Ces gens qui veulent uniquement qu'on les écoute

Note : 25

le 18.01.2012 par Valmont

41 réponses / Dernière par bridget le 30.08.2012, 13h12

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Certaines personnes ont aussi une impression d'exister aux yeux des gens au tour d'eux il ce complet comme cela en ce plaignant constamment . Le plus souvent ils leur faut une bonne aide psychologique .

Généralement je fais souvent office de bonne poire à écouter les soucies de tous mes amis ou ceux qui font partie de ce type de personnes .
Demo a écrit :Je suis partagé, d'un côté j'ai l'impression que tu as raison, mais de l'autre je pars aussi du principe qu'il y'a beaucoup de personnes victimes de leur situation qui arrivent à s'en sortir parce qu'on les aide, mais qui n'auraient pas pu s'en sortir sans l'initiative d'une personne qui interfere de manière drastique sur la dynamique de leur vie.
Mais les deux ne sont pas incompatibles !
Il faut simplement distinguer les cas où la capacité d'aider et la capacité d'être aidé se rejoignent. Sinon c'est au mieux une perte de temps et d'énergie, au pire des problèmes en plus.
Que de choses intéressantes ici! Que de choses auxquelles j'ai été confronté en plus.

J'aimerais juste exposer mon ressenti vis a vis de ces êtres qui demandent de l'aide mais qui au final, on l'air de s'en foutre...

Je me rappelle d'un pote, lors qu'un voyage scolaire, qui faisait un gros One-itis sur une nana. On a passé toute la semaine a essayer de ne pas tomber dans le piège du "t’inquiète ça va venir". On lui a conseillé d'aller la voir, de façon plus ou moins subtil, au moins pour échanger un "salut, ca va être bon le 5h de temps libre a Florence", pour engager l’échange. Il a jamais osé. On a tous était franc avec lui : Si il était pas capable de dire bonjour, alors faut renoncer, parce que ca réduisait ses chances (déjà pas élevées, a priori) a 0...

On lui a proposé pas mal d'autres solutions alternatives, plus ou moins louables... Pas moyens, ils nous a franchement fait chier a reformuler ces problèmes, tout les jours de notre voyage. Ils nous a lâché un seul jour, ou une blonde qu'il connaissait a peine (et a qui il faisait pité, soyons franc) lui a dit "laisse faire le temps ça viendra, reste toi même et ça ira..." après qu'il se soit confier a elle.

Il etait tout gai, et il nous a dit plusieurs fois qu'il avait la patate aujourd'hui. Sauf que sa petite confession est remonté jusqu’à des gens qui ont trouvé loisirs a en faire un gros foutage de gueule public... Le lendemain, il a continué a nous casser les couilles.

Bref, tout ça pour dire que malheureusement, que ce mec a trouvé plus crédible d’écouter les banalités d'une nana qu'il connaissait a peine (et qui n’était pas fiable de tout évidence) plutôt qu'a ses amis (de longue date, je précise). Enfin de compte ce qu'il attendait c'est qu'on lui dise que le problème venait pas de lui, qu'il avait pas besoin de changer, ou de faire le premier pas, ou même de remettre son comportement en question.

Au final il attendait qu'on lui donne une solution facile.

J'aime pas être catégorique, mais après observation je me rend compte que certaines personnes sont attachés a leur problèmes et qu'ils existent a travers eux. C'est beaucoup plus simple de se complaire dans la compassion de l'autre que de changer en fin de compte.

Après, il faut pas systématiser en pensant "tu te plains >>> tu es toxique, je perd mon temps".

Malgré tout, je persiste a croire qu'on a tous des problèmes, plus ou moins importants, et je met un coup de frein a main quand je m’aperçois que les problèmes d'un autre empiètent un peu trop sur ma vie.

Réflexion intéressante tout de même. Ça nous ramène a l'idée que l'Homme aime bien parlé de lui même.
Defx a écrit :Enfin de compte ce qu'il attendait c'est qu'on lui dise que le problème venait pas de lui, qu'il avait pas besoin de changer, ou de faire le premier pas, ou même de remettre son comportement en question.
Ca n'est pas si simple de changer quand on est rempli de croyances et qu'on est esclave de ses émotions. Un changement de comportement nécessite un effort psychologique et énergétique.
On croit souvent que c'est une simple question de choix et de volonté alors que le choix et la volonté sont tributaires de l'énergie à fournir pour aller à l'encontre de ses croyances et habitudes.

