L'amitié: Comment gérez vous

D'un autre coté, l'amitié durable, ça peut paraître chiant au bout d'un moment: on connait bien l'autre, il ne nous surprend plus, la routine arrive, on voit s'installer des habitudes communes.

Chiant je ne pense pas que ce soit le mot, à long terme je considere mes amis un peu comme des frères (même si j'ai plus tendance à me confier à un ami qu'à mon frère...), on est un petit groupe de 4 qui se frequentons depuis presque 10 ans, et je me suis jamais fais chier en leur presence.
Ce qui fait la solidité du lien, je crois que c'est avant tout la confidence : je sais presque tous d'eux et reciproquement. Ca joue plus que le fait que nous soyons "egaux" car avec le temps nos vies deviennent de plus en plus différentes.

Exactement, d'ailleurs selon moi mes vrais amis sont plus que des frères : un ami tu l'as choisi, un frère, t'as été obligé plus ou moins de grandir avec...

J'ai un ami que je connais depuis toujours et avec lui on se marre tout le temps, on sait toujours quoi se dire alors que c'est mon principal défaut qui fait que je galère à trouve une petite amie. Ce qui est drôle c'est que dès que y a deux autres de mes copines avec nous, on se retrouve bouche bée (car ça les intéresse pas ou c'est des trucs de mecs

)

Je me fais très facilement des potes mais ça n'a rien à voir avec un vrai ami, c'est pas eux qui vont me dépanner au fin fond de l'alaska. On me propose toujours une sortie, je suis même embêté pour choisir mais ce n'est pas comparable. Je renouvelle aussi les connaissances mais jamais mon ami

Sinon comme l'a dit Igor, c'est vraiment très facile de connaître du monde, suffit d'entrer dans la FZ des filles , j'étais un champion avant

M'enfin ça sert à rien de connaître trop de monde, c'est superficiel et ça dure pas.

Je ne suis pas sur que vous ayiez tous compris de quoi je voulais parler.

Je n'ai aucun problème à m'attirer la sympathie des gens. Je ne reste pas dans mon coin face à des gens qui me sont inconnus.

Mais voilà, une fois que j'ai quitté la fac (ou tout autre lieu où je rencontre des gens), je me sens affreusement seul. J'ai l'impression que je fais cavalier seul dans la vie (d'ailleurs c'est pas qu'une impression

).

Pendant longtemps, j'ai sublimé ce besoin bien humain de vraies relations amicales (et pas seulement de simples potes) qui nous aident à évoluer, par les forums internet (un sujet me tracasse, je peux en parler sur les forums), par l'autopersuasion qu'il fallait être fort (déni du sentiment de manque).

Mais c'est pas grave, aujourd'hui que je cesse de me mentir à moi même, j'écoute ce que je ressens, et j'agirai en fonction, alors qu'avant je réfléchissais...

Edit: Bref, qu'à cela ne tienne, je vais tout essayer pour atteindre mon bonheur. Je ne sais pas encore comment je vais faire, mais je vais le faire...

Déjà commencer par éliminer cette tristesse au fond, et la remplacer par de la joie.

C'est le cas de tout le monde, et ça tient à notre mode de vie autant qu'à notre façon d'être en société, les uns avec les autres.

Bcp de rapports superficiels, très peu de rapports profonds, qui font les véritables amis.

Et je reposte ma citation :

G. Washington a écrit :Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu ; et choisissez-les bien avant de leur faire confiance.

Tout est là d'après moi.