We’re on the top of the world
Depuis toujours, je regardais les gens autour de qui gravitait un monde en me demandant : qu’ont-ils de particulier ? Comment ont-ils fait ?
Je n’ai pas pour autant cherché à agir de la « bonne » façon, traçant mon propre sillage parfois contre vent & marée. Et mon défaut de perfectionnisme m’a toujours poussé à faire plus fort, aller plus haut sans jamais être pleinement satisfait. C’est ainsi que j’ai accumulé un vaste passif sans m’en rendre compte. Nombreux voyages, beaucoup d’ami(e)s, des connaissances partout, beaucoup de filles… Et au dela de ça, sportif, de retour au piano et de manière générale : curieux.
Aujourd’hui, je réalise après avoir enfin accepté de pouvoir être satisfait de moi, que je fais partie des gens que je regardais du coin de l’œil avec un brin d’admiration et de mépris. Cela fait donc un moment que je fais partie de ce petit cœur nucléaire recueillant l’attention, dont on parle dans les quelques villes alentours, et c’est finalement avec trop grande présomption que je réalise que c’était logique.
Ce weekend, j’ai passé 3 jours à Deauville-Trouville dans la maison – le château – d’une amie. Elle donnait directement sur la plage, et les gens qui passaient admirait ce presque monument en se demandant comment ces jeunes cons pouvaient habiter la dedans.
En arrivant le vendredi soir, j’ai couru sur la plage pour plonger les pieds dans le sable. Il devait être 22h, la luminosité était faible, et en arrivant au milieu de la plage, je me suis arrêté. Je connaissais cet endroit précis, ce brin de plage, avec cette vue alentour, cette plage teinté du minimum de lumière. Alors je me suis souvenu : j’avais quasiment couché avec mon excopine à cet endroit, au bord de l’eau, dans les mêmes conditions, il y a 3 ans.
Ça m’a fait un drôle d’effet. Une petite touche de nostalgie, mais ça ne m’a pas abattu pour autant. Ce sont simplement de bons souvenirs, ni plus ni moins. Cette ville regorge de souvenir pour moi, ce fut l’endroit ou j’ai commencé à véritablement m’éprendre pour elle, ce qui relevait de l’impossible à l’époque. Et la première fois de ma vie ou je commençais à apprécier le sexe, autant dire qu’on ne s’était pas privé.
Parenthèse close. Le premier soir, je me suis surpassé. J’étais surexcité, j’ai tellement bu.
En toute logique : soirée à trou. Complétez les champs manquants. Donc le lendemain on m’a raconté petit à petit mes performances. Difficile de raconter la soirée, j’ai dansé like a gay sur le bar du bar-boite, ensuite des meufs de 24 ans sont venus me brancher sans détour, elles voulaient un plan à 3 j’en met une boule à couper, et j’ai traité de ptite pute une ptite pute.
On m’a même dit que j’avais embrassé une meuf, bonne certes, mais j’en avais aucun souvenir, pas même de lui avoir particulièrement parlé. Or le problème, c’est qu’il me manquait pas mal de souvenir, donc ça pouvait être vrai, et ça me soulait d’avoir été infidèle malgré moi.
Mais finalement après expertise, (salive, ADN, etcetc) il s’avère que c’était infondé.
En fait, la différence avec « avant », c’est que je ne laisse pas d’ouvertures aux meufs autour de moi, donc si elles me branchent, c’est plus facile de les jeter que par le passé, où je m’engageais trop pour revenir en arrière : je jouais & me brulais.
Et vous vous demandez surement qui est cette fille dont on pourrait croire qu’elle sort directement de google image. Et bien c’est la mannequin serbe dont je vous avais parlé, avec qui j’avais eu des échanges tactiles il y a quelques mois. Ce serait prétentieux de dire que j’avais un coup sur un plateau d’argent, mais d’expérience je pense que la prendre sur la table de la cuisine aurait été plus que possible. Elle cherchait en permanence mon contact, s’allongeait sur moi, et dissimulait mal sa jalousie quand je m’amusais avec d’autres.
Mais outre les mains justes en dessous de sa poitrine, soutenue par son tshirt moulant, sans soutien-gorge, je ne lui ai pas laissé d’ouverture non plus.
Une légion d’honneur SVP.
Katsu