FTS

J'ai été traumatisé par la scène " Pas fameux" dans le film "Mammuth" avec Depardieu.

Cutter a écrit :J'ai été traumatisé par la scène " Pas fameux" dans le film "Mammuth" avec Depardieu.

J'avoue que moi aussi, ça m'a un peu fait fait bizarre...

Récemment, j’ai eu une furieuse envie de revoir des vieux films de John Carpenter. La médiathèque à côté de chez moi proposait, entre-autres, Invasion Los Angeles, Fog et Assaut. Et là, ce fut le drame. J’ai trouvé que ça avait mal vieilli et que les ressorts de l’épouvante ou du suspense étaient cassés.

Heureusement, il restait les musiques et ces longues et grasses nappes de vieux synthés analos.
Du coup, j’hésite à revoir le Prince des ténèbres.

Ah et je viens de voir le débat ci dessus sur les animaux tout ca donc je vais faire mon taff de modo pour la premiere fois :

- On se calme, on peut tres bien débattre d'un sujet, même sensible, sans se bouffer le nez.
- Si vous voulez en débattre ce que j'approuve tout à fait, forkez et faites un sujet à part. Ou faites ca en Mp et insultez vous de tous les noms.

John Carpenter c'est cool. L'antre de la folie m'a tellement fait penser à du Lovecraft. C'est vachement malsain.

Récemment vu : We are what we are. Je ne sais pas s'il est sorti en France (j'suis trop international quoi) mais mattez le si vous aimez le genre glauque malsain sans aller dans le gore débile à la Evil Dead (le dernier).

Moi qui ne suis pas fan des films d'horreurs (parce qu'apres je me les imagine dans le noir, sisi, même maintenant, traumatisme résidu du Masque Hanté de Chair de Poule), j'ai vraiment adoré.

Perso j'ai rien pigé à l'Odyssée de l'espace de Kubrick, la première heure du film est juste abominablement longue, et la fin bah j'ai vraiment pas capté. Et puis j'avoue que la musique avec l'espèce de tablette noire est vraiment oppressante, c'est rare qu'une musique arrive à me mettre autant mal à l'aise. Ce film est un peu une énigme pour moi du coup.

@ Snow : même ressenti pour 2001 l'Odyssée de l'espace. Je m’y suis ennuyé atrocement. A l’inverse, un autre film de Kubrick, Eyes Wide Shut, assez controversé, exerce sur moi une certaine fascination. Hypnotique, étrange, envoûtant.

On évoquait dans la première page de ce fil des films qualifiés de nanars (mauvais films sympathiques). Il y a quelques productions dont j’avoue sans honte que je prends un certain plaisir à les visionner. Un visionnage en solitaire car famille et amis pourraient associer cela à une séance de « bondage mental. » , à moins de ne pas le faire à jeun.


Le cinéma français des années 70-80 a pondu quelques « merveilles » nanardes pour lesquelles j’ai une certaine affection. Parmi lesquelles :

- Celles qu'on n'a pas eues (avec Bernard Menez, Michel Aumont, Daniel Ceccaldi…) :, des hommes racontent leurs déboires en amour dans un compartiment de train. Tous sont des échecs sauf un.

- Pleure pas la bouche pleine, avec Bernard Menez. Rien que le titre est un poème… l'histoire d'une adolescente (Annie), habitant un village paisible des Deux-Sèvres au début des années 1970, qui connait ses premiers émois et ses premiers flirts.

Il faut poser le cerveau et avoir le cœur bien accroché.

Owen a écrit :Ah et je viens de voir le débat ci dessus sur les animaux tout ca donc je vais faire mon taff de modo pour la premiere fois :

- On se calme, on peut tres bien débattre d'un sujet, même sensible, sans se bouffer le nez.
- Si vous voulez en débattre ce que j'approuve tout à fait, forkez et faites un sujet à part. Ou faites ca en Mp et insultez vous de tous les noms.

C'était y'a deux ans Mais c'est gentil de proposer qu'on relance le débat

Owen a écrit :Film incompris? J'ai revu Donnie Darko et quand t'as plus 16 ans... J'ai plus compris l'intérêt du film (désolé Cellar Door).

