FTS

13 pages mais l'attente en valait le coup. SEXE SEXE SEEEEEEEXE.

Yo' !

Bah, je crois me souvenir que c'est pas la première fois en fait, il y avait une demoiselle de la Fac avec qui j'ai trempé le biscuit, mais entre ces deux petites histoires (Sachant que j'ai encore la grosse flemme de vous conter toute cette nuit, chose étrange, parce que j'adore vous pondre un pavé quand je ne fais rien de constructif), y s'est passé pas mal de temps.

Encore merci pour vos notes, commentaires, vidéos de merde (Merci Tib' !), ça me fait zizi-r.

Un mot pour finir ?

Un mot que j'ai jamais écris dans ce journal, mais je crois que j'ai plus le choix.

Chatte.

OH PUTAIN, rav si tu passes en bourgogne tu me le dit je te paye le champagne (pas une flutte, ça se comptera plutôt en bouteille )

je vous écrirais un pavé, où je finirais torse nu, dans la rue, à chanter, et tout ça parce qu'avec Adélaïde, j'ai conclu.

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je deconne :p


Chuis archi content pour toi!

allez pour la peine j'en trinque une

Salut Raven, je te suis depuis quelques semaines et je tenais a te féliciter pour ton fclose ;)
J'attend le déroulement de l'histoire avec impatiente et je dois pas être le seule ^^alors cesse ce suspense de malade et balance !

Yo' !

C'est prévu pour ce soir, n'ayez pas peur mes p'tits choux.

Et je me suis acheté une paire de pompes noires, énormes, avec des bandes Rasta' dessus, une tuerie pour …

Mais pourquoi déjà ?

Bah, j'en sais rien moi. J'sais jamais rien.

Ah oui !

Alerte, ceci est une alerte spoiler de niveau 4.

Pour ma date de demain avec Lou.

Mais je vous conterais déjà mes aventures avec Adélaïde ce soir, et vous saurez tout, tout, vous saurez tout mes petits choux !

Yo' !

Chapitre 11x : Reunited.

Ca fait longtemps que j'aurais du vous conter tout ça, je sais pas trop, je suis un politicien, je planque la vérité, et je peux parler sur du vent pendant des pages, l'histoire de la vie d'un mec qui choppe pas, et qui est trop con pour réussir à se faire mousser quand il choppe.

Au début de la semaine dernière, je discutais avec Adélaïde, elle ne savait pas trop comment réagir quand je lui ai dis que j'étais un môme, et que lier mes poignets à une relation exclusive, c'était m'enfoncer un Glock dans la bouche.

Elle m'a fait part de ses doutes, j'ai réagi avec humour, tant que je le pouvais, pas le choix, il fallait assumer, et ne pas reculer.

J'ai eu de la chance.

Je lui propose qu'on se voit à la Fac, entre deux cours, elle accepte, elle précise qu'elle ne fera que me parler, et refuse catégoriquement de me faire un câlin ou de m'embrasser.

Soit.

A son arrivée, je la regarde dans les yeux, je m'approche, et on s'embrasse, d'abord le baiser hésitant, celui qui n'engage à rien, puis peu à peu, en quelques minutes, ça se transforme en de plus gros baisers, ceux qui n'engagent à rien d'autre qu'un contact, ceux qui sont un invitation au désir.

Elle s'enfuit pour aller en cours, je rentre chez moi. Le ciel est dégagé, il fait froid, mais le lendemain, il fera beau.

A peine rentré chez moi, j'ai un Sms. Je lorge sur mon téléphone usé par des années de péripéties.

C'est elle.

Adélaïde : Si j'étais folle je te demanderais de passer la soirée avec moi.

Raven : Et il faudrait que je sois encore plus fou pour décliner. A quelle heure tigresse ?

Rendez-vous est pris.

Je pars en scred de chez moi, et j'arrive devant la Fac peu avant 21h, je m'installe sur le muret du Parking, ce même muret où je 'ai fais asseoir pour lui dire que j'étais un enculé une semaine plus tôt.

Elle arrive, me propose d'aller chez elle, mais je n'ai rien mangé, on passe au MacDo' avant tout. On mange, et lui faire manger sensuellement mes frites, en les amenant tout près de ses lèvres est un plaisir pour les yeux.

A 23h30, elle me supplie de partir, j'accepte, elle m'amène chez elle.

Dans sa petite voiture d'étudiante :

Raven : J'adore être en voiture avec une fille.

Adélaïde : Ah, pourquoi ?

Raven : Je peux les tripotter, et si elles me mettent une baffe, c'est l'accident.

