J'ai pas de libido. C'est grave?
Bonjour, j'interviens en tant que modérateur.
Tu tiens des propos inquiétants, évoquant suicide et l'idée de tuer des gens.
Tu comprends bien que ce genre de propos doit être pris au sérieux; la prochaine fois, en tant que responsable de ce site et de ce qui s'y écrit, je me verrai obligé de signaler ton cas à la gendarmerie, pour ta sécurité et celle de ton entourage.
Tu manifestes une instabilité forte et tu tiens des propos dangereux; il t'a été plusieurs fois conseillé d'entamer une démarche auprès d'un psy. Ce forum est proposé aux gens qui VEULENT surmonter leurs difficultés, et qui entament une démarche active. Si tu ne tiens pas compte de nos conseils et ne fais rien de ton côté, on ne peut rien faire de plus pour toi.
Je t'invite à faire attention à ce que tu écris ici; et à ne plus intervenir à moins d'avoir décidé d'agir pour aller mieux, au lieu de simplement te plaindre et énumérer toutes les difficultés auxquelles tu fais face.
Nous sommes disposés ici à t'apporter écoute et conseils, mais à la seule condition que tu en tiennes comptes, et que tu bouges de ton côté, concrètement. C'est la "règle" tacite à laquelle se soumet chaque membre qui poste ici; si tu ne veux pas la suivre, tu ne pourras pas rester.
Tu tiens des propos inquiétants, évoquant suicide et l'idée de tuer des gens.
Tu comprends bien que ce genre de propos doit être pris au sérieux; la prochaine fois, en tant que responsable de ce site et de ce qui s'y écrit, je me verrai obligé de signaler ton cas à la gendarmerie, pour ta sécurité et celle de ton entourage.
Tu manifestes une instabilité forte et tu tiens des propos dangereux; il t'a été plusieurs fois conseillé d'entamer une démarche auprès d'un psy. Ce forum est proposé aux gens qui VEULENT surmonter leurs difficultés, et qui entament une démarche active. Si tu ne tiens pas compte de nos conseils et ne fais rien de ton côté, on ne peut rien faire de plus pour toi.
Je t'invite à faire attention à ce que tu écris ici; et à ne plus intervenir à moins d'avoir décidé d'agir pour aller mieux, au lieu de simplement te plaindre et énumérer toutes les difficultés auxquelles tu fais face.
Nous sommes disposés ici à t'apporter écoute et conseils, mais à la seule condition que tu en tiennes comptes, et que tu bouges de ton côté, concrètement. C'est la "règle" tacite à laquelle se soumet chaque membre qui poste ici; si tu ne veux pas la suivre, tu ne pourras pas rester.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Post responsable le 12.01.16, 11h27 par Mr.Smooth
- [0] Tout à fait le 12.01.16, 14h38 par LittleNeapolis
Ce que j'aimerais que tu comprennes, même si ça te parait incroyable aujourd'hui, c'est que tu peux changer, et que d'autres avant toi sont passés par là où tu es passé. Tu n'es pas la pire merde de la terre à qui dieu a décidé d'infliger tous les maux du monde.
Des mecs qui étaient des victimes au collège, il y en a eu d'autres avant toi et il y en aura d'autres après. C'est même pas ta faute tu sais - tes parents ont fait un travail de merde comme beaucoup de parents et l'école a toujours été incapable de protéger les élèves en difficulté.
Maintenant, tout ça peut changer. FTS regorge de témoignages de mecs perdus qui se sont finalement élevés bien plus haut que la masse. Youtube regorge de vidéos de mecs qui relatent leur transition d'obèse victime ou d'adolescent maigrichon sans ami à athlètes de haut niveau avec la vie et les filles qui vont avec.
Des tas de bouquins relatent la vie de mecs partis de rien et arrivés au sommet. Choppe une biographie d'un homme politique stylé, de Schwarzenegger, Muhammad Ali...
