Re: Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )
Posté : 04.02.24
Hier je suis rentré à 5h30 de boite et là j'ai une méga gu.. ah bah non, en fait.
1 mois sans alcool, ça m'est jamais arrivé. Pas depuis que j'ai découvert la substance, en tout cas. Probablement depuis mes 16 ou 17 ans je dirais. 18, tout au plus. Pas une goute, pas une gorgée, pas même des chocolats à la liqueur.
J'en profite pour faire un petit retour d'expérience, que j'ai aussi fait ailleurs. Si ça peut aider.
Suite à mon dernier poste, donc, j'ai cherché un addictologue. Comme je suis dans un pays civilisé et à la pointe de la médecine, j'ai pas obtenu une seule réponse. Je me suis donc résigné à me démerder tout seul. Franchement, j'étais pas tranquille. Je pensais avoir de fortes chances d'avoir développé une dépendance physique. Bah en fait, non. Le "craving" que je ressentais régulièrement et qui me poussait à ressortir de chez moi pour aller m'acheter de la picole, semble avoir disparu. Pas une fois je ne l'ai ressenti. Les premiers jours, je ne pensais qu'à ça. Mais c'était relativement soft tout de même. Et j'ai, dès la première semaine, ressenti des effets positifs.
En premier lieu, le sommeil. J'ai toujours eu un sommeil de merde et l'alcool n'est pas le seul motif (j'ai un truc bizarre de sexomnie complétement pété qui ne survient QUE quand je dors seul. Jamais pigé mais je m'y attaquerais) mais j'ai tout de même vu une amélioration énorme et rapide. Je fais maintenant régulièrement des nuits de 7-8 heures, ce qui était plutôt exceptionnel quand je buvais. C'est extrêmement agréable. Je me couche également plus tôt, je ressent une fatigue plus "saine", pas cet espèce de bourdonnement d'électricité statique que je ressentais souvent.
Dès la deuxième semaine, j'ai un peu arrêté de compter en heures de sobriété pour compter en jours. J'y pensais moins. Le poids à commencer à chuter. Pas que je sois gras, loin s'en faut, mais tout de même. J'ai moins d'appétit. Davantage envie de cuisiner sain. Davantage d'énergie pour le faire. J'ai perdu 4 kg en 1 mois sans la moindre activité physique. Je vais reprendre un sport, je pense en voir plus rapidement les bénéfices sans être ivre 4 jours par semaine.
L'humeur, ensuite. Assez vite, j'ai vu une amélioration à ce niveau. Moins d'idées noires. Plus de pensées positives. Davantage de goûts aux choses simples. J'ai dépoussiéré ma guitare, commencé de nouveau livre. J'ai attaqué la formation que je m'étais payée. J'ai 1 mois pour le faire au lieu des 8 mois qu'ils comptent normalement. Je pense la réussir les doigts dans le nez, honnêtement.
A la troisième semaine, j'ai franchement arrêté de compter. Je n'y pensais plus sans arrêt. J'ai pris une routine sans picole, en ressentais parfois l'envie d'une bière, parfois l'envie d'une cuite. Mais ce n'était guère plus fort qu'une envie de chocolat ou de café. Et ça passait vite. Globalement, au bout d'un mois, ça me manque relativement peu. Le rapport coût-bénéfice est positif.
Socialement, le dry january a aidé à faire accepter aux autres mon abstinence. J'ai pas voulu m'isoler. J'ai fait un apéro de départ dans un bar à cocktail, ou j'ai conduis. J'ai fait des restaurants. Hier, j'ai même fait une soirée en boite avec l'Espagnol. J'ai pris un peu de ritaline pour lutter contre la fatigue. Pas bu une larme, sans aucune envie particulière. La semaine prochaine, je vais à un carnaval ou les gens vont se mettre minable. Je vais conduire.
L'entourage, globalement, est surpris. Seule Wing savait pour mon alcoolisme. Le reste me vois comme un bon vivant. Personne n'a parié un copec sur mes chances de tenir 1 mois (j'ai d'ailleurs gagné 2 paris). Les réactions sont positives, j'ai davantage de félicitations que de reproches. Je ne suis de toutes façons pas quelqu'un d'influençable du tout, à ce niveau là je suis tranquil. C'est entre moi et moi, ça se lis sur mon visage et personne ne me fait chier.
Franchement, je crois que j'y croyais pas moi-même mais je commence à aborder l'idée d'une vie sans alcool. Pas d'une pause, pas d'1 mois, pas d'un trimestre, mais d'une vie. Je veux pas me fermer à la fête, ni aux paradis artificiels. Pour les grandes occasions. Reste à trouver ce qui me convient. Mais, je l'espère, l'alcool c'est terminé.
