FTS

Seb, ton histoire m'a fait penser à un truc. C'est la notion d'auto-défense paradoxale. Quand ta réaction ne cadre pas avec l'état de surprise ou de panique attendu par l'agresseur. En lui proposant un combat de pouce, tu as fait disjoncter son mode agressif et tu l'as forcé à prendre du recul. Ça ne marche pas à tout les coups et c'est difficile à anticiper, mais c'est une technique répertoriée, qui intéresse beaucoup les instructeurs d'auto-défense.

Tu aurais pu tout aussi bien grimper sur le bar et faire un numéro de claquettes, il aurait été tellement décontenancé qu'il en aurait oublié pourquoi il avait voulu t'en coller une.

Yep. J'ai vécu un truc (un peu similaire).

J'étais peinard dans le RER B à écouter de la zik sur un lecteur MP3 pourri, mais joli. Entre Orsay et Bourg la Reine, un endroit que je jugeais safe. Seul, sur un emplacement avec deux banquettes face à face.

Deux mecs m'encadrent : un en face, l'autre à côté. "Montre moi ton lecteur mp3". "Non"... Conversation débile qui s'éternise.

Je me lève pour sortir à Bourg La Reine, ils se lèvent, gènent mon passage. La tension monte et tous les passagers que je cherche du regard ont les yeux ailleurs. C'est une sensation hyper bizarre.

Je suis dans un état paradoxal : je suis hyper mal au boulot, j'ai aucune envie de me laisser emmerder sur le trajet retour.

Le mec le plus musclé est en débardeur, je lui tate le biceps en disant "t'es tellement plus baraque que moi, je ferais pas le poids". Sourire. Et vraie ouverture à l'idée de se friter pour le coup. Grosse hésitation de leur part. Que je met à profit pour me barrer, les portes du RER se ferment et ils ne me suivent pas.

NB : Ce n'est certainement pas une réaction que je conseillerais, ni que je reproduirais. On peut comprendre leur réaction à la fois selon ta notion d'auto-défense paradoxale, mais aussi parceque je pense avoir communiqué une certaine placidité par rapport à l'affrontement. Je ne sais pas, et ne saurais jamais si ce sont de bonnes pistes d'explication.

En tous cas, je reste par contre persuadé que la boite à outil à avoir pour faire face à une agression est bien plus étendues qu'un simple répertoire technique.
Et parmi les gens qui me semblent pertinents :
- Robert Paturel dont j'ai mis la vidéo. Je vais faire un stage avec lui dans pas longtemps.
- le GEVISI. J'ai eu l'occasion de les croiser lors de stages, sans pratiquer avec eux (la défense, c'est là ou les vieux boxeurs vont mourir ). J'ai discuté avec eux, et assisté à une intervention de Brice Vercelot. Il y a du métier et du vécu.
- l'ACDS et David Manise. Je vais p-ê tester un stage avec eux prochainement.

C'est marrant, mais en vous lisant, j'ai pu mettre un nom sur un truc que j'ai déjà pas mal utilisé dans dans des situations compliquées "l'auto-défense paradoxale" !


Pour avoir été dans une situation d’agression plus jeune (dont j'ai réussi à me sortir par confrontation physique), j'essaye souvent d'éviter de me retrouver dans la même situation. Souvent, j'ai remarqué qu'anticiper pour créer la surprise, ou du contact, ça à le même résultat que les exemples de Seb ou d'Archibu.
Par exemple, quand la situation est potentiellement tendue, dans la rue, aller au-devant des embrouilles ça permet souvent de les éviter. Le coup du "Excuse moi mec, t'aurais pas un mouchoir, j'ai la crève, c'est la merde", ça m'a sauvé plusieurs coups. (Comme sa variante "Gros, t'aurais pas l'heure, j'suis à la bourre, ça va pas le faire !")
J'ai l’impression que ça a tendance à créer un lien ou à montrer à l'autre que t'es dans une situation banale de la vie, et que tu es totalement dans un autre état d'esprit que dans la crainte, l’agressivité ou autre.

archribu a écrit :En tous cas, je reste par contre persuadé que la boite à outil à avoir pour faire face à une agression est bien plus étendues qu'un simple répertoire technique.

