[ Journal ] Oldboy

Note : 14

le 02.04.2011 par Oldboy

69 réponses / Dernière par Oldboy le 31.03.2012, 15h00

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Voici un petit FR impromptu. Pas grand chose à raconter mais je dirais que c'est mon game le plus " sérieux " avec la fille en question.

Hier soir, rendez-vous avec ma fameuse collègue F dans mon bar. L'humeur n'était pas à la fête. Absente depuis 2 semaines, je devais absolument l'entretenir des nouvelles alliances et restructurations qui trouent ces temps-ci mon équipe comme un fromage bien de chez nous.

Le patron nous apporte nos conso, on bois tranquillement. La grande salle du bar est totalement vide. Pas même une serveuse ou la barmaid, juste le patron qui passe de temps en temps en m'adressant des clins d'oeil goguenards. Alors je me dis, autant qu'il ne le fasse pas pour rien.

Pour la première fois en 2 ans, je décide de draguer ma collègue F pour de vrais :

J'arrête de parler boulot, je pause mes lunettes ( et deviens aveugle comme par magie ) et pars sur les mecs, le cul, la fête. Ca l'intéresse, on se mare, elle appel chez elle pour dire qu'elle ne rentrera pas manger.
Puis, je saute par dessus le comptoir, vais dans salle du personnel et change la musique, pour quelque chose de plus dansant. Alors, nous commençons à bouger dans la salle totalement vide.
On s'amuse bien, je ne suis absolument pas ivre et elle n'a bu que du coca. Je décide de pousser.

Nos mouvements deviennent plus " chauds ". Son cul si joli se frotte gentiment à ma bite, mes mains restent plutôt sages.
Oldboy- Est-ce vraiment comme ça que l'on danse entre collègues?
F- Ho je crois que ce n'est pas très raisonnable.
Oldboy-Je ne suis pas un type raisonnable.
Mes mains descendent et se posent aimablement sur son cul, elle fait de même. Je la sens " dans le mouvement ". Nous sommes très, très proches et ça chauffe gentiment.
Nous nous arrêtons à la venue d'un pote, elle n'osera plus danser à nouveau ce soir là, dans la salle maintenant pleine de monde.

Niveau sarge à proprement parler, mis à pars le fait d'être spontané, j'ai " utilisé " :
Beaucoup de CnF j'ai sexualisé a mort la conversation ( merci mon ex, comme prévu plus haut, elles se sont revues et mon ex à parler " en très bien " de moi ) et je me suis appliqué à souffler autant le chaud et le froid que cette chère F en a l'habitude. Exemple :
F- Ton ex est sympa et vraiment, vraiment canon!
Oldboy- Mieux vaux être exigeant non? Enfin, je respecte le fait que tu ne le sois pas tellement...
F- Hey! Qu'est-ce qui te faits dire ça? Tu me crois pas assez bien pour toi?
Oldboy- Je parlais pas de ça... mais pour répondre à ta question, je n'aime pas les filles trop..sage
F- blablabla tu verras un jour blabla
-Oldboy je souhaite pas particulièrement le voir, non
Et bien sur, beaucoup de kino escalation pendant la danse ( main sur la hanche, puis sur l'épaule, derrière la nuque, au creux des reins, sur le cul ) en faisant grimper la pression.

J'aurais peut-être dû essayer le kissclose, je penses que ça aurait passer. Je me rends maintenant compte que... ben que merde la FZ, merde le boulot, j'ai mes chances. J'espère bien la croiser ce soir, dans de meilleures conditions... et me lancer.

Je suis évidement avide d'entendre vos critiques et suggestions :D !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 20.01.12, 10h01 par Hank Chinaski
  • [0] +1 le 21.01.12, 18h58 par Bazz
C'est quoi déjà le mot qui définit le fait d'avoir de la peine à se focaliser sur les véritables problèmes? Je l'avais lu dans un FR et je voulais le sortir pour me donner l'air intelligent.

