{…UFO} Director's Cut

Note : 69

le 16.03.2012 par Mr.Smooth

205 réponses / Dernière par Mr.Smooth le 20.08.2015, 21h02

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Moi j'aime beaucoup le genre de musique qu'il y a.
Pour danser.

Puis oui, il y a un côté m'as tu vu. Mais ça ne me dérange pas.
O euros
fut le coup de la soirée pour ma part
:awesome:
Sauf que j'etait bourré ;)
ou l'art d'avoir une target qui trouve 30 euros dans les chiottes..
Bon ok le kebab a 4h30 du mat avec serial m'a couté 5e, mais sa compte pas!
13 euros tout rond pour moi :)


, en meme temps j'avais pris une pseudo redbull au bar pour me rebooster et qui m'a coute 8euros (grosse arnaque sachant que c'etait pas du tout une redbull) , apres je confirme j'ai moi aussi pris un kebab a 4h30 du mat avec swordko.

et puis bon juste pour dire que cette boite est

:awesome:


(malgre qu'il y'avait plus de mecs etc..)
Mdr pareil pour moi 2 euros ! et encore une soirée 0 alcool
Ok j'avoue 14 euros de taxi pour rentrer...

C'était cool de tous vous voir, par contre ça a été éclair quand même j'ai juste croisé Jokke et SeRiAl avant de partir faudra qu'on se fasse des approches ensemble à la prochaine :) Le show case c'est super bien foutu pour gamer je trouve. Hors dancefloor y a pleins de bons spots pour faire des rencontres et les filles sont jeunes comme je les aime :D vous pouvez compter sur moi pour la prochaine sortie !
En fait vous étiez que des mecs pour sortir ?

Je sais pas comment vous faites sérieux...je n'ai plus l'habitude des soirées à moins de moitié/moitié.
Pas trop dur pour rentrer avec pas mal de mecs ?
Mdr, je sais pas. Allez , 8 mecs je pense :mrgeen: (moi+sword+smooth+redlipstick+jokke et 3 wings a lui),mais dans le tas sword est venu avec une amie et redlipstick avec 2 amies a lui il me semble ou des filles qu'il a aborde dans le metro enfin je sais plus.
Pas trop dur pour rentrer avec pas mal de mecs ?
Toi tu connais pas le staff du showcase :lol:, la cle c'est de venir tot et d'etre sur guest list. Meme avec 4 chiens en laisse ca pouvait passer.
Ben j'ai déjà vu des groupes mixtes se faire refouler devant. Après c'était pas sur guest list, et à 1h20 du matin aussi. Peut être qu'en arrivant tôt ça passe.
Une Week End d’Élection












Une histoire de camaraderie
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How it should have been.



Une main levée sur la place St Michel.
C’est objectivement ridicule, certes, du mécanique plaqué sur du vivant comme le dit si justement Bergson.
Mais c’est comme ça que l’on se repère dans une foule compacte et bigarrée.

Mon camarade veja c’était mis lui aussi a avoir l’air d’un benêt en levant la main, tout en m’aillant au téléphone.
Ca rendrait tout cela plus bref, et de telle façon, nous aurions l’air con tout les deux, mais moins longtemps cependant.

Je repère le brun bouclé, habillé avec sobriété et raffinement –comme à son habitude-


C’était un Samedi qui s’annonçait amusant.
N’allez pas me dire que de pouvoir mettre une face sur certains ne vous amuserait pas vous aussi.
Et ça l’était. C’était très amusant.

Il y avait du beau monde ;
Banshee, Sword, Veja, donc, mais aussi un détachement de nos amis de Lille.
Lille.
Lille les mecs.

Emile Zola ; Germinal. ; Le nom de la ville m’évoque des usines en briques rouges, crachant dans le ciel une épaisse fumée âcre et compacte. Cela m’évoque les ouvriers la face noircie noyant leur vie dans de l’absinthe, et les explosions de grisou.
Les gros patrons ventripotents.
Pas que Germinal se passe à Lille, mais c’est du coin.
Moi on me dit Lille, je voit une cuve de mazout rouillée, une péniche plate sous un ciel grisonnant bas et lourd, comme un couvercle (Savourez la subtile référence)

Ayant trouvé le film sur les Ch’tis terriblement convenu et moyen, c’est la seule référence que j’aie sur le coin.