J'suis assez d'accord.
Je ne pense pas qu'il y ait une réponse universelle, vu qu'il doit avoir plusieurs milliers de facteurs différents qui influent et qu'aucune situation ne sera exactement la même.
Finalement, savoir réagir et s'adapter vite à la personne en face, c'est à mon avis, la meilleure assurance en cas d'agression.

Il y a quelque chose quand même qui retient mon attention dans le début du sujet... T800, ta copine te fait confiance et se sent en sécurité avec toi, selon ce qu'elle t'a dit. Et toi en retour tu réfléchis à comment tu pourrais la défendre...

N'est-ce pas s'administrer une lourde responsabilité???

Il y a des réponses plutôt intéressantes mais pour une bonne partie vous vous noyez dans "est-ce que je peux arriver à me battre / vérifier si c'est du bluff lors d'une attaque orchestrée..." ? Sérieusement ??? Vous arrivez à voir à travers les vestes des gens pour sentir s'ils ont une arme blanche cachée? Vous arrivez à voir le futur? Jusqu'à preuve du contraire je trouve que certaines réponses sont vraiment dans le soucis de l'égo / la virilité...

Fonk a illustré d'exemples personnels qui devraient vous faire tiquer, au lieu de vous baser sur des estimations basées sur l'instinct ou le courage...

Fonk a écrit :Après quoiqu'il en soit, ta copine ne te prendra jamais pour une baltringue si tu refuse de te battre contre 3 bougs, sinon c'est qu'elle n'en vaut pas la peine.

Oui il y a du vrai. Quand elle te dit "je me sens en sécurité avec toi"... Ce qu'elle dit vraiment c'est qu'elle est bien avec toi, et réalise que c'est un bonus d'avoir quelqu'un au lieu d'être seule.

Ce qu'elle peut aussi avoir sous-entendu c'est qu'elle s'est jamais sentie en insécurité et qu'elle même ne saurait pas comment réagir.

Elle ne va pas lâcher les chiens ni te laisser tomber en cas de danger. Donc déjà rassure-toi là dessus tu ne dois rien à personne, encore moins quand il s'agit de risquer sa vie ou de s'en prendre une bonne.

A mon avis quand ta copine te dit qu'elle se sent en sécurité avec toi, tu peux réagir positivement en mode "c'est flatteur", mais ensuite lui expliquer que si il se passe quelque chose, il faudrait qu'elle aie le réflex soit de courir chercher de l'aide soit de s'interposer.

S'interposer??? Une fille????

Oui oui.

C'est toujours ce que je fais et jusqu'à présent, aucun homme ne m'a menacée. Pourquoi?
- C'est déstabilisant
- "Ne pas frapper une fille"
- Je n'interviens pas avec mon égo et c'est évident qu'en venir aux mains avec une fille semble un peu irréaliste / stupide / bizarre
- Certains n'ont culturellement pas le droit de taper une fille et au pire des cas répèteront "appelle tes cousins et tes frères je vais les défoncer".

Au nouvel an j'étais seule avec un mec et nous suivions nos amis qui étaient à des centaines de mètres devant. On se fait arrêter sur un pont par un groupe de racailles qui veulent essayer la perruque rouge que j'ai prêté au mec pour s'amuser.
Je leur dis que non, je ne la prête pas. Ca les énerve. Je leur dis "et alors? je la prête pas c'est tout." ils s'énervent encore et puisque ils peuvent pas me taper ils s'en prennent au mec et le poussent, violemment, ils se rapprochent de lui jusqu'à ce qu'il n'y aie plus que quelques millimètres entre leurs visages et là je sens que la baston est absolument imminente.

