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Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 06.05.13
par Serial
Raven:

Yo, ouais si je suis en parti black. Peut etre je bouffe pas du poulet tout les jours, mais oui disons que je suis l'inverse du bounty (blanc a l'exterieur et noir a l'interieur).
Archi', c'est quand même sympathique non ?
Ca depend ou, quel ecole, quel prof que t'a

Niveau nana, y'en a ou c'est vraiment la planque parfaite. Je te jure que tu t'en reviendras pas.
D'autres ou tu te croirais carrement dans une prepa inge ou une ecole d'info .

Sinon ecole d'archi ?

:pokerface:

Faut vraiment kiffer , ou etre sadomaso. Fin oui, soit c'est comme si t'etais en partiels pendant des mois ,ou soit t'a des ecoles ou tu glandes absolument rien :mrgreen: .
Au final faut le dire comme pour ce qui touche au design c'est vraiment un truc de galerien :blbl:


@guillaume:

ah lol, le truc du coin paume et sans filles j'arriverais pas.
Pour aller en kine oui c'est en partie pas faux, j'ai un pote qui y est mais c'est chaud chaud pour rentrer et pareil pour les partiels . Le mec est tout le temps occupe

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 06.05.13
par Bumble
@serial ,pour la sélection je suis d'accord c'est hyper hard, après pour le reste dans l'école, des anciens de certaines écoles parisiennes me disaient qu'ils bossaient mais après ils passaient leur temps à faire des choses pas très catholique :lol: Mais apparemment certaines écoles sont exigeantes la première année sur les partiels :?

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 13.05.13
par Raven
Yo' !

Aujourd'hui, je bad.

Parce que j'ai réfléchi, et honnêtement, je me suis posé la question.

"Quelles meufs t'attirent ?".

Et je suis arrivé à la réponse qui me faisait peur.

"Celles qui vont m'en faire baver pour que je les choppe".

Les chieuses borderline, celles qui s'en foutent, celles qui peuvent te faire des crasses, celles qui ont côté infréquentable, celles que j'ai connu quand je vivais dans mon bled, ces Hippies avec des blousons couleur kaki, les cheveux qui formaient une énorme tresse verticale, celles qui fumaient des oinj de l'autre côté du skate-park où on était avec nos potes. On les regardait, et on s'imaginant en train de les sauter.

Et on badait. Parce qu'on finissait au pieu avec des filles gentilles, mais qui nous intéressait pas. Et on savait qu'on était cons, qu'on était attiré par l'herbe du verger voisin, mais on est jeunes, alors on a le droit de vouloir changer de verger.

J'en ai discuté avec mon meilleur pote gay, il m'a sorti que j'étais qu'un con d'hétéro' qui veut se taper des bonnasses inaccessibles, instables et à problème, parce que ça m'excite. Et cet enfoiré de tailleur de pipes a raison.

J'aime bien Adélaïde.

Elle est gentille, on s'amuse au lit, et on peut s'gratter le dos ou faire un bisou esquimau. Mais je sens pas le feu intérieur que j'avais quand une brune sulfureuse me regardait et me disait "On t'a déjà sucé ?" comme c'était le cas y'a deux ans.

Ca me fait trop chier.

Chier d'être humain, d'être optimiste, et de penser que ça ira mieux quand j'aurais une fille à problèmes dans mon pieu, alors que ça sera l'enfer.

Mais quand on est un ado con qui pense que c'est trop cool de sauter une fille qui te ruine, y'a qu'une façon d'apprendre la vraie vie, se casser les dents contre un mur.

Mais étrangement, ne pas y arriver, j'ai l'impression que c'est bien.

Dans l'hypothèse où j'arriverais à finir avec le genre de meufs que j'ai connu quand j'étais môme, je pense que j'en arriverais à la conclusion que j'ai eu ce que je voulais. Et je passerais alors à vouloir baiser autre chose, et j'aurais le même sentiment.

Au fond, cette envie de changer d'air sexuel, c'est une motivation qui ne doit rester qu'une motivation, si ça devenait concret, je serais face à un "Et maintenant ?".

Messieurs, l'année scolaire 2013/2014 sera une descente aux enfers.

