Lulla a écrit :Pour une fois que j'ai le sentiment de pouvoir donner une réponse à peu près claire (parce que vécue), bien qu'elle n'engage que moi, je me lance ;)
Merci pour ta réponse
Lulla a écrit :Pourquoi quitter quelqu'un de "bien, hors du commun, intelligent et raffiné" ?
Peut-être parce que ça ne suffit pas pour nourrir des sentiments amoureux? Même s'il est vrai que c'est dur à trouver, je crois qu'il faut plus que de multiples qualités pour faire battre le cœur de l'autre.
Nourrir des sentiments amoureux ... Il y a une grosse part d'admiration, d'estime de l'autre dans l'amour. On désire toujours quelque chose de beau, jamais quelque chose de repoussant.
Extrait de ce
lien sur l'amour :
L'amour n'est pas une émotion en soi; c'est une expérience émotive complexe qui comprend plusieurs émotions. C'est peut-être même la plus complexe de toutes les expériences émotives. On y retrouve souvent, par exemple, de la joie, de l'attrait ou du désir, de la tendresse, de l'estime, de l'attachement, etc. L'expérience de l'amour inclut aussi bien souvent de la colère ou du ressentiment ainsi qu'un sentiment de vulnérabilité.
(...)
Les amours fortes et profondes sont, quant à elles, empreintes d'estime. Elles ont sur nous un effet d'élévation. Les personnes qui l'inspirent ont un effet stimulant; à leur contact, nous sommes portés à être de meilleures personnes, à exploiter davantage nos ressources, à nous dépasser.
Quid de mieux qu'une personne "bien, hors du commun, intelligente et raffinée" pour être la plus à même de générer de l'estime et ainsi parvenir "à se dépasser" ? On n'est pas aimé pour soi, mais pour ce qu'on apporte à la relation.
Confirmé par
ce lien (il y a plein de témoignages de ce genre sur FTS), et je ne parle pas de ma propre expérience ...
Alors dire que ça ne suffit pas ... Je ne sais pas ... Je tique.
Lulla a écrit :j'en ai fréquenté plusieurs qui étaient bourrés de qualités diverses et variées, mais il manquait cette espèce d'alchimie indéfinissable qui faisait que je ne pouvais pas envisager plus qu'une "relation sympa"(qui pouvait néanmoins durer dans le temps jusqu'à ce que......quelqu'un d'autre soit sur le chemin - ce qui semble concerner la demoiselle de JackSlater également)
Je parle effectivement de LTR, même si je n'en ai pas eu des tonnes.
L'alchimie dont tu parles, c'est le désir envers l'autre.
Je vais passer en mode connard là, il faut que j'équilibre, même si je n'aime pas cela ...
Je ne sais pas te concernant (comprendre ce n'est pas contre toi), mais pour l'amante de JackSlater, je la vois comme expliqué dans
ce post. Et plus précisément :
Elles se pensent des "personnes ayant une grande intelligence sociale", petit euphémisme pour dire "séductrices". (Petite parenthèse qui n'a rien à voir avec la discussion pour aider simplement à comprendre le profil de la nénette. Avec un ego extrêmement fragilisé, elles ont besoin d'être aimées par les autres, mais aussi par elles-mêmes (NDA : le garçon manqué est toujours là ...).
Elles se mentent donc involontairement lorsqu'il est question d'elles-même. Elles ne sont pas des personnes terriblement en besoin d'affection qui cherchent compulsivement à séduire : Elles sont des personnes qui aiment rencontrer des gens, qui sont pleines de compassion et savent comprendre les gens, les écouter et les aider. C'est beaucoup plus classe, et ça leur permet de porter un regard bienveillant sur elles-mêmes). Bref, même si elles ne l'avouent pas et qu'elles ont construit un joli mensonge autour, elles sont fières d'être des séductrices. Du coup, quelqu'un qui leur résiste met à l'épreuve leur talent de séduction et elles s'y accrochent d'autant plus.
Elle a le sentiment d'avoir séduit JackSlater, il n'est plus intéressant et/ou elle a peur de s'engager :
next. Joue au jeu du suis-moi fuis-moi avec ces nanas, et tu es sur de gagner le jeu de pouvoir qu'elles veulent t'imposer. C'est encore pire si tu refuses ce jeu de pouvoir. C'est celui qui a les nerfs les plus solides qui gagnera. C'est complètement stupide, complètement puéril, mais c'est le seul truc qu'elles comprennent. Mais si un gars normal les rejette, là :
Et si au pire vraiment elles n'arrivent pas à séduire, elles sauront se trouver une bonne excuse (il est gay, il aime pas les brunes, il a des soucis psychologiques, etc...) pour conserver leur bonne vision d'elle-mêmes.
Et un gars normal les rejettera, lassé de ce jeu de pouvoir.
Ce qui me fait dire cela ? Le jeu du chat et de la souris entre eux depuis le début. Là, elle dit que son ex lui a fait un email complètement mélodramatique, mais elle ne se rend même pas compte de la teneur mélodramatique de son email, ni des peurs qu'elle exprime et qui constitue le coeur de l'email. Enfin, je suis certain que ce que JackSlater a évoqué à demi-mots va dans ce sens.
Mode connard off. On revient aux sourires
Lulla a écrit :Tu le vois comme quelque chose de blessant AcrObate, je le vois plutôt comme quelque chose d'"encourageant".
Je ne suis pas un AFC, je n'ai pas besoin de me vendre. Ce serait encourageant si je me sentais une merde. Ce n'est pas le cas, même si je fais gaffe à ne pas avoir un égo démesuré. Je suis un bon gars, pas un nice guy, pas un jerk, entre les deux, et je le sais. Me le dire ne me change pas la vie. Mais me quitter pour ça, je le trouve ... délirant. Et blessant. Ceci dit, je ne changerai pas cette facette de moi à cause d'une rupture.
L'AFC de base, je ne suis même pas certain qu'il y verra quelque chose d'encourageant. Je suppose qu'il y verra
ça. Genre et avec la voix hystérique qui convient

"trop une p**e la nana, elle m'a niqué la s****e. Il faut que je fasse comme les jerks".
Lulla a écrit :Je pense que ce genre de discours est connoté négativement car il est trop souvent servi en guise d'échappatoire et de réparateur de mauvaise conscience pour celui qui rompt. Pourtant, s'il est écrit et lu au 1er degré, il n'est qu'un état de faits plutôt positif. (Alors je vous l'accorde, il faut avoir la certitude que l'autre est sincère dans ses propos et qu'il ne se sert pas juste de quelques jolis mots pour botter en touche)
État de fait positif ... Effectivement, je n'arrive pas à voir cela dans le fait de me faire larguer pour ce motif ... J'ai trop d'estime de moi ? .... J'estime que c'est normal d'être "un bon gars", c'est trop ?

...
Lulla a écrit :En revanche, ce qui peut être blessant si on part de ce principe, c'est de réaliser qu'on était pas sur la même longueur d'onde concernant la force/la teneur des sentiments..je le concède..
C'est à mon avis un autre débat, portant plus sur la manière d'aimer et/ou les personnalités.