Jeudi, moi et un de mes collègue avons étés forcés de signer un document. Ce papelard signifie, en gros, que nous somme des merdes et que nous avons 2 mois pour atteindre certains objectifs, totalement irréalisables. Sinon c'est la porte.
J'ai fort poliment fait remarquer à mon chef ( qui n'osait pas même me regarder en face, le courageux ) et à la RH que j'avais les meilleurs résultats de toutes l'équipe partout, sauf dans un seul domaine ( la vente ) . J'ai ensuite souligné le fait que, même si mon % de vente n'est pas terrible, vu que j'abats 2 fois plus de jobs que certains, sur une années, je vends d'avantage.
Rien à faire. Ces aimables personnes se sont retranchées derrière l'ultime argument : C'est la volonté de la direction, à Zurich.
J'aurais pu bien le prendre, après-tout je ne comptais pas moisir ici. Toutefois, le fait que mon collègue et moi ayons étés les SEULS convoqués me laisse un goût pour le moins, foutrement amer. Objectivement, j'abat d'avantage de travail que la majorité. Je suis moins souvent malade. Mes résultats sont très au dessus des exigences partout, sauf en vente ( et je ne suis pas vendeur, à la base ). En outre, nous aurons droits, pendant ces 2 mois, à l'analyse journalière de nos résultats par le chef. Et à 3 meeting par semaine avec les RH pour " suivre l'évolution de mes progrès ".

En gros, c'est une certitude, dans 2 mois je suis mis à la porte. Ça remet en cause tout mon avenir, j'avais besoin d'un max de thune pour essayer tant bien que mal de reprendre mes études. Donc, sauf un miracle financier, exit les études. En outre, je tiendrais vraisemblablement pas 2 mois à me faire harceler par la direction. Donc cette fois c'est une certitude, dans 1 mois je vais chez le médecin et j'essaie de me faire arrêter.

Et puis, je me sens vraiment humilié. Et trahis. Car trahison il y a eu, c'est certain. Le point commun que j'ai avec mon collègue, outre nos résultats pas terribles en vente mais très bons partout ailleurs, c'est le fait de ne pas être très potes avec une ou deux personnes du " midle management" . Donc je penses qu'on s'est fait enculer à sec, je sais pas encore par qui, mais je vais creuser. Comme je n'ai aucun recours légal, je me démerderais autrement mais je vais pas me laisser faire.
Humilié c'est le mot, je suis incapable d'en parler ailleurs que sur un site de séduction. D'ailleurs mon esprit refuse de se focaliser là-dessus, je peine à y penser. C'est problématique, tout s'accélère et il me faut des solutions rapidement.
Un de mes meilleurs amis m'a dit hier s'être inscrit à la légion étrangère. Drôle de choix. Il dit en avoir mare de sa vie. Ca m'emmerde, je le verrais plus.

Ha, et puis hier en boite j'ai évidement rien chopé, rien dragué. Morticia était distante et F n'a pas pu entrer. De toutes façons, je me calme avec ça. Je pense que je suis en train de me focaliser là-dessus pour éviter de penser à des trucs plus importants.
Oldboy a écrit :C'est quoi déjà le mot qui définit le fait d'avoir de la peine à se focaliser sur les véritables problèmes? Je l'avais lu dans un FR et je voulais le sortir pour me donner l'air intelligent.
La procrastination peut être ?

