Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma

[Citadin]

D'une certaine manière j'ai fait "tout ce que j'avais à faire" à part être agressif dans ma drague, ce qui a laissé place à une certaine ambigüité. Mais est-ce que j'ai envie de changer pour autant ? J'ai été un gentleman, je n'ai pas été needy, je me suis fait payer des verres et j'en ai offert en retour, je l'ai faite rire, j'ai eu du contact... ce n'est pas de mon ressort si elle estime que passer la soirée avec un mec célibataire et le suivre jusque chez lui se fait "en tout bien tout honneur".

Sans aller jusqu’à être « agressif », peut-être plus « « affirmé » ?

Après, l’excuse de « l’amitié » te pendait au nez dans ce genre de situation. En même temps, lui verbaliser ta demande ivre mort à 6h du mat, il y avait peu de chance que ça inverse la tendance.

Mais comme tu l’as dit, ce n’est pas bien grave.

En tout cas, je veux vraiment continuer le "game" et sortir de mon réseau.

Alors je suppose qu’il faut te préparer à ce que certains éléments de ton mode de vie choquent en dehors de ton milieu habituel. C’est humain hein, ça n’a rien de personnel.

Par exemple, il sera sûrement préférable de ne pas mentionner explicitement que tu es prof de fac. Préférer une périphrase du style « je travaille pour le ministère de la Recherche ». Encore une fois, rien de personnel là-dedans : je suis moi-même fils de prof. C’est pourquoi je n’ai appris que tardivement qu’ils étaient détestés par la majorité de la population, on ne me le disait pas par politesse …

[anagrama]

Par exemple, il sera sûrement préférable de ne pas mentionner explicitement que tu es prof de fac. Préférer une périphrase du style « je travaille pour le ministère de la Recherche ». Encore une fois, rien de personnel là-dedans : je suis moi-même fils de prof. C’est pourquoi je n’ai appris que tardivement qu’ils étaient détestés par la majorité de la population, on ne me le disait pas par politesse …

Ouhla non, ça c'est hors de question.
J'ai bossé très dur pour devenir enseignant-chercheur et j'en suis fier, hors de question que je cache celà et une personne qui me rejette pour ça ne mérite pas mon attention, surtout dans la mesure où je ne cherche pas de "coups d'un soir".

Pareil pour mon deuxieme métier dans l'art, si ca ne plait pas tant pis.

Pour moi cette carrière professionnelle est une force, pas une faiblesse.

[anagrama]

elle évoque même sa sexualité, ce qui n'est pas bon signe, je sais.

WTF dude.

Je persiste à dire que ton problème principal vient de tes croyances.
Parce que tu as une logistique de ouf, un bon cercle social et apparemment suffisamment de charisme pour t'entourer de meufs canons. Bref, un énorme potentiel mais que tu te refuses (inconsciemment) à exploiter.

Tu devrais focaliser tes efforts là dessus : te considérer toi même comme désirable. Et justement, le bouquin de Neil Strauss (que j'avais un peu suivi à l'époque aussi) est rempli de conseils et d'exercices à ce sujet, mais comme par hasard, tu les esquives (cf l'exercice pour te mettre en valeur avec de belles fringues)

Tu as raison, je vais bosser. Comme titré plus haut :"lundi j'm'y mets".

[Citadin]

Ouhla non, ça c'est hors de question.
J'ai bossé très dur pour devenir enseignant-chercheur et j'en suis fier, hors de question que je cache celà et une personne qui me rejette pour ça ne mérite pas mon attention, surtout dans la mesure où je ne cherche pas de "coups d'un soir".

On parlait bien de faire des rencontres hors de ton réseau/cercle social/milieu habituel. Je te parle de tact et d’empathie (selon moi) avec des inconnu(e)s potentiellement très différent(s) de toi.

Ce n’est pas toi que la personne rejette, elle se rejette elle-même vu la trop grande différence perçue entre vous. Comme toi en sens inverse quand tu t’abstiens devant une fille que tu juges trop belle pour toi.

L’école a plutôt été une mauvaise expérience pour beaucoup de gens, tu te tires une balle dans le pied en leur rappelant ça d’emblée.

Et puis je suppose (j’espère) que tu ne te vantes pas de ton niveau de vie (associé implicitement à ton statut) devant des personnes que tu sais être en situation de précarité. Or on ne sait pas grand chose de la situation réelle des inconnu(e)s, ce qu’ils disent est souvent volontairement ambigu de manière à être enjolivé.

Je connais de belles infirmières qui préfèrent se sentir puissantes et sexy avec les ambulanciers plutôt que devoir faire des efforts avec les médecins.

Je conçois que ça puisse être dur à entendre pour toi et ce n’est que mon avis. Tu prends ou pas, c’est toi qui vois.

[Citadin]

@Jalapeno

N’hésite pas à expliciter ce qui ne t’a pas convaincu. Ça peut nous aider à nuancer nos points de vue. J’ai pas la science infuse hein.