Pour résumer, la solution que vous proposiez était trop couteuse pour être applicable. Il a préféré opté pour une pseudo-solution peu couteuse plutôt que de ne rien faire.
Et on doit s'en vouloir pour ça ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 20.08.12, 11h10 par LittleNeapolis
  • [0] ??? le 21.08.12, 09h03 par FreeMan
FrenchKiss a écrit :Et on doit s'en vouloir pour ça ?
J'ai pas compris pourquoi tu poses cette question, du coup je me suis demandé si tu répondais à mon dernier message...

J'ai décrit la dynamique qui régit les changements de comportements. Il n'y aucune raison pour laquelle on devrait chercher à savoir qui doit se reprocher quoi. C'est juste un outil pour mieux comprendre et être plus efficace.
FreeMan a écrit :
Defx a écrit :Enfin de compte ce qu'il attendait c'est qu'on lui dise que le problème venait pas de lui, qu'il avait pas besoin de changer, ou de faire le premier pas, ou même de remettre son comportement en question.
Ca n'est pas si simple de changer quand on est rempli de croyances et qu'on est esclave de ses émotions. Un changement de comportement nécessite un effort psychologique et énergétique.
On croit souvent que c'est une simple question de choix et de volonté alors que le choix et la volonté sont tributaires de l'énergie à fournir pour aller à l'encontre de ses croyances et habitudes.

Pour résumer, la solution que vous proposiez était trop couteuse pour être applicable. Il a préféré opté pour une pseudo-solution peu couteuse plutôt que de ne rien faire.

On est d'accord la dessus.
Après nous faisions que le conseiller, on voulait l'aider, mais on peut pas faire les choses a sa place.

On voudrait pouvoir faire ci ou faire ca gratuitement, en pas beaucoup de temps et avec le minimum d'effort. Avec la même facilité que d'aller acheter des légumes surgelés au supermarché (en opposition a celui qui cultive lui même ses légumes, par exemple).

Malheureusement, il y a un paquet de choses qui ne fonctionnent pas comme ça.
Le mec recherche une solution, je lui propose, si il ne veut pas déployer la force nécessaire pour l'appliquer c'est son problème, mais alors dans ce cas, il a pas besoin d'aller nous bassiner a longueur de journée avec ses problèmes : c'est juste usant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas faux le 21.08.12, 22h27 par FreeMan
Defx a écrit :Le mec recherche une solution, je lui propose, si il ne veut pas déployer la force nécessaire pour l'appliquer c'est son problème, mais alors dans ce cas, il a pas besoin d'aller nous bassiner a longueur de journée avec ses problèmes : c'est juste usant.
Comme on dit dans le coaching et la TCC, le patient est l'acteur de son changement.

Tu me fais penser que les fois où je me suis moins pris la tête c'est en demandant à la personne jusqu'où elle était prête à aller pour résoudre son problème. selon sa réponse, soi je l'aidais, soi je lui faisais comprendre que son cas était impossible à résoudre et que je voulais plus en entendre parler. Je sais pas pourquoi je le dit plus, ça m'éviterai d'être emmerdé !

Et encore si c'est juste une personne qui ne sais pas se bouger le cul ça passe. Mais parmi les gens qui veulent uniquement être écoutés, il y a de vrai cas sociaux...
Il y a celui qui veut tellement qu'on l'écoute qu'il coupe le moindre dialogue entre deux personnes et empêche toute dynamique de groupe de se créer. Ou encore celui qui psychote dès qu'il n'est pas le centre de l'attention et qui peut aller jusqu'à croire qu'on lui veut du mal.
En fait chercher uniquement à être écouté peut provenir d'un trouble psychologique profond causé par un manque d'attention et de sécurité affective dans l'enfance.
"Patient", je suis etonnee de l'emploi de ce mot.
Ne pourrait on pas dire client, cela donne une autre dynamique, non ?

Apres, rien ne nous oblige de rester a l'ecoute.

Pour ce qui est des professionnels, cela fait parti de leur travail de desamorcer les situations pour les faire evoluer positivement...voir passer la main a un collegue.
Effectivement en coaching on ne dira jamais 'partient' mais client ou coaché.
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