Alors là désolé mais je vais devoir défendre l’un de mes films préférés ;)

Je ne vais pas rentrer dans une analyse ou une critique du film, vous trouverez facilement ça sur internet si ça vous intéresse, mais je vais répondre sur ce qui fait pour moi l’intérêt de ce film.

Donnie Darko est pour moi un grand film parcequ’il possède plusieurs niveaux de lecture.

Le premier niveau de lecture pourrait être « la petite vie des habitants de middlesex, une bourgade américaine ». Il y a beaucoup de personnages dans le film qui apportent leurs lots de questionnements et réflexions, que ça soit éducatif, moral, religieux, sentimental, ou politique.
Le personnage de Jim Cunningham est à ce titre génial. La ligne de vie, concept censé favoriser le développement personnel des lycéens en simplifiant à outrance le bien et le mal, est une bien belle critique de la société américaine, de l’éducation judéo-chrétienne, ou même des questions philosophiques tel que « qu’est-ce que le bien et le mal » ? Ce qui arrive au personnage de Cunningham lorsqu’il est découvert pédophile est en ce sens parfaitement scénarisé et très percutant.
Tous ces personnages, ces intrigues secondaires, font déjà pour moi parti intégrante de la richesse du film.

Puis vient le 2e niveau de lecture, le coté fantastique du film.
Le film est construit comme un thriller psychologique, plus on avance dans le film et plus on se pose des questions, tout en récupérant des indices et en commençant à se construire une réponse, une interprétation de ce qu’il se passe.
Cela dit l’interprétation du film passe presque au second plan, le film est si poétique, si visuel, que l’on a pas forcément besoin de tout comprendre pour apprécier. Un peu comme un Lost Highway (que je préfère 100 fois à mulholland drive au passage).

Ensuite le 3e niveau de lecture, le coté science fiction voyage dans le temps.
Ce que j’ai trouvé génial dans l’interprétation que Kelly a fait du voyage temporel, c’est qu’il l’a transformé en une interprétation biblique de fin du monde.
Le voyage temporel est présent tout le long du film, mais on ne le visualise que très peu.
Par exemple Est-ce que Donnie passe par des portails temporels dans le cinéma ou à la toute fin du film ? On ne le sait pas vraiment, mais peu importe parce que Donnie devient dans ce film un héros au super pouvoir qui surpasse largement le simple rôle d’humain voyageant dans le temps ; son sacrifice pour sauver ceux qu’il aime est également riche in interprétation.


Outre ces 3 niveaux de lecture, le film est juste poétique et magnifique visuellement. Le mélange des genres et l’insertion de personnages que le lapin donne à ce film une ambiance unique.

Alors après vous pouvez aussi vous amuser à essayer de comprendre le pourquoi du comment de ce qui se passe entre les différents univers, comme ils sont essayé de le faire ici : http://sebmagic.over-blog.com/article-d ... 65342.html
Mais pour moi peut-importe, ça n’est pas ça qui fait la richesse du film mais bien le mélange des niveaux de lecture et leurs cohabitations si parfaites.

Ceci étant dit, je suis pas sûre d'avoir bien compris le sujet du topic. Faut parler des bons films incompris, ou des daubes dans lesquelles il n'y a rien à comprendre ?...

Juste les films incompris.

Cellar, je comprends tout à fait ton engouement pour Donnie Darko, mais j'avoue que mes goûts on pas mal changé et je ne le cultifie plus autant que mes potes de lycée.

Je trouve que c'est un bon film, bien meilleur que bien d'autres, mais disons que mes goûts ont changé.

Genre Man of Steel, quoi !

Plus sérieusement je cherche un film qui m'a marqué (a part Slumdog Millionnaire car je sais qu'il y a un côté "tout est bien qui finit bien" qui me plait toujours sans que ca en fasse un film ultra visionnaire de ouf de sa race. Au passage je suis le seul a avoir remarqué l'analogie entre "Slumdog millionaire", Les cerfs volants de Kaboul et l'Ombre du Vent dans le côté "histoire de vie qui finit bien"?)

Je crois qu'Arizona Dream m'a bien retourné le cerveau.

J'ai bien aimé Blueberry pour l'ayahuasca...

Hm fuck je trouve pas de film pour vraiment illustrer mon propos, ca viendra, ne t'en fais pas.