Bon, on sort largement du cadre du journal de séducteur, mais je pense pouvoir t'apporter quelques petits trucs.
Jeudi, moi et un de mes collègue avons étés forcés de signer un document. Ce papelard signifie, en gros, que nous somme des merdes et que nous avons 2 mois pour atteindre certains objectifs, totalement irréalisables. Sinon c'est la porte.
Je suis toujours étonné de voir qu'on peut forcer des gens à signer un document. Normalement, en France, personne ne peut te forcer à le faire. Je comprends qu'avec un bon coup de pression on puisse arriver à faire faire des conneries.
A mon sens, ce genre de document n'a aucune valeur légale. C'est juste pour te mettre la pression. Je peux me tromper, n'étant pas expert dans le droit du travail... mais j'ai quand même une bonne expérience dans le domaine.
Ces aimables personnes se sont retranchées derrière l'ultime argument : C'est la volonté de la direction, à Zurich.
Bullshit.
En outre, nous aurons droits, pendant ces 2 mois, à l'analyse journalière de nos résultats par le chef. Et à 3 meeting par semaine avec les RH pour " suivre l'évolution de mes progrès ".
Technique classique en entreprise : mettre en place un flicage quotidien pour rendre ton travail insupportable et te pousser à la démission. C'est à la limite du harcèlement moral, et c'est pourtant particulièrement courant... Quand on m'a fait le coup, je devais remplir un rapport d'activité détaillé heure par heure.
En gros, c'est une certitude, dans 2 mois je suis mis à la porte. Ça remet en cause tout mon avenir, j'avais besoin d'un max de thune pour essayer tant bien que mal de reprendre mes études. Donc, sauf un miracle financier, exit les études. En outre, je tiendrais vraisemblablement pas 2 mois à me faire harceler par la direction. Donc cette fois c'est une certitude, dans 1 mois je vais chez le médecin et j'essaie de me faire arrêter.
(...) Donc je penses qu'on s'est fait enculer à sec, je sais pas encore par qui, mais je vais creuser. Comme je n'ai aucun recours légal, je me démerderais autrement mais je vais pas me laisser faire.
-Pour les études quand tu es salarié, il y a le CNAM. Si c'est un diplôme que tu cherches, il y a aussi la VAE (Validation des Années d'Expérience)

-Je ne te conseille pas du tout le mode "arrêt de travail", sauf éventuellement si tu es en subrogation... mais c'est un poil malhonnête.

-Tu as des recours légaux : les Prud'hommes, n'hésite pas à leur dire que tu as parlé à un conseiller juridique et que tu penses amener le dossier aux prud'hommes, n'aies pas l'air de bluffer (voire : fais le). Renseignes toi sur le sujet.

Ca m'amène à l'essentiel :
Au stade que tu décris, ton employeur veut se débarrasser de toi.
La seule chose qui fait peur à une entreprise, c'est de perdre du fric. Donc de payer des indemnités éventuelles.
1-Si tu démissionnes, ils gagnent sur tous les plans : pas d'indemnité, pas de recours, pas de complication. il est évident qu'ils vont tout mettre en oeuvre pour te pousser à la démission (ils ont commencé).
2-S'ils te licencient, ils sont perdants : indemnités à payer, possibilités de recours, dossier lourd à gérer au niveau juridique.

La meilleure solution, à mon sens, c'est la rupture conventionnelle :
-Tu gardes tes allocations chômage et tu as droit à de petites indemnités.
-Pas de recours possible (sauf cas exceptionnels)
-Dossier allégé juridiquement parlant.

Franchement ne te bile pas pour le travail :
Tu es en informatique, tu vis sur Paris (si j'ai bien compris), tu trouvera un autre taf... sois confiant là dedans.
Changer de boulot est probablement une des meilleures choses qui puissent t'arriver en ce moment d'après ce que j'ai lu de tes FR et questionnements. Ca va te changer d'air intellectuellement et socialement, et je pense que tu en as réellement besoin.
Je ne crois pas les gens qui disent qu'ils n'en ont rien à foutre d'avoir un boulot de merde tant qu'il paye bien. On ne peut pas être heureux et détendu si on passe 8h par jour (et donc la majorité de notre temps d'éveil) dans de mauvaises conditions.
Pour la sarge, clairement, tu n'est pas dans les bonnes conditions pour être dans le mood.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 31.01.12, 08h32 par Oldboy
@Adoniis

Merci pour ton message bien construit, toutefois en Suisse les choses sont un peu différentes, l'employé n'a que très peu de recours. Je suis pas de Paris, mais de Suisse et je ne suis pas dans l'informatique, je suis une bite là-dedans :D
La boite veut se débarrasser de moi mais je vais leur laisser quelques petits souvenirs j'y travail, ça m'occupe.

Niveau game, week-end calme, j'ai pas quitté ma ville de merde. J'ai par contre compris un truc : Je DOIS arrêter l'alcool. Pas le week-end prochain, pas diminuer, mais stopper net. Maintenant.

