Re: Ca se complique!
Posté : 12.01.14
Votre mari est probablement dans une angoisse d'abandon (par rapport à votre couple) qu'il ne maîtrise pas, car pour lui c'est un tremblement de terre qu'il n'avait pas programmé, prévu, préféré ignorer au lieu d'en voir les signes avant coureurs, si bien qu'au lieu d'arranger les choses, il les envenime ce qui provoque inéluctablement votre désarroi et votre incompréhension ... En psychanalyse on nomme cela une prophétie auto-réalisatrice qui peut se conjuguer de pleins de manières différentes ...
Je me souviens pour ma part et le couple que je formais avec mon ex que les choses ont pu se jouer en ses termes ... Au fur et à mesure que je tentais de faire des efforts pour caler avec ses demandes ou injonctions, elle pouvait reconnaître mes efforts parfois mais en me signalant que ce n'était pas assez ... Comme si elle voulait valider dans le réel l'angoisse qui la tenaillait (et la tenaille toujours) ....
Attention, je dis pas par là que je n'avais aucuns torts dans l'échec de cette relation, j'en ai évidemment, forcément, mais on ne peut rien quand l'autre a tellement peur de l'abandon qu'il le provoque ... Personne n'est là dans une relation de couple pour s'annuler jusqu'à ce que désire l'autre , avec évidemment une non-réciprocité des « efforts » ... L'autre finit par craquer devant ce déséquilibre flagrant, cette aliénation, une forme douceureuse de domination (qu'il faut casser avant qu'elle ne s'installe) qui ne dit pas son nom , et le craquage est très différent dans son expression masculine et féminine .... Je pense qu'au féminin, une femme prévient, dit, expose et finit par se barrer, elle fait comme vous faîtes ... Au masculin, un homme se mure dans le silence (ce fut mon cas, dans les moments ultimes, préférant ne pas répondre à la provocation impensée, attendant la suivante. ... ) ou explose et se barre aussi mais sans delai et presque sans prévenir, sans préavis (d'où le cortége des plaintes féminines ne comprenant pas le lendemain , sur le thème "il m'a abandonné") ... Nous n'avons pas les mêmes psychologies, ni les même sociologies, ni les mêmes économies (j'entends par là, la place dans l'économie) , sans faire un discours pseudo-féministe : un greed ou une greed restent des rapaces (de la même espèce) de l'économie pour moi ...
Mon ex-femme a pleuré lors de la signature de la convention de divorce chez l'avocate (nous avions la même puique divorce par consentement mutuel), pas moi, ben non, enfin c'était fini... Et pourtant, j'aurais eu de quoi puisque je perdais ma fille au quotidien ... De quoi pleurait-elle ??? Je n'en veux surtout rien savoir, même si je sais ... Elle n'avait pas réussi à m'aliéner dans ses projets qui n'étaient pas les miens et dans lesquels elle voulait m'aspirer ... Oui une absence de communication, tout à fait ... Mais avait elle communiqué ses intentions au tout début ??? Ai je demandé d'ailleurs, non plus , trop con ....
C'est ma relation en tant que sex friend qui m'a fait prendre conscience de tout ça qqs années plus tard : j'ai été plus que partient pour l'attendre, accepter ses tergiversations, son incapacité à décider et à vivre, à se lancer (combien de fois ai je pu lui dire de se séparer de son mec puisque rien n'allait plus, rajoutant qu'elle le faisait pour elle, pas pour s'engager dans quoique ce soit avec moi) ... Bref, une structure de personnalité abandonnique (ça court les rues, tant au masculin quoiqu'en disent les hommes, qu'au féminin quoiqu'en disent les femmes) qui ne lâche pas l'ancien tant qu'elle n'est pas sûre d'en avoir trouvé un autre ...
