Le FR de cette semaine se présente davantage sous la forme d'un bilan sur ce que j'aurai appris depuis 3 semaines (date de mon initiation).
Première chose, il y a un pas à franchir lorsqu'on se met au SPU en solo. Le faire en groupe est un très bon exercice pour démarrer mais le faire seul comporte quelques difficultés supplémentaires :
La première c'est de réussir à se motiver seul. On retombe bien trop souvent dans les travers classiques du "j'ai pas l'temps", "y fait pas beau" etc … j'ai perdu presque une semaine avec une telle attitude (la semaine précédente en fait). Comme en plus en ce moment j'ai un appart' à aménager, les excuses foireuses pour ne pas y aller ne m'ont pas manqué.
Bon évidemment, le plombier qui passe l'après-midi pour refaire la tuyauterie c'est un impératif que je ne peux pas éviter (de même que le livreur de chez Darty qui se pointe à midi après m'avoir annoncé 10h du matin).
Malgré mes journées remplies, j'ai tout de même trouvé le temps d'aller aborder un peu cette semaine (pas autant que je l'aurai voulu et moins que ce que j'aurai dû).
Le positif, c'est que tu as abordé quand même et que tu identifies tes excuses bidon pour ne pas le faire.
Quand on se retrouve tout seul à marcher dans Paris, le cerveau se met à fonctionner puisqu'il s'ennuie : "qu'est-ce que je fais là ?", "pourquoi je suis pas tranquillement vautré dans le transat dans le jardin ?".
"Pourquoi je ne suis pas en train de boire un verre avec une jolie fille?" :-)
Soyons honnêtes, devoir faire 1h de trajet pour me retrouver à Paris n'est pas l'idéal, surtout si je n'y viens que pour me prendre 3 râteaux. Ça fini surtout par faire un trou dans le budget carburant (bah oui ça suce un V8) et ça me prend beaucoup trop de temps, ressource qui m'est ô combien précieuse en cette fin Aout.
Non non non, il me faut trouver un field plus proche avec un large choix de poupounes afin de pouvoir pratiquer plus régulièrement. Mon nouvel objectif est donc de trouver une autre solution plus pratique et venir sur Paris occasionnellement quand les aléas de la vie m'y amènent.
Tu as fait un choix de lieu d'habitation assez peu pratique pour un célibataire qui souhaite avoir une vie sociale et amoureuse...
Hé oui car il faut trouver les opportunités. Quand on vit dans une grande ville, le temps de rentrer à la maison après une dur journée de labeur, on croise beaucoup de monde, dans la rue, dans le métro, dans le bus … pour ma part je vais bosser en voiture et les rues sont bien vides à partir de 20h. Reste le supermarché, mais bon, je n'y passe pas mes soirées non plus.
Pour jouer au tennis, il faut un terrain. Pareil pour la drague.
Je reconnais que pour la plupart des cas, je n'aborde pas parce que j'ai toujours ce fond de trouille, mais je me suis rendu compte aussi que si je n'allais pas vers des filles qui me plaisent peu, c'est parce que j'envisage systématiquement la relation sous l'angle de la LTR.
Hé oui, quitte à passer du temps avec une nana, autant en prendre une qui soit vraiment mignonne.
Mais si c'est pour se marrer un soir ou deux à jouer à la bête à deux dos, je me rends compte alors qu'il est bien plus facile de passer sur des petits défauts physiques, un langage limité ou une culture approximative ("quand on fait un régime sans sel, on peut se baigner dans la mer ?").
C'est un peu manichéen. En une heure à Paris, on croise des tas de jolies filles et elles sont loin d'être toutes aussi stupides que tu le dis.
et puis surtout:
mais je me suis rendu compte aussi que si je n'allais pas vers des filles qui me plaisent peu, c'est parce que j'envisage systématiquement la relation sous l'angle de la LTR.
Hé oui, quitte à passer du temps avec une nana, autant en prendre une qui soit vraiment mignonne.
Est-ce que ton raisonnement ressemble à: "Quitte à faire l'effort surhumain d'aller parler à une inconnue, autant que ce soit une potentielle LTR comme ça si ça marche, je n'aurais jamais plus à le faire?"
Parce que là on est plus proche de la torture que du game. Autant dire que ce n'est pas l'état d'esprit idéal pour draguer.
et puis en fillgrane, il y a cette attitude de jugement permanent de type 'bien / pas assez bien. Trop vulgaire / trop grosse / trop ceci / trop cela'
D'expérience ce mode de pensée est toxique non seulement parce qu'il limite drastiquement les occasion de pratiquer et qu'il offre une excuse toute faite pour ne pas aborder. Mais surtout, il t'installe dans une logique ou tout le monde se juge et s'évalue. aux antipodes donc de l'empathie et du jeu. En un mot comme en cent, comment ne pas penser qu'on va être durement juger quand on a soi-même jugé durement 90% des passantes.
(à méditer petit scarabée, pour citer Venusian ;) )
Aujourd'hui je cherche un moyen de provoquer les rencontres plus fréquemment. Comme je l'ai dit plus haut, mon environnement fait que je croise peu de filles (trajet boulot en voiture, habitation loin des zones animées le soir etc…) à moins de prendre la voiture et de faire 45/60min de trajet vers la capitale.
Je dois donc trouver un field plus facilement accessible en semaine, pourquoi pas via des activités et me balader dans Paris le WE.
Bien. Là on est dans la recherche de solution. C'est concret et porteur. Tiens nous au courant.