Adélaïde : T'es con ! T'avises surtout pas !

Quelques caresses sur le bas de son ventre qu'elle ne semble pas déprécier.

On entre chez elle, un petit appartement décoré par une jeune demoiselle encore un pas dans son enfance.

T'as passé ton après-midis sur des jeux en ligne, et sur des Hackroms Pokémon. T'as pas le droit de dire ça.

C'est pas faux.

Bref, à peine entré, elle me plaque contre sa porte, me gratifiant au passage d'un nouvel orifice, en force de poignée de porte, dans le bas du dos.

On s'embrasse, du bout des lèvres, goulument, puis dans le cou.
Elle m'arrache ma veste en cuir, mon Tee-Shirt, mon Pull.

Je plonge mes mains dans son jean, et j'empoigne son joli petit derrière.

Quelques minutes plus tard, la demoiselle seins nus dévoile une petite culotte rouge, qui restera aussi longtemps sur son minou que Cahuzac est resté innocent dans l'affaire éponyme.

Je l'allonge sur son lit, et je risque ma langue entre ses cuisses.

Je sens sa main sur ma touffe de cheveux, pendant qu'elle respire de plus en plus fort, tandis que je m'applique à ne pas être trop brusque, à adopter un rythme ni trop rapide, ni trop lent.

Vient ensuite la douche, on s'embrasse, sous l'eau, son corps contre le mien, je me sens épris. On s'embrasse encore, on se caresse, je glisse mon majeur dans son minou, après l'avoir mise en bouche avec son clito', un peu plus haut et …

Putain.

Je sais pas pourquoi, j'ai aucun mal à dire bite, couille, mais dire chatte, ou clito', de suite, j'y arrive pas. J'sais pas trop pourquoi.

C'est l'heure de régler ça, parce que tu parles de cul, tu vas quand même pas parler de félins, de choux et de cigognes.

Chatte. Voilà.

Allez, encore une fois.

Putain, t'abuses. Chatte. Voilà, content ?

Très.

On retourne sur son lit, après qu'on se soit séché, et on reprend les préliminaires.
Cunni', mordillement du bout des seins, d'autres baisers dans le cou, où elle me mord plus qu'elle ne m'embrasse. Je ne l'appelle pas tigresse pour rien.

Mon majeur continue à faire son travail, demandait parfois l'aide de l'autre main, pour exciter de plus en plus la demoiselle.

On décide de reprendre une douche.

Elle insiste pour une fellation.

Ses longs cheveux roux cachent son visage, je les écarte soigneusement, et je vois ses yeux me regarder, lorsqu'elle essaye de marmonner si j'apprécie.

Oh que oui grand Dieu.

On retourne sur le lit, et mon majeur s'enflamme, variant la vitesse, puis changeant d'angle, découvrant de nouvelles "cavités" (Le sexe, c'est entrer et sortir d'un trou, comme son cousin la spéléogie mofo' !), je la vois, dont le souffle s'accélère, elle me fixe, se mordillant la lèvre, et m'embrasse avec fougue.

Adélaïde : Prends-moi.

Raven : Je te laisserais même pas te lever pour aller chercher les préservatifs si je pouvais, alors dépêche-toi.

Je crois qu'il est l'heure que je laisse votre imagination finir.

T'es vraiment un fils de pute.

Ouais.

Bref.

Fin de la nuit.

3h30 du matin.

C'était long, et c'était bon.

Elle doit se lever à 7h le matin même, je la laisse, je sors de son petit appartement.

Adélaïde : Faire cinq kilomètres à pied à 3h30 du matin, c'est peut-être pas prudent, tu veux pas que je te ramène ?

Raven : Dors petit princesse, je rentre à pied, j'aime marcher dans la nuit.

Adélaïde : T'es sur ?

Raven : T'es mignonne quand t'es en sueur, toute nue sous tes draps. Allez, bye tigresse.

Je sors, et me perd dans le dédale des étages de sa résidence.

Après une dizaine de minutes à errer, je trouve la sortie.

Je marche.

J'arpente le campus où je traine, afin de rentrer chez moi.

Il fait froid, mais je sens que j'ai fais un pas sur le chemin de ma petite vie d'ado' perturbé.

J'enlève ma veste, mon pull, mon Tee-Shirt par quelques degrés, après tout, je suis né en Lorraine, pays de la mine, et de la mine, et je marche en chantant ce qui me vient au milieu de la route.

