FTS

Happy Halloween pauvres tas de chairs disgracieux!

C'était LA-FO-LIE ! J'ai jamais vu autant d'êtres humains au même endroit...

Alors qu'ai-je fait ? Eh bien j'ai pris ma motivation à coeur, j'ai revetu mon plus beau sourire, j'ai acheté le bonnet de nourrisson le plus ridicule et le plus kawaii possible et je partis pour l'aventure ! Le plan : retrouver mon amie Française qui connais beaucoup de Japonnais dans un bar cool. Vu qu'elle reviens souvent dans mon journal cette amie, ce sera Rey.

Et sur la route c'était grandiose ! Les rues étaient pleines à craquer, les costumes étaient beaux et les pimpettes en petit troupeaux étaient trop choupinettes. Et oh mon Dieu le nombre de Japonnaise beaucoup trop sexy déguisées en Japonnaise beaucoup trop sexy... Wow ! Bon c'est surtout des photos plus que mon pied que j'ai pris avec elles hein .

Au bar je me retrouve assez vite avec une bière et un whiski-gingembre dans les mains. Ben ouais j'suis resté une heure dans les bouchons, à pied ! Mais bon j'prends quand même le temps de siroter et je discute un peu avec Rey et sa soeur, fraîchement débarquée de l'avion. Quelques minutes après je me retrouve à discuter avec une jolie Japonnaise qui connaissait un peu Rey. Elle parle un peu anglais, relance la conversation et est toute souriante; je suis content !

- Et c'est quoi ton nom ?
- Misa !

Bon... Ducoup tu m'en voudras pas si on te renomme Wound en référence à ton costume d'écorchée hein.

La misstinguette s'est très vite auto-num-close et on a pas mal parlé ! Le volume musical ajouté à la barrière de la langue rendait quand-même la conversation compliquée mais il faut savoir en tirer deux avantages :
- On se papotte à l'oreille et on en profite pour faire monté la tactilité d'un cran ou deux.
- On peut se permettre des questions plus personnelles sous prétexte qu'on s'entraine à parler la langue !

On s'est dit qu'on se verrai samedi à l'autre bar qu'elle fréquente pas mal. C'est celui auquel j'était allé la dernière fois. Mais vous vous souvenez, c'est la bas que j'avais rencontré Nursy ! On s'était même dit qu'on s'y reverrait samedi ! Attends un peu... Samedi. Le bar. Wound.... 'Je vais souvent la bas'.... Le bar. Nursy... 'Je viens souvent ici'... Samedi... Le bar... Oh merde !

Bon un système binaire à deux entrées possède quatres sorties possibles : 00, 01, 10 et 11. Bon les maths disent que dans trois des quatres cas possibles je choppe. Mais bon dans la réalité les issues sont pondérées et à mon avis la 11 est moins courante que la 00 ahah !

La fin de la soirée ? Croyez-le ou non mais en connaissant à peu près 12 personnes sur Tokyo j'ai réussi à croiser par hasard, dans la foule, une d'entre elles ! On s'est baladés, on a pris des photos avec des gens et la classique : j'ai loupé le dernier métro.

Je devrais pas tarder à bouger de Tokyo mais c'est pas sur. J'ai aussi repris mes projets-pro de l'avant-Misa. Même si elle me manque très fort ça fait du bien de revenir sur mes rails.

A la prochaine les loulous.

Woow, pas facile de retrouver son bon petit game. Vas falloir s'y remettre grave !


Vendredi : Balade avec Rey et sa soeur sur une magnifique presqu'île de Tokyo. J'en ai pris plein la vue ! C'était un des endroit ou j'avais prévu d'emmener Misa donc gros pincement au coeur aussi...


Samedi : Le soir je n'ai vu ni Nursy ni Wound, mais samedi aprèm j'avais 'semi-rencardé' Idea. On s'était retrouvé dans un café avec deux gars Japonais que je conaissais pour faire une petite session d'Anglais et de Japonais.

Dans le café ça se passait pas mal, avec Idea on était plutôt sur la même longueur d'onde. Elle semblait s'intéresser à moi, on s'apprenait nos langues respectives et on rigolait pas mal. Bien sûr on a aussi partagé avec les deux autres, ça aurait été moche sinon. Je n'ai pas eu de mal a lui proposer de faire un tour après ce petit entrevue linguistique, ce qu'elle a accepté.