Vendredi soir, avec des potes chez moi. J'ai fini à moitié ivre à les insulter. Je les ais mis à la porte, sans raisons.
Samedi, en ville, avec d'autre potes. Je suis sobre. J'ai des IOI de plusieurs nanas. Je danse avec F, ses copines sont jalouses.
30 minutes plus tard, je suis ivre, je suis lourd, je m'embrouille avec 2 mecs, je défonce une porte à coup de poings, je perd mon téléphone, je le retrouve, j'insulte la personne qui l'a trouvé, je fait environ 20 appels en absence à F puis je rentre à 1h30 du mat pour m'endormir sur mon livre, tout habillé dans mon pieu.

Je vais me faire une raison, mieux vaux être un peu coincé, déprimé ou mou du genou que déchaîné et aussi con. Je pense que j'arrive un peu à la limite de la patience de certains de mes amis, aussi. Pourtant, je suis dans un stade d'humeur plat. Je m'en fout de tout. C'est assez cool en fait.
Prochain week-end, je prends la bagnole, comme ça je suis sur et certain de pas prendre ne serais-ce qu'une bière.
Prochain week-end, je prends la bagnole, comme ça je suis sur et certain de pas prendre ne serais-ce qu'une bière.
Bah carrément! Le budget que tu cramerais dans le weekend en boite/boissons, tu le crames en carburant et nourriture sur place/sandwichs faits à la pascher avec du pain & camembert en grande surface.

Tu prends une couette, un oreiller et des vêtements supplémentaires. Pour la nuit les vêtements supplémentaires. Prends de la musique aussi. Plein. Et de la bonne, que t'aimes.

A chaque fois que je vais au festival BD d'Angoulême je pionce dans la voiture, et malgré le manque de confort et le froid je préfère 100x ca que l'hotel. Déjà je me garde ou je veux - genre en haut des remparts de la ville, tu te réveilles à 7H30 avec le soleil qui se lève, la brume qui fait voile sur la ville basse dans des couleurs bleutées traversées par la lumière dorée et légèrement orangée de l'aube. De la bonne musique dans le poste ou en baladeur, What else? T'en connais beaucoup des endroits ou tu choisis ce que tu vas voir en paysage au réveil?

Je pense pas que ça te pose problème, au début j'ai pu lire que t'étais prêt à dormir sous les ponts :mrgreen: .

Non puis je pense qu'un weekend à l'écart de tout ce bruit et de tout ce caca te ferait le plus grand bien. Déjà pour prendre du recul, ensuite pour réfléchir posément et en prenant le temps de peser le pour et le contre de tes décisions futures. Si j'ai bien compris t'as le cul entre 2 chaises là.

Je sais pas si tu joues au échecs, mais si c'est pas le cas tu devrais apprendre. Si c'est le cas y jouer plus souvent. Jpense que ça te serait assez utile et bénéfique. D'un pour la concentration, 2 pour la réflexion et la prise de décisions avant l'action, 3 pour apprendre à peser le pour et le contre de tes actions. Parce que d'après ce que j'ai pu lire (sorry j'ai pas tout lu, juste le début, la fin et survolé le milieu) t'es de nature assez impulsive, à agir parfois sans trop réfléchir et regretter tes actes une fois le calme revenu.

T'as pensé à changer de lieu d'habitation, de ville/Village? Pour voir des nouvelles têtes, te faire de nouveaux contacts et voir pour des nouvelles propositions de taff, partir sur du neuf?

jte promets que si tu veux changer intérieurement, que tu le ressens comme une nécessité au fond de toi, barres toi de ton trou perdu, tu verras plus tous ces gens avec qui t'a plus ou moins foiré des trucs, avec qui t'as plus ou moins de trucs en cours, des gens dont t'en a rien à foutre. (c'est toi qui le dis).
Je m'en fout de tout. C'est assez cool en fait.
Je te plains, j'étais comme ça y'a pas si longtemps. (Quelques mois à peine).

Y'a une différence entre avoir des choses qui nous tiennent à coeur et les choses dont on se fout un peu du déroulement.
Y'a une différence entre se foutre de tout et se foutre des choses qui te tiennent pas à coeur.

Je pense que c'est important de savoir faire la différence. Ca crée une faiblesse si jamais il arrive quelque chose sur ce qui a de l'importance pour toi, mais MERD! Tu te sens vivant quand ça arrive, t'as des émotions, tu le vis avec tes tripes!