1 mois sans alcool, ça m'est jamais arrivé. Pas depuis que j'ai découvert la substance, en tout cas. Probablement depuis mes 16 ou 17 ans je dirais. 18, tout au plus. Pas une goute, pas une gorgée, pas même des chocolats à la liqueur.
J'en profite pour faire un petit retour d'expérience, que j'ai aussi fait ailleurs. Si ça peut aider.
Suite à mon dernier poste, donc, j'ai cherché un addictologue. Comme je suis dans un pays civilisé et à la pointe de la médecine, j'ai pas obtenu une seule réponse. Je me suis donc résigné à me démerder tout seul. Franchement, j'étais pas tranquille. Je pensais avoir de fortes chances d'avoir développé une dépendance physique. Bah en fait, non. Le "craving" que je ressentais régulièrement et qui me poussait à ressortir de chez moi pour aller m'acheter de la picole, semble avoir disparu. Pas une fois je ne l'ai ressenti. Les premiers jours, je ne pensais qu'à ça. Mais c'était relativement soft tout de même. Et j'ai, dès la première semaine, ressenti des effets positifs.
En premier lieu, le sommeil. J'ai toujours eu un sommeil de merde et l'alcool n'est pas le seul motif (j'ai un truc bizarre de sexomnie complétement pété qui ne survient QUE quand je dors seul. Jamais pigé mais je m'y attaquerais) mais j'ai tout de même vu une amélioration énorme et rapide. Je fais maintenant régulièrement des nuits de 7-8 heures, ce qui était plutôt exceptionnel quand je buvais. C'est extrêmement agréable. Je me couche également plus tôt, je ressent une fatigue plus "saine", pas cet espèce de bourdonnement d'électricité statique que je ressentais souvent.
Dès la deuxième semaine, j'ai un peu arrêté de compter en heures de sobriété pour compter en jours. J'y pensais moins. Le poids à commencer à chuter. Pas que je sois gras, loin s'en faut, mais tout de même. J'ai moins d'appétit. Davantage envie de cuisiner sain. Davantage d'énergie pour le faire. J'ai perdu 4 kg en 1 mois sans la moindre activité physique. Je vais reprendre un sport, je pense en voir plus rapidement les bénéfices sans être ivre 4 jours par semaine.
L'humeur, ensuite. Assez vite, j'ai vu une amélioration à ce niveau. Moins d'idées noires. Plus de pensées positives. Davantage de goûts aux choses simples. J'ai dépoussiéré ma guitare, commencé de nouveau livre. J'ai attaqué la formation que je m'étais payée. J'ai 1 mois pour le faire au lieu des 8 mois qu'ils comptent normalement. Je pense la réussir les doigts dans le nez, honnêtement.
A la troisième semaine, j'ai franchement arrêté de compter. Je n'y pensais plus sans arrêt. J'ai pris une routine sans picole, en ressentais parfois l'envie d'une bière, parfois l'envie d'une cuite. Mais ce n'était guère plus fort qu'une envie de chocolat ou de café. Et ça passait vite. Globalement, au bout d'un mois, ça me manque relativement peu. Le rapport coût-bénéfice est positif.
Socialement, le dry january a aidé à faire accepter aux autres mon abstinence. J'ai pas voulu m'isoler. J'ai fait un apéro de départ dans un bar à cocktail, ou j'ai conduis. J'ai fait des restaurants. Hier, j'ai même fait une soirée en boite avec l'Espagnol. J'ai pris un peu de ritaline pour lutter contre la fatigue. Pas bu une larme, sans aucune envie particulière. La semaine prochaine, je vais à un carnaval ou les gens vont se mettre minable. Je vais conduire.
L'entourage, globalement, est surpris. Seule Wing savait pour mon alcoolisme. Le reste me vois comme un bon vivant. Personne n'a parié un copec sur mes chances de tenir 1 mois (j'ai d'ailleurs gagné 2 paris). Les réactions sont positives, j'ai davantage de félicitations que de reproches. Je ne suis de toutes façons pas quelqu'un d'influençable du tout, à ce niveau là je suis tranquil. C'est entre moi et moi, ça se lis sur mon visage et personne ne me fait chier.
Franchement, je crois que j'y croyais pas moi-même mais je commence à aborder l'idée d'une vie sans alcool. Pas d'une pause, pas d'1 mois, pas d'un trimestre, mais d'une vie. Je veux pas me fermer à la fête, ni aux paradis artificiels. Pour les grandes occasions. Reste à trouver ce qui me convient. Mais, je l'espère, l'alcool c'est terminé.