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Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 09.05.23
par anagrama
DAY 5 et 6 part 1 : Money, money, money + première claque

Ok on est parti pour deux jours qui vont peut être prendre un peu de temps.

Je compte faire les jours 5 et 6 en même temps (+/-) mais on va voir comment je m'en sort.

Jour 5 consiste à aller s'acheter des nouveaux vêtements en demandant conseil à une vendeuse.
Il s'agit aussi, en exercice pratique à la maison, de trouver deux défauts dans notre style. Bon clairement pour moi c'est :

- Perdre un peu de poids (je suis très musclé mais je mange et dors mal, du coup j'ai un petit peu de gras, rien de méchant mais ça me dérange.)
- Manger sainement
- Mieux dormir.

Pour la partie "refaire sa garde robe" il faut aussi que je travaille activement à ce sujet. J'ai vraiment envie de me fringuer mais je ne sais pas pourquoi je m'impose l'idée que "je n'ai pas les moyens". Ce qui est dingue c'est qu'étudiant j'allais me fringuer chez Kenzo et Hugo Boss alors que j'avais une rente minime. Maintenant que j'ai une situation financière stable et enviable, j'ai l'impression que je n'ai plus les moyens. C'est vrai que mon mode de vie implique d'énormes revenus, que la vie devenant de plus en plus chère et mes attentes de plus en plus élevées compliquent la donne mais il faut quand même que je me calme. Je dois faire un bilan financier, voir si je peux augmenter mes revenus. Juste pour m'ôter la question des finances de la tête, car ça m'habite comme une vilaine angoisse persistante.

Par ailleurs, la nuit dernière a été absolument atroce. Réveil a 4h du matin en crise d'angoisse, cerveau qui tourne a fond de balle, rêves anxieux sur le game... J'ai passé plusieurs heures avant de me réendormir.


Jour 6 Consiste à complimenter quatre femmes. Marrant, j'en parlais dans un autre topic à quel point c'était incroyablement positif quand je le faisais (je l'ai déjà fait plusieurs fois et ça marche su-per bien). Genre pour me paraphraser, la copine sur qui j'ai un crush depuis quelques années à qui je dis après l'avoir revue que je la trouve "toujours aussi belle" et qui me répond "oh merci tu veux venir manger à la maison ?".

Je dois évaluer pourquoi j'ai une peur du rejet aussi. Il y a pas mal de points qui sont intéressants comme le fait que je choisisse souvent des femmes au moment où elles sont indisponibles.

Exemple : Y. me drague pendant un mois, m'invite chez elle et me fait des calins en public. Je la rejette. Au moment où elle passe à autre chose et rencontre un mec, elle devient intéressante. Sauf qu'à ce moment, tout ce qu'elle peut m'apporter c'est du rejet. Bah ouais, elle a un mec qu'elle aime, elle est passée à autre chose !

Certaines assertions que je trouve dans le bouquin sur les pensées limitantes sont d'énormes claques.
“Les voix de votre esprit limitant peuvent être:

Doute de soi: “Tu ne sauras pas quoi raconter” ou “Rappelle toi ton dernier échec?”

Pour moi c'est un 3,5/5. Je sais quoi raconter mais je doute souvent de moi.

Doute de l'autre: “Elle a probablement un mec,” “Elle ne sera sûrement pas intéressée,” ou “Elle est occupée et je vais la déranger.”

Un bon 4,5/5. Ces phrases sont toujours dans ma tête quand je m'approche d'une femme. Même la voisine qui me fait des signes depuis sa fenêtre, la femme du tram qui me fait de gros sourires, la fille qui traverse la boite pour venir me parler.

Doute environemental: “Les gens vont se moque de moi” ou “Il y a trop de bruit, elle ne m'entendra pas !”