En tant que fille première réaction: WTF? Je ne sais pas quoi faire, j'essaie de séparer les mecs en disant "c'est bon allez c'est pas grave on s'en va". Et là, une fille racaille arrive. Arg. "Wesh elle veut quoi celle la vas y t'as touché mon pote c'est quoi ton problème tu cherches la merde?". Elle pousse tout le monde et vient vers moi, ça se voit qu'elle est un peu la cheftaine du groupe et elle a vraiment l'air de vouloir me foutre une raclée...
Ni une ni deux je sais que contre ce genre de fille ça sert à rien je ne peux pas me battre en plus j'avais quand même bu, donc là je sors la technique prendre par les sentiments. "Non mais c'est la perruque que j'ai offert à mon copain pour le nouvel an ça fait chier quoi c'était un cadeau pour mon chéri j'ai pas envie qu'on lui prenne"

La fille s'est excusée, "vas y c'est bon laissez-les c'est pour son chéri!!! allez passez une bonne soirée!"

Conclusion:
1. Beaucoup de filles n'ont pas eu à se battre ni à se défendre. Elles ne savent pas ce que c'est et sont vraiment reconnaissante envers les mecs ou personnages "protecteurs" qui les aident en cas de problème.
2. Sauf qu'elle se réfugient derrière eux de ce fait...
3. Ce qui met encore plus de pression sur le mec, et de fait, le conflit dégénère encore plus si il y a le besoin de dorer cette image de protecteur... en dépit de la sécurité avant tout.
4. Donc le mieux quand une fille dit qu'elle se sent en sécurité c'est de lui demander si elle s'est déjà fait emmerder, et rentrer dans la discussion "que faire si ça arrive". Histoire de lui dire qu'il vaut mieux pas avoir peur, qu'elle peut s'interposer si ça reste intelligent, mais surtout pas attiser le conflit.
5. Techniques? tirer par les sentiments c'est possible mais il y a d'autres façons de faire, qui seront beaucoup mieux reçues de la part d'une fille que de la part du mec parce qu'il est directement ciblé comme "le rival" :
Communication non-violente, psychologie inversée, chantage en dernier recours: j'ai appelé la police... retenu votre plaque... pris une photo...

=> Responsabiliser sa copine au lieu de jouer les héros ça peut être une piste.
=> Lui faire savoir qu'elle peut intervenir pour désamorcer le conflit - mais surtout pas l'attiser. Que le but c'est de s'en sortir safe, pas de jouer les héros avec des coups de couteaux dans le ventre.

Cela dit,

Fonk a écrit :sinon c'est qu'elle n'en vaut pas la peine.

Pas toujours. Parfois c'est juste qu'elle a été protégée toute sa vie et s'attend à ce que ça continue ainsi, mais ce n'est pas pour autant que si elle est amenée à réagir elle ne le fera pas, ou qu'elle mettra toute la responsabilité sur le dos de son copain. On ne sait pas.

Nidwazo, ton histoire me rappelle une intervention d'un expert en sûreté qui a déjà dirigé les équipes de vigiles de *Grand Parc d'Attraction* et *Grande Institution Culturelle Publique*.

[Ce mec était super intéressant. Il n'avait jamais fait d'arts martiaux, il utilisait la PNL pour ses interventions. Il était contre le port d'armes ou de grosses combi pour les vigiles : ça a une grosse tendance à
A. Exciter les fauteurs de troubles
B. Trop rassurer celui qui la porte qui risque d'aller à un conflit alors qu'on peut le désamorcer.
Selon lui, la majorité des situations peut se résoudre sans violence. Ses équipes sont mixtes et il y tient. Selon lui, une nana minuscule peut parfois être plus apte à régler un conflit qu'un gros malabar à la mine patibulaire. Même quand tu gères des foules énormes, tu peux t'en sortir. Ça ne marche juste pas sur les gens sous emprise ou en proie à un épisode délirant. ]

Il nous a raconté comment on faisait pour calmer un groupe bagarreur ou tapageur.

Ce que tu as fait sans le savoir, c'est que tu as désamorcé l'agressivité du groupe en t'adressant à leur leader. Pour identifier le leader, on peut se servir de la question suivante :
"Est-ce que je peux parler à l'un d'entre vous ?"
Une personne va se désigner ou être désignée par les autres. Il faut alors l'isoler en tête à tête. Tu peux te servir de l'empathie ou de la connivence pour commencer. À la fin, il faut le responsabiliser en utilisant une phrase du type "Je compte sur toi".