Quand tu me dis que tu manges à ta faim c'est du bullshit, vu ton état de déprime j'arrive pas à croire que tu manges réellement comme il faut. Mange plus de protéines (oeufs, poisson, viande...) et plus de légumes. Laisse tomber les chips, les pizzas, les sodas, tous les trucs de gros lard. Bois 2L d'eau par jour.
Même chose quand tu me dis que tu dors bien alors que tu as du mal à t'endormir et que tu n'as pas à un pattern de sommeil régulier : tu ne sais simplement pas ce que c'est de dormir réellement bien. Couche toi tous les soirs à la même heure, lève toi tôt tous les matins, trouve le nombre d'heures dont tu as besoin, respecte ça à fond.
Bouge la journée. Si la fac te fait chier n'y va pas, franchement. C'est pas comme si tu étais parti pour être diplômé dans une branche qui te plait de toute façon. Mais fais quelque chose d'utile à la place.
La dépression ça se soigne. Par le fait d'adopter un mode de vie sain, et par l'action, surtout. Tiens :
Ce mec sait de quoi il parle.
Les compléments alimentaires que je t'ai conseillé, c'est pas pour faire joli. Les vitamines et les omégas 3 jouent un rôle connu et identifié dans le soin de la dépression et sont indispensables au bon fonctionnement de ton corps et de ton cerveau, et notre alimentation moderne manque de tout ça. La dépression, c'est aussi un état physiologique dans lequel le corps manque de nutriments.
Prends ça :
http://www.nutriting.com/nu-shop/nupowe ... vitamines/
+ en pharmacie : des oméga 3, du Mag2 (= magnésium), de la vitamine C, et du ZymaD (il existe des versions sur ordonnance et une sans, il faut demander la version sans ordonnance)
Je pense comme toi, je n'ai jamais cru à l'efficacité de la plupart des psy et je crois bien plus à des thérapies brèves comme l'hypnose ou la PNL et surtout à un mode de vie sain. C'est vrai, c'est pas essayer un 12ème psy qui va changer ta vie. Fais du sport mec. Le nombre de gars ayant vaincu la dépression + une vie de merde simplement en allant se buter 6 mois sous un banc de développé couché est dingue.
Il me semble que tu es sur la région parisienne, envoie moi ton 06 en MP on ira boire un verre
Des mecs qui étaient des victimes au collège, il y en a eu d'autres avant toi et il y en aura d'autres après. C'est même pas ta faute tu sais - tes parents ont fait un travail de merde comme beaucoup de parents et l'école a toujours été incapable de protéger les élèves en difficulté.
Maintenant, tout ça peut changer. FTS regorge de témoignages de mecs perdus qui se sont finalement élevés bien plus haut que la masse. Youtube regorge de vidéos de mecs qui relatent leur transition d'obèse victime ou d'adolescent maigrichon sans ami à athlètes de haut niveau avec la vie et les filles qui vont avec.
Des tas de bouquins relatent la vie de mecs partis de rien et arrivés au sommet. Choppe une biographie d'un homme politique stylé, de Schwarzenegger, Muhammad Ali...
Quand tu me dis que tu manges à ta faim c'est du bullshit, vu ton état de déprime j'arrive pas à croire que tu manges réellement comme il faut. Mange plus de protéines (oeufs, poisson, viande...) et plus de légumes. Laisse tomber les chips, les pizzas, les sodas, tous les trucs de gros lard. Bois 2L d'eau par jour.
Même chose quand tu me dis que tu dors bien alors que tu as du mal à t'endormir et que tu n'as pas à un pattern de sommeil régulier : tu ne sais simplement pas ce que c'est de dormir réellement bien. Couche toi tous les soirs à la même heure, lève toi tôt tous les matins, trouve le nombre d'heures dont tu as besoin, respecte ça à fond.
Bouge la journée. Si la fac te fait chier n'y va pas, franchement. C'est pas comme si tu étais parti pour être diplômé dans une branche qui te plait de toute façon. Mais fais quelque chose d'utile à la place.