On se retrouve donc rien que tout les deux. - Enfin ! - Et c'est devenu dessuite plus compliqué pour moi. J'ai essayé de la faire parler d'elle mais sans trop de succès. Elle m'a emmené au centre commercial - étage set de table, lol - et j'ai pu admirer de magnifiques couverts traditionnels et franchement classe. Mais toujours pareil entre nous, rien de trop personnel, rien qui ne sort de l'échange culturel... J'ai tout doucement essayé la tactilité mais la non plus ça n'a pas répondu. Je pense qu'elle n'était tout simplement pas intéressée pour aller plus loin. Bon, sur ce on écourte notre balade et Madame s'en va. Je serais pas trop dire ce qui a foiré, peut-être que malgré les freins que je me suis mis elle s'est sentie mal à l'aise. En tout cas depuis j'ai pas eu de nouvelles.


Lundi : Wound me propose d'aller au bar - Yeaah, j'suis chaud ! Comme d'hab j'arrive au point de rendez-vous avec 30 minutes de retard. Faut vraiment que je fasse un effort sur ça car c'est pas cool pour la personne qui m'attend. Mais elle c'est une nana zen, elle le prend pas mal. On va se balader un peu, elle m'emmène dans un photomathon pour fille et j'en sors hummilié mais quand-même content avec nos photos ultra-retouchées sur fond de pétales de roses. C'était quand même super drôle et ça me fait un bon souvenir !

On arrive au bar, musique à fond, et la la conversation ne prend pas vraiment. Je change de place pour me mettre à coté d'elle mais rien n'y fait, le son est fort, elle n'engage rien et répond assez succintement à mes perches. Plus tard elle va chercher des amis à elle dans une rue à coté. Ils sont internationnaux et très cools ! On était un groupe de 6 et tous ensembles on est allé dans un club vers minuit. Alors ce qui ont lu mon premier journal savent que j'suis pas trop fan des sorties en club, mais bon j'y vais curieux !

Eh bien c'était super sympa... Mais j'ai été super nul ahah ! Avec Wound ca s'passait plutôt bien, on partage le même casier (donc on rentre en même temps), on va prendre un verre en ensembles, on se tient parfois par la main, quelques regards, etc...

Je m'étais dit de pas allé voir d'autres nanas car il y avait peu de monde dans le club, et d'expérience la dernière Japonaise que j'ai voulu séduire l'a assez mal pris que je sois un peu dragueur. Donc je décide de me focaliser sur Wound. Grave erreur garçon ! Et en plus j'sais pas ce que j'ai branlé (j'sais ce que j'ai branlé en rentrant du coup #bloqués), mais j'ai absolument rien de chez rien tenté avec elle ! Zé-Ro ! Elle renvoie pas l'image d'une fille que j'aurais pu embrasser sur la piste comme ça. Et nos danses étaient très visuelles mais toujours distantes, pas de collés serrés ou de rapprochement du corps. Que des yeux dans les yeux quoi.

Mon énergie commence à retomber grave vers 3h du mat', je vais faire un tour et quand je reviens sur la piste je trouve Wound, bras dessus bras dessous avec un gars. Lol, le coup de grâçe ! Bon au final j'm'en fiche un peu d'en louper une ou pas mais j'me suis senti super nul sur le coup. Vers 4h Wound, toujours sous le bras du mec, me propose de s'en aller. J'y vais avec l'intention de prendre mes affaires et de les laisser tranquille. On sort tout les trois du club, eux bras dessus bras dessous, moi solo derrière comme un looser ahah ! Je pars pour rejoindre le métro mais Wound me retient. Elle ne sait pas ce qu'elle veut faire. Le mec lui parle en Japonais avec un air agacé, il lui parle de moi en plus. Je propose d'aller prendre un dernier verre au bar en attendant le premier métro. Wound veut bien, le mec veut pas, elle hésite et ne sait pas quoi faire, rien ne bouge, j'veux pas les souler alors j'explique à Wound que j'me casse. Elle me raccompagne au métro avec quelqu'un d'autre, sur le quais elle me prend la main, la caresse légèrement et s'excuse. Je pige pas. J'ai reçu un petit message en arrivant a la maison. 'Trop compliqué. J'ai emmené la situation mais j'aime pas cette situation donc j'suis désolé. - De quelle situation tu parles ? - Je vous ai emmené toi et lui.'. Ok, j'suis dans le noir total la.

