Yo' !
J'ai des nouvelles, et pas qu'un peu pour vous.
Alors si vous pensez avoir moins de deux heures devant votre ordi, petite croix rouge, j'aime pas qu'on m'interrompe, même quand j'écris. Et si tu refuses de le faire, je vais te retrouver, et brûler ta maison.
Chapitre 7x : Welcome to Rav'Rock !
Samedi.
Samedi, contrairement aux autres Samedis, où je fume quelques joins avec des potes, en buvant des bières, le tout en pensant refaire le monde, j'ai été productif. Ce mot me fait peur, mais bon.
A 14 heures, je devais boire un chocolat avec la fille de la JAPD. J'arrive à l'heure, elle aussi, avec un joli pull rouge qui colle à sa jolie petite poitrine. Elle sourit, elle est pétillante. Le genre de fille avec qui je veux faire plus que passer une nuit, et me barrer.
Elle a les cheveux courts châtains, un pull rouge très long, des collants, et une paire de chaussures qui s'apparentent à celles des Punks. Ca lui donne un côté de petite Hippie terriblement mignonne.
On cherche un café sympathique, sur la place centrale de Poitiers. On passe près d'un premier café. Elle me propose qu'on s'installe, j'accepte, puis j'entends :
??? : Raven !
Je me tourne.
Je suis face à Yakka, Beebeejee, et un autre type qui m'est inconnu. Fumier de hasard.
Immédiatement, Yakka, ce vicieux petit enfoiré, commence à adresser la parole à ma charmante cavalière.
Yakka : C'est vous la demoiselle de la JAPD ?
Elle lui répond que oui, et après les avoir gentiment insulté (Tradition chez moi), on s'en va un peu plus loin.
Je lui explique sur le chemin qu'elle a croisé un inconnu, un mort de faim sexuellement, et un timide.
On se pose sur une petite terrasse près d'un marché, et on commande. Elle insiste pour m'inviter. On discute pendant près d'une heure et demie, après, chacun doit s'en aller.
Pendant ce rendez-vous, bien que j'avoue ne pas avoir pensé à faire monter la tension sexuelle, j'ai été drôle, amusant. Du coup, je pense pouvoir décrocher un autre rendez-vous.
D'ailleurs, elle a conclu sur "Je viendrai chez toi la semaine prochaine pour voir tes écureuils !". Un signe du vieux barbu quoi. Ca me ferait presque penser au jour où mon Papa m'a donné des capotes tout ça.
Après ce rendez-vous plutôt concluant, je retrouve Yakka qui ne manque pas de me féliciter, Beebeejee, et l'inconnu, qui se nomme Alex. On part en direction de la demeure de Yakka, dans une résidence bourge à souhait.
Finalement, il ne vit que dans 10 mètre carrés, et son frigo est vide.
Grande révélation.
Yakka est un mec sans un rond qui vit dans l'illusion. Il s'habille en costard, fume des cigares en soirée, et s'appuie sur ses copains qui sont de vrais bourges pour vivre.
Il me prête une cravate, une ceinture, une chemise, et je me fais habiller (Ouais, comme les mômes. T'as un problème avec les mômes ?) par son pote gay.
Je passe devant la glace.
Grande révélation.
Merde, je l'ai déjà dis.
Je me suis trouvé laid quand j'étais jeune, bof quand j'étais ado, et pas dégueulasse depuis que j'ai 16 piges. Mais en costard, je me suis dis "T'as vraiment la classe mother fucker". Du coup, j'ai un Mojo du tonnerre.
Hier soir, c'était également la soirée de Gala de ma Fac. Et même si je suis un Rasta', un anarchiste, un chieur, un fils de pute, je me devais d'y aller.
C'est Dieu qui nous y conduit, il nous inonde de Rap de merde dans sa caisse retapée. Et même s'il écoute du Rap de merde, personne ne dit du mal de Dieu. Ce mec est l'archétype du black cool qui donnerait sa chemise à un mec qui en a besoin.
On arrive à la soirée, Yakka me sort un cigarre énorme de sa poche, et me propose de me niquer un poumon avec lui.
J'ai un costard, un gros gourdin, alors j'accepte. Evidemment.
Yakka se jette immédiatement sur un groupe de deux filles, une mignonne, et une très mignonne. Une brune et une blonde. Une rouge, et une bleue. Une Sangoku et une Végéta. Une Sonic et une Mario. Je peux aller très loin de cette façon.
Lui, son cigarre, son chapeau ridicule, son noeud papillon et sa petite moustache style "impression peintre italien renaissance" me donne presque envie de vomir.
Je vous avais dis que son Kiff, c'était de jouer au Big Boss ? Non ? Si ? Vous avez jamais lu mon Journal ? Les Pokémons existent ?
Heu … Il est reparti là non ?
