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Posté : 03.10.08
par Creation
Petite mise à jour de mes aventures sargistiques...

Sortir pour soi!

La semaine dernière, mon wing Y. a revu les Américaines que l'on avait rencontré au Frogs & Princess... Je ne pouvais pas venir en raison de mon taff mais ma cible n'a pas arrêté de lui poser des questions sur moi apparemment...

Ce qui est amusant, c'est que, une semaine plus tôt, je l'avais appelée ELLE et lui avais laissé un message... Sans qu'elle me rappelle pour autant. Je l'intéresse et elle ne rappelle pas. Intéressant.

Programme d'hier soir : aller avec mon wing en after work, si possible avec les Américaines.

Ce que j'apprécie avec ce wing c'est qu'il est vraiment dans la mentalité : "on y va pour s'amuser!", "si elles viennent ou pas, peu importe", "arrête de te concenter" (lorsque je scanne un lieu de mon regard dans "l'espoir" de voir/trouver des cibles).

Bref, au final elles ne sont pas venues en after work, elles faisaient les mortes et, quand j'ai appelé de mon côté, ma cible m'a dit qu'elles allaient au Mix pour 22h...

On passe un bon début de soirée bien alcoolisé en after work... Je n'open pas tout en "espérant" opener/me rapprocher de cibles sur la piste de danser... J'adore danser mais cela n'aura rien donné. Mon "espérer", ici, c'est juste de la crotte synonyme de "attendre". C'est passif...

Bref. Je passe une bonne soirée quand même entre danser, champagne et un sentiment que, après tout, en s'en fout de tout.

Pourquoi n'ai-je pas opené? Comme d'hab' je pense. Pas la bonne attitude. Ah, si! J'ai open une fille vite fait. "Tu sais que t'es jolie?!", dit avec une voix grave et, hum, souriante. MAIS... Surtout, j'aurais dû suivre mon idée. Et c'est ça qui est pourri chez moi : une spontanéité encore sous-développée. Le meilleur opener, c'est celui qui vient spontanément... Il faut juste qu'il dépasse le cap de mes lèvres.

Bref, j'aurais dû enchaîner ce "Tu sais que t'es jolie?" (sincère ; sorti sur la piste de danse) et qui aura entraîné un enchaînement d'échanges entre elle et ses copines... Par ce qui me venait à l'esprit : face à son absence de réponse (normal, ce n'était pas engageant, enfin pas pour une fille type, càd un minimum réservée), j'aurais dû dire : "Tu sais... Là, t'es censée répondre "Merci, toi aussi!""... Du bon C&F comme je l'aime. Ce sera pour la prochaine fois...

Bon, ça c'était mon humble open de la soirée. Je vous passe mes non-openers... Ah, si j'ai open et numclose une fille qui était avec une copine qu'un wing de chez Sebastien Knight venait d'arrêter. Je l'ai numclosé lui aussi plus tôt mais ça compte pas vraiment! Une jolie fille à revoir et un nouveau wing avec qui sortir sarger, qui plus est dans mon quartier. Evidemment, comme je ne m'engageais à rien mentalement avec cette fille (jolie mais habillée simple => moi pas impressionnée et en mode "j'attends de ovir le reste"), j'ai opené spontanément... je ne sais même plus par quoi. Par une vanne je crois. En fait c'est mon nouveau wing qui a open à proprement parler... J'ai juste ouvert ma bouche. Je manque de sommeil. Désolé si ce parapgraphe est peu cohérent.

ENSUITE, vers minuit, on part pour le mix!!! Ma cible y faisait la queue 30 min plus tôt, on verra si on les retrouve...

On arrive juste au bar du club qu'on les voit, ma cible et une de ses copines Américaines. Juste au bar.

Ché pu pourquoi j'écris ce journal?

Ben, en somme : j'étais réservé au début, ça a duré 5-10 min puis je me suis remis à parler avec ma cible avec le Flow et l'énergie que nous avions lors du pickup...

On danse...

Mon wing a la bonne, que dis-je, l'excellente, idée d'isoler la copine en allant danser avec elle sur, hum, je sais pas comment ça s'appelle (réponse bienvenue pour augmenter ma culture "club") : un de ces spots un peu en hauteur... (Plate-forme? Estrade?)

Je continue de danser avec ma cible... On parle vite fait. Elle rit facile comme au début. J'ai moins de mojo que lors de notre première rencontre mais mon niveau d'énergie, notamment de sourire/bonne humeur, est bon... Et puis j'aime toujours danser.

S'en arrive un de ces moments FATIDIQUES :

Je l'isole davantage en l'emmenant dans un coin plus calme ou pas?

C'est parti... Je la prends par la main en lui disant "follow me" et nous partons à l'étage, plus sombre et plus calme...

Là, je me tate : assez isolé ou pas cet endroit pour tenter un kiss close?

Ya du kino par-ci, par-là, depuis le début... Mais j'aurais dû tenter du kino plus sexy avec le recul. Je la bouscule pour la titiller ou je lui mets une main sur le bras pour parler, je joue avec ses cheveux vite fait... Et elle me retourne les mains sur le bras ou me mettra des mains dans le dos parfois. Mais c'est timoré de ma part. J'aurais pu tenter plus chaleureux pour la chauffer...

Elle me demande à un moment si je m'ennuye... Je lui réponds : "qu'est-ce que l'on pourrait bien faire pour rendre tout cela plus intéressant?", joueur. Elle rit/sourit mais me reparle de son copain, qu'il n'aimerait pas ça. Je réponds un tout con "il n'est pas là"... J'aurais dû faire des trucs plus piquants ou couillus pour démonter cela...

Je tente un kissclose (bon sang qu'est-ce qu'elle est petite... c'est pas facile pour préparer le terrain avec des ECs lol...)... et je me prends sa joue. Elle ne me rembarre pas ni rien mais je me suis pris sa joue quoi. Je veux dire que ça ne plombe pas l'ambiance et ne met pas de silence gêné... mais bon ce n'est pas concluant non plus! (Sourire.)

Mon wing et sa copine reviennent... S'en suit un petit jeu de "nous sommes un groupe et je suis en train de me faire mener par sa copine qui devient 'cockblockante'". Il y a un moment, aidé par les événements, où je tourne juste le dos à sa copine, la foule aidant... 30 sec plus tard, sa copine et mon wing ne sont plus là... Ca a marché. Résultat, j'ai re-isolé au final. S'en suis une chanson de crotte dans une foule énorme à un spot où on se fait un peu remuer de partout... Je ré-embarque ma cible à l'étage...

Elle se pose sur un canapé... Peut pas mieux faire pour l'isolation... Remarque : il y avait aussi un mec seul sur cette banquette...Ca me gênait, "dans l'idée", que l'on se pose sur une banquette où il y a un déjà un mec... Ca ferait de l'isolation pas très intimiste?... Comme quand je tourne le dos à sa copine?... Résultat des courses : le mec s'est éjecté de la banquette sans même que j'ai le temps de le remarquer... Morale de l'histoire : Si les gens vous gênent, gênez-les davantage et ils se barreront...

Alors là : je tente le kiss close à répétition mais elle me reparle de son copain, etc. (Remarque : en fait, j'adhérais inconsciemment à sa frame.) Ca manquait de calibration aussi... Pas assez de regards dans les yeux. Bref, je me tape sa joue non stop. A un moment, je lui propose le "faux baiser de cinéma", une idée que je viens de trouver dans "How I met your Mother". L'idée : on se regarde droit dans les yeux, on approche notre bouche l'un de l'autre, la tension monte comme au cinéma... mais INTERDICTION de s'embrasser. C'est à raffiner... Parce que, je ne sais pas si elle n'a pas compris ou si elle a fait semblant de ne pas comprendre, mais ça n'a rien donné... Je veux dire, elle écartait la bouche à chaque fois alors qu'il restait genre 1 à 3 cm entre nos lèvres... C'est marrant de raconter tout ça (Sourire).

AHHhh... Et ceci, réalisation : on me dit souvent que j'ai l'air honnête et que j'inspire confiance... Je ne sais pas d'où ça vient. Sans doute d'un côté honnête envers moi-même et "je ne cache pas mes sentiments". Bref. Le fait est que je me suis souvent dit que, à isoler une fille, elle ne voudrait pas parce que cela lui ferait peur d'être seule avec moi... Mais le fait est que j'ai donc un caractère qui évite cela... C'est un peu le mythe du prédateur sexuel... Je n'aurai donc pas à m'inquièter autant de me faire jeter à l'avenir. La "peur de faire peur" est plus importante que la réalité. Encore une fois c'est "tout dans la tête". Cela se rapproche aussi du fait que les mecs qui osent le moins opener par peur de déranger ou d'être "relou" sont, paraît-il, ceux qui auront le moins de galère lorsqu'ils open... (Ce que je retrouve de mon côté : j'open peu mais les rejets sont peu nombreux. Idem pour nombre de wings... en fait ceux avec qui j'ai le plus d'affinités. Qui se ressemble s'assemblent j'imagine.) Tout cela en raison d'un côté sympathique/met en confiance/non menaçant. J'en parle ici car c'est un trait de caractère que je retrouve beaucoup dans les wings croisés lors des sessions... Un côté "ancien geek très sympa mais trop poli". (Je ne parlerai pas du piège d'être trop sympa ici. Concentrons-nous déjà sur ce qui marche et aide.)