Moi, le pied noir italien. Dans ma famille, le Nord, ça commence après Salons de Provence, et encore.
Alors imaginez Lille.


Si ce n’est que mes stéréotypes sur la région étaient terriblement désuets, la rencontre avec ces hommes venus du froid s’est faite dans la sympathie du plus totale.



Tiens…
Je pourrais faire de la concurrence à mon collègue Holden sur la mémoire.
Entre les pseudonymes et les noms, je m’en retrouve à faire des mélanges et des oublis.
Ce n’est pas très engageant d’oublier le nom de chacun quand on décide d’écrire un vécu.




Parlons de camaraderie.
Car s’il y a un thème à aborder après ce Week end, c’est bien celui ci.


Camaraderie.
Des bières tapées les unes contre les autres.
Des rires vrais, des rictus.

J’aurais préféré des thés bios frappés les uns contre les autres, mais ce n’est pas le sujet.
La camaraderie, j’ai l’impression que ça se fait rare.
La camaraderie, c’est le genre de valeur reléguée au placard parce que ceux qui la détiennent aujourd’hui ne font pas rêver.
Seraient camarades ces alcooliques du PMU, où les gros supporters d’un sombre clud de foot du genre Molynneux-les-tracteurs.

C’est un truc où ça parle de cul, de lard et de cochon, d’arbitres avec des morceaux de choucroute crachée par des bouches gueulant ce qu’il faut de trop pour ennuyer l’étudiant qui lit, là, sont supplément au voyage de Bougainville.
Et tout ça c’est vulgaire, grotesque, ça déboutonne son futal parce que mine de rien, on est serré la dedans à force.
Et voilà que l’étudiant se voit s’ajouter une dimension visuelle à son dégout, après l’odeur de l’alcool cheap et le bruit des pochtrons, c’est les fesses de Dédé qui s’exposent fièrement, et ça coule sur le tabouret comme c’est pas permis.


Assez de cela !
Fut un temps, la camaraderie c’était une entente virile, ça avait le souffle épique des machineries à vapeur, c’était la déification de l’ouvrier grand et fort, qui arborait fièrement un marcel taché, un béret comme les polaks aux USA, et mine de rien ça avait de la gueule.
Et c’était fier.
La camaraderie, c’était savoir qu’il y avait les boys en cas de coup dur, que l’on pouvait se sentir comme le roi parmi les autres rois, entres hommes. Car même s’ils n’étaient pas roi, il y avait de l’amitié, de la fierté, et ça ce n’était peut être pas être roi, mais c’est tout de même assez beau pour que ça vaille le coup.
C’était couper un morceau de pain un peu rassis, le balancer à son pote en lui racontant une blague à l’heure de casse croûte. Et il pouvait y avoir des différences, et des différends mais avant tout, il y avait la Camaraderie.

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Les machines à vapeur se sont tut. On aurait pu croire la Camaraderie reléguée à la buvette.

Du divertissement, des divertissements et encore du divertissement ? Mais où sont passés les travailleurs ?
Ce Samedi, on a troqué les marcels virils contre des trenchs élégants, et des vestes cintrées.
On a troqué le béret contre des écharpes à la mode. Et même si c’est un autre style, ça le faisait grave.

Moi, ce Samedi, j’avais Barney. Ma veste fétiche cintrée. « Suit up Ted » euh... Smooth pardon. Et là je m’étais suited up avec cette veste noire que j’aime tant.
Puis Jean Paul, ma marinière à la JP Gaultier.

Et je m’étais retrouvé avec les autres à rire et partager. A raconter et écouter. A revoir et rencontrer.
On a parlé de tout, des techniques -un peu-, des filles –beaucoup- et des histoires abracadabrantes.
Des histoires de mecs qui restent en calbut après une fellation, alors que la belle était nue sur le gars. Des mecs qui faisant l’amour entres les portes battantes d’une salle obscure de cinéma. Des mecs avec un délicieux accent sud-américain parler de sa dernière russcoffs hyper bonne.

Ca parlait fort, mais ça avait du style.
C’était une camaraderie élégante, avec ce qu’il fallait de familiarité pour que ce soit chaleureux sans être vulgaire.