M'est arrivé un ptit bad trip hier (rien de bien méchant,bricole) - je fume pas, façon de parler - bah t'sais quoi? J'étais limite content d'avoir une boule au bide, c'est bon de ressentir les émotions, bordel!

Enfin si t'en es à ce point c'est que "t'as fermé les portes " pour éviter d'en prendre plein la ganache. Tu dois pas etre bien du tout dans ta tete.

Courage, abandonnes pas.

Je s'rais bien tenté de dire "lèves toi prends ton grabbat et marche!" mais bon j'ai pas osé :mrgreen:

T'as surtout besoin de faire la paix intérieure pour le moment je pense.

En espérant que mes quelques mots puissent te servir =)
Je me reconnais dans pas mal de points. Ce qui pourrait te manquer c'est une stabilité, une routine, une pression extérieure pour t'occuper. Je dis bien pourrait, parce que je connais pas précisément ton cas. Quitter l'alcool d'un coup, ça ne marchera pas. Ca ne marche jamais. Faut que t'apprennes à maîtriser ce produit et à te dire : aujourd'hui je bois 6 verres et pas plus. Par ex.
@Zaik: Mon " problème " n'est pas vraiment l'alcool je pense. L'alcool est un palliatif mais peut-être dviendra-il un problème si je n'y mets pas le holà. C'est par contre un véritable anti-game, oui. Mais merci pour ton message, motivant.

J'ai envie d'écrire un peu à propos de ma chère Cité.
Je voulais passer un week-end sans alcool. Dans une autre ville, à faire la fête, rencontrer des gens. Je souhaitais prendre mon auto afin de me forcer à ne rien consommer.

Fichtre. La Sibérie a élu domicile chez nous. La température oscille entre -15 et -20 degrés et mon véhicule est une propu légère à moteur centrale arrière. Autant dire que si je la sors ce soir, c'est les dernières lignes que vous lirez de ma pars, car je finirais dans un sapin au premier virage ( je merde celui qui pense : tant mieux)! Comme je n'ai pas très envie de prendre le train de crainte de mourir gelé... je reste dans ma région.

Haa, ma ville. 30 000 âmes, c'est un score plutôt honorable pour la Suisse. Des écoles d'ingénieur, des lycées, un population jeune et dynamique!
Et pourtant... pas de cinéma, 3 tables de billard pour toute la ville ( sisi ) une seule et unique boite de nuit cradingue et seul un bar reste potable.
Une ville fantôme, une cité dortoir. Déjà morte au coeur de l'été, elle est ce soir un véritable cimetière de glace, un temple du froid et de l'ennui.
Je pensais rester sobre, c'est raté. Je suis en train de me prendre une cuite, afin de fêter dignement mon dégoût profond de ce coin, de mon job et de moi-même.

Je n'aurais vraisemblablement plus grand chose à écrire sur ma collègue et amie F que je cherche à kisscloser depuis 2 ans. Si elle reste mon amie, elle n'est plus ma collègue. Alors qu'elle avait déjà posé sa démission il y a 3 jours, la direction à décidé, pour le fun, de continuer à lui mettre la pression. Elle a craqué, aujourd'hui. Comme bien d'autres avant elle, elle est tombée en larme au milieu de l'Open Space. Trop de tentions et des pressions bien inutiles vu son manifeste de démission. Ca ne lui ressemble pas du tout, ce type de réaction, mais je pense que trop, c'est trop.
Alors que j'essayais de la réconforter maladroitement, j'attendais mes envies de meurtre. De foutre le feu aux bureaux, de passer mon chef à tabacs, de me déplacer à Zurich pour faire un esclandre. Rien n'est venu. Je suis passivement retourner dans mon coin de table à présent totalement déserté et me suis remis au job. C'est quand même amusant.
J'espère garder contact avec elle, afin d'avoir ce foutu kissclose. Je m'y rattache comme un singe à une branche surplombant une rivière infestée de crocodiles. Me demande pourquoi.

Ce soir, je dois voir Wing et Mortitia. Chouette. Pas la moindre idée de ce que je pourrais faire. Je m'amuse à m'inventer une fortune, à m'imaginer millionnaire et trouver des activités dans ma ville. Rien ne me vient à l'esprit.
Et demain j'ai prévu de voir deux de mes plus proches amis. Pour faire un billard. J'aurais bien invité F et peut-être serait-elle venue. Mais mes potes m'ont explicitement signifié l'autre jour qu'ils étaient " différents " et " n'en avaient rien à foutre de draguer des moeufs " et " qu'il fallait que j'arrête de vouloir les changer ".
Intéressant, maintenant je suis fixé.
Donc je maudis ce journal, tellement négatif, tellement stagnant et je me maudis moi pour les erreurs, les échecs et les craintes qui me hantent et refusent de lever l'ancre.
Alors que je cherche à me saouler en déprimant, comme il se doit, je reste d'une humeur totalement apathique. Je ne ressens rien de précis. C'est toujours mieux que d'avoir envie de se buter, imo.

:lol: C'est quand même marrant, tout ça. Je suis là, sur un forum de séduction prônant le positivisme, le dépassement de sois, à me confier à moi-même sur un carnet de séducteur. C'est quand même putain de pathétique.
Mec, c'est pas un temps de chasse ! Et c'est d'autant plus dur pour le moral que ça risque de durer longtemps. La sarge (fast seduction quoi) est, en tout cas pour moi, un ascenseur émotionnel : mardi j'étais euphorique et me sentais puissant, ce soir je me sens tout petit et seul au monde, enfermé, piégé. Dans un environnement comme le nôtre, si t'as pas un cercle social solide et super large, t'as vite fait de te retrouver tout seul. Or la solitude, ça reste une caractéristique du dragueur, je pense ; dans ces moments en particulier elle est difficile à vivre. Bon je connais pas ton passé mais moi ces moments ils me foutent le cafard parce-que j'ai l'impression qu'il ne reste plus qu'à attendre, et j'ai déjà assez perdu de temps comme ça.

Dans tous les cas c'est clair que de sarger où tu le fais c'est assez délicat et t'épuises très (très très très) vite les possibilités. Je sais pas pour toi mais perso je sens clairement une incohérence entre ce qu'on peut par exemple lire sur le forum et ce que j'expérimente ici, la fast seduction, le game et tout ça c'est fait pour les grandes villes, pas vraiment pour ta Cité !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 03.02.12, 22h18 par Serial
  • [+1] +1 le 04.02.12, 12h42 par Oldboy
@LittleNeapolis:

Après réflexions, je suis d'accord avec toi.
A l'époque ou je choppais un minimum en soirée ( me semble loin, saloperie! ) il était assez rare que je ne connaisse pas quelqu'un qui ne connaisse ma cible.
Et moi aussi je ressens un vrais décalage entre ce que je lis ici et la vie que je mène dans notre région.

Beaucoup de topics parlent de la séduction en " petite ville ". Sauf que quand un français parle de petite ville, il entend souvent par là une agglomération de plus ou moins 100 000 habitants. Hors, pour moi, 100 000 habitants c'est limite une mégapole....
Je n'ai pas eu la chance de beaucoup voyager. Toutefois, lors de mon " business trip " à Marrakech en novembre dernier, j'étais sur une autre planète. Tellement de gens, de bruits, d'odeurs, de bars...chaque pâté de maison me semblait plus vaste que ma ville toute entière.
Je pourrais me bouger sur Genève, plus grande cité Romande mais bon... je connais mal le coin et la ville est franchement excessivement cher...
Notre field est à la fois peu peuplé et dispersé. Je crois que dans toute la Suisse Romande, du Valais au Jura, il n'y a pas même la population de Paris intra-muros...

Donc comme tu le faits remarquer, la clef, c'est un putain de cercle social. Car c'est dans les soirées privées que la région bouge. Les anniversaires, les fêtes universitaires ou tout simplement les teufs impromptues dans des locaux X ou Y.
Pour ce faire, il faut un cercle social étendu, varié et intéressant. Et là, y'a comme un hic, ça dois faire 8 mois qu'on ma pas invité à un anniversaire, par exemple.