La dépression ça se soigne. Par le fait d'adopter un mode de vie sain, et par l'action, surtout. Tiens :
Ce mec sait de quoi il parle.
Les compléments alimentaires que je t'ai conseillé, c'est pas pour faire joli. Les vitamines et les omégas 3 jouent un rôle connu et identifié dans le soin de la dépression et sont indispensables au bon fonctionnement de ton corps et de ton cerveau, et notre alimentation moderne manque de tout ça. La dépression, c'est aussi un état physiologique dans lequel le corps manque de nutriments.
Prends ça :
http://www.nutriting.com/nu-shop/nupowe ... vitamines/
+ en pharmacie : des oméga 3, du Mag2 (= magnésium), de la vitamine C, et du ZymaD (il existe des versions sur ordonnance et une sans, il faut demander la version sans ordonnance)
Je pense comme toi, je n'ai jamais cru à l'efficacité de la plupart des psy et je crois bien plus à des thérapies brèves comme l'hypnose ou la PNL et surtout à un mode de vie sain. C'est vrai, c'est pas essayer un 12ème psy qui va changer ta vie. Fais du sport mec. Le nombre de gars ayant vaincu la dépression + une vie de merde simplement en allant se buter 6 mois sous un banc de développé couché est dingue.
Il me semble que tu es sur la région parisienne, envoie moi ton 06 en MP on ira boire un verre

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Like ! le 12.01.16, 21h48 par Baijin
- [+2] Constructif le 12.01.16, 22h06 par Rickhunter
- [0] C'est pas le plus important le 12.01.16, 23h10 par Nidwazo
- [+3] Yesssss! le 12.01.16, 23h47 par RosieRosette
- [0] Du calme le 13.01.16, 08h12 par Blusher
Moui il y a du bon sens dans tout ça le seul point ou je ne suis pas d'accord :
L'inciter à ne plus y aller risque de l'amener à s'enfermer dans de mauvaises habitudes, disons que faute de mieux pour le moment, il ferait quand même mieux d'y aller, et en prime ça lui épargne quelques remontrances parentales.
Bref je crois qu'il a tout les outils pour améliorer les choses au delà de ses espérances.
Il lui faut trouver la volonté maintenant.
Car au départ l'un de ses soucis majeurs était son manque de sociabilisation, et même si ce n'est pas la panacée d'aller à une fac ou on s'emmerde c'est quand même le moyen le plus simple de s'imposer un rythme de vie, et de rencontrer du monde...Syd_ a écrit :Si la fac te fait chier n'y va pas, franchement. C'est pas comme si tu étais parti pour être diplômé dans une branche qui te plait de toute façon.
L'inciter à ne plus y aller risque de l'amener à s'enfermer dans de mauvaises habitudes, disons que faute de mieux pour le moment, il ferait quand même mieux d'y aller, et en prime ça lui épargne quelques remontrances parentales.
Bref je crois qu'il a tout les outils pour améliorer les choses au delà de ses espérances.
Il lui faut trouver la volonté maintenant.
Chousse9, j'ai eu le même problème de masturbation que toi jusqu'à la fac sans forcément avoir de problème de dépression, de manque d'intérêt pour la vie en général ou en étant harcelé par mes camarades.
Je n'arrivais pas à "me finir" et éjaculer. Je ne prenais pas de plaisir à me masturber. Les seules éjaculations que j'avais étaient nocturnes. Cela m'a évidemment profondément bouleversé et je pense que cela a toujours des conséquences sur moi trois ans après avoir trouvé la solution à mon problème.
La raison pour laquelle je n'arrivais pas à prendre de plaisir est toute simple. Je ne savais pas me masturber. Je suis circoncis. Mon gland est donc beaucoup moins sensible que la plupart des gens. J'ai besoin qu'il soit bien lubrifié et qu'une zone particulière du gland soit stimulée pour pouvoir arriver à l'orgasme et prendre vraiment du plaisir.
