FTS

FrenchKiss a écrit :Bateman : raté, c pas du tout un Alpha : il a pas de potes, il se retrouve à pleurer dans la neige comme une merde à la fin. De séduction, ce film n'a que le titre tant il est plein d'énormités. Il se contente de mettre en scène des petits AFC bourgeois pourris dans une ambiance qui se veut sulfureuse... Mais qui parvient juste à être soporifique -> adapter Bret Easton Ellis ? Kamikaze.

J'avoue que je me rappelle mal la fin du film, mais j'ai la fin du bouquin bien en tête : Sean se casse du College sur sa moto, prends rapidement une jolie poupée en stop, qui très rapidement aussi commence à lui glisser la main sous le pantalon ... pas si nul que ça quand même. Il me semble que c'est Paul (Denton) qui finit à pleurer comme une merde dans la neige.

Je concède que Bateman n'a pas à proprement parler d'"amis". Il entretient cependant un réseau de relations qui lui permet de voguer de teuf en teuf, et de rencontrer un maximum de filles. Mettons que le Tyler Durden soit un alpha : il ne me semble pas qu'on puisse lui trouver, à lui pas plus qu'au fameux "Narrateur", le moindre ami ; ce sont deux solitaires notoires reclus dans une maison isolée. L'alpha proprement dit n'a pas besoin d'amis, mais de pivot et de social proof. Je caricature, mais en simples termes de drague, l'alpha a essentiellement besoin de "relations", de "connexions". Et c'est bien ce que se crée Tyler Durden avec le Fight Club.

Enfin, il me semble important de recommander de ne surtout pas suivre à la lettre l'exemple de Sean Bateman. Le livre d'Ellis est une satire. Mais malgré les caricatures, il y a de nombreux fragments de vies extrêmement bien vus.


PS : en fait je m'avais trompé je voulais dire Batman ... lui et Robin, c'est deux sacrés alphas !

L'AFC Modele : Dawson Lerry

Ah me parlez pas de lui !!! j'ai été berçé par toutes ses conneries pendant longtemps quand j'y repense ça me donne une envie de pleurer tellement j'ai perdu de temps pour rien !!! SOYONS FORTS MES FRERES

on recentre le sujet merci (sujet qui s'étouffe un peu d'ailleurs, bcp a été dit) ...

Marlon Brondo dans "un tramway nommé désir" ...

Prendre comme modèles des personnages de fiction, ça me pose problème quand même...

Certes, ils séduisent toutes les femmes qu'ils veulent... Mais ces femmes n'ont pas un comportement normal de femme, elles agissent comme un scénariste masculin - dont rien ne nous dit qu'il connaisse très bien les femmes - en a décidé... Bref, pour moi ça n'a pas de valeur.

En fait il ne s'agit pas tout à fait de cela.
On cherche à désigner des personnages de fiction (certes) dont le COMPORTEMENT est celui d'un Alpha -> c'est à dire, dont l'aura est telle que NOUS spectateurs sommes immédiatement impressionnés par ce personnage.

Tu as raison, il ne faut pas se baser sur son influence sur les autres personnages du film, mais sur notre regard sur lui.

Jef_Lord a écrit :

Funf a écrit :pour moi, Brad Pitt dans fight club, c L'ALPHA par exelence

Oui et non. Ce type d'alpha est plutôt du genre auto-destructeur" ou "destroy". Ca prouve qu'il ny'a pas qu'un seul type d'alpha male d'ailleurs.

Par ex., moi je connaissais un type qui adorait les jeux de role, qui pratiquait le SM, qu'était fringué un peu jeune fan de hard rock attardé, mais qui avait énormément de charisme d'assurance, et qui séduisait beaucoup de filles par son côté "noir" mais terriblement mâle.

Je pense qu'on pourrait les catégoriser. Il y a:

- l'alpha gentleman (genre james bond)
- l'alpha bad-boy (avec un côté très sombre, limite démoniaque)
- l'alpha businessman (le type pas froid aux yeux qui réussit tout)
- l'alpha primaire (brute épaisse)

etc...

Si vous en voyez d'autres...

C intéressant ce que tu dis : peux tu switcher sur la conversation dédiée aux Alphas ? Ca nous permettra d'emprunter une nouvelle direction. Ici c'est plus pour justement trouver des modèles dans le cinéma.

Pierce Brosnan dans l'affaire Thomas Crown ou Coup d'éclat

Pour moi, les roi des rois :
AL PACINOOOOOOOO
R. DE NIROOOOOO