5/5. J'ai toujours l'impression d'être observé, jugé, analysé par les autres. Quand je parle à une femme j'ai la sensation d'être au milieu d'une scène et que tout le monde me regarde.
Il y a deux semaines j'ai fait une balade avec des amis dans les vernissages. Après cette balade nous allons boire un verre. Sur le chemin une femme nous dépasse.
"- Pardon excusez-moi", dit-elle en passant. Puis elle me regarde "Oh mais on s'est vu tout a l'heure ! Vous êtes passé à la galerie non ?"
Mes amis se mettent à rire (et ce rire dit sûrement "putain quel charisme, les meufs s'arrêtent pour lu parler dans la rue et l'aborder"). Je panique, j'ai l'impression que mes potes se moquent de moi. Je répond froidement et elle s'en va.



Rationalisation existentielle : “Pourquoi s'emmerder ? Ca ne mènera à rien de toute façon” “Je ne suis pas dans le mood” ou “Je m'amuse assez avec mes amis, pas besoin de ça.”

3/5 : je me dis souvent qu'il est ridicule d'abandonner ses amis pour aller draguer. Je trouve ça assez minable en fait.


Faux jugements : “Elle n'est pas assez attirante” ou “Elle a l'air trop superficielle pour moi”

5/5 : je fais ça TOUT LE TEMPS. Dès qu'une femme me plait je la mets sur un piédestal. Dès que je dois faire une approche je cherche ce qui n'irait pas. Exemple avec la fille du tram : je m'assois, elle me fait un sourire, je la trouve superbe et je fond sur le fait qu'elle soit en train d'écrire dans un carnet (j'adore les femmes artistes). Je suis dans le mood de faire des rencontres, je m'apprête à y aller, j'ai plein de choses à lui dire et ... "oh mais elle n'a pas de seins on dirait. Elle n'est peut être pas ton style, est-ce que ça vaut le coup d'aller vers une femme qui te plait pas ? Ah et puis tu as vu elle a un peu de double menton, elle est super mignonne mais bon ça peut te souler et... RAH"
Donc non, ça il faut que j'arrête, je ne sais pas pourquoi je fais ça.


Du coup je vais mettre en marche ce travail pour ces deux points et on verra en partie 2 ce que donne le travail que j'aurais mis en place.

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 11.05.23
par anagrama
Hors Jeu : Premier date Tinder du game

J'ai gagné !!! :mrgreen: :mrgreen:

Le game c'était "vous gagnez dès que vous avez un rencard, c'est à dire quand vous avez un rendez-vous dans un bar avec une femme qui vient spécialement pour vous voir..."

Bah j'ai gagné.

Bon ok, c'était un date Tinder, et je n'ai pas envie de compter un date Tinder comme celui là.

Et je n'avais pas complètement oublié pourquoi j'étais désabusé de Tinder.
Mes rencontres sur cet appli sont constamment médiocres.
Quand j'en ai.

J'ai matché avec une femme de mon âge, qui sur photo était pas ouf mais "mignonne". Je me dis "je vais y aller pour le sport".
On discute bien, on partage plein de points communs (la musique, la culture, l'implication dans le milieu associatif...). Hier, elle m'a proposé un verre mais on a pas pu le faire, du coup je lui repropose aujourd'hui. Réponse directe : "ah oui pourquoi pas ?".

On se fixe rdv dans un bar à mi-chemin de chez nous.

J'arrive, le bar est bondé, je ne sais pas si je vais la reconnaître. Elle sort la tête du bar et me reconnaît. Elle me fait un grand sourire que je lui renvoie. Premier constat : elle ne me plait pas du tout. On sent qu'elle a dû être mignonne mais elle a "du kilomètre au compteur" (ptain je suis horrible, je me déteste d'avoir écrit ça..).

Quelques rondeurs assez harmonieuses, un joli sourire, pas trop ridées mais un truc qui marque "je suis une célibataire de 40 ans" sur son visage.
Bref, du coup je n'ai envie de faire aucun effort. La discussion est sympa, on a des trucs à se dire. Comme sur l'appli : musique, culture, boulot... Mais la discussion tourne vite en rond selon moi. Pas que je m'ennuie, mais parce qu'à aucun moment je n'ai envie de flirter. Ca me fatigue un peu de faire la conversation, de présenter (encore) mes jobs, mes envies, mon parcours et d'écouter (encore) ses jobs, ses envies, son parcours...
J'ai le contrôle, je pourrais amener la conversation ailleurs, mais 0 envie.
Elle bois du thé, moi j'enchaîne les bières (deux bières, ça va je ne fais pas alcoolique non plus).

