Re: Je réussi.
Posté : 25.07.13
"Don't be so quick to, walk away
Dance with me
I wanna rock your body
Please stay
Dance with me
You don't have to admit you, wanna play
Dance with me
Just let me rock you
Till the break of day
Dance with me"
Aujourd'hui, d'entrée de jeu, abordage de HB.
C'est marrant, j'ai l'impression que c'est le matin où on est au minimum de son appréhension.
J'étais trop dans le gaz pour réfléchir à "telle ou telle pensée limitante".
C'était simple : "Elle te plaît ? Va la voir !".
C'était dans le métro, évidemment je l'ai laissée descendre du wagon, et puis ça tombait bien, on s'arrêtait au même endroit :
Moi : Excuse moi, je vais pas rester longtemps car je vais au travail là mais je t'ai trouvé super naturelle et j'avais envie de te le dire. J'ai du mal à me faire à l'idée de laisser passer certaines occasions.
HB : Heuuuu... Bah s'il s'agit d'un compliment, je te remercie...
Moi : Tu vas pas me dire que t'aurais préféré "jolie" quand même ? Ca on a du te le dire au moins quatorze fois.
HB : On me l'avait jamais faite celle là
Moi : Je me disais qu'on pourrait aller se manger une glace un de ces quatre.
HB : Désolé mais je suis hyper maquée
Moi : Dans ce cas là je ne vais pas te déranger plus longtemps *lui serre la main*, je m'appelle Hushpuppy
HB : Bonne journée
Moi : Normal, t'inquiète pas
(je sais pas pourquoi j'ai sorti ça
).
Mes premières tentatives je les foires toujours, dur de trouver les mots sur la première.
J'étais pas d'dans là !! En général la fureur arrive après un enchaînement d'accostes.
Mais la fille était sympa, elle ne m'a pas envoyé balader, le refus est passé en douceur.
-----------
Et le soir, dans ce même métro, j'ai revu un type que je "connaissais" il y a tellement longtemps, à l'époque où j'habitais dans une cité (il y a genre 10 ans, imaginez, la moitié de ma vie).
Et je suis allé le voir nooooooooooooormaaaaaaaaaaaaaaaaaallllllllllll !
Il y a quelque temps j'aurais même pas osé.
C'est incroyable de voir à quel point ce genre de gars est protecteur, te demande d'entrée de jeu si t'as un quelconque soucis, de venir le voir en cas de problème, comme si on s'était vu la veille.
A chaque fois que je me retrouve dans ce genre de situation dites de "retrouvailles", c'est le même schéma type.
"Passe nous voir si t'as rien à faire, demande à n'importe qui de toute façon on se connaît tous"
Je pensais qu'on m'avait zappé depuis, même pas (confère cette histoire de schéma type).
Faut croire qu'ici c'est loin des yeux, près du coeur.
Les liens de l'enfance sont visiblement les liens les plus forts.
Du coup, à défaut d'aller boire un verre avec une HB, j'aurais tout le loisir d'y aller avec lui pour une franche discussion, sans pression ni barrière.
Je réalise que l'indirecte game ça à l'air tellement plus simple, et pourtant je n'ai pas envie de m'y essayer, j'aime la spontanéité.
Ce que le freestyle est au rap... Le direct game est à la séduction.
Ahlala comme quoi il suffit de sortir, et le reste se fait tout seul pour peu qu'on y mette du sien.
Il suffit d'oser.
Et encore, ces derniers jours, il y a quelques occasions que je n'ai pas saisi en terme de relationnel, je commence à être de plus en plus à l'affût du détail déclencheur de conversation.
Mais chaque jour nouveau, également, l'appréhension explosée la veille refait surface, comme si le sommeil effaçait tout.
C'est comme peindre un mur qui ne cesse de s'agrandir, ou marcher vers la lune qui tape le moonwalk.
Quand vais-je arrêter de me poser des questions ?
Pourquoi est-ce que, tout en étant pleinement conscient de l'absurdité de mes appréhensions, celle-ci m'attendent derrière chaque virage ?
Si tu veux ta réponse, va la chercher !!
Dance with me
I wanna rock your body
Please stay
Dance with me
You don't have to admit you, wanna play
Dance with me
Just let me rock you
Till the break of day
Dance with me"
Aujourd'hui, d'entrée de jeu, abordage de HB.
C'est marrant, j'ai l'impression que c'est le matin où on est au minimum de son appréhension.
J'étais trop dans le gaz pour réfléchir à "telle ou telle pensée limitante".
C'était simple : "Elle te plaît ? Va la voir !".
C'était dans le métro, évidemment je l'ai laissée descendre du wagon, et puis ça tombait bien, on s'arrêtait au même endroit :
Moi : Excuse moi, je vais pas rester longtemps car je vais au travail là mais je t'ai trouvé super naturelle et j'avais envie de te le dire. J'ai du mal à me faire à l'idée de laisser passer certaines occasions.
HB : Heuuuu... Bah s'il s'agit d'un compliment, je te remercie...
Moi : Tu vas pas me dire que t'aurais préféré "jolie" quand même ? Ca on a du te le dire au moins quatorze fois.
HB : On me l'avait jamais faite celle là

