Page 3 sur 8

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 13.11.20
par Esope
Émanations toxiques du passé
l’autre point marquant de cette semaine, c’est que mon passé refait surface comme il aime le faire de temps à autre. Je suis tombé sur un article sur les Incels, qui condamnait la violence de leurs propos et de leurs actes (je condamne aussi leur violence, et je suis pour l'égalité entre hommes et femmes). Néanmoins, au travers de la tonalité de l’article et surtout avec les commentaires associés, c'est le jugement sur ces "loosers" qu’il est toujours facile d’insulter ou de rabaisser qui m'a fait du mal et amené à me reposer les questions que j’avais enterrées :
- Etais je vraiment un gros nullard pour n’avoir pas réussi à chopper pendant si longtemps ? Etait ce juste de la malchance ? Et ma situation actuelle est elle vraiment meilleure qu'avant ?

Vision désabusée des rapports hommes-femmes
A l’époque, je croyais que si tu étais quelqu’un de bien, cela suffirait à rencontrer l’âme sœur. Et je ne doute pas que pour certains, cela suffise. Mais pour moi cela n’a pas marché. Comme me l'a dit une féministe une fois: personne ne mérite ou n'a droit à une relation.
J’ai finalement compris que se prendre en main était le meilleur moyen d'augmenter ses chances. Et par se prendre en main, je veux dire accumuler du capital (physique, intellectuel, amoureux, social, financier) avant de multiplier les tentatives.
Cette idée d'accumuler du capital me rebute, mais le marché de la séduction m'a l'air tellement libéral (et avec Tinder et autres, cela ne s’améliore pas) que c'est du pur cliché:
- d'un côté, les hommes sont plus actifs que les femmes dans la recherche de partenaires, multiplient les contacts pour augmenter leurs chances d'avoir du succès. De plus, ils tendent à se concentrer sur les femmes jeunes ou plus jeunes qu’eux, augmentant ainsi la compétition.
- de l'autre, les femmes reçoivent toutes les demandes. Elles ont donc le choix, parfois parmi des centaines de candidats, et elles choisissent logiquement les meilleurs prétendants à leurs yeux (pour une nuit ou pour la vie). Manque de bol, les heureux élus semblent souvent être les mêmes

Bref, sans critiquer aucun participant "du marché" ni présenter de meilleure alternative au système, on peut y voir que tout le monde n'y trouve pas son compte. Dans ce contexte de compétition, un jeune homme limité (physiquement, socialement, financièrement, sans expérience amoureuse) comme moi à l’époque n’a pas grand-chose à offrir, et fait rarement office de meilleur prétendant possible, d'où les frustrations.

Situation actuelle
J'ai finalement réussi à me sortir de cet engrenage... J'ai gagné en expérience et en confiance en moi et démarré une relation de long terme. Tout cela m’a fait du bien et j'ai oublié ce passé: je ne perdais plus mon énergie à chercher de nouvelles partenaires et à essayer de séduire, à être frustré et à douter de moi. Au contraire, je passais plus de temps à profiter, n'ayant plus besoin de développer mon capital.

Mais cette relation à montré ses limites il y a quelques mois. Maintenant, j’aimerai rencontrer quelqu’un et de vivre un truc rafraîchissant (Etant donné que je souhaite retourner en France dans l'année qui vient, je pense qu'une relation trop sérieuse serait à éviter). Bref je suis de retour « sur le marché de l’amour », et sur sa partie la plus compétitive: les applis et les relations pas forcément sérieuses.
Bien sûr, il n'y a là aucune garantie de succès, malgré le capital accumulé, mes "résultats" montrent que je n'enthousiasme toujours pas les foules (ce qui n'arrivera jamais, sauf à changer drastiquement mes valeurs et à vendre des rêves qui ne sont pas les miens). Dernièrement j'ai limité l'investissement en temps et en énergie, pour réduire l'amplitude des vagues d'émotions (excitations, joies, déceptions) qui sont ainsi plus facile à gérer.

Mais avec les pensées des derniers jours, c'est plus compliqué. Ca sent les grosses frustrations refoulées qui menacent de ressortir. Va falloir garder ça à l’oeil.