Après ces 10 min de non-kissclose... Elle propose de retourner en bas et j'y consens... Je tente un dernier "Hey!" + kissclose avant de descendre les marches, qui la fait rire mais n'aboutit pas. Ce que je trouve de fascinant dans tout cela, et ce qui rejoins le point précédent, c'est que, pas à un seul moment mes tentatives de kissclose ne l'ont mise mal à l'aise ou plombé l'ambiance. Je l'ai bien sentie un poil plus fermée, ou peut-être était-ce juste "pensive", par instants... mais rien qui ne gâche l'ambiance.

Elle me conseille alors, une nouvelle fois, de me trouver une "nice french girl". J'aurais pu... Me servir d'elle pour chopper aurait pu être sympa. Mais il se faisait 3h30 et je devais être au taff à 8h... (Rire.) C'est bon aussi de repousser les limites et les convenances... L'abus de modération est dangereux pour la santé!

Au final, je suis TRES CONTENT de cette soirée niveau game car... J'AI TENTE. Certes je n'ai pas open comme je le ferai un jour... Mais j'ai tenté ISOLATION + KISSCLOSE et le simple fait de tenter est bon... Mille fois meilleur qu'un regret. Isolation OK. Et ces kisscloses dans le vent sont les graines de réussites futures.


Mes leçons tirées de tout cela :

* L'ENERGIE. J'ai pu comparer l'effet de l'énergie sur une même cible... Même si on plait déjà à la cible (ce qui était le cas ; le problème était le copain), l'énergie est importante. Je crois notamment que l'énergie est (entre autres) une forme d'arrogance... On ajoute alors de l'humour et ça fait du "Cocky&Funny".

* 1 REPONSE QUELCONQUE > rien. Simple mais vrai! 1 réponse permet déjà de calibrer, càd savoir où on en est. Qui plus est, le seul moyen de savoir si on est perçu de manière POSITIVE par quelqu'un est de lancer qqch et voir ce que l'on récolte... Sinon, on ne (s)aura rien.

* 1 fille remarquée lorsque je partais du Mix... Elle avait djéà attiré mon attention 5 min plus tôt en dansant sur un spot en hauteur... Elle dansait alors seule, elle était belle et à mon goût... Moi je parlais déjà de me rentrer. Là : je la vois assise à côté du spot de danse, l'air triste mais jolie. (Mon interprétation : "je sais que je suis belle mais pourtant je suis toute seule"). J'aurais dû open avec un sincère "t'as l'air triste... (EC) Ca va? (Style sérieux, sûr de lui et empathique)" pour récolter un sourire et un échange.

* Ce fichu CONDITIONNEMENT SOCIAL... est à double tranchant, ou double sens. Je veux dire qu'il agit autant sur la fille que sur nous. Ou sur l'individu quele groupe. On parle beaucoup du conditionnement qui empêche la fille de tirer tous les mecs qui lui plaisent... Il est important de voir aussi le conditionnement sur les groupes et sur soi. J'en prends conscience un peu plus. Notamment : ne pas se laisser mener par les bienséances. Double majeurs pour le conditionnement!


BILAN
[+] : J'ai TENTE et j'ai eu un certian succès dans l'ensemble. Une bonne expérience.
[+] : Je prends de NOUVELLES HABITUDES de sortie... C'est en soi très bon.
[+] : Les filles me disent à répétition que je danse bien. Ne pas attendre de l'entendre unefois de plus pour m'en servir et m'en convaincre moi-même.
[-] : J'ai failli me laisser avoir par le conditionnement de groupe... Mener pour moi.
[-] : Je n'ai pas assez open en after work.
[-] : Je n'ai pas parlé, sorti mon ENERGIE, dès le début. Inexcusable avec une cible avec qui cela c'était bien passé lors du pickup.
=> Pour le "kiss close faux baiser", plus/mieux expliquer avant d'y jouer.
=> Tenter le kissclose progressif de la joue vers la bouche... Aucun souci à lui faire plein de bisous sur la joue... Alors autant s'en servir pour chauffer et se rapprocher.


Métro... Métro.. Métro...

Il y a un certain motif qui se répéte...

Je regarde la fille. Elle me plaît. Je pense que je lui plais. Elle ne me regarde jamais directement mais ses regards suivent les miens et je la sens réagir...

La fille se retrouve, comme par magie, debout dos à moi sur le quai du métro, moi assis... Je peux en profiter pour voir ses fesses et la voir là, à attendre.

Pendant tout ce temps, elle se sera caressé les cheveux, voire mordillés les lèvres. Et m'aura peut-être soutenu un regard. Elle a l'air d'être nerveuse. Sur le qui-vive.

Mais surtout elle est là dos à moi alors que je la matais droit dans les yeux 5 min plus tôt...

C'est une "approche à l'invitation" comme dirait nos théries sur le "game".

Et pourtant... Je n'y vais pas. Pourquoi?

Je cherche la chose à dire "suffisamment bien" pour la situation.

Tout d'un coup, mes openers déjà utilisés ou ceux que je voudrais essayer et qui semblaient si bon dans ma tête ou dits à d'autres wings semblent insuffisants...

Je cherche l'opener suffisamment bon pour aller parler à une fille dans une situation où cela ne se fait pas. La preuve sociale me l'a dit : on ne parle pas aux gens dans le métro.

Le carcan social gagnerait et l'individu perd?

Une bataille oui, et trop. Ca commence à être chiant!

Bref.

Je réalise que, dans ces moments là, je cherche la technique parfaite au lieu d'aller faire la rencontre et d'assouvir ma curiosité.

Je laisse une nervosité me dominer au lieu de laisser ma force, mon instinct et ma bonne humeur faire ce qu'ils ont de mieux à faire : aller rencontrer un autre être humain, qui me plaît.


Je réalise ceci avec d'autant plus de force aujourdhui que cette jolie fille qui me plaisait dans le métro était certes jolie mais n'avait rien d'exceptionnel. Je veux dire par là que certains de mes copains l'auraient peut-être trouvée moche (moi pas) mais, surtout, qu'elle n'avait pas ce côté très classe ou majestueux ou très "je me la pète" qui, sans le justifier, peut provoquer un peu plus d'anxiété à approcher.

Il me faut trouver une punition pour cette non approche...

Qu'est-ce que je voulais vriament faire ce week-end? J'ai trouvé (lol) : j'ai redécouvert Tétris via Facebook... Et j'ai bien kiffé hier. Eh bien : je n'y jouerai pas ni aujourd'hui (je vais sûrement m'écrouler comme une crotte... Merci au RedBull de m'avoir aidé ce matin) ni donc demain.

Non action con.
Punition con.


All you need is love!... But where are you supposed to get it?

De plus en plus, la réalisation que l'estime de soi dépend de soi et de soi uniquement. On doit accepter et S'ENGAGER à s'aimer que l'on soit seul, célibataire, en groupe, maqué, en chaleur, venant de niquer... En forme, malade... Plein d'énergie, fatigué... Ayant réussi... ayant échoué... Dans tous les cas. On doit s'aimer tout le temps. C'est un engagement et une habitude à prendre. Une habitude de "pensée" au sens de savoir gérer ses émotions.

Les femmes sont du bonus et vous êtes un sacré bonus pour elles. La recette du succès est simple je crois : une vie bien faite par soi et pour soi ; sortir et aller vers les autres, aimer les autres ; connaître les ficelles et avoir de l'expérience pour saisir les opportunité et déjouer les pièges.


Bonne journée!!

Posté : 06.10.08
par Creation
Cool... Le TEST de la confiance en soi.

Petite mise à jour d'une simple vie de célibataire...

J'ai rappelé HB-Exit, la miss qui partait de mon after work lorsque je lui ai adressé la parole... Petit exercice de confiance en soi :

* Je l'appelle. Elle est open. Elle est en week-end. Je parle detout et de rien. Elle me pose pas mal de question. Je sens que je lui plais et ELLE me relance de savoir où sortir, etc... Et elle me dit qu'elle est dispo. Quand une fille te remercie de l'appeler, c'est un bon IOI (hihihi). Je ne fixe pas de date parce que je voulais fixer une date pour l'après-midi même et qu'elle est en week-end. Le le ferai dans la semaine, il n'y a pas le feu.

* 5h après mon coup de fil légendaire... Elle m'envoit un texto ou elle est joueuse comme je le suis (elle pique une de mes répliques la coquine!) et qui se termine par "sache que je suis dispo cette semaine pour 1 verre". (Je la sens collante presque quand la fille est comme cela... mais je l'aime bien. Et je vais arrêter de dire ça. Parce que je la connais même pas.)

* Après moultes hésitations à avoir peur d'être trop dispo et de retomber AFC... Je réponds quand même, parce que je me dis que j'abuse. Je la titille et lui dis que je suis dispo à partir de telle heure... Sans préciser de jour.

