Faire des rencontres, élargir mes contacts féminins

On te demande rien, et surtout pas de prouver quoi que ce soit.

Non, c'est moi qu'ai pris l'initiative. Car je cherche vraiment à évoluer dans la vie, contrairement à d'autres gars qui se plaignent un max, mais qui eux ne se bougent carrément pas. Je parle pas de gars ici, mais j'en ai connu pas mal; notamment mes parents et mes soeurs.

Donc, quand je lis plusieurs fois des trucs style "Tu n'as pas fait ce qu'il faut", par moments ça m'agace pas mal..
Et je n'ai toujours pas vraiment compris comment dompter mes idées-limitantes ou revoir ma vision des relations sociales, si c'est ce que l'on me conseille depuis un an.

Car je cherche vraiment à évoluer dans la vie, contrairement à d'autres gars qui se plaignent un max, mais qui eux ne se bougent carrément pas. Je parle pas de gars ici, mais j'en ai connu pas mal; notamment mes parents et mes soeurs

Bah commence par arrêter de te comparer aux autres, déjà.

En fait ce qui va pas, c'est pas ce que tu fais, c'est la manière dont tu penses.

Ton psychisme peut tout à fait gérer l'accès à un appart, la recherche d'un travail stable, l'amélioration de ta santé, l'enrichissement de ta vie sociale, et des relations amoureuses.

Il faut simplement répartir ton temps entre ces différents projets.

De plus, il n'est pas non plus nécessaire d'être toujours au top moralement pour s'autoriser à parler à une femme.

Le fait qu'il y ait une ambiance morose chez toi constitue justement une bonne raison de sortir et de faire des rencontres plaisantes.

Passé un certain âge, c'est naturel de ne pas se sentir bien chez ses parents. Ca n'explique en rien une absence totale de relations amoureuses.

De ce côté là, tu fais ce qu'il faut pour avoir ton autonomie. Ca va te donner plus de possibilités c'est sûr.

Mais il te faudra toujours faire face à tes peurs et à tes complexes. Il est là ton problème : tes complexes.

Toute la pensée et les certitudes que tu nous exposes n'est que le fruit de ta peur. La peur de te présenter tel que tu es à des femmes qui t'intéressent.

Cette peur là, on l'éprouve tous. La peur du rejet.

Ce forum existe depuis 10 ans. La plupart de ce qu'on peut y lire peut se résumer à la manière de surmonter cette peur.

En gros on est une communauté de mecs qui discutons de séduction dans le but inconscient de nous rassurer face au risque de rejet.

Et cette peur, on l'éprouve toujours. On l'éprouve toujours face aux personnes qui comptent pour nous.

Bonus : A propos de ta bipolarité : est-ce un diagnostic médical ?

Réponse-bonus : Oui oui, c'est très sérieux. Trouble schizo-affectif pour être précis; diagnostiqué depuis 2006-2007.. Une vraie merde à dompter. Au moins 3 ans de ma jeunesse foutus en l'air pour arriver à stabiliser les symptômes dits "positifs"; puis 2 ans supplémentaires pour les symptômes dits "négatifs".. Reste encore beaucoup de difficultés d'ordre plutôt psychologiques maintenant.

Et oui, je plussoie pas mal ton dernier post. Mais je me sens vraiment très (trop) faible face à cette phobie. J'ai beau essayer régulièrement d'y faire face, la boule au ventre me paralyse 8 fois sur 10 au moins. Espérons que ma nouvelle équipe psycho-médicale puisse m'épauler un peu mieux que la précédente au CMP de mon secteur.

J'ai fait des recherches sur internet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_sc ... Med_News-7

http://www.medicalnewstoday.com/articles/190678.php

http://www.news-medical.net/health/Schi ... nosis.aspx

news-medical.net a écrit :Neural correlates do not provide sufficiently useful criteria. Diagnosis is based on the self-reported experiences of the person, and abnormalities in behavior reported by family members, friends or co-workers, followed by a clinical assessment by a psychiatrist, social worker, clinical psychologist or other mental health professional.

medicalnewstoday a écrit :What are the causes of schizoaffective disorder?
We are not sure what causes the disorder - what exactly happens.

Donc pour résumer, on sait pas d'où ça vient, on voit rien au niveau neurologique, et le diagnostic est basé sur de simples déclarations du patient et de l'entourage du patient.

Donc mieux vaut y prendre avec des pincettes.

Au passage, j'ai écouté tes compos. J'aime beaucoup. Tu gagnerais à t'investir dans la musique. Et je te conseille également le chant. C'est un excellent régulateur d'humeur, et naturel.

J'y ai pensé au chant, tout comme à me réessayer un peu sur quelques instru, les précédents essais ayant été peu concluants. C'est un passe-temps que j'aime énormément, comme bien d'autres formes d'art et de sports.

Ce que je fais actuellement n'est franchement pas super niveau qualité; les arrangements sont sympa, mais en m'y mettant plus souvent et plus sérieusement, ça pourrait sonner beaucoup mieux. J'ai un peu de matos, mais je me réserve ça une fois installé un peu plus pénard.
Je crois pas que mes parents apprécient trop de m'entendre répéter à la guitare (même classique) ou à la batterie. C'est très mal isolé chez nous, et c'est rare que je sois seul.

Pour le sport, j'ai repéré lors de ma 1ère visite au foyer où l'on me propose une place pour début novembre: un terrain juste en face. Ca serait l'occasion de briser la glace et essayer de m'intégrer un peu en tapant le foot ou le basket avec les p'tits jeunes.. Y'en a qu'avaient l'air assez open; pis y'aura toujours moyen de faire quelques exos de muscu au poids de corps avec les rambardes et les barres transversales par exemple..