J'ai découvert cela lors d'une énième tentative de masturbation devant youporn en ayant tout simplement essayé de changer de méthode et un jour où j'étais bien excité.
Ce jour là j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ça et ça a quand même changé ma vie... J'ai adapté et perfectionné ma méthode petit à petit et n'ai plus eu aucun problème de masturbation.
J'ai toujours fui le problème sans me poser trop de question à l'époque en évitant les filles et la drague... Depuis ce jour je crois bien que je n'ai pas eu une seule éjaculation nocturne alors qu'elles étaient assez régulières auparavant selon ma libido du moment.
Je te conseille donc de "persévérer" et de tenter de te masturber d'autres manières. Je n'en ais jamais utilisé mais peut être qu'un lubrifiant peut t'être utile.
Tu es peut être circoncis comme moi et c'est donc juste un problème "mécanique".
Effectivement je pense que cela a très fortement pénalisé ma confiance en moi mais petit à petit je me relève et je pense que cette accumulation de frustrations pourra même être une force pour plus tard...
J'espère que tu trouveras la solution à ton problème mais je suis persuadé que tu n'est pas asexuel. Comme moi à l'époque tu ne t'intéresse pas au sexe et as très peu de libido puisque tu ne sais pas te servir de ton pénis tout simplement. Cela a sûrement eu des impacts sur les autres aspects de ta vie comme tes coups de blues, ton manque de motivation en général ou tes envies de tout faire péter !
Je n'ai jamais bien compris comment les éjaculations nocturnes peuvent apparaître à la suite d'un rêve érotique. Les tiennes prouvent bien que tes organes sexuels marchent et n'attendent qu'une chose ! Que tu t'en serve !
Je regrette aujourd'hui ne pas avoir découvert à 12 ans comme tout les autres jeunes ma "spécificité" et perdu tant d'années... Mais il ne me sert à rien de regarder en arrière aujourd'hui puisque j'ai presque résolu et éliminé mes vieux complexes...
Dans la vraie vie je pense qu'aucun homme n'avouera ce genre de problème. Tu crois être le seul mais ce doit être beaucoup plus fréquent que ce qu'on pense.
Courage et sois persévérant tu trouveras tout seul la solution à ton problème...
Je n'arrivais pas à "me finir" et éjaculer. Je ne prenais pas de plaisir à me masturber. Les seules éjaculations que j'avais étaient nocturnes. Cela m'a évidemment profondément bouleversé et je pense que cela a toujours des conséquences sur moi trois ans après avoir trouvé la solution à mon problème.
La raison pour laquelle je n'arrivais pas à prendre de plaisir est toute simple. Je ne savais pas me masturber. Je suis circoncis. Mon gland est donc beaucoup moins sensible que la plupart des gens. J'ai besoin qu'il soit bien lubrifié et qu'une zone particulière du gland soit stimulée pour pouvoir arriver à l'orgasme et prendre vraiment du plaisir.
J'ai découvert cela lors d'une énième tentative de masturbation devant youporn en ayant tout simplement essayé de changer de méthode et un jour où j'étais bien excité.
Ce jour là j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ça et ça a quand même changé ma vie... J'ai adapté et perfectionné ma méthode petit à petit et n'ai plus eu aucun problème de masturbation.
J'ai toujours fui le problème sans me poser trop de question à l'époque en évitant les filles et la drague... Depuis ce jour je crois bien que je n'ai pas eu une seule éjaculation nocturne alors qu'elles étaient assez régulières auparavant selon ma libido du moment.
Je te conseille donc de "persévérer" et de tenter de te masturber d'autres manières. Je n'en ais jamais utilisé mais peut être qu'un lubrifiant peut t'être utile.
Tu es peut être circoncis comme moi et c'est donc juste un problème "mécanique".
Effectivement je pense que cela a très fortement pénalisé ma confiance en moi mais petit à petit je me relève et je pense que cette accumulation de frustrations pourra même être une force pour plus tard...