Quand on envisage une relation de couple il faut être capable d'envisager que l'autre (pour des motifs excessivement variés) puisse disparaître du jour au lendemain , et donc, même si on l'aime profondément, il ne faut surtout pas en dépendre, ni affectivement, ni émotionnellement, ni matériellement, ni financièrement ...
Maintenant reste à travailler pourquoi j'ai pu tomber sur des angoisses abandonniques, mais j'y travaille ...
Je me souviens pour ma part et le couple que je formais avec mon ex que les choses ont pu se jouer en ses termes ... Au fur et à mesure que je tentais de faire des efforts pour caler avec ses demandes ou injonctions, elle pouvait reconnaître mes efforts parfois mais en me signalant que ce n'était pas assez ... Comme si elle voulait valider dans le réel l'angoisse qui la tenaillait (et la tenaille toujours) ....
Attention, je dis pas par là que je n'avais aucuns torts dans l'échec de cette relation, j'en ai évidemment, forcément, mais on ne peut rien quand l'autre a tellement peur de l'abandon qu'il le provoque ... Personne n'est là dans une relation de couple pour s'annuler jusqu'à ce que désire l'autre , avec évidemment une non-réciprocité des « efforts » ... L'autre finit par craquer devant ce déséquilibre flagrant, cette aliénation, une forme douceureuse de domination (qu'il faut casser avant qu'elle ne s'installe) qui ne dit pas son nom , et le craquage est très différent dans son expression masculine et féminine .... Je pense qu'au féminin, une femme prévient, dit, expose et finit par se barrer, elle fait comme vous faîtes ... Au masculin, un homme se mure dans le silence (ce fut mon cas, dans les moments ultimes, préférant ne pas répondre à la provocation impensée, attendant la suivante. ... ) ou explose et se barre aussi mais sans delai et presque sans prévenir, sans préavis (d'où le cortége des plaintes féminines ne comprenant pas le lendemain , sur le thème "il m'a abandonné") ... Nous n'avons pas les mêmes psychologies, ni les même sociologies, ni les mêmes économies (j'entends par là, la place dans l'économie) , sans faire un discours pseudo-féministe : un greed ou une greed restent des rapaces (de la même espèce) de l'économie pour moi ...
Mon ex-femme a pleuré lors de la signature de la convention de divorce chez l'avocate (nous avions la même puique divorce par consentement mutuel), pas moi, ben non, enfin c'était fini... Et pourtant, j'aurais eu de quoi puisque je perdais ma fille au quotidien ... De quoi pleurait-elle ??? Je n'en veux surtout rien savoir, même si je sais ... Elle n'avait pas réussi à m'aliéner dans ses projets qui n'étaient pas les miens et dans lesquels elle voulait m'aspirer ... Oui une absence de communication, tout à fait ... Mais avait elle communiqué ses intentions au tout début ??? Ai je demandé d'ailleurs, non plus , trop con ....
C'est ma relation en tant que sex friend qui m'a fait prendre conscience de tout ça qqs années plus tard : j'ai été plus que partient pour l'attendre, accepter ses tergiversations, son incapacité à décider et à vivre, à se lancer (combien de fois ai je pu lui dire de se séparer de son mec puisque rien n'allait plus, rajoutant qu'elle le faisait pour elle, pas pour s'engager dans quoique ce soit avec moi) ... Bref, une structure de personnalité abandonnique (ça court les rues, tant au masculin quoiqu'en disent les hommes, qu'au féminin quoiqu'en disent les femmes) qui ne lâche pas l'ancien tant qu'elle n'est pas sûre d'en avoir trouvé un autre ...
Quand on envisage une relation de couple il faut être capable d'envisager que l'autre (pour des motifs excessivement variés) puisse disparaître du jour au lendemain , et donc, même si on l'aime profondément, il ne faut surtout pas en dépendre, ni affectivement, ni émotionnellement, ni matériellement, ni financièrement ...
Maintenant reste à travailler pourquoi j'ai pu tomber sur des angoisses abandonniques, mais j'y travaille ...