A voir si ça tournera en orgie sur fond de métal, ou si ça sera une torture psychologique.

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 13.05.13
par Katsu
"Le désir fleurit, la possession flétrit."

C'est un écueil nuisible.

Parce qu'on en arrive à ce raisonnement : quand je pécho une fille et que j'ai un minimum de stabilité avec elle, elle tombe en faite malgré elle dans la case "fille gentille inoffensive" et je m'en désintéresse.

En résumé : chaque fille que je pécho, puisque je les pécho, ne sont pas assez bien pour moi.

Si on pousse le raisonnement un peu plus loin, ça amène a se poser des questions sur l'image qu'on a de soi.

Katsu

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 13.05.13
par Raven
Yo' !

Katsu, enfoiré, tu viens de mettre le doigt sur un truc.

C'est vrai que j'ai l'impression qu'une fille que je choppe sans trop me fouler, c'est pas intéressant. Bon, heureusement, elles sont pas légion.

Merde, ça se soigne comment Docteur ?

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 13.05.13
par tibdeconne
Quelque part ça montre qu'on a quelque chose à se prouver, donc faut bosser sa confiance en soi.
Après je suis prêt à parier que le jour où il y a un problème dans ton couple, tu seras moins détaché.

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 13.05.13
par Constant99
Raven a écrit : Tu pourras toujours te lancer des fleurs en disant que t'as un Doctorat qui vaut des clous dans une spécialité réservée aux derniers de la classe.
L'autre jour, je dînais de sushis à côté d'un couple de vieux qui parlaient d'un type qui venait d'avoir un Master 2 en je-ne-sais-quoi. Les deux vieux s'accordaient sur le fait que, quand même, il aurait plutôt dû faire plombier, parce qu'au moins, ça fait gagner de l'argent. J'ai trouvé ça triste, mais j'ai mis ça sur le compte de la vieillesse. Bordel, les jeunes, il est où, le rêve ? Les nouvelles générations n'ont plus envie d'être astronaute, rock star ou dresseur d'ours ?

En plus, avec un doctorat en socio, tu peux finir patron de bar et te taper plein de bombasses strip-teaseuses, il paraît.

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 13.05.13
par Raven
Yo' !

@Constant :

Je voulais être Dresseur Pokémon, mais ma maman m'a dit que je n'y arriverais pas.

J'crois qu'on est dans un moment où les gens ont peur, ils veulent de la stabilité, ils ont peur de rêver à un truc trop gros, parce qu'il savent que les rêves, ça te nourrit pas. C'est triste à dire, mais les gens ne peuvent pas se permettre de faire ce qu'ils veulent.

Et puis, les vieux, faudrait les tuer à la naissance.

Je croirais entendre mon grand-père, la seule guerre qu'il ait faite c'est l'Algérie, il a été maçon de 16 à 49 ans, l'âge où il a prit sa retraite (Sisi, 49 ans), et maintenant, sans que ma grand-mère ait plus bossé que quelques missions de secrétariat, il a une baraque, un appartement dans le centre de Metz, deux voitures flambantes.

Alors quand j'entends de sa bouche que les jeunes sont des branleurs, alors qu'on se chie dessus en se demandant si on aura un taf', si on va réussir à payer la retraite d'enculés qui vont passer plus de temps en retraite qu'à bosser, ça me fout la rage pas possible.

Si on avait pas une épée de Damocles estampillée Mamie Nova au-dessus de la tête, on irait dresser des Ours en orbite, mais là, c'est pas possible.

Mais je commence à mettre lentement du fric de côté pour un projet perso, j'ai déjà 2000 Euros, j'suis assez content.

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 16.05.13
par Raven
Yo' !

Hors-série : Dieu est un enculé.

Il y a des jours comme ça, on se demande : Pourquoi ?

Aujourd'hui fut l'un de ceux-la. Je regardais sur Youtube la bande-annonce de Gatsby le Magnifique, un film que je n'irais (évidemment) pas voir, et voir tous ces dollars, ces aristocrates qui allument leurs barreaux de chaise estampillées "La Havane" avec des Dollars m'a fait me demander : Pourquoi ?