J'espère que tu trouveras la solution à ton problème mais je suis persuadé que tu n'est pas asexuel. Comme moi à l'époque tu ne t'intéresse pas au sexe et as très peu de libido puisque tu ne sais pas te servir de ton pénis tout simplement. Cela a sûrement eu des impacts sur les autres aspects de ta vie comme tes coups de blues, ton manque de motivation en général ou tes envies de tout faire péter !
Je n'ai jamais bien compris comment les éjaculations nocturnes peuvent apparaître à la suite d'un rêve érotique. Les tiennes prouvent bien que tes organes sexuels marchent et n'attendent qu'une chose ! Que tu t'en serve !
Je regrette aujourd'hui ne pas avoir découvert à 12 ans comme tout les autres jeunes ma "spécificité" et perdu tant d'années... Mais il ne me sert à rien de regarder en arrière aujourd'hui puisque j'ai presque résolu et éliminé mes vieux complexes...
Dans la vraie vie je pense qu'aucun homme n'avouera ce genre de problème. Tu crois être le seul mais ce doit être beaucoup plus fréquent que ce qu'on pense.
Courage et sois persévérant tu trouveras tout seul la solution à ton problème...
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- [+1] Constructif le 16.01.16, 09h52 par voucny
Pour répondre à la question en titre de topic : oui et non. Ne pas avoir de libido n'est pas gravissime et de toute façon, c'est pas une fin en soi. En revanche, ça doit tout de même soulever des questions car ça n'est pas anodin.
En fait, il s'agit d'un des symptômes connus de la dépression nerveuse. Avec un second qui va certainement te dire quelque chose : le déni. Ce que tu pratiques justement quand tu dis ne pas être déprimé bien que tout le monde te soutienne le contraire.
Je mets les choses au point dès le départ ; ne t'attends pas à ce que je te fasse la morale ou que je te dise de bouger ton cul, en réalité quand je te lis, j'ai l'impression de lire un post écrit par moi il y a quelques années. Non pas que je sois tout à fait sorti de la merde aujourd'hui mais disons que je suis sur le chemin de la guérison, j'ai juste quelques kilomètres d'avance sur toi sur ce chemin.
Et crois-moi, je suis descendu beauuuuucoup plus bas que toi car moi, je l'ai faite la tentative de suicide, et j'en garde aujourd'hui une quinzaine de cicatrices un peu partout, des articulations qui me font souffrir déjà à seulement 30 ans et un problème psychologique qui n'a cessé d'empirer après ça puisque j'ai ajouté la culpabilité de l'éclatement de ma famille aux sentiments déjà pas bien jojos que j'avais à l'époque. J'ai trainé ma vieille carcasse malade dans la tête pendant 16 ans (T.S. à 14 ans), j'en voulais à la Terre entière de me haïr (comme si elle avait que ça à foutre tiens...), j'en voulais à mes one-itis de ne pas voir que j'existais et j'en voulais à la Vie en général d'être morose, laide et futile surtout de mon point de vue (car elle semblait bien plus agréable pour les autres). Bref, je suis passé à peu près par tous les processus psychologiques qu'on rencontre dans un cas de grave dépression nerveuse, associée à des troubles bi-polaires et de phobie sociale.
Je pense que les gens qui te disent "bouge ton cul et dis-nous ce que tu veux" n'ont pas forcément tort mais se trompent simplement de solution. J'ai toujours douté de l'efficacité d'un tel conseil, même s'il est donné de bon cœur et dans le but sincère d'aider.
Pousser quelqu'un dans le vide au bord d'un avion à 10'000 pieds lors une séance de parachute pour l'obliger à affronter sa peur du vide ne le guérira pas de sa phobie de la chute libre. Ça va juste le tuer d'une crise cardiaque. Ma propre grande sœur de 36 ans a toujours peur de l'eau aujourd'hui après qu'un abruti de prof l'ai poussée dans l'eau de la piscine du coin quand elle était gamine. Tout ça parce qu'elle était trop hésitante à sauter dans le grand bassin sachant qu'elle ne savait pas du tout nager. Elle a cru mourir noyée ce jour-là et en a gardé une phobie de la mer, la piscine et tout le toutim.