Bref. Monsieur va voir l'organisatrice, et lui demande de carrément faire des échanges de places. Oui oui. Et Monsieur se place à côté des deux jolies filles. Les places à chaque table sont libres, je m'installe naturellement près de la jolie blonde, et commence à discuter. Je commence à avoir de l'expérience, et je me trouve de mieux en mieux sur ce point. Aucune difficulté à concentrer l'attention à une table, le tout en évitant les Sujets relous que sont le taf', le pognon, la religion, la politique.
Yakka s'approche, et me chuchotte à l'oreille.
Yakka : Ca me plaît pas beaucoup ça, tu pourrais la laisser un peu tranquille ?
Je m'éclipse d'une façon théatrale, et je vois le regard de la jolie blonde qui me somme de rester.
A ce même moment, C., la volcanique arrive, et se place près de moi. Néanmoins, pas un regard, presque pas un mot. Je me demande toujours si je la laisse de glace ou non.
Dans le doute, je m'en fiche. Je fais des blagues à toutes les filles, et à force de jouer au joli coeur, je me retrouve à avoir amassé un tas d'une douzaine de clopes, toutes taxées à des mecs/filles sympas. Je sors avec Alex, le pote (Gay) de Yakka, et on fume des clopes.
Alex, c'est un mec complexé. Il est gay, mais il pèse dans les 110 Kilos, ils m'expliquent qu'il flash sur les hétéros, et que même parmi les gays, en étant en surpoids, c'est dur, le tout avec une autodérision remarquable.
Putain.
Je me suis vraiment trop pleins comme un môme pour rien. J'ai honte.
On arrive à la fin du repas, il y a environ 3 filles, en excluant la blonde et C. qui ont l'air de me kiffer, mais aucune à mon goût.
Mais je refuse d'abandonner la blonde à ce fils de pute de Yakka.
J'arrive dans leur coin, m'incruste dans leur discussion, et délire avec les filles. Au bout de deux minutes, Yakka me stoppe net, se sentant menacé.
Yakka : Raven, tu viens d'interrompre notre discussion, et je me dois de te dire que ça me gène. Il faut savoir se tenir à un Gala et comme je suis plus âgé que toi (Cet enfoiré me rappellant à l'une des seules choses qui me stop net, mon pas si grand âge, mais Fuck That, je suis meilleur que ce porc !), je te l'apprend. Je suis sérieux.
Enfoiré.
Tu veux jouer à ça ? Okay, ça va être la Guerre, l'Irak, l'Afghanistan, le 11 Septembre, le Vietnam, la Corée, la Seine Saint-Denis réunis.
Arrive le dessert. J'ai déjà 3 verres de vin rouge dans la gueule, deux de vins blancs, et trois flûtes de champagne.
J'ai réussi à prendre une place près des filles.
La petite brune, voyant que je ne mange pas mes profiterolles, me demande si je peux les leur donner.
Raven : En fait, je ne peux pas pour une raison très simple.
Brune et blonde en coeur : Ah ?
Raven : Ca s'appelle des profiteroles, donc j'ai pas le droit d'en donner, sinon, ça s'appellerait des partageroles, vous comprenez ? Je suis étymologiquement coincé là.
Elles rient aux éclats, et j'accepte de donner mon dessert, de toute façon congelé. Et voir la blonde se régaler en se mettant partout du chocolat avait des airs d'intro' d'un Porno' amateur.
Les tables sont ensuites virées, et Yakka isolent les deux copines. Je le vois au loin leur parler, prendre une fleur à une table, en arracher la tige, et planter le sommet coloré dans le décolleté de la blonde.
Rien n'est perdu. Mais c'est un coup dur.
Je sors fumer une clope avec Alex, un mec en or. On discute de cul. Chaque fois qu'un beau mec en costard passe, il lâche un "Celui-là, j'le suce quand il veut". On rigole bien.
On discute, et je prends conscience qu'il a moins de chance que moi. 90% des gens sur lesquels ils flashent ne voudraient pas baiser avec lui à cause de son engin, et les autres seraient rebutés par son surpoids.
Oh et merde.
Je cherche Aya' (présent à la soirée, qui fait une tronche de mec blasé. L'archétype du grand black coincé lui, heureusement qu'on a Dieu), et Dieu, et les retrouve dans une voiture, en train de draguer des meufs, que je connais.
Raven : Dieu, Aya' !
Dieu : T'arrive quoi mon frère ?
Aya' : Tu ne vois pas qu'on est occupé là ?
Raven : J'ai besoin d'un papier et d'un stylo !
Dieu : Je dois avoir le papier dans ma voiture.
Pendant que les greluches attendent, Dieu me sort un bout de papier, et Aya' me prête son stylo.
Et sur le capot de sa caisse retapée, j'écris un petit mot.