Pourquoi des gosses arrivent dans des familles pourries, ou même sans famille, quand d'autres ont le droit à une famille sereine ? Pourquoi certains ne peuvent pas vivre comme ils l'entendent à cause de contraintes quand d'autres cherchent des contraintes pour ne pas se lasser de la vie ? Pourquoi certains qui se sentent seuls et qui aimeraient donner de l'amour ne le peuvent pas, quand d'autres qui n'ont rien à donner sont aussi courtisés ? Pourquoi les hommes bons meurent-ils souvent plus jeunes que ceux qui n'ont rien fait de bon ?

Toutes ces questions sont superflues. J'ai la réponse.

Parce qu'il n'y a rien.
Rien qui s'assure ou qui fasse en sorte que les hommes soient égaux.

Parce que Dieu est au mieux inexistant, au pire un salopard.

Mais il y a une question à laquelle je n'ai pas de réponse.

Pourquoi ceux qui vivent dans la misère et ne peuvent acheter le nécessaire sont-ils plus heureux et optimistes que ceux qui cherchent quoi acheter ?

Il y a deux jours, ma mère m'a demandé ma carte d'identité, pour faire une photocopie, pour l'envoyer au rectorat de Nice, pour que je puisse récupérer mon Brevet des Collèges.
Sur le coup, je ne savais pas où elle se trouvait. La soirée vint, et elle était encore perdue. Mon père passa alors un de ses rares coups de fil pour prendre des nouvelles. Ma mère le mit au courant.

Elle me fit signe qu'il voulait me parler.

Et je me suis pris un savon énorme. Comme quoi j'avais perdu mes papiers, que j'étais un branleur, qui ne rangeait rien, et il m'a assuré que je passerais mon été entre les murs de ma chambre, puni.

Il a raccroché sèchement, sans un "Je t'aime", un "Bisous", ou un truc du genre. Rien.

Et après ce coup de fil, j'ai fais un truc que je ne fais que très rarement, chialer. Comme une fillette. Comme un gamin qui s'est fait bobo au genou.

Mais en fait, j'étais en colère. En colère de me faire sermonner par quelqu'un qui n'en avait pas le droit. J'aurais du lui dire "Ca fait des années que je te vois une fois tous les 36 du mois, alors si tu veux jouer au Papa, il y a surement un guichet qui fait ça à l'administration".

L'ironie du sort, c'est que juste après ce coup de fil, j'ai retrouvé cette carte d'identité, dans une poche d'une veste que je n'avais pas mis depuis plusieurs mois.

Et à ce moment, je me suis dis.

Ca y est, j'ai la réponse.

Un salopard. Dieu est un salopard.

Au fond, j'ai l'impression que mon père, c'est comme les meufs dont j'étais amoureux quand j'étais gosse. Un jour je les aimais, et l'autre, je me rappelais que je pouvais pas compter dessus.

En y repensant, je suis trop gentil avec mon père. Ma mère a été là, tous les jours elle. Alors que mon père passe en coup de vent jouer au Père Noël et se donner le beau rôle. C'est facile d'être le Papa avec qui on passe des moments sympas quand ça ne suppose qu'une après-midi en trois mois. Alors que quand on est là chaque jour, ça paraît de suite moins merveilleux.

Bref.

Il est de ces jours où se pose des questions, où on y répond. Et où on finit par se dire que toutes ces questions n'ont pas aidées à faire avancer quoi que ce soit.

Enfin, sauf savoir que Dieu est un enculé.

Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Posté : 16.05.13
par criminal
Je viens de lire ton dernier post, déjà courage ! Les histoires de famille ne sont jamais simple...

J'aimerais réagir à ce que tu dis au début du post, par rapport à ceux qui naissent dans des familles pas sereines, ceux qui n'ont rien...

Pour me part je pense que ces personnes qui partent avec rien, ont parfois plus de force mental, de ressources, que ceux qui naissent avec déjà tout à disposition. Dès leur plus jeune âge, ils apprennent à se battre pour obtenir ce qu'ils veulent, ce qui plus tard leur donneront à mon avis une bonne estime de soi, sachant d'ou ils sont partis ;)