Objectif des jours à venir: contenir la frustration et se faire plaisir, rester léger

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 14.11.20
par Allandrightnow
Esope a écrit : 13.11.20 Émanations toxiques du passé
l’autre point marquant de cette semaine, c’est que mon passé refait surface comme il aime le faire de temps à autre. Je suis tombé sur un article sur les Incels, qui condamnait la violence de leurs propos et de leurs actes (je condamne aussi leur violence, et je suis pour l'égalité entre hommes et femmes). Néanmoins, au travers de la tonalité de l’article et surtout avec les commentaires associés, c'est le jugement sur ces "loosers" qu’il est toujours facile d’insulter ou de rabaisser qui m'a fait du mal et amené à me reposer les questions que j’avais enterrées :
- Etais je vraiment un gros nullard pour n’avoir pas réussi à chopper pendant si longtemps ? Etait ce juste de la malchance ? Et ma situation actuelle est elle vraiment meilleure qu'avant ?
Je crois que les nombreuses critiques sur les Incels se fondent sur leur misogynie et leur jalousie malsaine envers les gens qui réussissent en séduction (qu'ils appellent les "Stacy" et les "Chad"); au lieu d'essayer de s'améliorer ("accumuler du capital", comme tu dis), ils ressassent leur rancoeur et leur haine. L'un d'entre eux a même commis un crime de masse sur des femmes (et deux hommes) au Canada il y a deux ans: https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_% ... A0_Toronto Il n'y a aucune compassion à avoir pour ce genre d'individus.

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 14.11.20
par Onmyoji
Allandrightnow a écrit : 14.11.20 [ Il n'y a aucune compassion à avoir pour ce genre d'individus.
Tu sais pas d'où les gens viennent et ce qu'ils ont vécu. Ou ce qu'ils pensent même si on les rattache à un mouvement. Y a plus de nuances que blanc ou noir, même chez eux.
Je vais pas partir en débat parce que c'est le journal d'Esope, mais même si je cautionne pas les discours misogynes et les meurtres, pour les mecs qui sont dans cette communauté et juste dégoûtés des nanas, suivant les parcours ils peuvent avoir de quoi...
C'est toujours plus facile de généraliser pour encaisser un truc que de nuancer, de la même manière que c'est plus facile de généraliser sur eux ou sur tout groupe qui a une pensée un peu conne et irrationnelle. Quand ça te touche c'est différent. Et la simplification hâtive et le mépris des sjw pourtant si prompts à s'offusquer quand on égratigne ce qui les touche (aka la compassion sélective) ne font que mettre de l'huile sur le feu et amener même des mecs qui en sont pas là à ce courant de penser. Parce qu'un "pré-incel" qui est en bad parce qu'il a pas de meufs, quand il lit ses sjw les tailler et leurs foutre la honte en mode "vous êtes des merdes humaines et c'est pour ça que vous avez pas de meufs" ben il se dit qu'il est aussi une merde et il est aigri.
Bref, même si ce mouvement est nuisible, le comprendre est le meilleur moyen de l'éviter.
Y a des tonnes de gars, s'ils tombent pas sur fts, soit ils finissent sur un forum de merde où ils apprennent à demander leur prix à des nanas comme accroche, soit ils finissent dans le trou. Maintenant le trou est trop rempli, et les mecs se sont rassemblés.
C'est grave mais y a sans doute des raisons qui dépassent le simple jugement sur le fait d'être une mauvaise personne. N'importe qui peut devenir horrible en subissant des saloperies en permanence ou de la frustration. Ça veut pas dire qu'il faut pas les foutre en taule s'ils butent des gens, mais qu'avant ça au lieu de les prendre de haut faut discuter avec, les raisonner, pas être binaire et faire le justicier.

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 15.11.20
par Esope
Merci les gars pour votre soutien et vos réponses.

Pour préciser, je n'ai pas de compassion pour ces types à partir du moment où ils propagent la haine ou pire. Mais une partie de moi-même a été blessée par les commentaires agressifs sur le sujet que je trouve parfois déplacé: je ne suis sans doute pas le seul à n'avoir eu longtemps aucun succès avec les femmes, à l'avoir regretté sans pour autant en vouloir aux femmes ou aux hommes en général (=> bon moi j'intériorise beaucoup, ce n'est pas forcément sain non plus).

On ne va pas trop continuer sur ce sujet. J'ai passé un bon week-end et j'espère avoir dépassé le mood un peu délétère que j'avais cette semaine.