Une délicieuse émulation, de la joie. On a tous pu gouter à ça le temps d’une après midi.
A refaire.



Une histoire de virginitude

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Ah oui, car j'ai des légères tendances suicidaires moi aussi, mais ça reste jamais sérieux. En parler un peu dernièrement m'a fait un bien fou.


Alors forcément, au bout d’un moment, ça attire l’attention des autres personnes au café.
Il y avait là un couple de jeune gens de mon âge, et ça nous regardait d’un air moqueur.
A croire qu’il n’avait que ça à faire de nous regarder nous amuser, alors qu’ils auraient pu s’embrasser passionnément.
Non, il fallait que ces deux là nous regardent.

Ca n’avait pas d’importance. Car on parlait de ma virginitude à ce moment là, et puis remarquant le couple nous toiser, j’ai décidé de faire exprès de parler plus fort, en explicitant bien que je parlais de ma vie sexuelle et que j’était bien vierge, bordel de merde.

J’ai rencontré là un certain Narcisse, ami de Sword. Il a eu le même problème que moi maintenant. A savoir, et comme le dit si bien mon frère « ton problème c’est que t’as fondamentalement peur des vagins ».

Et même si j’avais été montrer la photo d’une nana qui vient d’ici peu et avec qui –je le jure son mon chat- je vais tenter puisque j’ai l’air de lui donner envie (ne vendons pas la peau de l’ours cependant, j’aurais encore une fois le ridicule comme seul compagnon dans ce cas là) , j’appréhende un peu.
Et ce mec là, outre le fait que j’ai bien envie de Romancer avec lui, Sword et Veja, m’a un peu parlé de tout ça.

Enfin, le torturé post-romantico-métrosexuel que je suis se trouve conforté dans l’idée qu’effectivement il est bien torturé comme il faut. Parole de scout, mais que ce sera amusant le jour venu de voir comme je réagirais une fois que ce sera fait, d’ici peu Insh’Allah.



Puis, on a marché avec Olfff et NeverMind. Ce premier ne savait plus où donner de la tête, le nombre de fille à la peau d’ébène étant trop élevé pour qu’il puisse tout traiter.
Il donnait de l’oeil partout, le pauvre. Et il n’est pas rentré bredouille. Sacré Olfff.

Puis, les mecs de Lille aussi avaient bien Romancé. Du genre plus de 5 numéros pour la plupart d’entre eux, et ça n’était que l’après midi.

Puis on s’est encore posé, il y eu de la Camaraderie.
A ce café là, il y avait une serveuse assez mimi.
A la fin, on s’était drôle car on a tous un peu essayé de la séduire, pour rire quoi. Et Tinky Winky qui commence son jeu physique, les autres qui blaguent et tout, moi qui lui dit qu’on paye en nature en « liquide » ajoute Chrys, qui augmentait l’enchère.
J’ai balancé au mi voix « en bukkaké », ce truc de Japonais tordu et sans intérêt, mais dont le ridicule me semblait tomber à pique après les grivoiseries lancées par tout le monde.
Cette dernière remarque fit beaucoup rire certains.
Toujours est-il qu’on ne pouvait pas tous draguer la serveuse.

A ce moment là, j’avais envie de manger des biscuits. Vraiment.
Quand j’ai croqué dans le premier Peppridge Farm Soft Baked motherfuckin’ brownie, j’ai eu un orgasme dans ma tête. Le fondant du chocolat, ça m’a envouté le cerveau.
J’adore les biscuits.
J’espère que le sexe c’est aussi cool.
On verra, je vous tiens au jus.


Une histoire du Dimanche

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Pick one

La fumée de la cigarette dansait mollement dans l’air.
Dieu, que j’ai horreur de ça, la fumée de clope.
La fumée, c’est assez dingue. C’est comme en Corse, quand on fait un feu, il y a toujours un mec qui est maudit et que la fumée suit ou qu’il s ‘assoit. Le triste gage du malheureux est de sentir la truite fumée au bois de Hêtre, et faut faire une lessive.