* Elle ne me répond pas sur le champ... Et là, voilà le test de la confiance en soi : je me dis que, ça y est, j'ai répondu trop tôt et sans avoir l'air suffisamment occupé... Que donc, maintenant, c'est ELLE qui va jouer au chat et à la souris... Pourquoi j'ai merdé? Est-ce que j'ai merdé? Bref, de l'AFCisme que j'essaye de modérer.

* Je lui envois un autre texto pour m'organiser (parce que je compte faire d'autres choses de ma semaine aussi!) et, ce faisant, je me montre occupé. Je luis dis "meilleure date = mercredi".

* Je suis supris de ne pas avoir dé réponse aussi rapide que la précédente... Je me dis que, ça y est, elle a détecté que, j'ai beau essayé d'être sûr de moi et milles autres qualité d'un homme qui a sa vie... Comment dire : Super bien faite?... Que, oui, ça y est... Elle a dû détecter que, en fait, je n'étais pas QUE ce type là, que, à l'intérieur, j'étais un mec qui doutais, qui n'avait pas autant d'expérience que les filles le croient, qui s'attache facilement... Bref, je me fais des films d'AFC. ...Tout en en réalisant... Donc en modérant et en me disciplinant. Je pense au fait que tout cela n'est que de l'expérience... Je mate la suite d'un séminaire de Tyler D... Je recadre le fait que les filles ne sont qu'une PARTIE de ma vie... Etc. Exercice de confiance en soi.

* Et, today, je reçoi comme texto que hier soir, là où elle était en week-end, elle n'avait plus de réseau et qu'elle est OK pour la date et je la sens souriante dans ce qu'elle m'écrit...

HAHAHA. Et je me fais des films pour ça?...



"Je fais le Ramadhan... Indirectement."

Voilà une phrase que j'aimais bien dire le mois dernier... Petit très d'esprit, par rapport au fait que je ne suis pas religieux mais que je kiffe les petites reubeus, qui bien souvent font le Ramadhan.

Bref, le Ramadhan est fini! Hourra!

J'ai donc relancé une fille avec qui j'avais eu Instant Date juste avant...

Et de réaliser, encore une fois : PEU IMPORTE ce que l'on dit lorsqu'on lui plaît.

On cherche des PHRASES à longueur de temps... Alors je vois plusieurs degré pour parler aux femmes :

Niveau 0 : Tu leur parles de logique (la sience, les chiffres, l'actualité...) - OU - Tu leur parles de trucs émotionnels (les relations hommes-femmes, la jalousie, l'esthétisme...)

Niveau 1 : Tu leur parles de ce que tu as FAIT (j'ai fait ci, ça, tel compte-rendu...) - OU - Tu leur dis RIEN mais en mettant du style ("J'appelais pour prendre des nouvelles" (traduction: je t'appelais TOI et tu sais très bien pour quoi!)... Tu oublis les mots mais tu joues sur ta voix, ton style, ta capacité à la chauffer par téléphone).

Bref.

Au final

Au final... Une date mercredi. Une date jeudi. Et je sors sarger demain soir. Et je garde mes week-ends pour moi. (Super important pour communiquer "je ne te mets pas dans la case 'ptite amie' directe + "j'ai une vie").

Toujours pas d'open dans le métro... Mais pas vu de cible dpeuis l'autre jour, faute à un week-end boulot + "repos".

2de date depuis que j'ai rejoint la communauté

Posté : 09.10.08
par Creation
Debrief de date

Je rentre d'une date avec HBSage, numclosée en after work et mentionnée dans les précédents posts.

Je ne suis sûrement pas le seul, mais cela fait bizarre de venir ranconter sa life sous forme de FR comme ça? Peu importe. (Disclaimer "AFC" lol)

Date à 22h45, après mon taff... RDV en face d'une fontaine bien connue des Parisiens qui aiment sortir en plein Paris...

Elle est un peu en retard et je recevrais par la suite un texto qui l'excusera. Entre temps, je ne vais pas me prendre la tête sur son retard : j'appelle un wing pour voir s'il a travaillé sur son game et sa Limit Zone aujourd'hui comme on avait prévu...

Elle finit par arriver. Je démarre playful quand je la vois arriver de loin : je la regarde de loin d'un regard profond jusqu'à ce qu'elle me calcule bien... puis je lui tourne le dos et recule petit à petit, joueur. Je lui fais la bise et finis ma conversation. Puis c'est parti pour ma seconde date depuis que j'ai rejoint la communauté.

Je tente une restitution des dialogues et de l'action? Je ne peux pas me rappeler de tout alors je fais plus court en essayant de garder l'idée :
E = HB7
M = Moi

E : Tu m'emmènes où? Je te suis.
M : C'est parti, je t'emmène. Et j'espère bien que tu me suis... sinon j'aurai l'air con [totalement playful, ce sera le ton de la soirée... c'est mon style]
...
(En chemin vers un bar que j'ai choisi : )
E : Tu fais quoi en fait comme travail? Tu bosses dans la restauration?
M : (plaisante là-dessus en disant que oui en quelque sorte... sorte de private joke que seuls des collègues pourraient comprendre en fait... Mais ça m'amuse et me chauffe... Puis je lui ré-explique vite fait... Puis : )
M : Tu ne m'as pas cru quand je t'ai dit que j'étais strip-teaseur? [Je lui avais sorti la blague au tél.]
E : Ah mais ça on me l'a sorti 1000 fois!
M : Ahh! Bah c'est ça. Dis tout de suite que je suis pas original. (Genre "Elle est pas sociable ça se dit pas des choses pareilles", playful.)
E : ... (se justifie un peu)
M : En fait je suis vraiment strip-teaseur. Je bosse au Latin Corner.
E : Ah!... (me parle du Latin Corner)
M : Ah-ha... Je t'ai eu. C'était un piège et t'es tombée en plein dedans. Alors comme ça tu vas au Latin Corner...
Puis s'en suit un jeu où elle se justifie et où je la traite de fille qui prend les mecs pour des bouts de viande... Cela fera une trame sexy récurrente pour le reste de la soirée.

Petite blague qui donne le ton playful : on marche sur un tout petit trottoir rue Saint André des Arts... et donc je la bouscule pour qu'elle se prenne un de ces pilonnnes qui jalonnent le troittoir... Sauf que je le fais suffisamment tôt pour qu'elle puisse l'éviter. Mais c'est joueur et physique.

On parle d'où elle est... Je fais un peu de confort là-dessus en disant que "moi aussi", sur des points communs, et en la titillant.

Je kinote régulièrement, avec le motif suivant :
* Elle dit quelque chose.
* Je lui dis "Ah non... Si tu [le truc qu'elle a dit] ça va pas être possible..." (playful).
* Je lui tape sur le bras en même temps.

On arrive au bar... Il est bondé. J'avais prévu un plan B si je trouvais cela trop bondé... et lui en avais parlé. Là, c'est moins pire qu'hier avec mon wing mais c'est quand même bien blindé... Je lui demande ce qu'elle prend... Elle me dit qu'elle n'aime pas la bière (c'est con, on était au Frogs)... Je lui dis... "OK, on va à l'autre. Plan B"... Puis je sors. Elle me suis et c'est parti.

C'est amusant parce que cela correspondait sur le papier à céder à son caprice (même si elle n'a rien réclamé) mais, dans mon attitude, c'était juste "c'est cool et j'ai tout prévu". Donc l'équilibre entre essayer de tout faire pour plaire et rester intégre, soi-même, était atteint.

Cette marche à travers Mabillon/St Michel est en fait super pour faire connaissance... A marcher nous sommes seuls tous les deux, ce n'est pas statique donc c'est plutôt énergique... et cela évite de se verrouiller dans un tête à tête de date classique qui n'est à mon avis pas idéal au game - à la séduction, la vraie.

On arrive à mon Plan B... Plus classe. Et avoir mentionné avant d'y aller que c'était plus classe aura permis un petit ping-pong verbal "il faut que tu sois riche pour m'entretenir"/"non, toi", ce genre de jeu. (Cf. David DeAngelo pour 15 000 exemples de cela.)

On nous place... Places face à face mais classe... Le côté classe (j'ai dit que c'était classe?) et les lumières tamisées permettent de donner une touche directement sexy à la situation... Mais, si c'était à refaire : Demander des places plus au fond de la salle. Le bar est bien grand et refuser la première proposition est une habitude alpha à prendre... et il y a ptet des places plus cozy et côté à côte.

S'en suit un échange sur les boissons et ce que l'on aime boire - ou pas - pour faire la fête... Avec mon côté ultra réfléchi, c'est le genre de sujet que j'aurais rejeté il y a quelques années... et là c'était juste un prétexte à l'échange et à la découverte, et au voyage (c'est beau ce que je dis).

Petits moments choisis qui me reviennent...