C'est pas une méthode pédagogique qui fonctionne.
Quand tes parents t'ont emmené chez le psy par le colbac, ils t'ont renvoyé le reflet de vouloir simplement essayer de soigner "leur enfant taré". Au lieu d'aborder la chose de manière vraiment adulte.
Quant à ton infirmière de lycée, elle sait déjà pas faire une intraveineuse alors soigner une dépression, il y a peu de chances. Gros bisous aux infirmières de lycées qui nous lisent, on vous aime bien quand même hein, mais chacun son boulot, sans rancune !
Clairement, tu n'as pas été aidé par ton entourage qui a fait preuve de maladresse et d'inexpérience pour t'épauler et t'entourer de toute l'attention que tu mérites.
Si tu ne crois pas à la psychiatrie ou toute autre psy-machin-chose, tu peux néanmoins trouver un début de piste en lisant certains livres. Moi-même, je me suis longtemps interdit d'y croire et aujourd'hui je commence à envisager la possibilité de commencer une thérapie avec un professionnel car mon regard a évolué.
En attendant, je te conseille vivement les quelques ouvrages sur l'estime de soi par Christophe André (déjà signalés sur FTS d'ailleurs) qui apportent des éclairages et des explications très intéressants et salvateurs sur les mécanismes inhibiteurs et désinhibiteurs de l'estime de soi, la confiance en soi et l'affirmation de soi.
Et si un jour tu changes d'avis sur les sciences mentales, va voir un psychiatre d'abord. C'est l'un des seuls professionnels de santé mentale à avoir un diplôme de médecine (les psychologues et psychanalystes n'en ont pas besoin pour s'installer). Il saura ensuite t'aiguiller vers la meilleure profession adaptée à ton problème et saura vers quel confrère te diriger, car ils se spécialisent tous dans divers domaines. Il est impossible de tout savoir en termes santé mentale, ils finissent tous par se spécialiser dans un domaine précis.
Et si tu entreprends des choses, quelles qu'elles soient, viens nous les expliquer et nous rendre compte de ta progression, tu trouveras forcément quelqu'un pour t'aiguiller sur l'étape suivante ou même simplement te congratuler. Après tout, ça fait aussi partie du processus de guérison d'aller chercher les félicitations quand on les mérite.
En fait, il s'agit d'un des symptômes connus de la dépression nerveuse. Avec un second qui va certainement te dire quelque chose : le déni. Ce que tu pratiques justement quand tu dis ne pas être déprimé bien que tout le monde te soutienne le contraire.
Je mets les choses au point dès le départ ; ne t'attends pas à ce que je te fasse la morale ou que je te dise de bouger ton cul, en réalité quand je te lis, j'ai l'impression de lire un post écrit par moi il y a quelques années. Non pas que je sois tout à fait sorti de la merde aujourd'hui mais disons que je suis sur le chemin de la guérison, j'ai juste quelques kilomètres d'avance sur toi sur ce chemin.
Et crois-moi, je suis descendu beauuuuucoup plus bas que toi car moi, je l'ai faite la tentative de suicide, et j'en garde aujourd'hui une quinzaine de cicatrices un peu partout, des articulations qui me font souffrir déjà à seulement 30 ans et un problème psychologique qui n'a cessé d'empirer après ça puisque j'ai ajouté la culpabilité de l'éclatement de ma famille aux sentiments déjà pas bien jojos que j'avais à l'époque. J'ai trainé ma vieille carcasse malade dans la tête pendant 16 ans (T.S. à 14 ans), j'en voulais à la Terre entière de me haïr (comme si elle avait que ça à foutre tiens...), j'en voulais à mes one-itis de ne pas voir que j'existais et j'en voulais à la Vie en général d'être morose, laide et futile surtout de mon point de vue (car elle semblait bien plus agréable pour les autres). Bref, je suis passé à peu près par tous les processus psychologiques qu'on rencontre dans un cas de grave dépression nerveuse, associée à des troubles bi-polaires et de phobie sociale.