Là, la fumée s’émanant de la cigarette de Olfff s’obstinait à vouloir s’insinuer dans mes bio poumons, et j’avais choisis la voie du combat.
Il me parle et je souffle sur la fumée. Je devais avoir l’air con, mais c’était le prix à payer pour ne pas voir mes alvéoles pulmonaires s’enrayer. Je viens de commencer un programme abdos de la mort, et je vais en avoir besoin des ces choupinnetes. Comme je lui fis remarquer ;
Ça ou le fait que je souffle comme un gamin sur la fumée, il m’a lancé cette tête qu’il fait souvent, un sourcil levé, très haut. Un sourire amusé.

Ok, j’ai compris. Je le soule avec mes trucs bio, mais c’est mon combat mec. Et puis ça me fait un genre Bobo-Bio.
Banshee « Mec, j’aurais baisé 40 nanas cet été que tu sera toujours vierge avec tes abdos »
Il m’avait déjà fait la remarque l’avant veille, car on s’était vu.
Et sbaaaam. La réalité frappe fort.
Whatever.
Je suis un Narcissique Romantique et Torturé, et je l’assume.

Et peu importe, je suis entouré d’amis ; les deux précités
Chrys et son collègue, et Jokke AKA Tinky Winky.

On a parlé. Et c’était encore une fois super cool.

Je sais pas pourquoi mais l’avenir s’annonce d’enfer. J’ai l’impression que je vais enfin passer des étapes importantes. Et les amis autour de la table me le font remarquer.
Je m’accepte, c’est à dire que j’accepte celui que je vais et que je veux devenir comme étant réaliste et réalisable.
Pourquoi avoir peur du présent dès lors ?

Merci à vous.



Le soir, j’aillais voter.
Au menu : un antipathique prévisible, et un mec qui l’était moins mais imprévisible.
Sandwich au Caca ou poire à lavement.
Je me suis trouvé dans le truc à voter en pensant « I’ve got no idea what i’m doing ».
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Alors j’ai fait la plouf.
Plouf Plouf, Une boule en noir c’est toi qui sort au bout de 3. 1..2..3.
Hollande sort, me reste donc le bulletin avec le nom de Zébulon dessus.(t’sais le surexcité du manège de Polux)

Je vais voter. Mon numéro d’électeur est 203, j’avais oublié ma carte.
Du coup en tendant le numéro au type à l’urne, je lui annonce d’un air entendu « Jamais deux sans trois ! »
True Story.
Et la petite blonde derrière moi se marre. Sourires
J’ai aussi appris que les 3eme nom de ma mère c’est Giselle, donc je ne peut plus la prendre au sérieux parce que c’est très moche.

En mettant le bulletin dans l’Urne je me suis dit, car je suis un libéralo-anarcho-opportuniste, que le démocratie est une blague, une mise en scène.
Mais que cette mise en scène marche, que ça rend les gens pas trop malheureux, et content. Et je pense même en faire partie.
Du coup, j’ai vu les limites du cynisme.
Je suis rentré en chantant Dust in the Wind.
Puis j’ai regardé Californication sans regarder les résultats de l’élection car je reste cynique tout de même.




Leçon du jour :
On ne dit pas sarguer, mais « Romancer »
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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 08.05.12, 14h36 par Chrys
  • [+1] Yep le 08.05.12, 18h52 par Bazz
Contes et histoires du mois de Mai

La Corse qui vient, des trucs qui se barrent, des nanas que j'ai pas vu depuis des mois que je retrouve. Tout ça sur fond d’examens et d'Aphex TWIN.


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Une histoire de névrose

Anne Sophie.
Ma névrose. La fille qui est venue sous la couette avec moi, et moi, croyant dur comme fer que je n’avais aucune chance, j’ai laissé la peur me paralyser.

Vous savez, elle m’a hanté longtemps cette fille.
Je pensais m’en être débarrassé à 2 reprises, mais la vérité, c’est qu’au fond, je sentait toujours un truc en moi.
Parce qu’on se débarrasse pas d’une horreur névrotique comme ça.
J’ai passé des nuits entières à penser à elle.
Puis, quand, grâce à mes changements, grâces aux belles filles avec qui j’avais partagé de doux moments, je n’y pensais plus.
Mais dès que je la voyais, mon cerveau passait en mode flash back, et tout ne devenait qu’échec et amour perdu.