§ L'ayant eu au tél pour prévoir la date... Elle me disait faire ses courses... Et elle m'avait dit à un moment être en train de choisir son fromage... Les fromages ne m'intéressants pas plus que cela (!) je n'avais pas rebondis. Durant notre date, comme ça, je lui ressors "Et alors, tu as acheté quoi comme fromage?" (playful/décalé)... Et elle finit par me répondre "un camembert, comme une bonne française!" (dit de manière autodérisoire). Je l'avais titillée direct dessus (un camembert!...) tout en zappant le sujet juste derrière car, si c'est un bon neg, cela reste un mauvais sujet! Bref, à discuter d'alcool... Elle me dit être très sensible aux odeurs... S'en suit ce qui suit :
E : je suis très sensible aux goûts, aux ordeurs, pour choisir... Du coup le Red Bull j'aime pas.
M : [tease sur le fait qu'elle perd des points là... Car moi j'aime ça!]
E : Par contre j'aime ton eau de toilette!
[Je me retiens de faire mon rigolo avec la blague "J'ai pris une douche cette semaine" puis...]
M : (Souriant) Merci. (Pause pause pause...) C'est gentil, ça fait plaisir. Par contre, ce n'est pas très original comme manière de me draguer.
E : (Baisse les yeux, prise en flag. C'est fun. Puis) C'est plus gentil que toi avec mon camembert!
M : Oh!... Je t'ai pas vexée j'espère!... (Genre "Oh tu te vexes! T'es une vraie fille! C'est trop mignon.") (Puis je lui prends la main pour kino comme un couple qui se serait pris la tête sur un truc con.)
M : Attends... On se connait depuis 15 min et déjà (je sais plus quoi ; une blague sur les couples/la culpabilité).
§ Ah oui... Au tout début, au tél avec mon wing, quand elle arrive, je dis "Je dois te laisser, ma date est là!". Je l'ai dit le plus naturellement du monde... Avez-vous trouvé l'intrus? Ben on ne dit pas "date", pour un rencard, en français! Elle me fait souligner cette originalité et elle sait que je suis à fond branché anglais donc elle met ça sur ce compte... Par contre, une fois posés dans le café, elle me parle des Etats-Unis et du fait que là-bas c'est une véritable culture, la "date". (C'est amusant d'ailleurs... il y a du conditionnement derrière cela sûrement... Car c'est une fois posés dans un café (comme au ciné?...) qu'elle m'en reparle...).
Elle me parle du concept des "1st date", "2nd date", "3rd date" et des soit-disant convenances par rapport au sexe et à l'exclusivité... Je me demande dès le départ de cette conversation si elle connait le game et compagnie. Dans tous les cas, je joue mon naïf, comme un bon manipulateur et, SURTOUT, comme un mec qui a compris que le jeu de la séduction ne consiste pas à dire tout ce que l'on sait et à révéler tous ses secrets.

§ Bémol... On parle de choses intéressantes d'un point de vue intellectuel mais qui n'ont rien à voir avec la séduction... Certains diraient "tant mieux, c'est aussi ça le game, avoir des conversations intéressantes..."... Euh, soit, pourquoi pas. Mais je suis là pour séduire. Donc, la prochaine fois, couper le sujet de conversation direct. J'aime la philosophie et les discussions de haut-vols... mais si cela n'a rien à voir avec le fait de PROVOQUER DES EMOTIONS, eh bien, en date, je ne suis PAS intéressé par de tels sujets.

§ Dans la même veine... J'aurais dû jouer à amplifier l'attirance... Et le comfort. Mais j'y reviendrai...

On finit par s'éjecter du bar et JE SUIS CONTENT car cela venait de moi. En général j'attends, j'attends... J'attends quoi? Bref, là je sais qu'on est en temps limité pour les métros, que j'ai envie de prendre l'air pour me rapprocher d'elle et que j'ai pas envie d'attendre un super-bémol pour proposer de quitter le bar, encore moins d'attendre que ce soit elle qui propose de s'éject comme lors de mes dernières dates avec d'autres filles... Donc je propose d'y aller. La prochaine fois : S'éjecter sur une bonne note + Ne pas demander si elle veut y aller... Juste dire "Allez, on y va, ça a assez duré!" (playful).

S'en suit une petite marche... Elle a peur que son dernier métro soit à 00:30, je crois que c'est plutôt à 00:50 mais me suis déjà fait avoir par le passé... Et je n'ai fait que du kino superficiel jusqu'ici... Rien de maintenu. Et, là, il était 00:18 ! Elle se dirige naturellement vers le métro... Je trouve l'endroit glauque pour un kissclose... Je sais pas pourquoi. Juste parce que c'était crade par terre je crois. Donc s'en suis une petite marche dans le quartier...

Et LA. C'est le drame.

(Je me marre en écrivant tout ça!)

En fait, je merde mais je le saurai plus tard.

En chemin, elle me parle de diverses choses... Les voici...

Point positif : je la punis d'une main aux fesses lorsqu'elle m'accuse d'un truc con... et ça passe. A refaire : PLUS FORTE LA MAIN AUX FESSES. Car c'était trop soft à la réflexion... J'assumais pas. Mais ça ne l'a pas gêné.. Mais continuons...

Balade :
Elle me parle de ce que je travaille même le dimanche... Je n'y vois pas d'invitation à projeter quoi que ce soit car je suis trop dans le "comment j'arrive à l'iso et au kissclose". Bref. J'enchaîne sur le fait que oui je travaile beaucoup et donne l'exemple à travers mon week-end à venir... Elle me demande pour quel travail c'est. Je délire sur le fait que c'est pour mon travail "normal" salarié ; sachant que j'ai un business à côté, encore à ses balbutiements mais ambitieux. Quelqu'un voit-il ce qui cloche ici? Réponse dans "Interprétation". J'enchaîne sur "C'est quoi ton endroit préféré à Paris". Elle répond... Et je parle de mon quartier préféré... Et elle du sien... Et, sur le sien (Rue Mouffetard), j'enchaîne, eh hésitant (ça prépare les foirages l'hésitation) que moi "hummmm non". Que si, mais non. Elle veut savoir pourquoi. Bref, je lui dis que l'endroit me fait penser à mon ex et que j'ai pas forcément envie... Quelqu'un voit le problème? Solution dans "Interprétation".

On arrive Place St Michel.

Vide.

Cool.

J'ai plusieurs routines de kisscloses mais manque d'expérience.

Je lui caresse les cheveux, elle est réceptive.

Je lui aurai pris la main en chemin de temps à autre... Mais si la titiller sur ses mains froides passe sur le coup parce que c'est fait de manière playful... cela crée une "dette émotionelle" à mon avis.

Bref, nous sommes deux, la place est vide ou presque.

Je lui caresse les cheveux ça passe.

Je me dis que les cheveux attachés c'est chiant... A REFAIRE : "Je peux?" + Lui enlever son chouchou sans attendre la réponse.

On se fait la bise...

Je suis dépassé par les événements... C'est rapide une bise lorsqu'on a des idées derrière la tête (Rires).

Je lui demande combien c'est d'où elle est...

Elle répond "2".

Je réponds, machinalement (du temps! du temps!) "Bon bah je t'en fais quatre alors".

Elle répond "(En riant) T'es contrariant (ou un truc du genre)".

A REFAIRE : répondre "Et c'est que le début." avec un regard profond + Enchaîner main dans la nuque + Kissclose.

Mais là je suis pris au dépourvu...

C'est ptet à ce moment là que je lui caresse les cheveux? Je sais plus. Bref.

S'en suis le fait qu'elle s'éloigne et je lui dis, (playful pris au dépourvu!) "Hé! Tu pars sans m'avoir fait la bise?".

Elle rit vite fait puis revient... Re bise... On les compte... "2 et demi..." et je me rapproche de ses lèvres... Et ça ne passe pas.
M : (playful dépourvu!) Comment tu m'as mis un vent!
E : Mais non! Mais c'est qu'il faut garder encore un peu de mystère!...
M ... (je sais plus quoi)
E : et puis tu m'as troublée avec ton histoire de schizo (faisant allusion à "j'ai deux vies", une normale de salarié et une où je suis super ambitieux)
M : quoi?! Ah. Je te fais peur en fait.
E : ... (je sais plus)
M : en fait, tu as raison, je suis vraiment agent secret (parce qu'on avait eu un délire là-dessus au bar... facile d'embrayer là-dessus en parlant travail et voyages)
Je suis à ce moment là trop en train d'intérioriser et d'analyser pour vraiment calculer ce qu'elle me dit mais mon souvenir, un peu flou, de la situation, est qu'elle parle de préserver le mystère et de second date... Et je lui sors donc :
M : (playful dégoûté mais amusé!) en fait, ton histoire de "first date" à l'américaine.... tu dis que c'est n'importe quoi mais tu es à fond dedans!
Conclusion assez ironique en fait... De me retrouver, aspirant player, à conclure une date et un ventclose avec une histoire de "second date à l'américaine".

INTERPRETATION :

Dites-moi si je me trompe mais... Je vois ça comme cela :

- Je lui dis que je suis super ambitieux et que les gens qui sont juste salariés sont juste normaux et ennuyeux... A lire ça, si vous êtes salarié, ça vous plaît? Ca ne crée pas de "rapport", non. J'ai trop zappé la phase de rapport à ce moment là.
- Elle me parle de son coin de Paris préféré... Et je lui parle de ne pas aimer le quartier + de mon ex... Ce qui revient en fait à la projeter elle déjà comme une ex, ou une idée que je serais attaché à mon ex. Triplement pas bon tout ça! Je ne suis déjà pas super balèze pour tout ce qui est la phase rapport/confiance (C1, C2, C3) mais à faire ça je brise le rapport existant...