Elle sors fumer une clope, je la suis. On ne sait plus quoi se dire, je pense qu'on est fatigués tous les deux. Elle me dit qu'elle va y aller, on se fait la bise. Je suis soulagé de rentrer chez moi.

Je pense que je ne la reverrai jamais. Sur le chemin du retour, 3 messages sur Tinder "oh je suis désolée je suis partie sans te demander ton numéro. Voici le mien, appelle moi si tu veux que l'on se revoie, c'était chouette de discuter avec toi".

Visiblement, je suis le seul à m'être fait chier. Je répond poliment, lui donne mon numéro aussi. On verra.

En rentrant chez moi je croise mon associé qui sort d'un date lui aussi mais qui rentre seul et un peu bourré. Je lui raconte. Il rigole "mais commende déjà par draguer des femmes qui te plaisent physiquement !". Oui, bon, je sais. C'est justement ça mon problème, je n'ose pas aller vers les femmes qui me plaisent. Je dois travailler ça.


Demain, j'ai une soirée d'anniversaire. les 30 ans d'une copine. Une de ses amie dit que je lui plais beaucoup. Je la trouve plus mignonne. Normal, elle est plus jeune.

On verra demain.

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 12.05.23
par Citadin
Elle y a mis de la bonne volonté et a fait des efforts.

Et elle ne sera pas récompensée pour ça.

Pas sûr qu’elle en aurait fait autant à 20 ans.

Comme quoi, c’est bien plus une question « d’offre et de demande » qu’une spécificité féminine…

En soirée en bar, je ne vois même pas les femmes de 30-35 ans (sauf si elles sont vraiment magnifiques). Tant mon cerveau est instinctivement attiré par celles de 25-30 ans (mêmes moins belles que les précédentes, fraîcheur oblige).

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 12.05.23
par anagrama
Citadin a écrit : 12.05.23Pas sûr qu’elle en aurait fait autant à 20 ans.

Comme quoi, c’est bien plus une question « d’offre et de demande » qu’une spécificité féminine…
Tu veux dire quoi par là ? Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ?

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 12.05.23
par Citadin
C’est que mon avis et je ne connais pas cette femme hein.

Tu dis qu’elle « a dû être mignonne » mais que ce n’est plus vraiment le cas (40 ans + kilos en trop). Comparé à ce qu’elle pouvait « obtenir » des hommes dans sa jeunesse, c’est un peu comme un millionnaire qui a perdu sa fortune, se retrouve au RSA, et se fait maintenant prendre de haut par des smicards.

Elle a accepté de te voir, dans un environnement très concurrentiel (bar bondé, donc probablement des jeunettes à proximité), s’est montrée avenante, a probablement compris que tu n’étais pas chaud et fait bonne figure par rapport à ça, et te file même son num d’elle-même après ça. Ça doit faire très (très) mal à l’ego.

Je dis pas ça pour te culpabiliser hein. Tu ne la connais pas, tu ne lui dois rien. Et si elle a préféré chanter, qu’elle danse maintenant (cf. La Fontaine, la cigale et la fourmi).

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 13.05.23
par anagrama
Hors Jeu : Les rateaux, c'est comme la friendzone : ça fait mal, sauf quand on s'en fous

Ce soir, c'est soirée d'anniversaire d'une pote.
29 ans, elle invite ses soeurs, copains, copines...
J'adore ce genre de soirée. Je suis pleinement dans mon élément. La personne qui fait son anniversaire me valorise, me présente comme le super mec et je me fais assez souvent sexualiser. Le seul "hic" c'est qu'il y a rarement une fille qui me plait et célibataire dans ces soirées, mais c'est toujours bon pour l'égo.
En l'occurence, il est supposé y avoir une célibataire à qui je plais, et qu'on m'a déjà présenté. Le travail est à moitié fait, alors je pars en confiance. Je ne pensais pas que c'était une soirée où j'allais me prendre un rateau qui allait me faire réfléchir à mes techniques de dragues.