Nom de nom, autant vous dire sans retenue que ça me pétait sérieusement les roubignoles.

Puis, à la place de chercher dans ma tête une solution miracle, j’ai décidé de faire des trucs nouveaux, de faire des rencontres.

A vrai dire, quand la mannequin métis est venu m’aborder sur AUM, que je l’ai vu, qu’il s’est passé l’histoire du black parfait qui était venu la draguer sous mes yeux, ça m’a chamboulé. (la fille l’avait rembarré pour rester avec moi, et la rencontre s’était super bien passée, alors que le mec était juste parfait physiquement)

Ce truc là est venu s’inscrire dans un mouvement plus profond de confiance en moi.

Et quelques jours après, Anne So est venue dans mon Td de droit des affaires.
Mais cette fois là, à la place de ma liquéfier comme je le fait si bien d’habitude, de penser à elle, il ne s’est rien passé.
Cette fois là, je sais pas pourquoi, elle est venue me parler alors que j’étais avec une amie commune.
Et je suis resté calme et normal, à ma propre putain de surprise.

J’ai commencé a voir les défaut que l’on ne voit jamais quand on idéalise une personne.
C’est une belle fille ouais. Mais j’ai eu des nanas du même niveau.
J’ai vu qu’elle avait un léger strabisme, que sont regard n’était pas clair.
Je me suis retrouvé comme dans le roman de Proust. Une statue déchue devant moi.
L’esthétique est indéniable, mais l’importance que je lui donne, après les rencontres que j’ai fait est devenue enfin raisonnable.


Quand:
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Devient:
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Lol U mad?

Bon, à part les images pour illustrer....
C’est une jolie fille, parmi les autres jolies filles.
On a marché ensuite tout les deux jusqu’au RER, j’ai voulu lui faire parler d’elle. J’avais dans mes souvenirs une fille drôle et fraîche.
J’ai face à moi une fille somme toute rigolote, mais d’un intérêt relatif. En fait, je me suis rendu compte, au milieu de la conversation, alors qu’elle me répond par un gloussement à la plupart de mes remarques, et qu’elle m’explique que sa vie en dehors des cours c’est vendre des maillots de bains et regarder des mangas chez elle, que je me fait chier.
Honnêtement.

Je lui dit salut rapidement au moment où je descend, et je pioche la Platon sur lequel je n’ai que trop trainé afin de m’amuser un peu.

Au début, je pensais que j’avais post rationalisé. Que je m’étais auto-convaincu que j'en avais rien à faire d’elle. Et que ça me (re)tomberai dessus.



C’était il y a 1 mois et demi.
Et depuis plus rien. Je la vois, et la main glacée et rêche qui m’étreignait douloureusement n’est plus là. Je crois que je l’ai envoyée se faire foutre chez les Grecs, au milieu des manifestants, des fonctionnaires mécontents balançant des molotofs sur les policiers.

C’est casé et parti.


J’ai essayé de me triturer, de maitriser, pour virer par les raisons et les idées cette névrose.
Mais en fait, elle est partie après que j’ai vécu et fait des trucs.
Je dois vous l’avouer, ça s’est arrêté sans que je ne demande rien.
Ça s’est fait de façon naturelle, suivant le mouvement que je suis depuis que je me mets à aller vers le vécu et l’action.

Comment je sais que c’est parti pour de bon ? Bah, c’est comme être amoureux.
Si tu l’es, tu le sent. Tu peux te convaincre de toute tes forces que c’est pas là, le cacher, bah ça reste là, en toi. Telle une troll face perchée sur un sommet que tu ne peux pas atteindre, et qui te nargue pendant que tu maronne pour tenter en vain de l’arracher de là.

De façon isocèle, quand c’est plus là, tu le sens aussi. On a du mal à le croire au début parce qu’on s’est habitué à la présence de la chose.
Mais ensuite, on se rend compte qu’on est libéré.




Adieu Anne So.
Je te ferais bien l’amour, je crois. Pour s’amuser. Mais j’en ai l’envie comme je peux avoir envie de partager un moment de sensualité charnelle avec n’importe qu’elle autre fille qui me plaît de manière physique.
Anne Sophie c’est l’histoire d’un mec qui idéalise une fille car c’est la seule nana bonne de l’époque avec qui le mec est proche. Une histoire de dépendance et d’entrave.
De la liberté que je me suis donné est venue la fin à tout ça.