A REFAIRE : Construire davantage de rapport/confiance, simplement en l'écoutant + "je comprends". En fait, c'est un truc que je fais tout le temps avec mes amis (appris ça dans "Savoir écouter", mini-bouquin de philo, de la bombe, vraiment) et que j'aime faire en plus, parce que ça paermet de vraiment dédcouvrir l'autre. Parfois, la séduction, c'est juste être ce mec qui fait que vos amis vous aiment.

BILAN :

[+] J'aime mené et j'ai tenté. (Euh, je veux dire "J'ai mené" et "J'aime mener", oui, j'avoue!! Kiff.)
[+] J'ai été moi-même. Je n'ai pas cherché de validation. J'étais là pour être bien avec moi-même et l'embarquer dans mon délire.
[+] Je n'ai pas abandonné au premier signe de difficulté. (Ni lorsqu'elle partait pour le métro direct, ni lorsque j'étais un peu perdu, ni lorsqu'elle partait encore sans que j'ai tenté ce que je voulais tenter.)


[-] Je n'ai pas assez fait de confort. Surtout, j'ai RUINE du confort. Ne pas négliger cette phase. Mieux écouter et voir que par moments titiller ou se différencier n'a pas sa place et n'atteint pas le but recherché : celui de se rapprocher de la personne... ou de la rapprocher de vous.
[-] Maintenir l'attirance tout du long et suivre davange la MM dans le feu de l'action. Je veux dire, ne pas lâcher la phase attirance pour n'importe quoi (comme un sujet logique/début/philo) mais la lâcher pour du confort (ou du sexu si c'est le moment), pas autre chose.
[-] C'est un point négatif à mitiger... Mais j'étais encore un peu trop attaché au résultat de la soirée. Je me voyais déjà la ramener chez moi... Se laisser enthousiasmer par la possibilité mais ne pas se mettre une étiquette "gagné/perdu" sur la question. Etre posé tout en étant actif... ou un truc équilibré du genre.


Les commentaires constructifs sont les très bienvenus. Sincèrement.

P.S. : ah et j'ai une autre date demain! Pour ce qui est de HBSage je verrai pour une autre date en début de semaine prochaine.

Posté : 09.10.08
par Creation
Ma date prévue ce soir a décommandé... Premier appel de sa part vers 17h pour dire que ça fait tard la date à 22h45... Je la recadre en fonction de mes contraintes et je la titille sur le fait que ça ne durera en effet peut-être pas longtemps, il y a toujours la possibilité ("soyons optimistes!") que cela ne colle pas...

Puis elle décommande par texto un peu avant 21h.

Ca continue à m'ennuyer ce genre de situation. Ca me fait réagir par de l'énervement, de la frsutration, de la décreption... Blablabla... J'ai mieux à faire que de m'encombrer de trucs négatifs comme ça!

:arrow: Je lui ai fait le coup du frigo. Pas de réponse au texto. Si les filles flakent, ça me passera au-dessus. On verra si elle me relance et sinon je le ferai la semaine prochaine.

Maintenant, la LECON.

Elle a sorti l'excuse de l'heure et qu'elle se lève tôt... A plusieurs reprises. Soit. Le fait est que si elle voulait vraiment venir elle y serait allée.

Je pense que mon problème récurrent est le confort.

C'est simple, les filles de mon entourage me prennent pour un player (dragueur, tombeur ou peu importe le terme) alors que je n'en suis pas encore un.

Deux choses :
1. Attirer.
2. Conserver.

1. J'arrive à le faire avec mon attitude et mon originalité et mon goût pour le cocky&funny.

2. Créer un lien affectif. On annule pas comme ça, facilement, avec ses amis.

Rapport, Confort... Et juste baisser un peu mes défenses et projeter des images touchantes, palpables et rassurantes de moi... Pour me faciliter la vie.

Parce que actuellement, lorsque je suis avec une fille, si je lui plais, elle ne sait pas pour autant pourquoi je suis là avec elle... Créer un lien.

§§§

Combien d'IOI me faut-il

La réponse la meilleure est évidemment : AUCUN, 0!!!

Hier, dans le métro, en route vers mon rencanrd...

Une fille jolie, sexy, disons HB 7/8 avec un look "je sors faire un peu la fête ou j'ai du goût", est devant moi dans le métro... Strapontins... Personne entre nous...

On échange des regards... Mais les siens son hésitants... Certainement parce que lesm iens le sont encore un peu trop, un peu trop timorés...

On s'échange des regards... Et puis elle se mordille les lèvres, puis se lèche l'intérieur de la bouche jusqu'au bord des lèvres...

Un ou deux stations passent...

Elle se lève pour descendre à la prochaine... Me jette un petit regard en refaisant son léchouillage de lèvres...

Il me faut combien d'IOI ???

Je vais touver la solution à mon problème d'OSER.

Posté : 10.10.08
par Requin
Salut camarade!

Comme je sais que ca fait toujours plaisir de recevoir d'autres avis constructifs, je vais essayer de te donner le mien :)

Un peu en vrac, mais bon; déjà, je pense que tu peux te féliciter car comme tu peux le constater toi meme si tu relis ton analyse, tu as fais clairement beaucoup de progrès.
Je sais aussi que les nanas qui flakent sans raisons et ca fait partie du jeu meme si ca fait pas plaisir. Mystery le dis dans son bouquin "girls are flaky"... et il faut faire avec! Sachant que souvent on y est pas pour grand chose!

Aussi, tu as, je trouve, assez bien analysé le PU ce qui prouve que tu prends du recul.

Il y a eut des bons points, tu les as souligné, c'est bien. Pareil pour les erreurs.

Mais ce que je trouve dommage, c'est que tu semble t'en vouloir. Sachant que tu fais de ton mieux, tu ne dois pas te tenir rigueur pour les erreurs que tu as commises. Tu essaye, tu analyse, puis tu réessaye... jusqu'à ce que ça réussisse!

Tu as eut les couilles de tenter le KC sur ton PU. Peut-etre pas parfaitement (attention je ne juge pas je sais que c'est difficile, c'est pour ca que je dis "peut-etre"), mais tu l'as fais et elle ne t'as pas jeté et t'as pas répondu que tu étais en FZ. Elle t'as juste dis que c'était trop tot.

Au moins, elle sait pourquoi tu es la et tu es sur de ne pas etre en FZ avec elle. Si tu la revois, tu pourras le retenter bien plus facilement car tu l'auras tenté déjà une fois...

Enfin, moi aussi je n'arrive pas a opener des tas de HB que je croise dans la rue/métro/etc... eh bien oui c'est très difficile de vaincre cette saloperie d'anxiété d'approcher seul... Et moi aussi je reçois parfois des IOIs et après je me mord les doigts... Et tu sais quoi? Pleins de mecs sont dans ce cas. Discute-en avec les mecs de la communauté tu verras...

Allez, persévère, on y arrivera... de toute façon, on a pas le choix!

Requin

Posté : 23.10.08
par Creation
Belle pour moi

Je rentre d'une date avec le goût plaisant d'avoir appris quelque chose et le goût amer de ne pas avoir conclu.

Ca me fait penser à ces pandas qui ne niquent plus et pour qui on dépense une fortune dans l'espoir de préserver l'espèce (!).

Il s'agit de HBGdSourire : une fille rencontrée et Instant Datée fin juillet (avec sa soeur et mon wing, récit page 1)... Un mois de Ramadhan et une décommandation de sa part plus tard, je l'ai appelée, ce soir, pour voir "quoi de neuf" et pour caser un rencard le soir même à l'arrache.

MENTALITE. Petit changement de mentalité de ma part ces derniers temps... Plutôt que d'essayer de caser mes rencards tel ou tel soir de la semaine comme s'il s'agissait d'entretiens d'embauche, je me la joue "mec détâché qui a des options". Ca fonctionne comme pour une "meuf détâchée qui a des options" : tu vis ta vie et tu prends des nouvelles de temps en temps... Tu ne te mets surtout pas la pression du temps et tu es prêt à improviser une date quand tu as du temps libre. C'est plus vivant et naturel pour moi et évite la pression et les flakes.

Bref.

Les jours précédants. J'avais chauffé le terrain par l'échange de textos. En résumé, j'avais envoyé deux messages un "bon quand est-ce que tu m'offres un verre (+ fluff et private joke)" qui mettait la balle dans son camp et qu'elle me renvoit... Puis un "(fluff +) je t'appelle demain si t sage!" qui me fait avoir le dernier mot (si on ignore son "lol" en réponse)... Sauf que, débordé, puis ayant envie de jouer mon mec high-value, je l'avoue, je ne l'ai pas appelée le lendemain :D (Je sais pas si elle a été sage moi!).