Et généralement, le groupe va se calmer. Mais encore faut-il que la confrontation ne commence pas directement par de la violence physique.

Ploumita, je suis un chouya decu que tu ne parles pas de ma technique simple et classieuse que tu as pourtant observée quelque lundi !

*tabouret*

Mais encore faut-il que la confrontation ne commence pas directement par de la violence physique.

This.
Parce que le souci des discours, particulièrement ceux qui consistent à dire qu'on peut gérer, c'est qu'ils sont très situationnels.

Situation : tu longes une route dans un coin un peu isolé, deux mecs sur une moto s'arrêtent à ta hauteur. L'un des deux descend et cherche à toucher ta nana. Pendant ce temps l'autre, derrière, est en train de sortir un couteau.

Ceci étant dit, c'est vrai qu'en France les connards ont pas de couilles et sont rarement en recherche de plus que flatter leur ego. Savoir ça permet de débloquer pas mal de situations.

@Tulpa : Je ne peux pas écrire le manuel "Entraînez votre tabouret à casser du relou" pour la bonne raison que je ne suis jamais là quand tes tabourets deviennent agressifs. J'arrive toujours avec les pompiers et la police. Moralité : Être gentil avec les barmaids, les clients, les clientes et les objets inanimés du bar de Tulpa. Tout peut arriver, même une attaque de Poulpy sauvage. Et de manière générale : être gentil avec Tulpa afin d'éviter les réflexes trop protecteurs de ses tabourets.

@ailether : Là tu parles d'une tentative d'agression avec véhicule, arme blanche et sans sommation. C'est ultra-flippant mais quand même pas la majorité des situations que tu rencontres dans un espace urbain français.

Je me fais beaucoup plus rarement emmerder quand il y a des garçons. En revanche, entre filles c'est plus compliqué, surtout quand il y en a une qui décide de monter au créneau. Ça me tue de devoir m'écraser par sécurité donc je ne ferai aucun reproche à ce type d'attitude tête brûlée, mais effectivement ça complique les choses. Disons que dans la majorité des cas on s'en sort en parlant ("Nous sommes entre gens civilisés" marche bien), en appelant à l'aide ou en prenant la fuite. Interpeller les passants de manière directe "Toi avec la veste blanche" peut aussi marcher.

Ce qui ne marchera jamais c'est de supplier du regard les gens qui nous entourent, ou de se rapprocher physiquement d'un groupe de gens qui ont l'air "normaux" et d'attendre qu'ils lèvent le petit doigt. Pour que quelqu'un nous vienne en aide, il faut l'impliquer directement dans ce qui se passe et lui donner une directive claire "Appelle la police" ou "Dis lui d'arrêter".

Encore une fois, j'en avais parlé ailleurs mais avec une copine, on a juste fait fuir un agresseur de la manière la plus ridicule qui soit. C'était une fille qui se faisait suivre par un mec. Elle a foncé sur nous en nous expliquant la situation. On a regardé le mec et on lui a dit tout gentiment "Bah faudrait peut-être que t'arrête", il a haussé les épaules et s'est enfui.

Seule, la nuit, quand tous les commerces sont fermés et que la rue est déserte, la technique du téléphone marche bien. Même si c'est prendre le risque de se le faire chouraver au passage. Je fais ça quand je suis suivie. J'appelle un/une pote en lui expliquant où je me trouve, à quoi ressemble le mec et que je vais rester au téléphone jusqu'à ce qu'il me lâche. Généralement c'est dissuasif.

Yep, à ce stade là on peut même retirer le "tentative". Mon idée, c'est de rappeler que quelles que soient les idées et la préparation qu'on pense avoir, on ne peut pas tout gérer.

Je pense que c'est important de garder ça en tête, parce que le souci de lire ce genre de topics, c'est le risque d'une part que tu te sentes un peu trop confiant et que tu te mettes dans des situations plus risquées que nécessaire, et d'autre part que le jour où ça t'arrive, tu t'en imputes la responsabilité ("merde j'ai pas bien fait ça, j'aurais pu dire ça, j'aurais pu faire ça").
(pour la petite histoire, la situation de mon post précédent s'est seulement terminée avec quelques ecchymoses, un mec qui a vu la scène en passant en voiture s'est arrêté alors qu'on en était aux premiers échanges de virilité)


C'est le passage sur l'opposition physique (du post de Nidwazo) qui m'a fait réagir. Je pense que c'est une mauvaise idée, parce que tu provoques une escalade de la violence, ça va exactement à l'opposé de l'idée de désamorçage. Si ça marche, tant mieux, mais si ça ne marche pas t'en prends une.
Tu peux faire le parallèle avec le fait de sortir une arme. C'est un geste qui a un but dissuasif et qui marche souvent. En revanche, parfois ça fait juste que la personne en face sort aussi une arme. Retour au point de départ, sauf que maintenant chaque côté est armé. Les enjeux ont monté, les conséquences aussi.

Dans le cas où tu es face à un homme, en plus, à moins d'avoir toi même une technique ET une expérience du combat, tu es en fort désavantage. Un homme, en moyenne, c'est 5% plus grand, 20% plus lourd, 40% plus résistant (masse osseuse) et 50% plus fort qu'une femme. Les dégâts peuvent facilement être irréversibles, voire tu peux mourir sur le coup (ça arrive déjà entre hommes).


Pour ces raisons, je pense que le conseil de Nidwazo d'aller à la confrontation est dangeureux, même s'il fonctionne souvent : le problème c'est les conséquences sur les fois où il ne fonctionne pas. Mieux vaut essayer de désamorcer ou d'obtenir de l'aide.

Le coup du téléphone est vraiment bien d'ailleurs. Non seulement ça dissuade, mais en plus :
1) ça te force à regarder l'agresseur, ce qui en soi est déjà dissuasif.
2) si ça ne suffit pas, tu peux demander à ton pote d'appeler la police.
3) s'il t'arrive quand même quelque chose, ça peut accélérer fortement l'intervention de la police : ton pote sait où tu es, à quelle heure l'agression a eu lieu, et a un signalement.

100% d'accord avec toi ailether. D'ailleurs ça vaut pour tout le monde. Même sans l'aspect intimidation physique. Je me permets de quoter un membre sur un autre topic.

hardoflas a écrit :Moi perso c'est pas des plus lourds que moi dont j'ai peur, mais bien des plus "faibles" physiquement, pour une simple et bonne raison c'est qu'ils ont souvent des armes blanches.

Je fais pas mal de Rugby, Boxe FR donc le combat et les grandes mandales je connais, et pourtant la premiere reaction que j'ai quand on m'embrouille c'est "Run Forrest.. Run!". Et de tous mes potes (dont certains jouent en Espoir et sont de beaux bébés), j'en connais aucun qui s'amuse a confronter un gars qui vient pour chercher l'embrouille (a moins d'être a 10VS1, mais généralement ces gens le font quand t'es seul, pas fous!)

Un coup de couteau/cutter c'est tellement vite arrivé, et c'est souvent très mal placé (bas ventre), que je prefere m'enfuir et garder la vie sauve.

Y'a aucun problème de fierté à avoir, tu vas meme contenter le gars d'en face en pensant qu'il a agit comme le boss du coin, et toi tu seras déjà loin et passé a autre chose.

Dialoguer avec un mec qui cherche le rapport physique ca n'apporte rien de bon. T'es une personne équilibrée, tu ne tireras aucun benefice d'engager le combat étant donné que t'as 3 cas de figure:
-Tu étales le mec, tu te barres on n'en parle plus.
-Tu etales le mec mais il se casse quelque chose ou pire, il se cogne la tete et a un trauma (ou pire, est mort). Bonne chance pour expliquer que c'était lui qui était venu pour te soutirer des tunes.
-Tu te fais étaler ou poignarder, t'as perdu du temps, t'as mal et tu peux avoir des complications corporelles.