Je motive un pote pour m'accompagner et première déception en arrivant à la soirée : la fille n'est pas là. J'apprend par discussions interposées qu'elle a dû quitter la ville pour préparer son déménagement. Race. Qu'à cela ne tienne, je continue la soirée et je reste l'invité fun et avenant que tout le monde apprécie.
Une femme que je connais arrive au bar. Elle est électrique. Je ne la reconnais pas tout de suite tant elle a changé de style. Elle ressemble à Bella Thorne. Elle est partie complètement rousse avec un style rock ultra sexy (du genre à porter un corset). Je me lève et vais la serrer dans mes bras. Toujours bon de se montrer en bons termes avec les jolies filles. On échange quelques mots, et je retourne voir mes potes.
Le groupe décide finalement de retourner dans l'appartement de l'hôtesse. En allant, je croise la meuf qui m'a mis un semi-rateau au bar il y a trois jours, quand j'étais avec des potes (on buvait un verre, je l'ai abordée en lui taxant une cigarette, elle a entamé la discussion avec moi et puis m'a renvoyé à mes potes en me disant qu'elle devait finir sa conversation avec l'amie qui l'accompagnait avant de me tourner le dos). Chaud de revoir des gens comme ça dans une aussi grande ville. Je suis soul juste ce qu'il faut pour être désinhibé et je lâche un "hey" avec un grand sourire quand elle passe à côté de moi. Manque de pot, l'alcool a altéré mes réflexes et le temps que je lâche mon salut elle était déjà partie. Tant pis, mais bon à savoir qu'elle habite dans le coin, ce genre de petit cadeau ça se travaille.

La soirée d'anniversaire est médiocre, il n'y a pas d'ambiance, on se fait un peu chier. Vers 1h du matin j'estime que j'ai fait mon devoir. Je tente un booty call de ma pote rousse :
"Hey alors ça dit quoi ? Toujours dans les coins ?" Réponse "oh oui je suis tellement ivre." Pas d'invitation, très bien je ne tenterai pas plus. Dans tous les cas c'est une pote et ce qui m'intéresse ce sont les filles qui gravitent autour d'elle. Je fini par me casser de ma soirée et je tombe sur elle qui me refait un calin. Derrière nous une autre femme que je n'ai pas vu depuis super longtemps vient me sauter dans les bras. Alors attention, cette femme c'est une bombe. Grande, métisse sud américaine-européenne, les yeux noirs, fine, rock star. Elle a lancé son album il y a peu, commence à faire des dates un peu partout et tourne son troisième clip. Je la connais depuis des années et j'ai toujours eu un petit intérêt pour elle. Ma pote rousse, voyant que nous nous rapprochons et nous touchons de plus en plus, s'en va et nous laisse à deux. Je ne vais pas épiloguer ici mais on se fait une tournée des bars, elle m'amène d'un bar à l'autre. On discute, refait le monde, la conversation va dans tous les sens, on parle de Normal People et elle m'explique a quel point la série l'a excitée. On parle du consentement tel qu'il est raconté et joué, elle évoque même sa sexualité, ce qui n'est pas bon signe, je sais.