Ce soir, je l'appelle enfin pour prendre de ses nouvelles vers 19h. Elle n'a rien de prévu. Elle va bien. Et je vais bien. Donc c'est cool! Parti pour une date...

Rendez-vous à Montparnasse.

Avant cela... Elle m'appelle genre 1h avant le rendez-vous pour me demander si je suis déjà parti... J'en profite pour sortir une phrase qui m'était venue plus tôt, et que je prévoyais de sortir aux filles quand elles flakent (en bleu) :
(au tél)
ELLE : tu es déjà parti?
MOI : t'es vraiment une gonzesse! Toujours à décommander à la dernière minute!... (dit sur un ton à la fois exaspéré, pas surpris, chaleureux et moqueur)
ELLE : Non! C'est pas ça! C'est que je vais être en retard...
Au final, on convient de décaler le rendez-vous d'une demi-heure.

DUH!!! Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi je lui ai donné rendez-vous à Montparnasse. TOUJOURS donner rendez-vous dans mon quartier. Le pire c'est que lorsqu'elle m'a appelé pour repousser de 30 min, l'idée ne m'est même pas venue. (...Alors que je m'auto-flagellais déjà de ne l'avoir pas fait lorsqu'on avait fixé le rendez-vous!)

REFLEXE AFC. En l'appelant, je me disais que dans mon quartier ce serait bien... Que cela ouvrait à certaines possibilités... Puis j'ai pas assumé ce pont de vue en lui proposant directement, à la place, un lieu neutre - à mi-chemin. Le réflexe d'AFC, c'est que j'avais peur que ce soit trop "couillu" (trop genre "je te ramène chez moi")... En somme, cet AFC en moi, c'est cette part infime (mais qui a du potentiel!) de nigaud, qui croit que les femmes ne veulent pas partager de moments sexy. Bref, AFC, sort de ce corps! Et la prochaine fois que je peux inviter une fille à partager ma compagnie, c'est DANS MON QUARTIER : a) Cela facilite la transition à un moment d'intimité chez moi b) Je gagne en confort vu que c'est MON quartier c) Ca la filtre, si elle ne veut pas c'est qu'elle va flaker d) En cas de flake, je n'ai perdu ni mon temps, ni mon énergie.

The Date

Un trou dans l'espace temps : je pars 5 min en avance et j'arrive 15 min en avance... Tant mieux, cela devrait me donner la chance de repérer les lieux, car je ne sais pas encore où l'emmener... J'aimerais des banquettes pour qu'on soit côte à côte.

Pas le temps. Un môme fraîchement débarqué du train me demande son chemin en anglais. Elle m'appelle en même temps. En fait elle est là, quelque part. On s'y retrouve, on se retrouve. Je ne l'avais pas vu depuis 1 mois et demi et je dois dire que je suis agréablement surpris : elle s'est faite très belle, elle est habillée de manière stylée totalement à mon gôut. Mes réticences dûes au temps se rétractent : pour moi l'attract est là en tout cas (!).

Elle me remercie de lui avoir sauvé la vie car un mec posé à côté d'elle la gavait à lui faire la conversation apparemment... Servi sur un plateau en or : je lui propose d'y retourner, je lui dis que je crois "au potentiel de chaque homme" (merci Acadomia), que le mec est peut-être super, etc. Bref, l'anti-AFC. C'est très bon.

On marche... J'essaye de la disqualifier mais elle me fait la même chose... Bon, au moins on joue, c'est marrant. Je dois garder en tête que, lors d'un rendez-vous, les femmes croient tout le temps qu'elles ont déjà tout gagné et que le mec les veut déjà. Elles partent du principe qu'elles ont le contrôle de la sélection ("c'est moi qui le sélectionne... ou non"). Alors qu'il faut renverser les rôles.

J'ai regardé "The Pickup Artist" (le reality show américain, très bon) et cela m'a mis en évidence que :
1) Tout est déjà fait. Il suffi d'appliquer la Mystery Method, ça marche.
2) Relire 1).

Tout ça pour dire que j'aurais dû jouer la A2 direct.

A la place... On marchotte mais ça fluff trop à mon goût. La recherche du bon endroit où se poser nuit à mon game je pense : concentré, pas détendu. Ca ne m'empêche pas de la titiller un chouïlla mais c'est plus de l'humour que du game (trop de funny, pas assez de cocky).

On finit pas se poser. Ce sera en terasse chauffée mais pas côte à côte. Tant pis.

Pour une fois, j'utilise des routines (et elle aussi en fait, rires).
- Je lui sors "Qu'est-ce que tu as pour toi à part ton physique?" et ça fait l'effet escompté... Accompagné d'auto-dérision de sa part... Et des verres du serveur qui m'interrompent en plein lancement de ma routine! Mais l'effet était là : elle se justifie, du coup c'est moi qui la qualifie.
- Regards et mensonges (rudiments de PNL).
- On parle du fait d'être gaucher/droitier/ambidextre... Du coup, on écrit sur un bout de serviette... Et c'est elle qui s'en sert (petite gameuse sans le savoir!) comme prétexte pour une analyse de mon caractère...
- J'en profite pour l'enchaîner sur une analyse de ses ongles... "Tu fais pas de la guitare..." (en fait elle en faisait, mais c'est fun). Et évidemment du kino. Elle est à l'aise.
- Du neg style Mystery : elle dit ne pas aimer les choses qui brillent... J'enchaîne avec ironie qu'en effet non, et ça se voit... Puis lui dis que d'ailleurs elle ne met pas de maquillage (alors qu'elle en porte et s'est faite toute belle)... Ce qui l'amène elle à dire avoir un teint de pêche sans porter de fond de teint... et m'amène à lui caresser la joue pour tester si elle dit vrai. Kino positif (compliance test ok!)
- The Cube.
- Un truc de David DeAngelo (à expliquer à l'occasion).
- La blague sur la masturbation sous la douche (cf. "The Pickup Artist").

En fait, tout ce qui est test psychologique est de l'or en barre pour alimenter une conversation avec une fille...

A noter, cela l'amène à me parler d'un test qui consiste à dessiner un arbre... S'en suit qu'elle préfére dessiner un arbre fruitier... Et je lui sors, innocemment, "c'est vrai que, avec un chêne..."... Puis elle me parle donc de glands, ce à quoi je lui répond que cela ne se mange pas... Rires. Ou "Comment sexuer avec un arbre".

Toute cette partie de la date autour d'une table de café est bien sympa mais manque d'énergie.

Je songe à bouger depuis quelques temps.

REFLEXE AFC. Ici, c'est juste "trop poli" = "AFC". Je songe à bouger car ça fait un moment qu'on est posé à ce café... Et je ne dis rien parce qu'elle n'a pas fini son verre. Réflexe d'AFC. J'aurais dû dire : "tu finis pas ton verre". C'est tout bête. Au final, je le dirai un peu plus tard et, entre temps, elle aura regardé sa montre. Pas important... Mais si je me mène pas, c'est elle qui mène... Relations hommes-femmes : soit je mène par défaut, soit elle mène par dépit.

A noter :

[???] Un truc qui revient souvent pendant mes dates. Là, c'était plutôt au début de celle-ci. La fille me dit : "pourquoi tu me regardes comme ça?" ou "j'aime pas quand tu me regardes comme ça"... Et, en général, cela se produit lorsque je la regarde avec, en gros, une atitude "tu me plais, t'es sous mes yeux... qu'est-ce que je vais faire de toi?". Je n'arrive pas à dire si c'est négatif, positif ou un shit-test (dans ce cas c'est positif, juste à trouver la répartie). Si quelqu'un a une interprétation...

Je la titille sur son verre qui ne se finit pas, elle me croit pressé par le temps, je lui dis que j'ai une fille qui m'attend à la maison... On se titille et quitte ce café sur une bonne note mais une énergie plus basse que j'aurais aimé.

On finit donc surtout par bouger!!!

Un mercredi soir à Paris. Je ne nous vois pas sortir aileurs. Tout ce dont j'ai envie, c'est de la kiss-closer. Et je me dis que, pour cela, le mieux est que l'on marche un peu. Nous ne sommes pas pressés par le temps. On arrive près d'une bouche de métro... Et, là, je me laisse mener. Elle me dit "on va ici? ya une bouche de métro". Et, comme un con, je dis oui... Alors que je sais que ça me ferais chier de kisscloser dans le métro... Pourquoi je dis oui??? J'aurais dû dire : "Non. Par là plutôt. Comme ça on pourra marcher."

DUH!!! IDEE! Encore mieux. J'aurais dû prendre mon temps dans la rue qui nous ramenait vers les métros... Et, comme ça se passait bien (je la titillais, physiquement, comme je ne pouvais faire posé dans un café) j'aurais d$u la plaquer contre un mur ou un truc QUI MENE dans le genre et l'embrasser.

Bref.

Le meilleur moment de la date suit quand même!