Bref, tout ça pour qu'au final...
- J'ai bien observé la dynamique des rencontres dans le clubs Japonais et ça a l'air ultra-simple. La prochaine fois je n'y vais pas avec une fille déjà en ligne de mir.
- Je me suis beaucoup soucié de l'image que je renvoyais : au groupe si je tentais quelque chose avec Wound et à Wound si j'allais voir d'autres filles. Wow, depuis quand je me soucis de ça moi ?
- Je dois pas dégager une vibe de ouf. Même si j'fais tout pour garder le sourire et m'amuser, j'me suis fait jeter comme une merde y'a une semaine et ça doit se ressentir.
- Avoir évité toute relation pendant les six derniers mois ça m'affecte aussi je pense. Consciemment je m'en fout de pas avoir niqué depuis longtemps mais inconsciemment je sens qu'à cause de ça j'ai mis un enjeu considérable sur la drague hier soir.
- J'ai gardé la confiance, les bonnes pratiques et tout. L'extérieur est niquel. Mais je sens que mon énergie n'est pas ouf du tout. L'intérieur est toujours un peu dark.


Pour le pro ça peut arriver demain comme dans six mois. La aussi c'est une source de stress mais bon, faut canaliser.

Faire preuve de patience Val. Ca va aller et tu le sais, conitnue comme ça, fais de petits efforts, laisse toi le temps et bientôt tu reverra l'soleil et une belle paire de fesses.

Yo,
Un petit mot pour t'encourager à continuer ainsi ça fait plaisir à lire. Juste n'oublie pas que suivant le pays la drague est différente à cause des conditionnements de la société. Mais prend du fun dans tes intéractions.
Comme j'aime le rappeler dans mon journal, soit le courant d'air frais envers les nanas, ce courant d'air frais et doux qui leur laissera un jolie souvenir et donnera envie d'être prolonger.
J'espère que tu auras des réponses professionnellement.

See ya

J'pensais vous pondre un FR de malade aujourd'hui mais tout ce que je sais c'est que je me suis réveillé dans un parking souterrain, sans mes clopes, mon tel ni mes clés...

La classique. Bonne nuit.

Hello !

J'ai finalement récupéré d'une gueule de bois de trois jours ! Revenons un peu en arrière pour comprendre ce qu’il s’est passé. Samedi devait être une journée palpitante. Après avoir passé la semaine à entretenir, malgré moi, une haine rouge envers Misa, je me décidais enfin à aller à l’escalade ! Et le soir, j’avais un concert de prévu avec mon amie Française ! Que demander de plus ?

Je débarque à la salle de grimpe, assez morose et démotivé. Je fais quelques blocs mais les trouve difficiles et pas très intéressants. J‘ai envie de faire de la voie mais pour ça, il me faut un ou une partenaire. Je remarque deux filles dont une qui débute. C’est ma chance ! Je bafouille quelques mots dans un Japonais trop approximatif pour avoir une réponse. Je fais face à deux paires d’yeux écarquillées jusqu’à ce qu’une ouvre la bouche et me dise qu’elle parle anglais ! – Ouuuuuf !

La séance s’est super bien passé après, j’ai retrouvé un moment de paix en moi ou je ne pensais plus à Misa, à mes candidatures et à mes journées répétitives et assez vides. J’ai bien discuté avec celle qui parle anglais, elle a 8 ans de plus que moi. Elle m’a dit de revenir la semaine prochaine.

Le soir arrive et je rejoins mon Ray. Sur le trajet je remarque que je suis encore hanté par ses pensées nulles – Misa m’a laissé tomber. – Si j’ai pas de réponses pour mes job, que faire ? – Je n’aime pas ma situation.. J’ai beau essayé de les chasser, elles reviennent. Je me dis que je vais profiter de la soirée pour rencontrer des gens et penser à autre chose.

La soirée commence, du monde dans le bar mais pas trop d’interactions. Je reçois soudain un message.

Misa : Comment vas-tu ?

C’était pas le moment pour ça Misa… Je sais pas quoi te répondre, j’ai pas envie de te répondre pour passer les 20 prochaines minutes à attendre ta réponse.

