En ce moment, c'est chaud.
Je me remémore un post d'Olfff, dans lequel il nuançait ses aventures à la suite du succès de son journal, en disant que lorsqu'on se concentre uniquement sur la séduction (Bien que ça n'ait pas été le facteur principal de mon échec), on peut regresser ailleurs, comme dans ses études.
J'ai à peu près 99% de chance de retourner en première année à la Fac dés la rentrée, et ça fait une semaine que ma mère ne me parle plus. Elle me fait le gueule, ne me dit rien, tout simplement. Pire que l'entendre hurler, je ne l'entends pas. Je ne l'entends plus. Elle a beau être une mère gentille et souvent compréhensive, elle me fait le procès d'une année exemptée de tout travaux. A tort, ou à raison, malheureusement.
J'ai beau rétorquer que j'ai à peine 17 piges, et que j'en vois qui en ont 20 qui sont dans la même merde, toujours la même réponse de sa part "C'est pas parce que tu as deux années d'avance qu'il faut les gâcher !". Comme si c'était les gâcher que les passer à la Fac, un endroit peu coûteux dans lequel je me sens si bien.
Société de merde, personne comprend que le bonheur, ça se choppe pas avec l'argent, et qu'être un modeste étudiant qui s'amuse, tant grâce à des hobby vidéo-ludiques que grâce à des demoiselles pleine de grâce peut suffire à certains.
La réalité, c'est que ma mère, aussi gentille soit-elle, ne vit que pour espérer réussir et l'afficher aux yeux des autres. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle change souvent de travail, et qu'elle a des relations difficiles avec toutes ses supérieures. Je dis bien toutes, elle ne supporte pas d'être la petite main d'une autre femme. Et dans ce projet de réussite, je suis le symbole de la réussite, le petit gamin surdoué qui fait des études.
Mon père passe quelques jours à la maison, et lui aussi est un peu déçu. Mais il n'ose pas me le montrer. Il est gentil, on rigole, et depuis quelques semaines, j'ai adopté un hérisson, du nom de Totoro, qui gambade sur les pavés de la cour intérieure de ma petite baraque. On s'amuse à essayer de le nourrir, de le caresser, ou de trouver un système pour qu'il puisse boire sans galérer.
Je ne lui en veux pas d'être déçu, parce que je sais que lui ne me le reprochera pas, en tout cas pas d'une façon claire. Il ne veut pas montrer à tous la réussite, il veut juste que je m'en sorte, et finalement, il est plus compréhensif, parce qu'il comprend que je me sens bien comme ça.
A côté de ça, je suis en train de dériver sur cette barque qu'on nomme Amour (C'est la suite d'un Tramway nommé désir) avec la charmante Adélaïde. Des moments de sexe géniaux (Je vous raconterais mon impuissance d'un soir plus bas) vivent en harmonie avec des moments de tendresse et de guimauve, comme des lapins qui gambadent dans les prés.
J'ai fini par oublier Lou. Son petit passage dans ma vie qui m'a tant chahuté et forcé à me demander pourquoi je n'arriverais à rien avec une femme dont je me sens amoureux. Je sais que c'est pas bien (Et que ça fait de moi un afc méritant la lapidation) de se dire amoureux d'une demoiselle qu'on connaît depuis trois semaines, mais ça ne s'explique pas.
C'est paradoxal, on pourrait se dire "Tu dis en être amoureux, mais tu l'as oublié non ?" ; je crois que oui. C'est paradoxal, et ça peut sembler idiot, mais oui, c'est le cas. Comme si j'avais réussi à éteindre le feu en le laissant mourir, tout simplement. Si j'avais jeté du combustible, il serait surement gigantesque, mais ça ne change en rien le fait qu'il y ait eu une étincelle.
Mais revenons-en au sexe, on est tous là pour ça non ?
Certains n'ont pas pu s'empêcher de retenir que j'avais parlé de mon impuissance d'un soir. C'était avec Adélaïde. Le stress des examens, des petites nuits, et l'abus de substances licites comme illicites (Mais toujours dégueulasses pour mon petit corps frêle) se sont entendues pour empêcher mon sang de monter jusqu'à mon thermomètre.
Du coup, je me suis retrouvé sans aucune forme d'érection devant Adélaïde, toute belle, toute nue, prête à se déchaîner.
Je me suis alors éclipsé à près de trois heures du matin, rentrant chez moi penaud.
Comme celui qui présente le Journal sur TF1 ?
Ca faisait longtemps qu'on t'avait pas vu toi, t'étais passé où ?
J'étais en Thaïlande, j'ai pris des vacances, et j'ai désormais un tout nouveau regard sur ma sexualité. Tu sens cette ambiance homo-érotique entre nous ?
Mais depuis, c'est juste cool. On passe des journées entières à faire l'amour.
En ce moment, je passe sur FTS assez régulièrement l'après-midi, mais j'ai un peu la flemme de réécrire sur mon Journal comme quand j'étais à la Fac, en ébullition entre les demoiselles sexy. La vie de couple me fait me poser des questions, c'est drôle de séduire, ou du moins essayer (Bon, dans mon cas, surtout essayer), et je ne sais pas comment gérer ça.
Mais bref.
Je vous donnerais des nouvelles quand j'aurais du nouveau, je préfère attendre d'avoir des histoires sordides avec des meufs tordues plutôt que de m'épancher des heures sur ma triste condition d'étudiant voué à l'échec, que j'ai, il faut bien le dire, bien cherché et mérité pour revenir vous raconter tout ça.
Mais patience, jaune padawan, ça ne saurait tarder.