Moi : Je me disais qu'on pourrait aller se manger une glace un de ces quatre.
HB : Désolé mais je suis hyper maquée

Moi : Dans ce cas là je ne vais pas te déranger plus longtemps *lui serre la main*, je m'appelle Hushpuppy

HB : Bonne journée

Moi : Normal, t'inquiète pas


Mes premières tentatives je les foires toujours, dur de trouver les mots sur la première.
J'étais pas d'dans là !! En général la fureur arrive après un enchaînement d'accostes.
Mais la fille était sympa, elle ne m'a pas envoyé balader, le refus est passé en douceur.
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Et le soir, dans ce même métro, j'ai revu un type que je "connaissais" il y a tellement longtemps, à l'époque où j'habitais dans une cité (il y a genre 10 ans, imaginez, la moitié de ma vie).
Et je suis allé le voir nooooooooooooormaaaaaaaaaaaaaaaaaallllllllllll !
Il y a quelque temps j'aurais même pas osé.
C'est incroyable de voir à quel point ce genre de gars est protecteur, te demande d'entrée de jeu si t'as un quelconque soucis, de venir le voir en cas de problème, comme si on s'était vu la veille.
A chaque fois que je me retrouve dans ce genre de situation dites de "retrouvailles", c'est le même schéma type.
"Passe nous voir si t'as rien à faire, demande à n'importe qui de toute façon on se connaît tous"
Je pensais qu'on m'avait zappé depuis, même pas (confère cette histoire de schéma type).
Faut croire qu'ici c'est loin des yeux, près du coeur.
Les liens de l'enfance sont visiblement les liens les plus forts.
Du coup, à défaut d'aller boire un verre avec une HB, j'aurais tout le loisir d'y aller avec lui pour une franche discussion, sans pression ni barrière.
Je réalise que l'indirecte game ça à l'air tellement plus simple, et pourtant je n'ai pas envie de m'y essayer, j'aime la spontanéité.
Ce que le freestyle est au rap... Le direct game est à la séduction.
Ahlala comme quoi il suffit de sortir, et le reste se fait tout seul pour peu qu'on y mette du sien.
Il suffit d'oser.
Et encore, ces derniers jours, il y a quelques occasions que je n'ai pas saisi en terme de relationnel, je commence à être de plus en plus à l'affût du détail déclencheur de conversation.
Mais chaque jour nouveau, également, l'appréhension explosée la veille refait surface, comme si le sommeil effaçait tout.
C'est comme peindre un mur qui ne cesse de s'agrandir, ou marcher vers la lune qui tape le moonwalk.
Quand vais-je arrêter de me poser des questions ?
Pourquoi est-ce que, tout en étant pleinement conscient de l'absurdité de mes appréhensions, celle-ci m'attendent derrière chaque virage ?
Si tu veux ta réponse, va la chercher !!