Parce que, à marcher dans le métro, on peut quand même mille fois plus titiller et jouer sur la présence physique qu'assis comme des légumes à une terrasse de café... Donc tout l'attract que je n'aurai pas senti suffisamment fort lors de la date (en même temps, elle était réceptive à chaque kino), je le récupére ici. Vas-y que je lui bloque le passage, que je lui dis de continuer sans moi, qu'elle veut me frapper (qu'elle n'ose pas), qu'elle s'éloigne parce que je lui ai dit d'y aller et que je restais là mon rythme, qu'elle rentre dans qqn sur le tapis roulant, que je sors aux gens bousculés, puis lui sors, qu'elle n'est pas sortable... Et elle ose donc finalement me frapper. Et me traite de gamin. Je réalise petit à petit, et ai du mal à accepter, qu'être un homme, avec une femme, signifie de plus en plus, dans la pratique, faire des trucs de gamin. "Girls just wanna have fun", etc.

En tout cas on a beau être dans le métro, l'énergie et le jeu sont là!

Tant et si bien qu'on arrive à la croisée des chemins, où nos routes se séparent. On se fait la bise... Et, après mon vent au kissclose avec une autre date et autre fille (en essayant de transformer une bise en kissclose, cf. post précédant), je ne me sens pas de retenter la transformation bise -> kissclose.

Alors je fais quoi? Bah, je sais pas.

Après la bise, je reste là à mon début de couloir à me dire que ce n'est pas fini. Elle fait de même, à son début de couloir. Petite danse hésitante comme des canards sauvages sur le point de s'accoupler sur la 5ème un après-midi... Avec le recul, elle a la main qui ne demande qu'à être prise (avant-bras relevé, main qui se balance ; BL féminin open quoi). Je lui fais un petit neg comme je les fais trop lorsque je ne sais plus quoi dire ou faire... Et, du coup, elle prend la mouche - de manière joueuse - et s'éloigne.

Je trouvais le métro glauque pour kisscloser.

REFLEXE AFC. Je trouvais le métro glauque pour kisscloser! Bon ben, soit, c'est pas très romantique! Mais si je continue à être plus romantique que les filles sur ce type d'aspect, je vais continuer à perdre au moins 50% de mes opportunité/temps/énergie avec mes dates. Et pareil pour elles d'ailleurs. Vu que c'est à moi de mener.

DUH!!! Non seulement j'aurais dû y aller quand même... Mais j'aurais dû faire le "kiss test" de David DeAngelo (toucher ses cheveux de manière virile, faire un commentaire, voir à sa réaction si elle est open, et kisscloser).

TODO : la prochaine fois que je la vois, elle, je la kissclose direct.


CONCLUSION :

Du game irrégulier, avec un niveau d'énergie idem. Dès que l'on peut en passer au physique, alors : on joue plus, on s'amuse plus, on vie plus. +++



[+] Utilisation de routines de manière honorable.
[+] Toute l'approche lifestyle (ma vie) > femmes (la vie des autres). C'est sain et équilibré.
[+] Détâché, presque démotivé, mais actif, et agréablement surpris.


[-] J'aurais dû MENER de A à Z. Pas *attendre* de voir ce qu'il se passe et comment réagir. Mener.
Sur ce point : plus j'augmente mon côté sociable et plus le fait de devoir mener devient évident. Prenez une table de 6 un midi, si personne ne mène, l'ambiance va être plombée. Les gens meurent d'envie d'être menés : ça leur évite d'avoir à le faire. C'est aussi là que la PNL est intéressante avec ses histoires de "frames". Mener, c'est être la personne qui gère la conversation, qui "vole" au-dessus des autres, qui fait attention à l'ensemble de la situation et sait ainsi où l'amener... Mais qui, en même temps, n'attend pas, ne s'attend pas, à vouloir plaire à tout le monde, à réaliser les désirs de chacun... Mener, c'est emporter autrui dans son propre délire.
[-] Je n'ai pas assumé mon envie du sexe opposé et ai été réactif au lieu d'être maître de la situation, déterminé. (Fixation de la date et fin de date.)
[-] En somme, encore des automatismes à éliminer.


A S'IMPOSER (faire simple) :
[!] Fixer le rendez-vous près de chez moi.
[!] S'imposer des places côté à côte.
[!] Suivre la Mystery Method!



Merci pour vos commentaires passés, présents et futurs et bon game à tous!

Posté : 23.10.08
par steve
Tinquiète pas creation , tu la kisscloseras au prochain rendez vous je pense !!Tu l'avais pas revu depuis un bout de temps si j'ai bien compris donc cest normal tout ca je pense !

Plateau d'argent

Posté : 30.10.08
par Creation
Plateau d'argent

Résumé des épisodes précédents : je désire parler avec aise à qui que ce soit. Ce qui inclut plus particulièrement les jeunes femmes qui me plaisent, et notamment, tout simplement, les innombrables jeunes filles désirables croisées dans le métro.


Aujourd'hui, retour du taff.

Métro.

Dans le métro.

Je me pose sur des places de 4 et, sur les autres places de 4, à ma diagonale, se trouve une ravissante jeune femme tout à fait mon style.

Elle est brune, probablement d'origines arabes, et elle a ce qui m'attire tant chez les filles de cette origine, car fréquent : des cheveux noirs magnifiques, une peau qui rappelle le caramel et des yeux incroyablement sombre... Associé à un visage qui semble d'un naturel souriant.

D'abord je n'ose qu'un regard d'un instant... Puis je me rappelle que je suis au-dessus du lot, ou du moins que je dois l'être. Je la regarde de nouveau en me permettant d'insister et de la dévisager. Elle est adorable, c'est clair et net. Et me plait sans me repousser : le genre de fille agréable qu'on aime regarder sans se dire que ce doit être une conne. Je la regarde une troisième fois, encore en la dévisageant (yeux... lèvres... yeux...) puis elle soutient mon regard.

S'en suivent quelques stations sur la ligne 9 où je la regarde par-ci par-là de la tête au pied, à vouloir à la fois la jauger du regard, à essayer d'éviter de lui faire peur en la regardant comme un ouf (dans ma tête), à essayer de faire le mec qui aime les femmes mais qui ne leur succombe pas pour autant.

Elle se mord les lèvres. Je ne sais pas dire dans ces cas-là si cela veut dire que je la chauffe ou que je la rend nerveuse. Peut-être les deux. J'en ai lu des tonnes sur le langage corporel (BL). Reste à accepter son interprétation.

Opener dans une rame de métro me semble impossible. Plus particulièrement si elle est bondée. D'habitude, je me dis espérer qu'elle descende à ma station.

En ce moment, je suis dans "Mastery" de David DeAngelo... En plein dans une apparition en guest de Mystery... Suivre un gameplan, ne pas me laisser démonter - c'est ma vision du game en ce moment. Là, j'ai ma stratégie : rester sûr de moi et survivre! Ne pas me laisser intimider par tant de beauté. Et ça marche, je ne suis pas nerveux.

D'habitude, elles ne descendent jamais à ma station...

Trocadéro. Mon changement est là. Je prends soin de me lever ni trop tôt (fuite), ni trop tard (stalker!), des fois qu'elle descende au même arrêt... Je me lève... Vu son regard et son attitude, ça a l'air d'être sa station aussi...

Je me lève. Me dirige vers la porte. Elle me suit. Elle me touche : son sein frôle mon bras, et pas l'inverse. A travers nos épais manteaux d'automne version déjà-l'hiver, toute atteinte à la pudeur est préservée. Ce contact ne veut rien dire. Aucun I.O.I ne veut dire quoi que ce soit. Ce ne sont que des indices que je dois apprendre à suivre.

Je descends de la rame. Je prends mon temps. J'enlève mes écouteurs. Je laisse les gens passer. Elle est là, à ma droite. Elle marche au même rythme que moi.


Boulot.

Je prends mon temps. Je marche lentement. J'hésite. Et en même temps je sens toutes les conditions réunies pour l'abordage idéal. Belle comme un bateau. Alors que, d'habitude, l'urgence de l'instant me fait perdre la mémoire, j'ai mon opener tout trouvé. Celui qui marche toujours très bien pour moi (peut-être 3 rateaux, dont 1 hard, contre une vingtaine de sourires. C'est peu payé.)

Nous marchons lentement pendant que tous les usagers nous dépassent. Cela est lent parce que je me sens en décalage et, en même temps, rapide, car il n'y a que quelques mètres à parcourir.

Elle me dépasse alors que nous attaquons un escalier.

J'avais enlevé mes écouteurs? Non, je ne crois pas en fait. Juste mis "pause".

Je les enlève donc. Elle est à ma droite. C'est le moment ou jamais de vivre.

Je tourne ma tête vers elle... et, là... Elle sort son téléphone!!! What the fuck? Est-ce que c'est le moment?! Je suis en train d'essayer d'aborder là!

Gros soupir, volontairement ABSOLUMENT *pas* étouffé de ma part. Alors qu'elle est à un mètre de moi. A la réfléxion, elle n'a pu qu'entendre : et c'est tant mieux.

Par chance, elle continue sur mon chemin...

