Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal
Posté : 13.11.20
Émanations toxiques du passé
l’autre point marquant de cette semaine, c’est que mon passé refait surface comme il aime le faire de temps à autre. Je suis tombé sur un article sur les Incels, qui condamnait la violence de leurs propos et de leurs actes (je condamne aussi leur violence, et je suis pour l'égalité entre hommes et femmes). Néanmoins, au travers de la tonalité de l’article et surtout avec les commentaires associés, c'est le jugement sur ces "loosers" qu’il est toujours facile d’insulter ou de rabaisser qui m'a fait du mal et amené à me reposer les questions que j’avais enterrées :
- Etais je vraiment un gros nullard pour n’avoir pas réussi à chopper pendant si longtemps ? Etait ce juste de la malchance ? Et ma situation actuelle est elle vraiment meilleure qu'avant ?
Vision désabusée des rapports hommes-femmes
A l’époque, je croyais que si tu étais quelqu’un de bien, cela suffirait à rencontrer l’âme sœur. Et je ne doute pas que pour certains, cela suffise. Mais pour moi cela n’a pas marché. Comme me l'a dit une féministe une fois: personne ne mérite ou n'a droit à une relation.
J’ai finalement compris que se prendre en main était le meilleur moyen d'augmenter ses chances. Et par se prendre en main, je veux dire accumuler du capital (physique, intellectuel, amoureux, social, financier) avant de multiplier les tentatives.
Cette idée d'accumuler du capital me rebute, mais le marché de la séduction m'a l'air tellement libéral (et avec Tinder et autres, cela ne s’améliore pas) que c'est du pur cliché:
- d'un côté, les hommes sont plus actifs que les femmes dans la recherche de partenaires, multiplient les contacts pour augmenter leurs chances d'avoir du succès. De plus, ils tendent à se concentrer sur les femmes jeunes ou plus jeunes qu’eux, augmentant ainsi la compétition.
- de l'autre, les femmes reçoivent toutes les demandes. Elles ont donc le choix, parfois parmi des centaines de candidats, et elles choisissent logiquement les meilleurs prétendants à leurs yeux (pour une nuit ou pour la vie). Manque de bol, les heureux élus semblent souvent être les mêmes
Bref, sans critiquer aucun participant "du marché" ni présenter de meilleure alternative au système, on peut y voir que tout le monde n'y trouve pas son compte. Dans ce contexte de compétition, un jeune homme limité (physiquement, socialement, financièrement, sans expérience amoureuse) comme moi à l’époque n’a pas grand-chose à offrir, et fait rarement office de meilleur prétendant possible, d'où les frustrations.
Situation actuelle
J'ai finalement réussi à me sortir de cet engrenage... J'ai gagné en expérience et en confiance en moi et démarré une relation de long terme. Tout cela m’a fait du bien et j'ai oublié ce passé: je ne perdais plus mon énergie à chercher de nouvelles partenaires et à essayer de séduire, à être frustré et à douter de moi. Au contraire, je passais plus de temps à profiter, n'ayant plus besoin de développer mon capital.
Mais cette relation à montré ses limites il y a quelques mois. Maintenant, j’aimerai rencontrer quelqu’un et de vivre un truc rafraîchissant (Etant donné que je souhaite retourner en France dans l'année qui vient, je pense qu'une relation trop sérieuse serait à éviter). Bref je suis de retour « sur le marché de l’amour », et sur sa partie la plus compétitive: les applis et les relations pas forcément sérieuses.
Bien sûr, il n'y a là aucune garantie de succès, malgré le capital accumulé, mes "résultats" montrent que je n'enthousiasme toujours pas les foules (ce qui n'arrivera jamais, sauf à changer drastiquement mes valeurs et à vendre des rêves qui ne sont pas les miens). Dernièrement j'ai limité l'investissement en temps et en énergie, pour réduire l'amplitude des vagues d'émotions (excitations, joies, déceptions) qui sont ainsi plus facile à gérer.
Mais avec les pensées des derniers jours, c'est plus compliqué. Ca sent les grosses frustrations refoulées qui menacent de ressortir. Va falloir garder ça à l’oeil.
