[Auteur] Henry de Montherlant
Il m'a pas l'air cool du tout, à moi... Une espèce de monstre d'égocentrisme, plutôt.
A y réfléchir, en fait on peut être un monstre d'égo cool.
J'ai rien dit.
A y réfléchir, en fait on peut être un monstre d'égo cool.
J'ai rien dit.
Effectivement je parie une chemise que si on lui avait dit qu'il était cool, il nous aurait tous provoqués en duel à l'épée et embrochés devant témoins.
soyez courageux Spike ne partez pas pour l' Afrique achetez un chatSpike a écrit :Effectivement je parie une chemise que si on lui avait dit qu'il était cool, il nous aurait tous provoqués en duel à l'épée et embrochés devant témoins.

(bon il avait un peu d' altruisme ;) ce genre de phrase est plus classe que NEXT ?)
Petite précision pour ceux que ça intéresse: Montherlant était plus qu'un simple homo, c'était un pédéraste, un amateur de jeunes hommes, comme Gide, comme Lord Byron au XIXe, et comme Gabriel Matzneff aujourd'hui, qui par ailleurs sont tous des écrivains très recommandables!
Pour revenir à Costals, moi je trouve ce personnage trop artificiel pour être vrai, figé dans sa pose. A aucun moment, son amour des hommes n'est invoqué pour expliquer son attitude vis-à-vis des femmes. Mais j'admets que le tout est un concentré de style et de superbe. Chapeau Henry!
Quelques phrases tirées des "Carnets":
"Un piano, une jeune fille et une machine à écrire, pour avoir un bon usage, doivent avoir été travaillés."
"Les femmes d'onze heures du soir. Celles qu'on fait quand on n'a rien levé de la journée. Les souverainement moches."
"J'aime une femme qui rit. Il semble alors que son vagin remonte jusqu'à sa bouche, en vrillant, comme certaines fusées de feu d'artifice."
Pour revenir à Costals, moi je trouve ce personnage trop artificiel pour être vrai, figé dans sa pose. A aucun moment, son amour des hommes n'est invoqué pour expliquer son attitude vis-à-vis des femmes. Mais j'admets que le tout est un concentré de style et de superbe. Chapeau Henry!

Quelques phrases tirées des "Carnets":
"Un piano, une jeune fille et une machine à écrire, pour avoir un bon usage, doivent avoir été travaillés."
"Les femmes d'onze heures du soir. Celles qu'on fait quand on n'a rien levé de la journée. Les souverainement moches."
"J'aime une femme qui rit. Il semble alors que son vagin remonte jusqu'à sa bouche, en vrillant, comme certaines fusées de feu d'artifice."
Je m'apprêtais à l'acheter. Un des derniers Montherlant que je n'ai pas lus.Duckie a écrit : Quelques phrases tirées des "Carnets":
Au fait bienvenue sur le forum. Quelqu'un qui parle de Montherlant dans son premier post ne peut pas être fondamentalement mauvais.
Il me semble que cet auteur a écrit une version de "Dom Juan" qui tranchait assez avec ce qu'on avait l'habitude de voir: il s'agissait de montrer un séducteur déchu, qui avait tout perdu de sa jeunesse.
L'oeuvre est assez dure à trouver, mais je la conseille vraiment. Elle montre un peu le côté solitaire du "dragueur" dont certains avaient parlé ici.
Si vous voulez plus d'infos.....
L'oeuvre est assez dure à trouver, mais je la conseille vraiment. Elle montre un peu le côté solitaire du "dragueur" dont certains avaient parlé ici.
Si vous voulez plus d'infos.....
Tu as un lien ? Je ne l'ai jamais vu, ce Dom Juan là. Edition ? Année de parution ?GiantCooCoo a écrit : Si vous voulez plus d'infos.....
Si je ne me trompe pas, c'est "Don Juan ou la mort qui fait le trottoir", paru en 1958. Le Don est âgé de plus de 60 balais,...
Etre si dure à cuir tant aimer la guerre être si insensible ou si bien maîtriser les femmes, ça cache quelques choses ?Duckie a écrit :Petite précision pour ceux que ça intéresse: Montherlant était plus qu'un simple homo, c'était un pédéraste, un amateur de jeunes hommes, comme Gide, comme Lord Byron au XIXe, et comme Gabriel Matzneff aujourd'hui, qui par ailleurs sont tous des écrivains très recommandables!
Des infos sur la sexualité de la bête ? homo pur et simple homo refoulé bi ?
Séducteur blasé des femmes qui se révèle homo.
Dans pitié pour les femmes,
Le passage vers la fin ou M Dandillot lui donne la correspondance d' avec sa mère et où ému il la jette jette à l' égout, ne serait ce pas lui même ? en regard de ce que rapporte Spike ?
On se demande si le vrai Montherlant ne serait pas un mix de tout les protagonistes, Costals serait son séducteur idéal qu' il n' a pas toujours été dans la vie.
Vers la fin lors d' une correspondance avec une femme folle de lui, il ne cache pas qu' il a une passion à étudier la nature humaine il lui recommande des ouvrages, partageant un peu cyniquement sa passion pour la littérature.
On retrouve pas mal ce genre de caractère chez pas mal d' écrivain : égocentrique qui aime prendre chez les autres et qui ne donne pas grand chose en retour...
Y a des personnages comme ça qui sont un vrai mystère

Don Juan a écrit :Il y a un an tout juste j'avais rendez-vous à l'autre bout de ce pont avec une petite sournoise qui n'est pas venue. Mais peut-être qu'elle est arrivée quand j'étais parti, et qu'elle m'attend là depuis un an. Je vais m'en assurer... Non, personne. Cette place vide, c'est assez impressionnant : l'arène avant la course de taureaux. Quartier béni et maudit, plein de délices et de peur ! S'il y avait une stèle commémorative à chaque endroit où j'ai fait une femme sur cette place, on ne pourrait plus y marcher.