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 22.11.20
par Esope
Le 21/11

Jeux de société :
en arrivant dans cette ville il y a quelques mois, j’ai participé à deux après midi jeux de société pour me faire des potes: Dans les deux cas, il y avait plus d’hommes que de femmes, et la plupart des femmes présentes étaient venues en couple. Mais j’y allais juste pour me créer des contacts et socialiser. Le but était d’être réinvité par la suite, donc j’ai essayé d’être sympathique, drôle et d’amener un peu d’énergie. Par contre je pense que se montrer séducteur vis-à-vis des femmes seules aurait été contre-productif. Bon finalement j'ai été intégré dans le groupe de jeux de société organisé par des expats, mais corona oblige, toutes les activités du groupe sont annulées :(

A. relation whatsappstolaire
Un mois de conversation avec A. un rendez vous après 2 semaines… et retour dans le virtuel. Cette femme me plaît et je pense ne pas être tout à fait au niveau, car elle a beaucoup plus d’énergie que moi. Du coup elle est très occupée. Nouvellement installée dans la région, elle passe tous ses week-ends à visiter (ou à recevoir la visite de) sa famille et ses amis. Et la semaine elle travaille du matin au soir. Notre conversation reste très peu intense, et j’ai du mal à la cadrer. D’un côté je ne suis pas sûr qu’elle cherche autre chose avec moi qu’un peu d’attention quand elle se retrouve seule. Et en même temps elle m’envoie des messages directement au réveil à 5h du mat’, elle est carrément enthousiaste pour les activités que je propose (elle a déjà acheté de très bonnes bouteilles de vins pour la dégustation dont on a parlé il y a deux semaines). Par contre elle n’a jamais le temps pour me voir.

Du coup j’hésite sur la stratégie à tenir. Mon objectif serait de la voir, et de voir comment et si ça évolue. Et à défaut de l’avoir comme amante, l’avoir comme amie serait cool aussi. => oui je me friendzone tout seul comme un grand.

Je ne sais pas si je dois lui demander de manière plus directe de trouver quelques heures pour que l’on se voit sinon ciao. Ou au contraire si je dois l’ignorer un peu.

Bref, dans tous les cas, je ne me fais pas trop d’idée sur la suite, car si elle ne trouve pas le temps, c’est qu’elle n’est pas si intéressée.

Mon ex : suite (et fin ?) n°2
Mon ex m’a confirmé qu’elle continuait à voir quelqu’un… et qu’elle n’arrivait pas à prendre la décision de ne plus me voir : elle a toujours de forts sentiments pour moi mais pense que l’on ne devrait plus se voir... J’essaye donc de ne plus la voir avec plus ou moins de succès : j’ai gentiment refusé de la rejoindre dans son lit deux fois cette semaine mais je n’ai pas pu dire non la fois où elle m’a envoyé des photos dénudées et s’est invitée chez moi.
Par contre je culpabilise car je sais que je vais la blesser lorsque je lui dirai que je fréquente ou couche avec quelqu’un d’autre, ce qui n’est pas encore le cas, mais arrivera un jour ou l’autre.

Le coloc
J’ai un coloc. Un local. Un gars super gentil, pas bête avec une belle gueule mais trop geek et avec pas mal kg en trop. Il ne parle jamais de relation, de femmes, de sexe et je me suis demandé si c’était parce qu’il était timide, gay, ou en manque d’expérience/de confiance avec les filles. J’ai ramené le sujet femmes/relations 2-3 fois sur la table mais aucune réponse de sa part, je ne veux pas le blesser donc je n’en parle plus.
Mais voila que mon coloc m’annonce fièrement qu’il va avoir de la compagnie le soir ou mon ex s’est invitée chez moi. Il a prévu d’aller marcher avec une demoiselle, puis de venir à l’appart pour manger tous les deux (et mon coloc a cuisiné un repas digne d’un réveillon de Noël). Franchement, il a l’air sûr de lui, heureux, confiant : je suis content pour lui !
Mais j’ai appris le lendemain que la demoiselle n’est jamais venu à l’appart, que finalement elle a prétexté une urgence de dernière minute pour s’éclipser après la balade. Mon coloc a mangé seul son repas de fête dans sa chambre pendant que j’étais au lit avec mon ex.
Moralité : la vie n’est pas facile tous les jours et, en séduction plus qu’ailleurs, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué

E. l’Africaine
Tinder : comment refuser quelqu’un qui n’a que des photos sachant que le physique de 90 % des femmes me plaît suffisamment pour coucher avec elle (et que pour moi c’est l’intellect qui fait la différence). Étant donné que, d’après ce que j’ai compris, l’algo de Tinder filtre les gens qui acceptent tout le monde, j’ai élargi mes critères de recherche pour refuser les femmes trop jeunes, pas assez jeunes (pour ne pas dire trop âgées) et celles vivant trop loin.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir une jeunette de 23 ans liker mon profil : elle est mignonne, pas incroyablement belle mais mignonne et un peu sexy. Elle me rappelle physiquement ma première copine. Elle se dit femme/queer et je sens qu’elle a quelque chose de spécial. Bon je la like par curiosité et on verra bien. En fait, elle me dit qu’elle était présente à l’après midi jeux de société d’expat (haaaa oui, la petite demoiselle mignonne à l’autre bout de la table, en effet ! J’avais cru que je lui avais fait peur XD).
On parle beaucoup et je sens qu’elle est intéressée : elle répond vite, pose des questions, rigole pour tout (a contrario d’A. dont les messages sont intéressants mais pas funs et arrivent au compte goutte). Elle m’explique qu’elle vient d’Afrique du Nord, est depuis 3 ans en Europe, qu’elle se dit queer car elle n’aime pas le terme bisexuelle. Elle parle 4 langues et fait de brillantes études. Bref, c’est vraiment pas mal mais 23 ans, c'est un peu jeune… et je suis flatté qu'une femme jeune s'intéresse à un type qui vient d'arrêter sa lutte contre les cheveux gris. C’est l’un des rares retours positifs venant d’une femme rencontrée IRL reçu dans ma vie, et probablement que si je tentais plus IRL, j'aurai plus de résultat.
Bref, pour fêter ça, je l’invite à boire un verre chez moi. Elle vient et on boit une bouteille de rosé à deux (une bonne surprise ce rosé !). On parle bien mais j’ai du mal à me rapprocher d’elle. La désinhibition alcoolique fait son effet, je commence à lui toucher le genou, les mains, le dos. Je m’approche et on s’embrasse…

et là c’est le drame !
Elle a eu l’air d’apprécier ma manière d'embrasser et elle en redemandait mais pour moi c’était étrange. Je n’étais pas vraiment dedans (physiquement et mentalement). En disant ça, je repense en particulier à mon ex, au premier baiser et à tous ceux qui ont suivi... mon ex devenait physiquement très excitée au moindre contact de ma langue sur la sienne et c’était assez exceptionnel. Du coup les autres bisous à venir risquent forcément d’être un peu palot en comparaison.
Bref, j’avais quand même un peu envie d’elle et elle réagissait bien à mes caresses. On est allé doucement et à un moment elle m’a dit qu’elle ne voulait pas aller plus loin pour aujourd’hui (très bonne chose de le dire :) ) . On a arrêté de s’embrasser, elle s’est lovée dans mes bras et 20 minutes plus tard je l’ai raccompagné jusqu’au bus. Sur le chemin, elle me prend la main et elle me dit qu’elle a a passé une bonne soirée.

Je ne sais pas comment gérer avec elle. J’ai envie d’elle physiquement et elle est sympathique, mais pour l’instant je n’ai pas non plus envie qu’elle s’attache car je ne m’imagine pas en relation avec elle. On a prévu de se revoir. On verra bien.

Moralité :
- A me plaît plus qu’E
- Je plaîs à E plus qu’à A
- Je retrouve un peu dans ces histoires une difficulté que j’ai toujours eu :
quand une femme me plaît beaucoup, je n’arrive pas à sexualiser et j’ai du mal à créer un contact physique sans avoir reçu au préalable un gros retour positif de la demoiselle.
Par contre quand la femme me plaît moins, c’est ok… car il y a moins d'enjeu.
- Le point positif, c’est vu que E est là, je vais être encore plus relâché pour A
- J'ai eu une preuve supplémentaire que je pouvais plaire IRL :)

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 22.11.20
par The_PoP
Salut Esope, ton journal est super sympa à suivre et tu progresses bien ! Félicitations donc.

Petit conseil comme à Popovski, arrête de te créer des obligations tout seul. Sur ce forum j’imagine que je suis plus connu pour demander aux gens de prendre en un peu plus en considération l’autre que ce qu’ils font mais là tu vas trop loin je pense.