A suivre:

Une Histoire d’Ataraxie, où comment je me prend moins la t^te, même si c'est pas assez

(a écrire)

Une Histoire de premier pas, ou comment j’ai embrassé E. au bout de trois quarts d’heure)
(à écrire)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yep le 27.05.12, 05h17 par Olfff
Une Histoire d'Ataraxie



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Aurais-je pensé un jour ne plus être torturé par mon apparence?
Ne plus trop m'en faire sur mes capacités?
Non. Et même si mes démons ne seront jamais satisfait, je vous le dit, non sans quelque fierté, que j'ai réussi à effacer un peu les désavantages à être un torturé cérébral.

Regardez moi, là.
Je suis chez ma mère.
Il y a là, dans cet appartement une bow window. Il y a aussi une fourchette, entre 10h et 13h, l'été, quand il fait bien beau, où le soleil pénètre de toute son intensité dans mon salon, et c'est très joli.

C'est très joli, alors, durant cette fourchette, je m'allonge, pour me colorer un peu.
Car sinon, je cesse de faire Italien du Sud et je fait Italien du Nord, ce qui est très bien aussi, mais à chaque saison sa robe et son apparence.

Ainsi, commençais-je ma métamorphose, somme toute assez sereinement, en regardant le bleu du ciel, en me demandant ce que pouvez bien penser la colombe dont la silhouette se découpait en noir sur l'azur et qui semblait aussi détendue que moi.
Les gris pastel des pierres de l'église d'en face tranchent avec les éclats de lumière qui émanent des quelques perles de sueur se formant sur mon torse.
Je suis bien.

Demain j'ai un examen de droit sur lequel j'ai déjà travaillé.
J'ai la quasi promesse de passer l'été avec 2 filles différentes, si je ne meurt pas bêtement d'ici là, et qu'elles non plus d'ailleurs.

Je fais le bilan de cette année: des nouveaux potes, un stade supplémentaire passé au niveau sportif, 2 vrais amis en plus, la guitare, la danse, le dessin, les bouquins...et surtout...surtout de la vraie tranquillité.
Celle de l'année dernière, à la même époque était une tranquillité espérée, voir voulue. C'était cool, mais c'était pas ça quoi.

Mon salon résonne des mélodie pseudo-surfeurs et du sifflement du générique de Californication.


La veille j'avais vu une fille, une autre, une nouvelle quoi, enfin presque, qui m'intimidait, qui me faisait peur (mannequin, 1m80, extravertie, un peu space), et avec qui je suis resté d'un naturel déconcertant.
Si bien que je pense qu'il y a moyen. Vraiment.
Parce que maintenant que j'ai fait, que je sais faire sans peur le premier pas symbolique, ce n'est plus que jeu. Je comprend pourquoi la séduction est un "jeu", en fait.

Rien n'est gagné, disons que c'est très bien parti pour l'état où ça en est (appréciez la tournure paysanne de la phrase) -avec la nouvelle-
Je vous en parlerais plus tard.



Et puis il y a la douce É., ça je dois vous en parler, parce que c'est important.


Enfin Bref.
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Et puis j'ai des tas de projets. J'ai pété un câble devant Black Swan, que je n'avais pas vu, et outre le fait que ça m'a fait tomber amoureux de Kunis et Portman, j'ai décidé de me mettre à la danse classique l'année prochaine.
J'en avait fait petit, j'avais arrêté.

Non, parce que le hip hop j'adore! Je continuerais même si ce n'est pas trop demander à mes géniteurs....
Mais la classique ça me pourfend l'âme. C'est...je sais pas. Un rêve.
Oui un rêve.
Homo? Metrosexuel? Billy Elliot? Rien à faire. Ça ne m'empêche pas de gueuler comme un porc quand je fait des killstreaks sur Call of, d'aimer les motos et Battleship (même que certains veulent le voir deux fois)
Mais un rêve reste un putain de rêve.

Me remettre à la peinture qui ne me manque que trop, et que le dessin ne peut remplacer éternellement.
Vais faire un atelier dans la chambre de bonne qu'on à chez ma mère, avec un ami.
Hâte.