Et c'est ainsi qu'un reste de Coca-Cola dans la main obtenu au fast-food, tandis que j'avais souhaité un Thé glacé, torse nu, au milieu de la route sillonnant le campus, j'hurlais :

"I'm a real black Superman ! Whatever, whenever nigga, fuck you gonna do !"

J'vous ai dis que j'ai toujours voulu être black ?

True Story.

Quant à mon programme de demain.

Je dois voir la petite Hippie mignonne qui se nomme Lou (Oublie-la Katsu, tu choppes tellement que je devrais remuer le couteau dans la plaie, espèce de petit salopard trop beau gosse), en début d'après-midi.

A ses Sms, plus mignons que d'habitude, et au fait qu'elle tienne à me voir, malgré qu'elle ait été ferme et qu'on ne sortait pas ensemble, je pense que j'ai tout à gagner à la rejoindre.

Approbation ultime, j'ai reçu aujourd'hui même mes nouvelles pompes. Celles dont je rêvais depuis pas mal de temps mais que je ne pouvais pas m'offrir. Mais l'argent n'a pas d'odeur, enfin, autre que celle d'une boisson alcoolisée, de la fumée d'un oinj' fumé entre amis, du cuir ébène, estampillé de bandes colorées d'une paire de pompes qui donne envie d'arpenter le bitume fumant un jour d'été.

J'irais demain en date, serein, presque anesthésié par toute cette agitation.

Aucune commune mesure avec un Lycée chaotique, où j'ai reçu des coups, je crois que j'ai enterré cette période, et tous les enculés que j'y ai vu, malgré que j'ai encore des griefs contre tous ceux de cette espèce, celle des abrutis qui l'ouvrent pour monter qu'ils sont le Lion, eux, et leurs foutus larbins, ces fils de pute que j'aurais du remettre à leur place il y a fort longtemps.

Je suis passé en plein milieu de la nuit devant mon Lycée, et j'ai repensé à toutes les périodes pourries que j'ai vu défiler. Bordel, cette merde s'est achevé. Mais de la même façon qu'on est toujours lié à un ami d'enfance, on est toujours lié à ce genre de souvenirs.

Jusqu'au jour béni où on peut les regarder en arborant un énorme sourire, et en se disant "Ah merde, c'était pas cool. Mais tout ça, c'est fini. Je sens que je vais me taper des images de Stinson sur FTS. Ah, putain, j'vais attendre 3 jours que ça se tasse".

Raven

Ça a l'air de rouler, ça fait plaisir.

Yo' !

J'ai pas des masses de nouvelles, alors je vais vous inonder de conneries qui vous feront oublier que vous perdez votre temps.

Mais une fois n'est pas coutume, donc avant tout, une chanson :

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Et si vous n'aimez pas … Bah, allez vous faire foutre. Meuh non, je plaisante, je ne fais pas de distinctions ! J'aime juste pas les communistes, capitalistes, ceux qui n'ont pas d'avis, ceux qui sont au centre, ceux qui sont trop pauvres, qui se plaignent, et ceux qui sont riches, et qui se plaignent encore plus, et aussi ceux qui sont plus cons que moi parce que je suis plein de condescendance, mais aussi ceux qui m'aident à me rendre compte que je le suis moi-même pas mal.

Et les mecs pressés. Et aussi les parisiens.

Et aussi ceux qui ont fait Es.

Bon, je crois que j'ai tout dis.

Nan, t'as oublié ceux qui croient en Dieu, ceux qui envoient fidélité par Sms à des numéros surtaxés, ceux qui se la pètent, et enfin, ceux qui abusent des memes en croyant que c'est cool d'afficher leur limitation d'intellect.

Ah merde.

Bref.

En ce moment il fait beau et … Enfin, pas la maintenant, sauf si vous lisez ceci lorsqu'il fait beau, mais pendant que j'écris, il fait nuit. Mais en général, il fait beau, ces derniers temps.

Et comme tout bon vieux Nerdz qui se respecte, mes volets sont fermés, et je suis comme une grosse larve sur mon lit, à jour à des jeux en ligne, le tout en écoutant du Gangsta' Rap (Ou du RATM aussi, ça dépend quand je me sens rebelle ou super-rebelle).

Alors la question, c'est :

Bindiou, quelle est la raison de tant d'inactivité mon bon ami, vous qui avez par ailleurs eu de folles aventures ces dernières semaines ?

Adélaïde est en vacances, et Lou aussi.

D'ailleurs parlons-en.

Avec Adélaïde, à qui j'avais parlé d'une relation libre, je continue à en parler, mais j'ai l'impression que dans sa tête, c'est clair, c'est non.

