Lieutenant a écrit :Intéressant de voir le déficit d'image flagrant du DIU (certes compréhensible mais pas totalement explicable) alors que ses bénéfices objectifs supplantent les autres moyens de contraception.
Il ne faut pas oublier que les gynécos ont longtemps refusé d'en mettre aux femmes qui n'avaient pas eu d'enfants... et encore aujourd'hui. Je sais qu'il n'y a pas de contre-indication mais c'est la réalité : certains gynécos refusent encore. Forcément, ça n'a pas aidé à promouvoir la chose ; et comme je l'ai dit, cela reste un corps étranger qu'on doit faire entrer en soi. Psychologiquement et même physiquement, c'est très différent d'une prise de pilule (d'autant que la pose est souvent un peu douloureuse et ça fait pas rêver, quand déjà tu es obligée de te taper des frottis et autres palpations de seins, bon...). Bref, je trouve un peu facile de dire ça quand on est un mec et que tous ces petits problèmes, on n'a pas à les gérer. Je sais bien que ça part d'une bonne intention et effectivement il faut faire la pub du stérilet car c'est une méthode alternative qui me semble très très bien, mais comprends aussi que quand tu te tapes des visites chez le gynéco depuis tes 16 ans, tu n'aies pas forcément envie qu'on t'en rajoute avec l'insertion d'un corps étranger dans l'utérus.
Lieutenant a écrit :Il y a l'effet de régulation de cycle dont parlait LuxLisbon :
D'accord. Ca je l'ignorais. Maintenant, reste que le stérilet hormonal / l'implant / l'anneau contraceptif ne règlent pas mon problème de cycles à la con..
mais est-ce que ça ne s'arrange pas avec le temps ? Est-ce que les règles restent anarchiques quand on arrête la pilule(si on a laissé le temps au cycle de se rétablir) ?
Ça peut s'arranger, ça peut s'aggraver. Il n'y a pas de science exacte dans ce domaine, d'autant plus que ça a commencé à merder pour moi après deux années de règles parfaitement régulières.
Honnêtement, je n'ai pas envie de prendre le risque. Je déteste avoir mes règles, non seulement parce que ce n'est pas agréable mais aussi parce que ça m'empêche d'avoir la vie sexuelle que je souhaite (oui, je sais qu'on peut baiser pendant les règles, mais encore faut-il trouver le partenaire qu'il l'accepte, et même s'il est ultra ouvert, ça limite grandement ce qu'on peut faire en termes de préliminaires, or j'ai besoin de ça pour être excitée...)
Lieutenant a écrit :Et pour la douleur, il y a des anti-douleurs comme l'ibuprofène ou le paracétamol.
Parce qu'à force de prescrire des perturbateurs endocriniens pour l'acné ou la douleur, des médicaments anti-diabétiques comme coupe-faim (Mediator), on s'étonne d'avoir des scandales sanitaires ?
Il faudrait arrêter de prendre la pharmacie à l'usage des femmes par-dessus la jambe dans ce pays, à commencer par elles-mêmes.
Quand je te parle de douleurs, je ne te parle pas de douleurs comparables à celle d'une gastro. Je te parle de contractions de l'utérus qui font que tu es pliée en deux, que tu ne peux pas tenir debout, et que tu finis par vomir de douleur. Alors oui, il y a des traitements qui existent, mais ce sont des trucs bien plus forts que de l'aspirine qui revient à pisser dans un violon.
Et puis bon, tu sais, les femmes font ce qu'on leur dit. Elles ne s'amusent pas à demander des hormones dégueulasses pour le plaisir. Idem pour l'acné : ce sont les médecins qui prennent ces décisions-là, et pour avoir vu mes soeurs ravagées par l'acné, je pense qu'elles ont béni le mec qui leur a prescrit la pilule. Je ne dis pas que c'est bien, mais on fait quoi ? On laisse les gamines avec leur souffrance (car quand ton visage est recouvert de boutons rouges, c'est de la souffrance, pas de la coquetterie) ?
Au passage, je le répète mais on ne découvre pas les effets secondaires de la pilule. Ça a toujours été dit et redit, notamment l'accroissement des risques si on fume. Les nanas qui veulent porter plainte me font pitié : tout était précisé sur les notices, que veulent-elles de plus ?!
).