Je pense que les gens qui te disent "bouge ton cul et dis-nous ce que tu veux" n'ont pas forcément tort mais se trompent simplement de solution. J'ai toujours douté de l'efficacité d'un tel conseil, même s'il est donné de bon cœur et dans le but sincère d'aider.
Pousser quelqu'un dans le vide au bord d'un avion à 10'000 pieds lors une séance de parachute pour l'obliger à affronter sa peur du vide ne le guérira pas de sa phobie de la chute libre. Ça va juste le tuer d'une crise cardiaque. Ma propre grande sœur de 36 ans a toujours peur de l'eau aujourd'hui après qu'un abruti de prof l'ai poussée dans l'eau de la piscine du coin quand elle était gamine. Tout ça parce qu'elle était trop hésitante à sauter dans le grand bassin sachant qu'elle ne savait pas du tout nager. Elle a cru mourir noyée ce jour-là et en a gardé une phobie de la mer, la piscine et tout le toutim.
C'est pas une méthode pédagogique qui fonctionne.
Quand tes parents t'ont emmené chez le psy par le colbac, ils t'ont renvoyé le reflet de vouloir simplement essayer de soigner "leur enfant taré". Au lieu d'aborder la chose de manière vraiment adulte.
Quant à ton infirmière de lycée, elle sait déjà pas faire une intraveineuse alors soigner une dépression, il y a peu de chances. Gros bisous aux infirmières de lycées qui nous lisent, on vous aime bien quand même hein, mais chacun son boulot, sans rancune !
Clairement, tu n'as pas été aidé par ton entourage qui a fait preuve de maladresse et d'inexpérience pour t'épauler et t'entourer de toute l'attention que tu mérites.
Si tu ne crois pas à la psychiatrie ou toute autre psy-machin-chose, tu peux néanmoins trouver un début de piste en lisant certains livres. Moi-même, je me suis longtemps interdit d'y croire et aujourd'hui je commence à envisager la possibilité de commencer une thérapie avec un professionnel car mon regard a évolué.
En attendant, je te conseille vivement les quelques ouvrages sur l'estime de soi par Christophe André (déjà signalés sur FTS d'ailleurs) qui apportent des éclairages et des explications très intéressants et salvateurs sur les mécanismes inhibiteurs et désinhibiteurs de l'estime de soi, la confiance en soi et l'affirmation de soi.
Et si un jour tu changes d'avis sur les sciences mentales, va voir un psychiatre d'abord. C'est l'un des seuls professionnels de santé mentale à avoir un diplôme de médecine (les psychologues et psychanalystes n'en ont pas besoin pour s'installer). Il saura ensuite t'aiguiller vers la meilleure profession adaptée à ton problème et saura vers quel confrère te diriger, car ils se spécialisent tous dans divers domaines. Il est impossible de tout savoir en termes santé mentale, ils finissent tous par se spécialiser dans un domaine précis.
Et si tu entreprends des choses, quelles qu'elles soient, viens nous les expliquer et nous rendre compte de ta progression, tu trouveras forcément quelqu'un pour t'aiguiller sur l'étape suivante ou même simplement te congratuler. Après tout, ça fait aussi partie du processus de guérison d'aller chercher les félicitations quand on les mérite.
Quand je voyais la tournure que ce topic prenait, je voulais même plus y répondre. Mais certains iraient croire des choses, genre "omg il poste plus c'est qu'il s'est suicidé ou qu'il est en prison".
Je vais bien. Je ne suis pas suicidaire, ni un criminel.
Assurez-vous que vous avez bien lu ça avant d'appeler les flics pour que je sois officiellement catalogué fou dangereux et enfermé à l'asile. Merci.
Et je n'ai pas envie de gâcher mon argent et mon temps avec un psy.