Val : Ca va. Et toi ?

Misa : Ca va. Comment va la recherche de job ?

Je voulais répondre mais j'ai repoussé, repoussé et peu à peu oublié.

Je suis sorti du bar pour acheter une box de sushis et une bière que j’ai mangé avec une bande de Japonais très cools. L’un d’entre eux m’a offert de la Strong-Zéro. Et là, c’était le début de la fin ! La Strong-Zéro c’est une boisson inventée par Satan, c’est à 9° avec tellement de sucre que tu sens rien et en plus de te péter la tronche ça fait fondre tout tes organes un par un ! J’en ai pris deux…

Avec Ray on file au concert qui est à deux pas. Bon honnêtement j’ai pas trop aimé la musique mais j’ai quand même voulu danser. Ben la salle était pleine mais on était que deux à danser. Après avoir pris ma conso et m’être fait payé un verre par une inconnue pas belle qui a même pas voulu faire la conversation je décide de changer de place.

En bon homme saoul j’ai discuté avec plein de monde, une Australienne qui partait le lendemain et d’autres gens. Puis je me suis retrouvé dans un bar fun ou ils passaient de la Drum’n’Bass. C’est là je crois que j’ai pris mon dernier verre, que j’ai posé toutes mes affaires sur la table et que je suis partis. – Champion ;)

J’ai confondu cette entrée de parking souterrain avec une entrée de métro et j’ai dû me perdre dedans jusqu’à l’assoupissement.

J’ai répondu à Misa le lendemain que j’aurais bientôt des réponses. Point.

Aujourd’hui ça ne s’est pas trop amélioré. Je sais c’est nul mais c’est mon état actuel. Je me demande vraiment si je ne devrais pas rentrer, j’espère chaque jour avoir une demande d’entretien pour avoir une bonne excuse pour rentrer, je compte sur ma recherche de job pour recommencer quelque chose ailleurs, pour changer cette situation qui me déplaît tant. Et cette histoire de clés et de téléphone perdu n’a pas aidé mon moral.

Chaque jour j’ai peur du lendemain, je sais que Misa va me manquer, que tout ce que je vais faire et tout ce que je vais découvrir je ne le partagerai avec personne. Tout ce que je croise me rappelle Misa et surtout son absence. Je suis fatigué, j’ai envie de dormir durant des jours et des jours.

Lundi j’ai consulté les billets d’avion et j’en ai trouvé un abordable. J’ai failli le prendre mais quelque chose m’a retenu, je sais pas quoi. De la fierté peut-être ? Ou la sensation qu’il me reste encore quelque chose à faire ici ? Je sais pas.

J’ai pris ce livre Ho’oponopono qui m’a un peu remonté le moral. Mardi j’ai travaillé pour mon hote comme un dingue. Aujourd’hui j’avais pour projet de sortir et de rencontrer des gens mais force est de constaté que j’suis allé vers personne, que je n’en avais ni l’envie ni l’énergie.

Alors je me pose vraiment la question. Est-ce que j’arrête maintenant ? J’serais peut-être pas au top en France mais au moins j’aurais quelques bons amis, des revenus le temps de trouver ma thèse, ma famille et mes repères. J’aime bien sortir un peu de ma zone de confort et me mettre dans des situations difficiles. Mais là je crois que je me suis attaqué à plus fort que moi : venir dans un pays complètement différent, sans revenus, sans projets, sans itinéraires et y encaisser une rupture douloureuse.

Vous me direz : Mais justement, tout est possible, tout s’offre à toi. – Et dans ma tête ce qui revient c’est : Mais j’ai pas argent illimité et plus je reste plus j’ai l’impression que ça sert l’argent pour ça.

Si je reste, le 9 décembre je pars pour travailler dans la montagne pas loin d’une station de ski. Y’aura d’autres travailleurs avec moi. J’ai quand même envie de vivre ça. Mais tenir jusque-là me semble très difficile.

Alors je sais pas quoi faire. Si je rentre j’ai pas envie de le vivre comme un échec, j’aurais expérimenté, j’aurais vu le Japon, j’aurais revu Misa et n’aurais aucun regret par rapport à notre aventure. J’aurais enfin (après l’Angleterre, le Brésil, le road-trip à l’arrache en Hongrie et le Canada) trouvé ma limite ? J’aurais un peu plus appris la vie. Ahaha mais quelle idée j’ai eu encore ! – Vas au Japon ! T’as rien et t’as aucun projet ? Pas grave vas’y quand même, Misa te sauvera !

Alors je sais vraiment pas quoi faire. Attendre que quelque chose me tombe dessus ? Persévérer les sorties qui sont de moins en moins palpitantes ? Rentrer à la maison ?

J’ai l’intime sensation que je devrais rester, que j’ai quelque chose de plus à vivre ici. D’un autre coté je suis fatigué, inquiet et je ne passe pas de bonnes journées.

Non vraiment je ne sais pas, et vous ne saurez pas pour moi.

A mes chers lecteurs, j’aurais aimé vous offrir un journal plus fun et plus joyeux. Mais je ne vais pas vous mentir, c’est juste comme ça que je vis cette période.

Bye bye.

EDIT : Je relis mon premier journal en quête d'un peu de réconfort et je me souviens du moment ou j'ai écris ces mots...

Pour survivre à cette rupture, une seule option : Forcer le destin et avoir confiance en
l’univers, en soi… Toute façon c’est la même chose. La phrase que je me suis répété un million de fois. « Tu vis une expérience formidable. Tu es sur la bonne voie. A présent, tout est possible. »

J'ai les larmes aux yeux putain !

Tu es comment financièrement ?
Rester au Japon c'est dangereux pour toi financièrement ?

Si rester c'est la mort assuré -> rentre
Sinon -> keep hustlin my ninja

Et plutôt que de faire un choix entre rester et rentrer en France, essaye un autre pays ?
Tu trouverais peut-être plus de boulot dans un pays plus anglophone ?

Pareil que Syd, la question financière me semble centrale.

Si t'as de la marge ? Bah lâche pas gros. D'abord le 9 décembre c'est demain je t'assure. Ensuite un job de saisonnier pour revivre c'est hyper cool.

Et puis mec... Misa c'est fini. Voilà. Point. Note le. Ecris le. Tu peux même te le tatouer (enfin ça je suis moins sûr).

Arrête d'en faire un fromage en mode j'ai personne avec qui partager bouhouhouhou. Mais c'est sur que pour partager faut aussi pouvoir se souvenir, et pas être en mode cuitasse énorme + gueule de bois de 3 jours.

Bref, perso si t'es pas dans la merde financièrement je ne vois aucune raison de rentrer. Tu ne seras pas plus avec Misa en France qu'au Japon.

Du coup ça me semble un peu tôt pour lâcher l'affaire.

As-tu essayé de trouver un job même un où tu serais sur qualifié. Juste le temps de t'adapter au Japon, de mieux comprendre le bordel, de te faire un peu de réseau, et de te donner de l'air financièrement ?

Dernier point, même si tu veux rentrer, essayes de te démerder pour te faire un bon tour du japon avant de repartir. Parce que bon, t'es sur place, t'as fait le plus dur.

Ah oui et tu peux aussi couper le contact avec Misa évidemment. Cela ne t'apporte rien en ce moment.


Allez bouge Val', l'auto-apitoiement ça ne solutionne rien. Des belles histoires il t'en reste heureusement plus à vivre que ce que tu as déjà vécu va

Effectivement l'apitoiement ne sert pas à tourner la page d'une rupture. Kiffer la vie différemment oui. Et les petites histoires légères aussi.
C'est une piste hein mais si tu sent que c'est trop la galère au Japon pour ça, si tu te sent vraiment seul: bouge de là tout de suite avant de rentrer dans de trop grands cercles de rumination.
Rentre en France si tu n'as plus les moyens, sinon prends toi un WHV direction l'Australie ou la Nouvelle Zélande. Va en Auberge, trouve des petits jobs, fait du surf et rencontre des ptis culs nanas du monde entier. C'est pas miraculeux mais ça peut vraiment accélérer le processus de guérison.



Courage.

Puis te démonter pour l'oublier te tire vers le bas pour tout le reste...
Trouver du taf, ta thèse (Ça tu devrais faire des recherches même depuis le Japon), des amis.
Quand tu es en vrac 3 jours de suite tout s'en ressent. Et ton état psychique aussi. Si tu n'es pas solide tu passeras pas les épreuves que tu as face à toi parce que tu auras pas la ressource pour