Les bars ferment l'un après l'autre, elle me paie des coups et je sens qu'elle veut que je reste avec elle. Je lui propose de venir chez moi, et elle accepte directement. Arrivé, je lui fais le tour du propriétaire, lui explique le concept d'appartement-galerie et lui raconte l'histoire de l'une ou l'autre des oeuvres d'art. Pour être honnête mon logement est assez dingue pour un logement de grande ville. Une maison de plusieurs centaines de mètre carrés pleine d'oeuvres d'art avec un jardin en plein centre d'une capitale européenne, ça fait toujours son effet.
On s'assoit, je sors une bouteille de vin, on discute encore. J'en ai marre que ça traine, je me dis que je n'ai rien à perdre, je lui demande si je peux l'embrasser. Vu la discussion qu'on a eu avant, le fait de "demander" ne devrait pas être un problème.
" - Oh non mec mais on est pote ! T'es mon pote de fac ! "
Je suis très soul. Ca fait à peine mal. Le rejet me glisse dessus. Je lui fait un grand sourire et rebondi sur une autre discussion. Elle me fait un calin, je n'ai même pas mal. Elle me demande de l'eau et je vais lui chercher un verre. Quand je reviens, je suis souriant et avenant, j'essaie de ne pas briser notre connexion à cause d'une sexualisation
- Mec, faut qu'on parle de ta question là..
- Ah oui dis moi, mais tu sais t'as pas à te justifier...
- Non mais... en vrai je pourrais, j'aimerai bien t'emballer, même plus avec toi... mais t'es mon pote et j'ai pas envie de briser notre amitié (ahaha merde je suis dans cette zone-là !)
- Pas de soucis meuf, moi tu sais je ne vois pas en quoi ça casserai notre amitié mais c'est toi qui vois, encore une fois t'as pas à justifier tes désirs..
- Non mais j'aimerai bien... t'as déjà eu des sex friends ?
- Oui bien sûr
- Ah bon ? Et ça va ? Tu restes pote ?
- Oui tout à fait, j'ai une copine avec qui j'ai une relation un peu de ce type, ça n'a pas du tout altéré nos relations. C'est même elle qui a insisté pour que l'on couche ensemble alors que je voulais protéger notre amitié..
- Ah.. oh lala moi j'aimerai bien mais... non j'ai pas envie, je suis sûr que ça briserai un truc. Mais mécaniquement, chimiquement, je pourrais t'embrasser là maintenant. Je pourrais aussi faire plus. Mécaniquement...
- Hey t'inquiète, tu te fais des noeuds au cerveau là, laisse couler, tiens bois un verre, profite.
- Oui, mais ...
Elle bois son verre, une petite tension s'est mise entre nous, je sens un malaise et aussi énormément de fatigue. On approche les 6h du matin. Je lui propose de dormir ici, j'ai des appartements d'ami et elle aurait une totale intimité. Elle me dit que non, qu'elle veut rentrer chez elle, d'ailleurs ce n'est pas loin. Je la raccompagne et on se fait un dernier câlin.

Bien sûr une partie de moi va continuer de se dire que "les filles qui me plaisent n'ont pas envie de moi" mais une autre va considérer cette expérience comme anecdotiques, je pense que ça peut m'aider à me décoincer.

Bref, j'ai pris un petit rateau, mais ça ne m'a pas fait de mal.

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 13.05.23
par Citadin
anagrama a écrit : 13.05.23 Je ne pensais pas que c'était une soirée où j'allais me prendre un rateau qui allait me faire réfléchir à mes techniques de dragues.

Et donc quel est le fruit de ta réflexion ?

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 13.05.23
par anagrama
Citadin a écrit : 13.05.23
anagrama a écrit : 13.05.23 Je ne pensais pas que c'était une soirée où j'allais me prendre un rateau qui allait me faire réfléchir à mes techniques de dragues.

Et donc quel est le fruit de ta réflexion ?

haha merci pour la question :))
En fait je n'en sais rien, c'est assez perturbant comme situation.
D'une certaine manière j'ai fait "tout ce que j'avais à faire" à part être agressif dans ma drague, ce qui a laissé place à une certaine ambigüité. Mais est-ce que j'ai envie de changer pour autant ? J'ai été un gentleman, je n'ai pas été needy, je me suis fait payer des verres et j'en ai offert en retour, je l'ai faite rire, j'ai eu du contact... ce n'est pas de mon ressort si elle estime que passer la soirée avec un mec célibataire et le suivre jusque chez lui se fait "en tout bien tout honneur".

En tout cas, je veux vraiment continuer le "game" et sortir de mon réseau.

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 14.05.23
par anagrama
Hors Jeu : Lundi, j'm'y mets

Réveil un peu difficile aujourd'hui. Gueule de bois, pas envie de bosser. Je me lève quand même, tant bien que mal. Je raconte mes déboires de la nuit passée à mon associé; qui se moque encore de moi "mec mais si la meuf te dit qu'elle aimerai pourrait coucher avec toi mécaniquement, c'est qu'elle a envie de coucher avec toi, t'aurais dû y aller bordel !"