[anagrama]

On parlait bien de faire des rencontres hors de ton réseau/cercle social/milieu habituel. Je te parle de tact et d’empathie (selon moi) avec des inconnu(e)s potentiellement très différent(s) de toi.

Oui je comprends ce que tu veux dire, mais ça reste assez tendu.
Comme un neurochir fera de l'euphémisme en disant "je suis dans le médical" plutôt que de dire "je suis neuro-chirurgien" dès le début de la rencontre, je sais mettre des nuances. "Je suis dans la recherche".
Mais très vite, si on me demande des précisions j'explique ma situation. Celles qui ne sont pas séduites par ma carrière sont souvent trop différentes de moi pour entammer quoi que ce soit. Je veux bien sortir de mon réseau (d'amis) mais néanmoins rester dans mon univers et certainement pas me risquer à créer un "faux-self".

Et puis je suppose (j’espère) que tu ne te vantes pas de ton niveau de vie (associé implicitement à ton statut) devant des personnes que tu sais être en situation de précarité. Or on ne sait pas grand chose de la situation réelle des inconnu(e)s, ce qu’ils disent est souvent volontairement ambigu de manière à être enjolivé.

 

Certainement pas !
Je peux cependant entendre dans ta remarque de faire attention à ne pas mettre trop en avant les avantages de mon niveau de vie, mais bon certaines choses sont assez explicites, de la voiture au logement, en passant par les vêtements.

Je vais faire attention à la manière dont je présente les choses.

[Jalapeno]

Par exemple, il sera sûrement préférable de ne pas mentionner explicitement que tu es prof de fac. Préférer une périphrase du style « je travaille pour le ministère de la Recherche ». Encore une fois, rien de personnel là-dedans : je suis moi-même fils de prof. C’est pourquoi je n’ai appris que tardivement qu’ils étaient détestés par la majorité de la population, on ne me le disait pas par politesse …

Pas convaincu par ce paragraphe @Citadin. Je pense que tu as une vision biaisée de la perception des "profs", peut-être parce que tu étais fils de prof justement. J'ai plusieurs amis profs (primaire, collège, fac), ça n'a jamais été un problème pour eux.
Ça peut-être polarisant pour les gens qui ont eu une scolarité traumatisante et qui sont incapable de faire la part des choses en tant qu'adulte... mais de là à dire que les profs sont détestés par une majorité de la population
En tant que prof de fac, tu peux t'attirer tout un tas de meuf "sapiosexuelles" ou même de minettes que le titre fait fantasmer. Bref, rien à cacher d'après-moi, et peut-être même possible d'en jouer avec un certain public.

Mais bon, encore une fois et toujours selon moi, ce n'est pas plus important ni un point bloquant pour anagrama.

[Citadin]

J'ai plusieurs amis profs (primaire, collège, fac), ça n'a jamais été un problème pour eux.

Peut-être qu’ils ne t’en ont pas parlé.

Peut-être que les personnes qu’ils rencontrent hors de ce cercle s’abstiennent de le leur dire par politesse.

Ou pas hein.

mais de là à dire que les profs sont détestés par une majorité de la population

Moui, j’y suis peut-être allé un peu fort sur ce coup-là. Alors disons qu’il peut arriver, parfois, que tout ou partie du corps professoral ne soit pas toujours apprécié à sa juste valeur, par une proportion de la population adulte restant à déterminer quoique non négligeable.

Mais bon, encore une fois et toujours selon moi, ce n'est pas plus important ni un point bloquant pour anagrama.

C’est tout à fait possible, d’où l’intérêt pour lui d’avoir plusieurs avis.

Si j’ai mentionné cette info perso, c’était pour essayer de le mettre à l’aise par rapport à ce que je disais de sa profession. Pas sûr d’avoir réussi, mais l’intention était là.

[anagrama]

Franchement pour le moment je n'ai que des retours positifs.
J'en parlerai tout à l'heure dans mon entrée de journal du jour, mais je viens encore de me prendre un "waouw c'est super chouette ça" en donnant mon job à une femme.

C'est une profession intellectuelle valorisée, la seule chose qu'il peut y avoir c'est au contraire une forme de mépris. Mes amis médecins dans des hôpitaux privés me demandent régulièrement ce que je fous et pourquoi je ne vais pas gagner un salaire décent dans un autre secteur. Comme quoi c'est une question de référentiel hein.

C'est pas prof de secondaire où tu es associé à la mauvaise éducation, à la violence du système scolaire et à une complainte continue (que je comprend, c'est un boulot très ingrat.) Ce métier d'enseignant-chercheur, il est loin de Walter White qui doit dealer de la Kétamine dans Breaking Bad pour arrondir ses fins de mois. Même si les gens savent que l'on n'est pas riche (c'est d'ailleurs pour ça que je suis aussi vendeur d'art à côté) on est quand même valorisés par la culture populaire. Suffit de voir, entre autre, un film de Woody Allen, de Luca Giordano ou lire un bouquin de Eli Roth pour capter qu'en plus d'être valorisé, c'est aussi séduisant.

[Citadin]

Alors tout va bien, fin de la parenthèse.