On arrive à un escalator... Elle a raccroché. Il y a un usager entre elle et moi. Je la vois ajuster son chemisier à hauteur des fesses ou un truc du genre. Rituel de mise en valeur de son postérieur? Je prends ça pour un I.O.I ou une A.I. Qu'elle ait raccroché si vite après nos échanges de regards et la tension sexuelle qui en découle NECESSAIREMENT est un I.O.I. Je m'imagine souvent les femmes sourdes et aveugles... sans doute parce qu'elles le prétendent par leur comportement. Elle ne peut pourtant pas oublier que le mec à 1m d'elle depuis 1 minute est celui qui la dévisagé pendant 5 minutes!

Arrivés en haut de l'escalator, question cruciale... Est-ce qu'elle continue dans ma direction? Ou est-ce qu'elle prend la sortie?

Elle prend la sortie.

Je fige. C'est la croisée des chemins. J'y vais? "Oui! Je dois y aller." Pour la première fois depuis... Mathusalem... je n'ai pas d'obligation qui m'attend : nous sommes en plein après-midi, je n'ai ni wing à rejoindre, ni impératif qui m'attend... Je peux déjà me voir aller lui proposer d'aller boire un verre dans le coin. C'est ppresque torp beau. Mais pour cela, il faut y aller et que je résolve mon petit conflit intérieur!

Elle marche toujours aussi lentement et regarde à sa gauche...

Je suis là comme un con. A hésiter. Hésiter.

Si je ne me décide pas, l'inaction décidera pour moi. La passivité décidera qu'il ne se passera rien.

...C'est ce qu'il se passe.

Tout ce qu'elle aura vu de moi, pour finir cette tension sexuelle, c'est un mec hésitant entre deux chemins.


Dodo.

Je la laisse disparaître derrière les portes automatiques de sortie puis me fait une raison, à pas traînant, de reprendre mon chemin. Me disant à chaque pas qui passe que je devrais rebrousser chemin et courir la voir... J'ai le droit de courir bordel!... Et me disant en même temps, à chaque seconde qui passe, que je ne veux pas être ce mec qui a hésité. Je veux être le mec idéal, pour elle et pour moi, qui va droit vers ce qu'il veut, sans se laisser avoir par la peur, et c'est trop tard pour ça.

Le problème d'un idéal, c'est qu'il ne s'atteint pas.

Il y avait de plus belle manière de poursuivre ce jeu de séduction que par un abandon sans confrontation.


*** LECON ***

Pour la première fois, je vais essayer d'être vraiment constructif. A chaque fois que j'ai une envie d'approche dans le métro, j'en arrive à la conclusion que je suis une sous-merde de ne pas y être allé. Alors que je sais très bien éliminer la notion d'échec dans ma vie en général : je tire toujours des leçons.

Alors je vais faire la même chose pour cette anecdote.

[+] C'est totalement subjectif et c'est tant mieux pour moi : pour une fois, je n'étais pas nerveux comme d'habitude et je pensais effectivement à mon "gameplan" pour y aller. J'étais prêt niveau opener.
[+] J'ai osé les regards soutenus de proximité. La vie de couple m'a énormément calmé à ce niveau et cela revient. Tant mieux. C'est le premier pas vers l'attirance.
[+] J'ai accepté l'idée qu'elle soit intéréssée. Une fille qui soutient mon regard ou qui me regarde, je me dis toujours que cela ne veut rien dire. Reconnaître quand je fais de l'effet, quel qu'il soit, est le fruit mérité de mon travail sur moi. AFC sort de ce corps! Et reconnaît que ton travail sur toi te permet de plaire très souvent. Et que, à la base, tu plaisais déjà forcément à un certain nombre de filles (c'est statistique).


[-] J'ai laissé passé une occasion servie sur un plateau d'argent. Je me suis tiré une balle dans le pied. Je me suis autosaboté. => Je dois accepter le fait que de telles occasions existent. Ce qui me permettra de les saisir.
[-] J'ai laissé passé plusieurs opportunités concrète d'y aller :
1. Dans le métro, lui parler directement aurait été couillu. Mais je ne sais pas encore quoi dire avec des personnes tout autour. => Je dois trouver mon "material" pour!
2. Dans l'escalator, m'imposer en doublant la personne devant moi et en me mettant à côté d'elle pour l'opener aurait été une excellente idée. J'avais peur d'envahir son espace personnel alors que, bien au contraire, discuter "côte à côté" est non-menaçant.
3. En haut de l'escalator, je n'aurais pas dû regarder ce qu'elle faisait mais juste ME DEPECHER d'aller lui parler.
3bis. Mentalement, je n'aurais pas dû me dire "mais si je sors c'est du mytho, je sors pas à Troca moi". Au contraire, me dire "j'ai toute liberté de l'accompagner un peu et si je m'aperçois dans la conversation qu'elle ne vaut pas le coup pour une raison ou une autre, je rebrousserai chemin".
4. Lorsque j'hésitais à reprendrem on chemin, j'aurais encore pu courir la rattrapper. Juste COURIR. Ne pas réfléchir mais FAIRe qqch et laisser ses jambes nous guider. Me laisser aller et être un peu fou.
[-] J'ai laissé passé l'occasion de lui faire COMPRENDRE que l'on ALLAIT se PARLER. Lorsqu'elle soutenait mon regard, au lieu de me laisser intimider, j'aurais pu hocher de la tête ou lui faire un grand sourire en continuant à la regarder droit dans les yeux. Cela aurait évité la nervosité que je sentais émaner d'elle tout en me permettant de m'imposer... Elle n'aurait plus pu m'ignorer et cela aurait détendu l'atmosphère


Je réalise aussi pour la première fois qu'une fille qui voit un inconnu qui lui plaît peut très bien sortir du métro que ce soit sa station ou non. Je n'en sais rien si elle allait vraiment à Troca et je ne veux pas le savoir. Ce que je veux dire c'est : que ferait une fille qui croise u homme qui lui plaît et dont elle se dit qu'il va oser agir? Elle va descendre à la même station quel ui et lui offrir une opportunité. La séduction et le prétexte...

Par ailleurs, j'aimerais poster une analyse de ma dernière session (samedi) mais je suis pris par le temps. Je n'ai qu'une phrase à la bouche en ce moment : "Vive le gameplan!"

Au plaisir de sarger.

Posté : 30.10.08
par copycat
roh bordel dude! .... tu m'avais filé la trique avec le début de ton FR: killer regard, killer état d'esprit.... jusqu'à ce que je lise cette horrible conclusion: j'ai rien fait...


T'es trop dur avec nous!
:cry:

Posté : 13.11.08
par Creation
Petit post rapide...

J'ai, techniquement, fait mon premier "open" dans le métro. (Hors sessions...)

C'était tout simple et c'était totalement gratuit.

3 jolies filles dont une avec des jambes ultra-minces... que je regarde davantage par surprise que par désir. Elle remarque, se retourne, puis prend son amie par le bras. Je trouve ça chelou et continue.

Elles me retrouvent sur le quai de métro 2 min plus tard, elles ne sont plus que deux, je regarde l'amie en question, qui a priori était davantage à mon goût... et elle dit à la première de s'assoir là (à côté de moi). Tant et si bien que je me retrouve avec 2 filles directement à ma gauche. (En général, à Paris, les gens laisse une place vide de séparation dès qu'ils le peuvent.)

En fait, elles ont peur d'être dans le métro à 1h du mat' (dixit) et j'ai cru entendre qu'elles se posaient à côté de moi pour éviter de se faire déranger.

Bref. J'étais pris dans des notes pour mon taff puis je me dis qu'il faut faire qqch. Les filles parlent du métro... "blah Trocadéro blah Charles de Gaulle". J'open tout simplement :
Hum.... Je crois que c'est coupé entre Trocadéro et CdG
HB-JambesUltraFines me répond que c'est dans l'autre sens que c'est coupé... Que la ligne 1 est ouverte... enfin peu importe, on s'en fout.

Le fait est que le fait d'ouvrir la bouche (rires :)) a "open".

S'en suit une discussion rapide sur le fait de se retrouver dans le métro à 1h du mat'... HB-JambesUF me demande à trois reprises où je descends.

Bon, il est évident qu'elles avaient besoin d'être rassurées mais le fait EST qu'elles étaient souriantes et ouvertes.

La rame arrive, je me dis qu'elles vont me suivre sur des places de 4 "par sécurité" et en même temps je veux pas faire l'AFC à leur proposer (peur de l'AFC davantage que AFC)... Au final elles se posent plus loin devant moi. Et en fait je n'en ai pas grand chose à faire de tout cela parce que HB-JambesUF a l'air gentille mais trop, hum, simplette (ça me calme...) et que l'autre en fait n'est pas plus à mon goût que cela (j'ai une HB que je date en ce moment de mieux).

Bref.

Avant ma station, c'est HB-JambesUF qui me ré-open après que je leur ai jeté un petit regard, en me disant que je dois les prendre pour des folles. Petit échange puis bye et elles me disent "merci Monsieur" (lol).

Tout cela pour souligner l'importance de la simplicité et du naturel. Et, surtout, de faire cela GRATUITEMENT, pas parce qu'on a déjà prévu de faire 1000 trucs (du sexe ou des bébés) à une fille que l'on ne connait même pas encore.

Faire simple.