Ouais enfin bon, plus facile à dire qu'à faire. Quand une fille dit non, j'ai pas envie de la coller contre un mur et de la forcer.

Pourtant, j'ai la patate. Je discute avec les commerçants aux alentours, je rigole avec eux, solidifie mes relations et mon image. Il fait super beau aujourd'hui, les gens sont rayonnants, les femmes magnifiques. Ma voisine fume une clope à la fenêtre, en petite tenue. Je jette un oeil songeur. Ca va pas être facile de bosser aujourd'hui, je le sens.

Mon associé m'envoie un message "mec notre quartier est dingue" suivi d'une photo. Une nana de dos, résolument splendide. Quelques minutes après, il vient me chercher, me traine jusqu'à un pop-up store ultra bling bling peuplé des plus belle femmes que j'ai vu depuis très longtemps (et dans ma ville/mon milieu, j'en vois de belles femmes...). J'ai littéralement l'impression d'avoir franchi un portail qui m'a fait rentrer dans Instagram.
Absolument tous les gens, à l'exception des serveurs, ont des physiques de mannequins. Je baffouille quelques mots à une des organisatrice, pour savoir ce qu'il se trame. Elle m'explique le concept du store. Je souri et m'en vais. Je suis à bout de souffle.
On échange quelques rires avec mon collègue, on hallucine simplement. On convient de revenir fin d'après-midi pour boire un verre là bas.

Je retourne bosser. La voisine, toujours en petite tenue, est en train de danser frénétiquement à sa fenêtre. Bordel comment tu veux être productif dans ces conditions ?

La journée est un peu tiède, j'ai quelques visites, une étudiante de 28/29 ans me demande quelques conseils pour trouver un lieu d'expo. Je l'aide avec plaisir, on discute un peu, elle me laisse son numéro de téléphone et me dit qu'elle va revenir me voir pour me tenir au courant de l'avancée de ses recherches. J'ai l'impression qu'elle vient de flirter avec moi, mais je n'ai aucune certitude. Si ça se trouve je me fais des films. Je verrai son attitude si elle revient.

Fin d'aprem je retourne dans le pop-up store accompagné de mon wingman et associé. On fait mine de s'intéresser aux produits mis en vente, mais on galère. Lui et moi sommes deux personnes ultra sociables, mais nous n'arrivons pas à créer la moindre interaction avec les femmes d'ici. J'ai l'impression d'être dans un musée et d'avoir devant moi des oeuvres qu'il est interdit de toucher. Je vois une, deux, trois femmes qui me font tourner la tête, mais d'une part leur beauté ne fait qu'augmenter ma timidité et d'autre part je ne trouve rien à leur raconter.
Je pense au livre de Neil Strauss, à essayer de trouver un compliment à faire pour engager la conversation. Mais je les regarde et elles sont toutes plus magnifiques les une que les autres, je ne vois rien à leur dire d'autre que "ouah vous êtes superbes." Je me rend compte que je dois encore travailler si je veux être apte à m'adapter. Du coup demain je recommence à faire les exercices de posture et de renforcement de la confiance en soi et si je n'arrive pas à remplir ma mission de terrain je me laisse jusqu'à lundi. Lundi. Lundi j'm'y mets.

Re: Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

Posté : 14.05.23
par Jalapeno
elle évoque même sa sexualité, ce qui n'est pas bon signe, je sais.
WTF dude.

Je persiste à dire que ton problème principal vient de tes croyances.
Parce que tu as une logistique de ouf, un bon cercle social et apparemment suffisamment de charisme pour t'entourer de meufs canons. Bref, un énorme potentiel mais que tu te refuses (inconsciemment) à exploiter.

Tu devrais focaliser tes efforts là dessus : te considérer toi même comme désirable. Et justement, le bouquin de Neil Strauss (que j'avais un peu suivi à l'époque aussi) est rempli de conseils et d'exercices à ce sujet, mais comme par hasard, tu les esquives (cf l'exercice pour te mettre en valeur avec de belles fringues) :mrgreen: