[J] Et au bahut, qu'est-ce qu'il se passe?

Note : 0

le 03.11.2008 par ?Anonyme?

43 réponses / Dernière par ?Anonyme? le 01.03.2009, 21h19

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Cafe Del Mar> Ouais c'est vrai, mais j'ai tellement peur de passer à l'acte que je me demande s'il ne vaut mieux pas commencer avec des filles qui ne m'intéressent pas au départ pour que ce soit plus facile...

Bon, aujourd'hui, rien de notable, j'essaie d'améliorer au maximum mon social proof et ma confiance en moi, mais j'ai du mal. Voilà, pas grand chose à ajouter.

@+
?Anonyme?
Hey!

Bon, alors, malgré une grosse fatigue, j'ai un peu de temps là, donc je vais faire un résumé de ce que ma flemme et mon manque de temps m'ont dissuadé de poster cette semaine.

C'est bientôt les vacances. Et ça fait des mois que je promets d'avancer, de progresser, d'aller enfin jusqu'au bout avec une fille. Mais rien. J'y arrive pas. Et pourtant, j'ai mis en oeuvre tout mon possible, mais je suis incapable de tenir une conversation prolongée, que ce soit avec une personne dans la rue, ou même une fille de mon lycée.
Et même quand j'y arrive, ça ne mène généralement à rien.

J'avais décidé de relancer le dossier Julie après un petit break, j'étais allé les voir vite fait, elles m'ont invité à leur table. Le temps d'y aller, un mec m'a provoqué et on s'est battu. Je pense qu'elles ont assisté à la scène. Ca m'a découragé d'y aller.
Et ça risque de me décourager encore un bout de temps... Le temps qu'elles oublient.

D'ailleurs je me demandais, est-ce que se battre peut, à la façon des animaux de la jungle, si on "gagne" démontrer une valeur potentielle? Ou ça veut juste dire qu'on a des emmerdes?

Bon, eh beh je me suis dit qu'il restait la fille des transports en commun. Mais justement, pas plus tard qu'hier, elle est passée devant moi alors que je me faisais engueuler par un prof. Elle s'est même arrêtée pour écouter quelques secondes.
La honte.

Tiens, je me suis débrouillé pour socialiser avec le frère de Séverine tout à l'heure. D'ailleurs, en parlant d'elle, y a un gars dans la même classe que nous qui essaie ostensiblement de la draguer. Il va lui parler régulièrement, lui explique les cours...etc. Jusque-là, je m'en fout un petit peu, sauf que ce gars même est mon principal problème: il me met des bâtons dans les roues. Pas des bâtons dans les roues à la façon de l'amog qui met tout en oeuvre pour s'accaparer la meuf, mais il s'amuse à se foutre de ma gueule en public. Et il n'y a que lui que ça fait rire.
Dès que je dis un truc, il se force à rigoler (pas parce qu'il me trouve marrant, pour se moquer de moi, ndlr), il prend plaisir à m'abaisser, que ce soit devant tout le monde ou personnellement, et mon estime de moi en prend un coup.

Bon, ce qui m'étonne par contre, c'est que Séverine affiche toujours un grand sourire quand je lui parle, rigole quand je fais une blague, et des trucs dans le genre, malgré le fait que le mec dont je viens de parler casse ma réputation continuellement, et que je n'ai pas avancé depuis quatre mois.
Franchement, j'aimerai pouvoir discuter vraiment avec elle, mais je ne sais rien sur elle, je ne trouve jamais rien à dire, si ce n'est une remarque occasionnelle.

Le truc, c'est que je n'arrive pas, malgré tout les efforts que j'investis, à progresser, et ça m'énerve.
Si quelqu'un veut critiquer, il a le champ libre, ça ne me fera que du bien.

Allez @+
?Anonyme?
Yo mec. :) Lâche pas tout sur un coup de blues vieux.

Pour commencer, relativise, dis-toi que y'a des personnes qui galèrent plus que toi, pas forcément dans ton entourage, mais y'a toujours pire. Le plus important c'est la confiance en soi, si tu laisses ton entourage ou un connard l'abattre, le game est fini.

Quant à l'autiste qui semble passer sa vie à essayer de te rabaisser, j'vois pas d'autre moyen que d'en parler avec lui. S'il recommence à te faire chier devant les autres, demande-lui s'il a pas autre chose à faire de sa vie. Sois pas énervé en disant ça, mais demande ça comme si tu cherchais vraiment à comprendre son problème, presque avec de la compassion. Reste cool. Ou alors tu le prends en aparté et vous en parlez. Je vois que tu as écrit cela :
Il s'amuse à se foutre de ma gueule en public. Et il n'y a que lui que ça fait rire.
Si ça fait VRAIMENT rire que lui, dans ce cas-là oublie ce que je t'ai dit et laisse-le s'enfoncer, ça ne devrait pas t'atteindre. Pourtant tu dis que ta confiance en pâtit. Si tu sens que ça te porte préjudice socialement, faut régler le problème, sinon t'auras jamais une pleine confiance, avec un mec qui te rabaisse sans cesse.

En tout cas, la baston n'est pas une solution, si t'as pas une image de bad boy, te tape pas: ce sera pas congruent et ça fera le mec qui veut se faire remarquer, ou juste le gars à problèmes.

Ensuite, quant à tes problèmes de conversation, il s'agit simplement d'être curieux. Montre aux personnes de ton entourage que leur vie t'intéresse - et c'est mieux quand c'est pas feint -, pose-leur des questions, trouve-toi des points communs avec eux... Surtout, évite de combler ton manque de conversation par des remarques négatives ("Le temps est horrible!", "Quel connard ce prof...", "Putain j'me fais chier"...). Y'a pas pire comme partenaire de conversation qu'un mec qui voit que les côtés négatifs de chaque situation.

J'sais pas, si t'as kiffé un film, parles-en, vois si d'autres l'ont vu, demande ce qu'ils en ont pensé... Que ce soit un mec, une meuf sympa, ou une target. T'es pas obligé ensuite d'adhérer à leur point de vue, montre que t'as une personnalité et des goûts qui te sont propres. Sans pour autant démolir le point de vue des autres. Reste toujours à l'écoute, essaie de comprendre l'autre. Essaie de t'imaginer parfois ce qu'il aimerait entendre, sans pour autant être démago. Tu vois le genre? Le juste milieu.

En résumé : sois curieux, demande des avis sur des sujets qui t'intéressent, donne le tien, reste relax.

Allez bon courage mec, LACHE PAS L'AFFAIRE!!!
Salut,

Alors, ça fait quand même un mois que je n'ai pas écrit, donc, comme j'ai un peu de temps et que je suis motivé, je vais raconter ce qui me revient en mémoire.

Une longue période est passée depuis ce dernier post. J'ai fait pas mal de trucs. Je suis parti dix jours découvrir les belles américaines, qui ont ça de différent des Françaises qu'elles sont moins bitchy et meilleures vivantes (d'ailleurs, je sais pas trop si ça se dit). J'en ai abordé quelques unes mais c'est difficile de sarger en anglais.
Je me suis donc replié sur le shopping, les vêtements étaient plus divers et plus stylés qu'en France, et les prix étaient cassés (je ne parle que des fringues hein, parce que là-bas, il n'y a que ça de moins cher)
En fin de compte, j'ai passé de délicieuses vacances, et ça m'a bien gonflé mon inner game.

Une fois rentré en France, la réalité m'est retombée sur la gueule: mes notes qui tendent de plus en plus vers le catastrophique (bah oui, à force de vouloir se créér une vie sociale et avoir plein de loisir, on en subit les conséquences).
Ma prof: Faut que tu te reprennes en main, parce que là, tu fonces droit dans le mur. Travaille plus régulièrement, sinon, t'es foutu.
Je dirais bien qu'elle a tort, mais en fait, elle a raison à deux cent pour cent. Shit.

Et c'est désagréable de retomber sur des filles pressées et snob. Je me suis rendu récemment compte que 95% des gens à qui je parle dans la rue ne sont pas des cibles à proprement parler. Des passants, un point c'est tout. Et ça me fait cruellement défaut. Moi qui avais décidé de me mettre au direct, je suis plutôt mal parti.

Et pourtant, j'ai essayé. Mais le direct, ça me fout les chocottes comme la première fois de ma vie où j'ai abordé une fille, en décembre 2007. Cette fois-là, j'ai dû hésiter dix minutes avant de lui parler, mes jambes étaient engourdies, mon coeur battait à cent à l'heure*, j'étais encore en train de me poser la question "j'y vais, j'y vais pas?". C'était encore la période où je n'abordais qu'une ou deux fille par sortie.

*Cent à l'heure, c'est 100km/h, pas cent battements à l'heure, je suis pas un goa'uld, hein.

Et pourtant, il faudra bien que je m'y mette un jour, au direct, pour moi, c'est comme une confiance en soi permanente assurée. C'est vrai, si j'ai peur du direct, alors je me replie sur l'indirect, et là, ça passe.
Mais mon objectif n'est pas de sortir avec les filles que déniche au fin fond de ma ville. Ce serait plutôt de m'entraîner à discuter avec elles jusqu'au #close, en ayant un échange interactif, dynamique, enthousiaste, développer ma répartie et ma conversation.
Parce que sortir avec des filles que je chope dans la rue, comme ça, ça m'emballe pas. Je préfère sortir avec celles de mon lycée directement, et grâce à l'expérience que j'aurais acquis en street.

Bon, je pourrais m'étendre encore des heures dans de tels discours mais faut encore que je relate ce qui s'est passé dans mon ptit bahut. Pour la fille du bus, comme disait un membre qui m'a répondu sur ce topic, c'est mort et archi-mort. Déjà, qu'elle m'intéresse de moins en moins, que ça fait maintenant plusieurs mois que je n'avance pas de son côté, que je regresse devrais-je dire, alors, en plus quand je lui parle, je la trouve très moyennement impliquée. Donc, j'abandonne, freeze-out total. Fini.

Le seul truc que je pourrais noter, c'est que cette semaine, un matin que j'entrais dans le bus et qu'elle n'était pas là, je vois que le chauffeur fait partie de ceux que je connais bien.
M (quand j'entre dans le bus): Oh! Comment tu vas?
On discute pendant tout le trajet, et ce n'est qu'à la fin que je me rends compte, en jettant un oeil au contenu du bus qu'elle est assise pas très loin. Elle a dû prendre la station juste précédant la mienne. Je sais pas si elle a entendu la conversation, mais je sais que si c'est la cas, elle est au courant de pas mal de choses sur moi :mrgreen: .

Après, voilà, je me suis bien rapproché de Julie, j'ai eu l'occasion d'avoir une discussion approfondie avec elle, le genre d'échange qu'on n'avait encore jamais eu.
D'abord, je suis allé m'asseoir à sa table, à elle, à Jessica, et à une troisième copine:
M: Hey! (je me suis rappelé au dernier moment qu'il fallait quand même que je projette un minimum d'énergie) Il n'y a plus trop de places, donc, je viens manger avec vous.
Julie: Ah ouais, vas-y viens.
J'aime bien quand elle dit "Ah ouais, vas-y viens". On discute, une bonne demi-heure, je leur raconte mon voyage en Amérique, elles me posent plein de questions, essaient de relancer la conversation...etc

Puis, les deux amies de Julie partent, elles ont un truc à faire. Du coup, je ne reste qu'avec Julie, deux places de la table se sont libérées.
J: Tiens vas t'asseoir en face de moi
M: Non, vas-y toi, je dois déplacer mes affaires et tout
Elle hésite puis s'exécute. On passe en mode rapport. On sort s'asseoir dehors.

La partie 2 après la pub, j'ai faim, là.

?Anonyme?


EDIT: Bon, bah, la pub va surement durer une journée, j'ai plus vraiment le temps de m'attarder. @+.
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