FTS

C'est aussi possible qu'avec sa tournure d'esprit il aime ça en dehors des râteaux. Ne soyons pas sectaire.
Il n'y a pas une seule bonne manière d'envisager la séduction et de l'apprécier.
C'est sûr que de ton point de vie comme du mien la vision de Bouba à des défauts mais certainement que la nôtre aussi pour lui.
Exemple du rateau. Note d'ailleurs qu'apprécier l'interaction peut aussi rendre le rateau encore plus désagréable.
On peut parfois prendre ça avec "fair play" parce que c'était vraiment pour le jeu.
Mais j'imagine qu'on a tous des moments où il y a un vrai enjeu et là même avec une dose de détachement c'est pas toujours facile.
Même si on ne le dramatise pas.

Pour revenir au sujet, oui c'est intéressant de dire que le physique est un facteur qui aide et que c'est mieux d'être au top de ce qu'on peut faire avec ça et de se mettre en valeur avec ça, mais quand on dit ça, que l'importance que chaque fille lui donne est à géométrie variable en fonction d'elle et de l'interaction, que l'essentiel est de n'avoir rien de rédhibitoire et que le reste ça fait rarement plus que faire gagner quelques points sans avoir une importance primordiale,
On a sûrement fait le tour de la question.
Cela dit si tu vois des points qui peuvent être intéressants à développer, n'hésite pas.

Oui, le sujet étant l'importance du physique. Disons que ce que je voulais dire, c'est que en poussant à l'extrême vouloir mettre absolument ses atouts dans des aspects extérieurs (façon de s'habiller, apparence), ou donner trop d'importance à des aspects externes (physique), est souvent lié à une volonté aiguë de résultat.

Mais on a effectivement fait le tour de la question, en ce qui me concerne.

Je pense pas qu'ils voulaient dire qu'il ne faut se reposer que sur ça. Mais je suis d'accord avec ton point de vue. C'est une question d'équilibre

Hahahaha. Non, prendre le râteau le sourire au lèvre, très peu pour moi. Ça fais jamais plaisir de se prendre un râteau, ça aussi tu peux l'assumer. Si tu crée un mécanisme de défense en prenant ça bien tant mieux, si tu te rend compte qu'il y a des leçons à tirer du rejet pour s'améliorer encore mieux, mais ne me sort pas que c'est un plaisir de se faire rejeter.

Apprendre à célébrer l'échec. C'est un changement de paradigme et un rappel que l'échec est normal et fait parti de la vie.

C'est un des enseignements du théâtre d'improvisation. Apprendre à prendre du plaisir quand on fait des erreurs n'est pas un mal et ça aide beaucoup plus que de renforcer les enjeux et les "mieux faire" qui vont paralyser l'envie d'expérimenter. Ce n'est pas une chose facile, mais si on pouvait remettre le droit à l'erreur comme élément positif dans l'apprentissage, je crois qu'on s'en porterait que mieux.

Célébrer l'échec?

J'ai fait de l'impro, mon frère aussi surtout, et c'est pas "célébrer l'échec"
C'est surtout d'en être détaché. Ça n'as rien a voir.
C'est plutôt d'avoir la conviction que tu n'as pas besoin de ce succès en question pour être bien.

Un mec bien dans sa peau, qui a du choix, un échec avec une fille donnée, il ne s'en réjouis pas. Il s'en tape. Et il passe à autre chose tranquillement.

Mr.Smooth a écrit :Célébrer l'échec?

J'ai fait de l'impro, mon frère aussi surtout, et c'est pas "célébrer l'échec"
C'est surtout d'en être détaché. Ça n'as rien a voir.
C'est plutôt d'avoir la conviction que tu n'as pas besoin de ce succès en question pour être bien.

Un mec bien dans sa peau, qui a du choix, un échec avec une fille donnée, il ne s'en réjouis pas. Il s'en tape. Et il passe à autre chose tranquillement.

Si, si. C'est qu'il y a différent enseignement en improvisation. Sans rentrer dans les détails (on pourrait en parler longuement), le problème en France, c'est qu'on tire une parti de notre enseignement des matchs et des cabarets "marrants" que je trouve spécialement merdique et qui donne plein de mauvais réflexes.

Je préfère la méthode de Keith Johnstone et c'est clairement dans son enseignement d'apprendre à célébrer l'échec. C'est vraiment un socle car il s'est rendu compte que ça aidait bien plus les élèves à être "bons" et "créatifs". Donc il leur donnait des consignes paradoxales comme "célébrer l'échec" et "être moyen" qui étaient selon lui beaucoup plus efficace dans l'apprentissage de l'improvisation que chercher à "être bon" et à "bien faire".

Ah si si célébrer l'échec est bel et bien un précepte d'improvisation théâtrale.

Il y a bien sûr diverses manières de concevoir ou d'apprendre l'improvisation, mais moi j'ai bien appris à célébrer l'échec, à l'accueillir à bras ouverts. C'est même un des credo de Keith Johnstone, si on doit assoir une base théorique sur la chose.

Et je vois pas pourquoi tu parles de succès, c'est pas du tout le contraire de l'échec, car c'est justement en célébrant l'échec que tu as du succès.

Edit : bon Fate a répondu comme moi. Comme quoi.

Et il va peut-être falloir songer à forker, car le sujet est très important. Ce type de philosophie a des répercutions sur tout un tas de domaines de la vie, notamment en séduction.

Au delà de la discussion sur le théâtre, bien qu'intéressante, je ne crois pas que vos concepts soient forcément applicables dans tous les autres domaines.
Qu'il s'agisse de célébrer ou de s'en taper.
Parce que même si on a du succès, qu'on a le choix et qu'on est cool, des fois on a envie d'une personne donnée. Parce que même si on a le choix on sent que c'est la personne qu'il nous faut connaître pour avoir une relation épanouissante (sans parler de vouloir une relation exclusive avec elle).
C'est mon expérience du moment mais pas que, certains journaux m'amènent à la même vision.
Parce qu'on parle de personnes. Pas d'objets interchangeables et utilitaires dont il suffit qu'un soit adapté à nos besoins pour que ce soit Ok. Bien sûr on dit toujours que le monde est vaste et qu'il y a des tas de filles qui peuvent nous concerne et j'en suis convaincu.
Mais c'est pas pour autant que même sans faire un OI, on peut pas considérer que c'est une perte de pas pouvoir avoir une relation avec quelqu'un d'autre. Quand bien même d'autres filles peuvent nous apporter plein de bonnes choses.

J'ai du mal m'exprimer. C'est pas ce que je voulais dire.

Je ne généralise pas mais l'exemple que j'ai donné n'a vraiment aucune conversation. Il est juste assez sportif et il porte une coiffure genre crète dressée façon télé réalité

Oui je suis d'accord l'influence ne fait pas tout et heureusement. Lui c'est juste l'un des employés que je dirige mais on parle comme si ce n'était pas le cas car ce n'est pas trop mon genre de faire le petit chef comme certains collègues frustrés de ma boite!