Sur ce, je vous laisse. Merci quand même pour tout.
Je vais bien. Je ne suis pas suicidaire, ni un criminel.
Assurez-vous que vous avez bien lu ça avant d'appeler les flics pour que je sois officiellement catalogué fou dangereux et enfermé à l'asile. Merci.
Et je n'ai pas envie de gâcher mon argent et mon temps avec un psy.
Sur ce, je vous laisse. Merci quand même pour tout.
Tu attends quoi de ce forum en fait ?
Bah je sais pas... tout le monde essaye de me faire croire que je suis dépressif pour que j'aille payer un psy et des médoc.
Quand à mon dernier pavé, bah il fallait que ça sorte... certaines de ces choses, j'ai déjà essayé d'en parler à mes parents, mais c'est inutile, ça me revient dans la gueule façon "c'est ta faute t'étais asocial et con". Bon pas comme ça mais vous avez l'idée. J'en ai parlé ici, mais maintenant je suis devenu le fou dangereux dépressif toxicomane du forum. Le message est clair, je dois juste fermer ma gueule...
(et non, je ne consomme pas de drogue, ni de médoc ou autre merde...)
Quand à mon dernier pavé, bah il fallait que ça sorte... certaines de ces choses, j'ai déjà essayé d'en parler à mes parents, mais c'est inutile, ça me revient dans la gueule façon "c'est ta faute t'étais asocial et con". Bon pas comme ça mais vous avez l'idée. J'en ai parlé ici, mais maintenant je suis devenu le fou dangereux dépressif toxicomane du forum. Le message est clair, je dois juste fermer ma gueule...
(et non, je ne consomme pas de drogue, ni de médoc ou autre merde...)
Tu mélanges tout. Je suis un mec dépressif, je ne suis ni un fou dangereux ni un toxicomane. Je ne tue pas des chatons je ne stalke pas ma voisine.
En revanche avec le temps je me connais et je sais que quand j'en arrive à parler de moi comme tu le fais, je sais que ça craint dans ma tronche et que je vais pas régler ça juste en le décidant.
Mec, si tu ne veux pas aller voir un toubib (note que je ne te parle même pas de psy) on est pas ici pour te forcer.
Si tu veux faire les chose par toi-même, renseigne-toi sur l'estime de soi : ce que c'est, ce que ça fait quand on en manque, google est ton ami.
Une chose est sûre toutefois : chaque fois que tu reviendras en mode "je suis rien qu'une merde", on te renverra des "go medecin" dans la gueule, point.
En revanche avec le temps je me connais et je sais que quand j'en arrive à parler de moi comme tu le fais, je sais que ça craint dans ma tronche et que je vais pas régler ça juste en le décidant.
Mec, si tu ne veux pas aller voir un toubib (note que je ne te parle même pas de psy) on est pas ici pour te forcer.
Si tu veux faire les chose par toi-même, renseigne-toi sur l'estime de soi : ce que c'est, ce que ça fait quand on en manque, google est ton ami.
Une chose est sûre toutefois : chaque fois que tu reviendras en mode "je suis rien qu'une merde", on te renverra des "go medecin" dans la gueule, point.
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- [0] Constructif le 27.01.16, 11h05 par voucny
Bah honnêtement...
J'allais mettre "je suis moche" mais je zappe ça, ce n'est pas universel, la beauté est subjective...
Par contre, je suis pas intéressant, je sais pas parler aux gens de façon intéressante, de façon à me faire plus que des connaissances, mes centres d'intérêt sont complètement alien... Je ne vois pas ce qu'un psy pourrait y changer.
J'allais mettre "je suis moche" mais je zappe ça, ce n'est pas universel, la beauté est subjective...
Par contre, je suis pas intéressant, je sais pas parler aux gens de façon intéressante, de façon à me faire plus que des connaissances, mes centres d'intérêt sont complètement alien... Je ne vois pas ce qu'un psy pourrait y changer.
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- [0] Relou le 30.01.16, 15h02 par Rickhunter