Oui. Je prépare le désormais célèbre "Bout de Papier No-Jutsu", que je renomme désormais (Et que je dédie à Cellar Door, Olfff, Tibdeconne pour faire les choses bien !), le S.O.S. Ouais, ni plus ni moins.
Je réecris un truc sensiblement égal au mot que j'ai donné Mardi à la Hippie de la JAPD.
Je m'avance pendant que les deux filles dansent. Et je remarque que la blonde n'a plus dans son décolleté la fleur que Yakka lui a donnée. En fait, je l'ai vu deux minutes avant sur le costard de Dieu. Yakka se serait pris un râteau ? Pas étonnant, ce mec est mort de faim sexuellement.
Je donne le papier à la blonde, en mimant n'importe quoi. Elle rit, je lui donne, je disparais.
Je m'assis, je prends un verre de champagne au goût de pisse, j'envoie à la Hippie "Le champagne est dégueulasse, j'suis avec un mec qui branche toutes les filles, et je dois porter une veste, saaaaaaaaaaauve-moi !".
Je vois la blonde rappliquer, l'air choquée.
Ah, au fait, elle s'appelle A., et j'aime pas son nom. Mais Fuck.
A. : C'est … ton numéro ?
Raven : Ouais. Mais tu as le droit de me gifler.
A. : C'est vraiment le tien et pas celui de ton pote ?
Raven : Tu peux même te servir de tes deux mains, ouais, c'est le mien.
A. : Ah ! Okay ! Désolé, j'ai pas l'habitude.
Raven : T'inquiètes, t'as l'air toute choquée. Bah écoute, tu vas prendre un verre, danser un p'tit peu, et tu m'envoies un Sms tout mignon demain, okay ?
Elle me sourit, et s'en va.
Alex et une de ses copines (une bombe an-atomique) s'approchent.
Alex : Je lui ai expliqué le pari entre toi et Yakka pour la blonde.
Raven : Ah. Merci d'me faire passer pour une ordure. Demain, j'irais dans le parti le plus homophobe que j'trouverais.
Sa copine intervient, me dit que j'ai l'air bien parti, et on discute. Elle a genre 23 piges, elle est en Master, et elle est présidente d'une assoc' étudiante. Je les regarde, comme deux vieux amis, discuter. C'est cool. J'ai pas mes vieux amis près de moi.
Je sors dehors, puis une meuf m'accoste. Elle me dit qu'elle me trouve mignon, me roule une pelle, et s'en va, elle monte dans une navette et disparaît.
On décide de se tirer à 3 heures du mat', après qu'on ait failli défoncé la gueule d'un mec.
On rentre, on discute de cul. Yakka, malgré qu'il ait lâché 20 Euros d'alcool pour des meufs, a juste pécho 2 numéros, en mode "extorsion". Moi, je me suis Numclose comme une bite.
Yakka nous dit qu'il a envie d'une branlette. Okay. Alex et moi on décide de sortir fumer une clope.
On revient, et on refuse de pioncer avec Yakka, alors en moule-bananes, avec une odeur de sperme dans ses 10 mètres carrés. On finit par pioncer par terre.
Le lendemain, on se réveille, on va au MacDo. A 10 Heures, on commande des Nuggets, des Frites, des trucs au Bacon, des cafés, chocolats, mandise. On lâche à nous 3 40 Euros au MacDo. Yakka m'assure qu'il a le Facebook de la blonde, et qu'elle l'a accepté. Rien à battre. J'ai confiance. J'ai été cool, pas mort de faim, et j'ai pas foutu de fleur dans leur soutif.
A 17 heures, je regarde mon téléphone.
Un message de la blonde.
"Hey !

c est Krrrrrrrrrr…*Grésillement qui m'empêche de te donner le nom de la fille* !
Comment tu vas?

bien remis de la soirée?
Je t envoie c fameux message (tant attendu??? Lol) ;)".
On s'est envoyé pas mal de messages, et j'ai réussi à avoir une date pour Jeudi. J'avais proposé dés demain, elle avait du taf', elle propose Jeudi, je cite :
"Par contre est ce que ça pourrait pas être jeudi parce que mon emploi du temps est hyper chaud ? (dis oui dis oui ! )

".
Yakka, you loose a life.
Un cigarre, ta grosse bite dans son moule-banances, ton chapeau, ton noeud-pap', tes 7 salopes années de plus que moi et ton air de parrain t'auront servi à rien.
Ouais, je me la joue un peu, mais je pécho' tellement peu que j'ai le droit, non ? Non ? Oh et puis Fuck, dégage-toi.
J'attends demain pour montrer à Yakka, qui a tendance à se la jouer "Je suis plus vieux, je connais les femmes, toi, tu as juste baisé deux ou trois pucelles en manque" qu'il s'est fait niquer par un môme.
Allez, dégage, j'veux plus te voir.
Raven.