Je te rejoins un peu sur les abus des diagnostics psychiatriques. Néanmoins, il est clair pour moi qu'un suivi régulier m'est pratiquement indispensable. Je suis toujours extrêmement fragile, et je peux tout-à-fait me regameller la tronche et retomber en gros bad trip si je fais pas bien gaffe.

GCeara a écrit :J'y ai pensé au chant, tout comme à me réessayer un peu sur quelques instru, les précédents essais ayant été peu concluants. C'est un passe-temps que j'aime énormément, tout comme bien d'autres formes d'art et de sports.

Pour cette année, les inscriptions dans les écoles de musique sont clôturées. Tourne-toi vers une asso pour prendre des cours d'instrument et faire partie des représentations. Les vertus sont multiples :
- Faire une activité que t'aimes
- Concentrer ton esprit sur quelque chose de plaisant
- Faire partie d'un groupe
- Faire des rencontres

Après quand tu seras prêt, fréquente les jam sessions.

Quant au suivi psychologique, c'est une bonne chose. Mais choisis-toi un psychologue qui sait prendre du recul par rapport à la médicalisation du psychisme humain.

A un moment de ma vie, j'ai fait une dépression fulgurante. Je ne pouvais plus dormir. Je ne pouvais plus manger quand je voulais (nausées ou fringales). Je percevais les couleurs bizarrement et avais la sensation d'être en dehors de moi.

Le médecin m'a prescrit des anxiolytiques. J'en ai pris juste la moitié d'un, et j'étais tellement mal, que j'en ai plus jamais repris.

Alors puisque je ne dormais pas la nuit, je sortais : danse, cinéma, OVS. J'ai repris la musique et me suis inscrit à un cours de guitare la rentrée suivante. J'ai quitté mon boulot dans lequel j'étais pas bien, pour chercher ma voie. Et puis dans toutes mes sorties que je faisais pour me sentir bien, j'ai rencontré quelqu'un avec qui j'ai eu une relation de plusieurs mois.

Et aujourd'hui je suis très investi dans la musique, en parallèle de mon boulot. C'est ce qui fait que je peux faire face aux difficultés de la vie, aux rapports de travail parfois difficiles.

J'ai pas eu le même problème que toi, mais qui sait où j'en serais si je n'avais pas la musique et mes sorties comme soupape de décompression ?

Peut-être qu'il te faut à toi aussi chercher ton équilibre. Et ça, ca vient en parallèle de ton suivi psychologique. La réponse à cela ne se trouve pas dans les cours de médecine ou de psycho.

Tout à fait d'accord avec toi sur les bienfaits des activités en club. Que ce soit musique, sport, ou autre.. Ca fait un moment que j'y songe assez souvent, et ça m'avait été proposé plusieurs fois ici-même.
Mais je pouvais pas deviner qu'il m'aurait fallu un an complet pour trouver enfin une piaule dispo, et que ça puisse se faire. Pendant tout ce temps, j'étais un peu le "cul entre deux chaises".
J'allais pas prendre une licence si c'était pour me casser de la maison où je crèche 3 mois après..

Regarde: si j'avais opté pour la solution "formation internat" dans le sud, et que ça avait pu se faire, là oui pas de soucis, j'aurai pu me trouver un club pas loin de mon Centre.
Seulement, les choses se sont pas mal compliquées entre temps, notamment je crois bien par un manque de soutien et d'investissement de l'équipe du CMP.
Ma nouvelle psychiatre a eu affaire à eux; je ne suis pas le seul à m'en plaindre.

Pour le moment, je déménage donc au Foyer Jeunes Travailleurs, pas très très loin de chez mes parents d'ailleurs; et ça me rapproche encore plus de la zone indus' où j'ai bossé dernièrement.
Je devrais pouvoir y rester jusque fin 2015 en principe. D'après le mail du directeur, je pourrais intégrer mon logement dès le 3 novembre.

Je refais le point avec ma référente du Cap Emploi dans 10 jours, pour relancer mon projet de formation, et voir comment mettre ça au point.
En attendant, je redémarche à fond pour décrocher une autre mission ou un CDD rapidement. J'ai 2-3 entretiens téléphoniques à venir, et une liste de sites de recherches d'emploi à regarder, notamment ceux concernant les bénéficiaires de la RQTH.

GCeara a écrit :Tout à fait d'accord avec toi sur les bienfaits des activités en club. Que ce soit musique, sport, ou autre.. Ca fait un moment que j'y songe assez souvent, et ça m'avait été proposé plusieurs fois ici-même.
Mais je pouvais pas deviner qu'il m'aurait fallu un an complet pour trouver enfin une piaule dispo, et que ça puisse se faire. Pendant tout ce temps, j'étais un peu le "cul entre deux chaises".
J'allais pas prendre une licence si c'était pour me casser de la maison où je crèche 3 mois après..

Tu es inscrit sur OVS et tu vis en région parisienne. Tu peux faire du sport sur OVS, ça t'engage pas sur toute une année.

Un an pour trouver un logement via un foyer ou les bailleurs sociaux, c'est pas déconnant. C'est même plutôt rapide.

Moi ça a mis 2 ans avant qu'on me propose des appart en HLM. J'ai pris un de ces appart, et il y avait de gros soucis, j'ai dû le rendre (les murs partaient en lambeaux). Cela fait un an que je vis de nouveau chez ma mère. On m'a proposé un appart dans un quartier avec vue directe sur le périph lyonnais...

En France pour avoir le choix au niveau des logements, il faut avoir un CDI. C'est relou mais c'est comme ça.