Alors je me prépare psychologiquement à ce qu'à un moment, ça craque.

Elle m'a déjà confié que j'étais un mec chelou, qu'elle savait pas si j'étais en couple ou non avec elle, que j'étais un mec jamais sérieux, qui plaisante toujours sans jamais parler des sujets qui fâchent.

Merde, c'est parce qu'on a fait la bête à deux dos qu'elle me connaît aussi bien ?

Je suis donc un peu par hasard officiellement en couple (Désolé Tib', on ira jamais explorer notre sexualité ensemble, et de toute façon, je me réserve pour Katsu et Cellar), mais officieusement plutôt paumé.

Et avec Lou ?

Je l'ai vu pour la dernière fois Jeudi dernier, soit il y a huit jours. Elle est en vacances. Merde.

J'étais avec un ami qui venait de se faire plaquer par sa copine, qui badait, s'enfilait des bières (Celles avec un Phénix dessus) en me racontant tous les détails qui auraient pu, qui auraient du l'amener à comprendre que sa copine le trompait.

Je reçois un Sms de Lou vers une heure du mat', elle a besoin de moi pour acheter de l'alcool.

J'accepte, rendez-vous est pris le lendemain, ça me fera un bol d'air.

J'arrive un peu sur les nerfs de laisser mon pote seul, lui qui est abonné aux coups de sang. Lou se fait attendre, et pour une fois, ça m'agace plus que ça ne m'amuse.

Elle remarque vite que je suis speed, et s'excuse, confuse de me faire perdre mon temps. Mais pas de problème, je lui explique que ça me fait plaisir d'être venu.

On passe quarante minutes à chercher un mec qui nous vend à piav' sans encombres, immédiatement après, je la quitte.

Au moment de m'éclipser, lorsqu'elle me propose un autre café, je la saisis par la taille, l'embrasse trois fois, et disparaît dans un dédale de ruelles.

J'apprends le soir même que le lendemain, elle part pour deux semaines.

Et si je n'ai pas peur de rester un mois sans Adélaïde, ces deux semaines sans Lou sont un effort.

Un putain d'effort.

Quant à ma stratégie avec cette dernière, je n'en ai pas.

En fait, si.

Je pense qu'elle sait qu'elle m'intéresse, mais ça serait superflu et pas très mature de tout faire pour le cacher, alors autant l'assumer.

L'assumer, ouais, mais ce n'est pas pour autant que j'ai lâché les armes.

Un peu comme si tu plantais une lame dans le coeur de quelqu'un, et qu'il t'attrapait le bras puis t'enfonçait le crâne dans le sol suite à ça, tu vois ?

Bon, cette métaphore chelou/flippante vaut ce qu'elle vaut, mais on continue à jouer, malgré qu'on sache tous les deux qu'on soit un peu accros.

Elle m'a même montré le petit papier, qu'elle a encore dans son porte-monnaie.

Celui sur lequel j'avais baisé tout mon petit espoir de la revoir.

Et c'est à ce moment que j'ai compris que je ne jouais pas juste pour venir faire le kéké en disant "Ouais, j'ai baisé des centaines de meufs, elles ont fondé un fan-club à ma gloire, je suis un MPUA moi !" (Edit : Ceci ne s'appliquait à personne en particulier. Je dois avouer que ça pouvait semer le doute. Et si vous vous dites "Ah, une pique pour Tulpa.", non. Bien qu'il soit loin d'être l'un de mes amis, cette phrase est à prendre au sens littéral. Je ne drague pas pour avoir un trophée. C'est tout.), mais pour ce petit moment, où tu vois un meuf avec un papier avec ton 06 dessus, chifonné dans son porte-monnaie, pendant qu'elle te sourit maladroitement, à la terrasse d'un café par une belle après-midi ensoleillée d'Avril.

C'est pour cette dope, plus puissante que toutes les merdes que j'ai avalé que je joue.

Et aussi pour faire le kéké, mais j'ai pas encore assez baisé pour ça.

Raven

Yo' !

Beebeejee a écrit : Raven, t'es pas trop vieux pour jouer à Pokémon ?

Raven a écrit : Non. Mais je suis trop vieux pour perdre avant d'avoir mon troisième Badge.

Beebeejee a écrit : Mais ça les fait pas fuir les filles que tu fasses des trucs de gamin ?

Raven a écrit : C'est la première chose que je leur dis que je veux être Dresseur Pokémon.

Beebeejee a écrit : Et ça les fait pas fuir ?

Raven a écrit : Si. Mais celle qui se barrera pas, ça sera sans doute la bonne.

Raven