventure indépendante.

Hier soir je suis sorti dans un bar avec un groupe OVS.

Le début de la soirée m'ennuyait un peu. Je m'efforçais de discuter avec les gens mais je ne parvenais pas à m'impliquer dans les conversations. De plus, comme souvent, beaucoup de nanas inscrites à la sortie se sont désinscrites au dernier moment, ce qui fait qu'on était 3/4 de mecs.

Heureusement, à un moment donné on est allés danser, et je me suis bien éclaté avec une nana, qui m'a envoyé un message sur le site en rentrant chez elle.

Elle est bien plus âgée que moi (on m'a dit qu'elle avait 42 ans, je lui aurais donné plutôt 35). Je réponds à son message de manière neutre, car je ne recherche pas ce type de relation.

Au début, la piste était peu occupée. J'avais du mal à me laisser aller au niveau de la danse. Je regardais autour de moi, et constatais le vide sur la piste.

Puis je suis arrivé à mettre le cerveau sur OFF le temps de la soirée.

Je suis très content de ça.

C'est le genre de soirées qui me vont bien pour un vendredi. Trop fatigué pour faire un effort intellectuel. Tout dans le corporel et la déconnexion du cerveau.

L'amélioration que je souhaite maintenant c'est d'arriver à reproduire ce lâcher-prise et l'instauration d'une tension sexuelle avec une femme, mais qui cette fois-ci m'intéresse, et dans d'autres contextes que la piste de danse d'un bar.

Un message juste pour dire bonjour.

J'ai signé une rupture conventionnelle à mon travail. La fin de contrat est prévue pour fin février.

Je souhaite me lancer en Freelance

Le but est d'être maître de mon emploi du temps, et de quitter ma condition actuelle dans laquelle je me sens trop dans le fait de subir.

Côté femmes, je n'ai pas eu de relation ni de rendez-vous depuis la dernière fois.

Cependant, je pense que cela a plus de chances de se produire à mesure que j'approche de la fin de mon contrat. En effet, mon esprit se détache peu à peu de la colère et de la déprime provoquée par l'ambiance de mon travail, la fatigue qu'il engendre, et le peu de temps libre qu'il me permet.

Il m'est de plus en plus facile d'être léger, d'être ouvert, de communiquer, d'être audacieux, d'être serein.