Ton ex est grande, majeure et vaccinée. Elle ne te préserve pas en te disant qu’elle baise ailleurs et viens chercher le sexe très souvent. Sans s’arrêter à tes non il me semble.
Donc c’est bon. A un moment ça suffit. Vous n’êtes plus ensemble et tu as déjà été super prévenant. Donc si vous avez envie de baiser, ben baisez ensemble. Sinon n’y va pas. Et ne lui cache rien. Perso ça sent juste l’ex qui veut garder le contrôle sur toi. Donc stop les conneries d’avoir peur de la blesser quand tu vas rencontrer quelqu’un. Spolier : ça va arriver.

Pareil pour la dernière petite nana de 23 ans. Ça n’a pas commencé que t’as déjà peur de la blesser si elle se rend compte que tu ne veux pas d’une relation longue.... WTF ? Tu as juste à être clair sur tes attentes si elle te demande et laisser dérouler les choses tranquillement. Peut être que ça lui ira très bien, et puis sinon ben ce n’est pas très grave tu ne lui auras pas fait de mal non ?


Faut arrêter de penser que tu vas briser tous les cœurs, que toutes les nanas veulent une relation longue et que coucher ensemble est un truc qui t’engage plus que de simplement être honnête. Les gens ne sont pas en sucre. Soit sincère et surtout assume. Parce qu’en filigrane j’ai l’impression que c’est toi qui a du mal à assumer de rencontrer des nanas pour coucher simplement ensemble entre adultes consentants et plus si affinités...


Surtout que t’es pas à l’abri de tomber sur une nana qui après une baise démente te donnera envie d’aller voir plus loin avec elle....

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 22.11.20
par Esope
Salut The_Pop et merci pour ton feedback, tu as mis en plein dans le mille!

En relisant mon message ce matin, j'ai vu qu'il reflétait un peu le poids de mon éducation et des valeurs d'où je viens et dont j'ai du mal à me défaire (en gros, la plupart des femmes cherchent une relation longue et pas spécialement de sexe, en tout cas pas avec moi... et je suis un gars bien, honnête et responsable). Et c'est clairement ce contre quoi je lutte depuis que j'ai compris que cette conception des choses n'était pas réaliste.

Après il y a des fois où cela ressort plus comme dans mon dernier message.

Côté pile (mon vieux moi qui disparaît trop lentement): je me créer des obligations tout seul (c'est vrai aussi ailleurs que dans la séduction) et je projette des schémas mentaux issus de mes valeurs sur mes partenaires potentielles (alors que j'imagine peut-être de la merde). Je surinterprète, j'essaye d'être bien (et ça va parfois trop loin), je me sens toujours trop responsable de l'autre, et j'ai peur de blesser.

Côté face (ce que j'essaye de développer): j'essaye de rester pragmatique, serein et terre-à-terre, de prendre les choses comme elles viennent. Cela suffit pour être heureux et si cela débouche sur quelque chose, c'est juste du bonus.
Mon ex couche avec un autre gars depuis plusieurs mois. C'est ok, mais je ne lui dois rien d'autre que mon respect. Si elle veut vraiment me voir, je suis régulièrement chaud. Mais je ne vais certainement pas rester célibataire ou lui mentir pour ne pas la blesser. Je l'ai prévenu 2-3 fois que je rencontrai quelqu'un un jour ou l'autre et qu'elle n'a plus son mot à dire à ce sujet.
Pour la jeune de 23 ans, le côté pragmatique est là aussi. Elle avait l'air a priori très ouverte, elle est sur Tinder donc j'imagine qu'elle connaît un peu la vie et qu'elle sait ce qu'elle fait.

Après comme tu dis, l'objectif est de rester honnête avec l'autre. Être trop prévenant, se projeter trop rapidement (ou projeter ses idées sur l'autre), ce n'est pas à garder.
On ne sait pas où ces relations iront, autant profiter en attendant sans trop se prendre la tête.

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 23.11.20
par voucny
The_PoP a écrit : 22.11.20 Perso ça sent juste l’ex qui veut garder le contrôle sur toi.
Mais tellement ..!

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 26.11.20
par Esope
Le point 26/11 – Ca bloque !

