Re: [A] La porno-addiction
Posté : 29.04.10
Ce que tu décrit est une des idées fausses, parmis beaucoup d'autres que l'on peut trouver dans le porno.
Je citerai comme très mauvaises idées véhiculées par le porno :
- aucune rencontre ne se termine sans sexe,
- les femmes aiment la sodomie,
- l'association du plaisir et de la douleur,
- les hommes ont un sexe énorme,
- la fellation est systématique dans le rapport,
- l'homme ne jouit qu'une fois sur un rapport,
- deux inconnus peuvent finir au lit en 5 minutes,
etc ... la liste est encore longue (et il est tard).
Tout le problème est de savoir doser ... ce que tu n'a pas appris à faire quand tu es jeune.
Mon propos s'illustre par énormément d'exemples, l'alcool, le jeu en ligne, les drogues... Beaucoup de jeunes de 14-18 ans qui se frottent à ces choses addictives finissent souvent dans l'excès ... à jouer 50 heures par semaine, à finir en coma éthylique lors de soirées ou, pour le cas des drogues douces, à plonger dans les drogues dures.
J'ai eu la "chance" de n'avoir accès à l'ADSL qu'assez tardivement, vers 27 ans, et j'ai toujours su me limiter dans ce que je faisais. En accédant au porno sur le web, je me suis vite rendu compte qu'il m'était impossible de tout voir, alors j'ai choisi ... je me suis naturellement orienté vers du porno "haut de gamme", des filles sublimes, peu d'hommes, bref ... l'équivalent de Playboy mais en hard.
Aujourd'hui j'en ai un peu fait le tour (il m'arrive encore d'en regarder) et je sens que j'ai besoin de retrouver le contact charnel que j'ai pu avoir avec mes exs. Il me manque quelque chose que le porno ne m'apporte pas.
Un autre travers du porno c'est de remonter nos exigences en matière de partenaires. Avant de comprendre que je cherchais des chimères, je voulais trouver une fille comme dans ces films, belle, un corps de rêve, soumise etc ... ce genre de fille qu'on ne croise qu'une fois par décennie dans le métro (ça m'est arrivé, mon radar s'est affolé tellement elle était parfaite, évidement je ne savais pas comment faire pour l'aborder).
Bref on se met à chercher quelque chose qui n'existe pas et on se fout en l'air sa libido et sa vie sentimentale. On passe à côté de pas mal d'histoires qui auraient pu se finir bien, simplement parce que nos critères physiques sont inatteignables.
Le pire, c'est que lorsqu'on est AFC, cela représente une difficulté supplémentaire et une excuse de plus pour ne pas aller aborder les filles (oh non elle a pas assez de poitrine... ah j'aime pas ses jambes ... beau cul mais j'aime pas son nez ... etc ...).
Du coup il y a comme un cercle vicieux qui vous fait rester dans le porno ...
Je citerai comme très mauvaises idées véhiculées par le porno :
- aucune rencontre ne se termine sans sexe,
- les femmes aiment la sodomie,
- l'association du plaisir et de la douleur,
- les hommes ont un sexe énorme,
- la fellation est systématique dans le rapport,
- l'homme ne jouit qu'une fois sur un rapport,
- deux inconnus peuvent finir au lit en 5 minutes,
etc ... la liste est encore longue (et il est tard).
Tout le problème est de savoir doser ... ce que tu n'a pas appris à faire quand tu es jeune.
Mon propos s'illustre par énormément d'exemples, l'alcool, le jeu en ligne, les drogues... Beaucoup de jeunes de 14-18 ans qui se frottent à ces choses addictives finissent souvent dans l'excès ... à jouer 50 heures par semaine, à finir en coma éthylique lors de soirées ou, pour le cas des drogues douces, à plonger dans les drogues dures.
J'ai eu la "chance" de n'avoir accès à l'ADSL qu'assez tardivement, vers 27 ans, et j'ai toujours su me limiter dans ce que je faisais. En accédant au porno sur le web, je me suis vite rendu compte qu'il m'était impossible de tout voir, alors j'ai choisi ... je me suis naturellement orienté vers du porno "haut de gamme", des filles sublimes, peu d'hommes, bref ... l'équivalent de Playboy mais en hard.
Aujourd'hui j'en ai un peu fait le tour (il m'arrive encore d'en regarder) et je sens que j'ai besoin de retrouver le contact charnel que j'ai pu avoir avec mes exs. Il me manque quelque chose que le porno ne m'apporte pas.
Un autre travers du porno c'est de remonter nos exigences en matière de partenaires. Avant de comprendre que je cherchais des chimères, je voulais trouver une fille comme dans ces films, belle, un corps de rêve, soumise etc ... ce genre de fille qu'on ne croise qu'une fois par décennie dans le métro (ça m'est arrivé, mon radar s'est affolé tellement elle était parfaite, évidement je ne savais pas comment faire pour l'aborder).
Bref on se met à chercher quelque chose qui n'existe pas et on se fout en l'air sa libido et sa vie sentimentale. On passe à côté de pas mal d'histoires qui auraient pu se finir bien, simplement parce que nos critères physiques sont inatteignables.
Le pire, c'est que lorsqu'on est AFC, cela représente une difficulté supplémentaire et une excuse de plus pour ne pas aller aborder les filles (oh non elle a pas assez de poitrine... ah j'aime pas ses jambes ... beau cul mais j'aime pas son nez ... etc ...).
Du coup il y a comme un cercle vicieux qui vous fait rester dans le porno ...