Enfin, c'est pas venu tout seul, tout ça.
Il y a eu mon travail sur moi d'abord, long, mais de fond.
Puis mon entourage: ma famille et mes amis surtout (inclus ceux que je me suis fait ici et qui se reconnaîtront), puis les autres, et j'oubliais les filles que je côtoie.
Il y a eu le fait de me sortir de ma névrose.
Le fait de passer du temps avec des filles qui m'attiraient.

Et puis des tas d'autres choses plus importantes mais très personnelles.


En fait, ça a recommencé a pulser quand C. , la meilleur amie de E. qui était aussi attirée par moi, est venue sur Paris, car elle y fait un stage.
Cette fille m'avait appelé à 2h du matin, pendant une fête, pour me l'annoncer, puis m'avait dit je ne sais trop plus pourquoi qu'elle était célibataire.
Comme elle m'a dit -corrélé par E.- que je l'attirais, quand elles étaient venues me voir il y a 6-7 mois, je me suis dit que c'était tout bon.


Mais Karma's a bitch.
On avait tchaté un peu par FB, je voulais prendre la température et ça avait l'air parfait.
Et le Karma, qui est une pute comme je vous le précisait, tient vraiment à m'éviter les coups faciles et tout cuit.
Au final, je crois que je l'en remercie car:
-avoir C. m'aurait mis du plomb dans l'aile avec E. , qui me prend pour un queutard (True Story)
-car C est moins bien que E, parce que E est brune et a des paumettes hautes et des yeux en amandes.
-car j'aime faire des listes avec des tirets.

Donc, je l'ai retrouvé à un café, ça partait bien.
Elle est moins fofolle que ce que je pouvais bien croire.
Toujours est-il qu'elle m'annonce, parce qu'on parlais de nos vies amoureuses, qu'elle s'est remise avec son ex.
Et c'était pas un ex comme les autres, c'était son premier mec avec qui elle est restée 1 ans et demi, et non pas un gus lambda.

J'entends ça, je me dit que c'est mort.

Je l'ai emmené bouffer chez moi, et fut bien sympa tout de même.



Elle me rappelle le Samedi (nous nous étions vu le mercredi): elle veut faire la nuit des musées avec moi. Je dit oui.
Et là, c'était diffèrent.


Banshee m'avait dit qu'en fait il y avait encore largement moyen.


En tout cas, je me suis complètement détendu du cul. Total recall.
Joueur, cabotin, mais aussi profond.
L'exposition était celle sur les chamans, un sujet qui me passionne et que je connais assez bien (fun fact: il y a plus de consultation de chaman que de médecins en russie, mais pour être chaman, il faut d'abord être médecin titré)
Moi, les masques, les totems, ça me fait vibrer. J'ai un truc avec les lignes de force qui me touche énormément.

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Ont a pu parler de tout ça.
Puis il s'est fait tard, on s'est posé au Trocadéro. Je l'ai faite rire, je l'ai touchée, et j'ai senti la tension, à nouveau. C'était très bien.
Mais bon. Je me suis demandé si je voulais vraiment cette fille, et malgré le fait qu'elle soit vraiment jolie et qu'elle ait des yeux bleus absolument affolant, non, je ne la veux pas vraiment.
Et puis elle a un mec, qui m'a-t-elle dit est jaloux et possessif, me disant en rigolant qu'il fallait pas qu'on se fasse trop d'escapades comme ça en tête à tête, en tout cas, l'autre ne devait rien en savoir.

On s'est quitté après une bise un peu serrée.
Je lui avait demandé de sonder E. quand à ses intentions.

J'ai eu aucune info, j'ai du les sonder moi même, c'était plus drôle, et les intentions m'ont parfaitement satisfait.

Au final, comme vous le verrez, il y a du plaisir à faire le 1er pas....


Inauguration de mon nouveau mode tranquille donc, pas encore au point, mais efficace.
Je dirais bien ataraxique, mais ça va trop loin.
Une image peut parfois mieux parler que des mots.

Ce nouveau mode tranquille, c'est le mode Image

Disons juste que j'ai commencé à m'arrêter de m'assassiner avec des questions inutiles.
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