Mon Ex :
Mon ex voulait me voir lundi et j’ai décidé de profiter de la belle météo pour aller marcher avec elle. En chemin, elle demande comme chaque fois si je vois quelqu’un. Je lui ai expliqué que oui mais que je n'avais pas couché avec elle. Elle est restée tout sourire, alors qu’elle est d’habitude hyper jalouse. Elle m’a aussi fait une pipe aussi bonne qu’inattendue avant de partir et m’a dit de ne pas coucher avec une autre trop vite, parce qu’elle voulait encore passer une nuit avec moi dans une dizaine de jours quand elle reviendra dans les parages (et qu’elle ne veut pas « me partager »)…. ma réponse : "on verra" mais je ne vais clairement pas l'attendre

E.
Entre temps, cela commence à chauffer avec E. Elle était repassée me voir dimanche, on s’est baladé puis on s'est longuement embrassé. On mange ensemble et je la raccompagne. J’étais heureux après cette soirée, je la sentais mieux : on a réussi à se rapprocher physiquement mais la conversation et le reste m’ont plu aussi.

Hier, elle me dit qu’elle m’invite chez elle pour voir un film. J’étais chaud patate ! Elle met une comédie romantique et se colle contre moi. Après 30 minute minutes, on commence à s’embrasser, on se caresse, on se déshabille, on se caresse, elle jouit, on baise… pause, puis deuxième round jusqu’à ce qu’elle demande grâce (elle aime le sexe sportif, mais ça commençait à devenir douloureux). On finit le film nu l’un contre l’autre, je lui fais un massage, et je rentre chez moi.
Et puis ce petit goût amer est venu tapisser ma bouche
Je viens de conquérir son corps mais c’est louche
Factuellement, c’était une bonne soirée. Mais sur le chemin du retour, je ne suis pas euphorique ou spécialement heureux. J’ai l’impression qu’il y a un truc qui bloque. Physiquement, elle me plaît, elle a un corps magnifique, elle est sexy et au lit c’était pas mal pour une première fois (sans être fou non plus) ;
Mais je en sais pas pourquoi, ça bloque ! Peut-être pas assez de vraie conversations, de passions autres que sexuelles ? Elle ne voulait pas parler, juste se blottir contre moi... si j'étais du genre à exagérer, je dirai que c’était un peu chiant mis à part le sexe.

Sérieusement, depuis la fin de la soirée, au lieu de célébrer une excellente journée ayant combiné un gros succès professionnel, des feedbacks extrêmement positifs de mon chef, de son chef et de mes collègues, et cerise sur le gâteau, une délicieuse jeune femme qui s'est offerte à moi, je suis de mauvaise humeur. C'est vraiment NUL.
En fait, pour la deuxième fois dans ma vie, je ne suis pas pressé de revoir la personne avec qui je viens de coucher. Du coup je ne lui ai pas encore envoyé de message. Je me disais avant de la voir hier que je l’inviterai à manger chez moi ce week-end… Aujourd’hui je le sens moins. Et je suis sûr que demain je le sentirai plus (le désir va probablement revenir).
Bref, je lui dirai bien que je veux la revoir (le bénéfice du doute). Je pourrai toujours décider d’arrêter après le prochain rendez-vous si il ne me laisse pas un meilleur sentiment.

@toi_qui_me_lit : Si tu as déjà eu ce sentiment mitigé après plusieurs rendez-vous et que tu as persévéré, signale toi ! Je suis curieux de savoir si ce genre de sentiment peut s’améliorer avec le temps

A.
A. m’a demandé ce que je faisais ce week-end. Peut-être la patience finira-t’elle par payer ! Mais je ne sais pas si c’est juste un jour sans ou quoi, mais, je ne suis pas non plus enthousiaste pour elle aujourd’hui.

Bref, affaireS à suive

Re: de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Posté : 27.11.20
par voucny
Peut être que comme tu ne te fais pas confiance pour attirer les filles qui t'impressionnent vraiment, tu dévalorises les filles qui t'acceptent et le succès que tu peux avoir avec elles car dans ton logiciel si elles t'acceptent c'est qu'elles sont pas terribles ?

Je suis vraiment étonnée dans ces derniers posts de ton journal que tu te considères comme un mec ayant peu de succès, alors que tout dans les premiers posts montre bien ta progression et tout ce que tu peux mettre à ton crédit.

Puisque tu ne comptes pas rester là où tu es, quand peux tu / comptes tu bouger ? J'ai l'impression que tu gagnerais à vite changer d'air, quitter vraiment l'aire d'influence de ton ex, et aussi pouvoir te projeter dans ta nouvelle vie puisque là, sachant que tu vas partir, tu t'interdis de construire.