Objectif des jours à venir: contenir la frustration et se faire plaisir, rester léger
l’autre point marquant de cette semaine, c’est que mon passé refait surface comme il aime le faire de temps à autre. Je suis tombé sur un article sur les Incels, qui condamnait la violence de leurs propos et de leurs actes (je condamne aussi leur violence, et je suis pour l'égalité entre hommes et femmes). Néanmoins, au travers de la tonalité de l’article et surtout avec les commentaires associés, c'est le jugement sur ces "loosers" qu’il est toujours facile d’insulter ou de rabaisser qui m'a fait du mal et amené à me reposer les questions que j’avais enterrées :
- Etais je vraiment un gros nullard pour n’avoir pas réussi à chopper pendant si longtemps ? Etait ce juste de la malchance ? Et ma situation actuelle est elle vraiment meilleure qu'avant ?
Vision désabusée des rapports hommes-femmes
A l’époque, je croyais que si tu étais quelqu’un de bien, cela suffirait à rencontrer l’âme sœur. Et je ne doute pas que pour certains, cela suffise. Mais pour moi cela n’a pas marché. Comme me l'a dit une féministe une fois: personne ne mérite ou n'a droit à une relation.
J’ai finalement compris que se prendre en main était le meilleur moyen d'augmenter ses chances. Et par se prendre en main, je veux dire accumuler du capital (physique, intellectuel, amoureux, social, financier) avant de multiplier les tentatives.
Cette idée d'accumuler du capital me rebute, mais le marché de la séduction m'a l'air tellement libéral (et avec Tinder et autres, cela ne s’améliore pas) que c'est du pur cliché:
- d'un côté, les hommes sont plus actifs que les femmes dans la recherche de partenaires, multiplient les contacts pour augmenter leurs chances d'avoir du succès. De plus, ils tendent à se concentrer sur les femmes jeunes ou plus jeunes qu’eux, augmentant ainsi la compétition.
- de l'autre, les femmes reçoivent toutes les demandes. Elles ont donc le choix, parfois parmi des centaines de candidats, et elles choisissent logiquement les meilleurs prétendants à leurs yeux (pour une nuit ou pour la vie). Manque de bol, les heureux élus semblent souvent être les mêmes
Bref, sans critiquer aucun participant "du marché" ni présenter de meilleure alternative au système, on peut y voir que tout le monde n'y trouve pas son compte. Dans ce contexte de compétition, un jeune homme limité (physiquement, socialement, financièrement, sans expérience amoureuse) comme moi à l’époque n’a pas grand-chose à offrir, et fait rarement office de meilleur prétendant possible, d'où les frustrations.
Situation actuelle
J'ai finalement réussi à me sortir de cet engrenage... J'ai gagné en expérience et en confiance en moi et démarré une relation de long terme. Tout cela m’a fait du bien et j'ai oublié ce passé: je ne perdais plus mon énergie à chercher de nouvelles partenaires et à essayer de séduire, à être frustré et à douter de moi. Au contraire, je passais plus de temps à profiter, n'ayant plus besoin de développer mon capital.
Mais cette relation à montré ses limites il y a quelques mois. Maintenant, j’aimerai rencontrer quelqu’un et de vivre un truc rafraîchissant (Etant donné que je souhaite retourner en France dans l'année qui vient, je pense qu'une relation trop sérieuse serait à éviter). Bref je suis de retour « sur le marché de l’amour », et sur sa partie la plus compétitive: les applis et les relations pas forcément sérieuses.
Bien sûr, il n'y a là aucune garantie de succès, malgré le capital accumulé, mes "résultats" montrent que je n'enthousiasme toujours pas les foules (ce qui n'arrivera jamais, sauf à changer drastiquement mes valeurs et à vendre des rêves qui ne sont pas les miens). Dernièrement j'ai limité l'investissement en temps et en énergie, pour réduire l'amplitude des vagues d'émotions (excitations, joies, déceptions) qui sont ainsi plus facile à gérer.
Mais avec les pensées des derniers jours, c'est plus compliqué. Ca sent les grosses frustrations refoulées qui menacent de ressortir. Va falloir garder ça à l’oeil.
Objectif des jours à venir: contenir la frustration et se faire plaisir, rester léger