J'ai un peu réfléchis à ça hier soir. J'ai la chance d'avoir 4-5 amis très proches que je connais depuis 10 ans. Tous ont un cercle social aux moins aussi restreins que le mien.
J'ai quelques amies filles, on va dire 5 ou 6, et j'ai plutôt envie de me chopper la plupart.
Donc, je me suis demandé pourquoi mon putain de cercle social n'était pas plus gros.
Dans une zone géographique plutôt peu densément peuplée et assez morte, il est vital que je trouve un remède à ce problème. Élargir mon cercle social, je pense, c'est booster mon lifestyle, mes soirées, mes chances de chopper et même mon avenir professionnel.

Alors je me dis, pourquoi j'ai pas plus de potes?
J'ai eu le feedback de 2-3 copines à ce sujet. Au départ, elles pouvaient pas m'encadrer. Je donnais l'impression d'un type beaucoup trop sur de lui, trop confiant, arrogant. Il a fallu du temps pour qu'elles me découvrent.
Concernant les mecs, chez les types un peu timides, le problème est identique. " Il a une grande gueule " ou " Il raconte de la merde " ou " Il est trop sûr de lui ".
Avec les hommes plus " dominants " mon comportement tant à changer et je deviens moins sociable, d'avantage sur la défensive.
Ayant vécu une période pénible dans mon adolescence, ou je suis resté des mois sans parler de peur de me faire juger, je me suis construits une personnalité très " dur " et très " confiante " en apparence. Ca contraste fortement avec les principales qualités que les gens ( j'ai demandé ) m'attribuent : Mon ouverture d'esprit, mon humour et ma sensibilité. Une fois qu'ils me connaissent mieux.
Quelle image je projette? J'ai réfléchis et un peu interrogé autours de moi. C'est systématique : Ou je suis très réservé, sérieux, timide et discret, ou hyper confiant ( trop ).

Je dois avoir une espèce de fierté mal placée ou un truc du genre. Si j'invite une personne à faire quelque chose et que je n'ai pas une invitation en retour, je rappel pas. Je suis totalement incapable de suivre / d'admirer quelqu'un ( je ne parviens même pas à comprendrel'état d'ésprit des fans de qqch, des supporters ou des gens se cherchants un mentor ).
Bref, ça fait 10 ans que je me blinde, que je m'enferme ( aucun de mes proches ne sais 1 / 1000 de ce que j'écris ici, pour eux je reste un mec extrêmement stable et un grand séducteur, lol ).
Je pense que ce comportement, cette personnalité est la cause d'une partie de mes " troubles " psychiques et la principale raison du peu de potes que j'ai.
Étrangement, cette personnalité " trouble " semble générer une forte attraction à partir du moment ou la personne devient intime. Je me suis jamais fait largué par aucune de mes LTR.

Il faut que j'essaie d'aller d'avantage vers l'autre et ne pas me vexer si l'autre ne veut / ne peut pas. Il faut que j'apprenne à m'écraser, à fermer ma gueule si un type dis de la merde au lieu de le reprendre. Que je baisse ma garde en laissant un peu les gens me vanner sans les fusiller du regards. Bref, faut que je redescende.
Le problème, c'est que dès que j'essaie de la jouer cool et détendu, on me dis arrogant. Je ferme la gueule, je suis " trop sérieux " voir " triste ". WTF!?
Y'a un sacré boulot à faire.
Au passage, je tiens une fois de plus à remercier ce forum et ses intervenants.
Même si je donne vraisemblablement l'impression pénible d'un type qui envoie jérémiades sur jérémiades sans bouger, je vous promets que ma réflexion, elle aux moins, évolue.

En 2 mois, j'ai oublié ma LTR . J'ai pris conscience que mon " état " nécessitait probablement l'aide d'un pro ( et je consulterais ). J'avais ouvert un sujet sur l'instant T ou " pourquoi je remarque les signes d'intérêts que le lendemain ". On ma fait comprendre l'évidence : l'abus d'alcool. J'ai compris que ma situation géographique nécessitait une approche différente du game. Que ma personnalité postait problème.

Bref, même si j'ai l'air de stagner, j'évolue. J'essaie, vraiment. Et sans les gens d'ici, avec leurs approches et expériences diverses, je n'y parviendrais sans doutes pas.
thx!
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